En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 % pour revenir au niveau de 2019. La durée des thèses demeure comparable à celle des thèses soutenues en 2021. L’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022- 2023 diminue de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. La mobilité internationale des doctorants diminue également. Près de 8 doctorants sur 10 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse, soit 1 point de plus qu’en 2021-2022.
En 2022-2023, 1 597 700 étudiants sont inscrits à l'université (hors autres établissements membres ou composantes des regroupements d’établissements). Cet effectif diminue de 3,4 % par rapport à 2021-2022, baisse plus prononcée en cursus licence (-4,3 %), qu’en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Les bacheliers, moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 (-3,2 %), s’inscrivent moins souvent à l’université : le nombre de néo-bacheliers à l’université baisse de 4,9 %. Les effectifs diminuent dans toutes les disciplines sauf en santé, où les effectifs augmentent sensiblement en médecine-odontologie et pharmacie. Le nombre d’étudiants en mobilité internationale augmente de 1 % dans l’ensemble, mais seulement en cursus licence. Enfin sur le périmètre élargi aux nouveaux regroupements d’établissements, les effectifs universitaires s’établissent à 1 662 700.
NF SIES 03 - Le Baromètre français de la Science Ouverte 2022 : 5 points en plus d’accès ouvert pour les publications scientifiques françaises et extension aux données, logiciels et thèses
Selon l’édition 2022 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 67 % des 160 000 publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert en décembre 2022. Ce taux progresse de 5 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Après avoir introduit un suivi des résultats associés aux essais cliniques dans l’édition 2021, la nouvelle édition du BSO étend son suivi aux thèses de doctorat (plus de 70 % d’ouverture sur les années récentes), aux données de la recherche et aux logiciels (22 % des publications mentionnent un partage des données produites et 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit). Le baromètre continue à suivre l’ouverture des essais cliniques qui stagne à 57 % de partage des résultats.
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
En décembre 2021, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2018, 92 % des docteurs occupent un emploi, soit un taux d’insertion comparable à celui des diplômés de 2016 (93%) au même moment de leur parcours professionnel. Ces docteurs bénéficient de conditions d’emploi relativement favorables : 67% ont un emploi stable, 96 % ont un emploi en tant que cadre et 95 % travaillent à temps plein. Le secteur académique reste le premier employeur des docteurs, même si sa part diminue par rapport aux diplômés de 2016 : 44 % y exercent leur travail contre 47% des docteurs de la promotion 2016. Les hommes demeurent plus insérés que les femmes et bénéficient de meilleures conditions d’emploi, bien que les inégalités se réduisent légèrement entre les deux cohortes. La part des docteurs étrangers diplômés en France qui travaillent en France trois ans après leur diplomation, a augmenté entre les diplômés de 2016 et les diplômés de 2018, sans doute en raison de la crise sanitaire. Enfin, davantage de diplômés docteurs déclarent être insatisfaits de leur situation professionnelle, notamment en sciences humaines et sociales, disciplines où l’insertion et les conditions d’emploi sont les moins favorables.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
À la rentrée 2020, après six années passées dans l’enseignement supérieur, 27 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le lycée ont obtenu un diplôme de niveau bac +5. Pour 77 % d’entre eux, la diplomation a également marqué la fin du parcours estudiantin. Près d’un quart poursuivent leurs études dans des formations de niveau bac +5 ou plus, le plus souvent pour obtenir un diplôme complémentaire de même niveau. Seuls 5% des bacheliers 2014 ayant poursuivi des études sont inscrits en doctorat à la rentrée 2020. Tous les diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans ont un bon profil scolaire : neuf sur dix avaient obtenu un baccalauréat général, le plus souvent avec mention. Ils sont souvent issus de milieux favorisés et ont connu peu de difficultés dans leurs études. Les diplômés de master sont les plus nombreux, ils représentent plus de 72 % des diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans. Les diplômés d’école d’ingénieurs (21 % de l’ensemble) ont les meilleurs profils scolaires et les titulaires d’un diplôme d’école de commerce (moins de 8 % de l’ensemble) sont socialement les plus favorisés.
En 2020-2021, 1 650 000 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, soit une hausse de 0,9 % en un an. En incluant les établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 696 000.
À périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) continuent leur progression (+1,7 %) : en licence générale, elles augmentent de 5,6 %. Cette hausse est liée à la forte augmentation des néobacheliers (+4,8 %) et à la création des licences accès santé (LAS) où 13 000 étudiants sont inscrits en première année.
En cursus master (35 % des inscriptions), le nombre d’étudiants reste stable (-0,1 %). En master LMD, filière où sont inscrits près de six étudiants sur dix de ce cursus, le nombre d’étudiants progresse légèrement (+0,8 %), malgré la baisse des effectifs en première année (-1,7 %), notamment dans les masters dédiés aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation MEEF (-5,7 %). Le nombre d’étudiants en formation d’ingénieurs diminue légèrement (-1,2 %), après plus de dix années de hausse.
Les effectifs d’étudiants inscrits en cursus doctorat, quant à eux, continuent à diminuer (-2,3 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le nombre d’étudiants étrangers en mobilité internationale (190 000) diminue de 6,0 % et représente 11,5 % des étudiants universitaires (-0,9 point).
En décembre 2019, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2016, 93% des docteurs occupent un emploi, soit un taux en progression de 2 points par rapport au taux d’insertion en décembre 2017 des diplômés 2014. Ces docteurs bénéficient de bonnes conditions d’emploi : 67% ont un emploi stable, 96% un statut de cadre et 95% travaillent à temps plein. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 47% y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie près de 20% des docteurs tandis que 34% trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions connaissent les meilleures conditions d’emploi : près de 70% des docteurs ont un emploi stable, 98% ont un emploi de niveau cadre, avec un salaire mensuel net médian estimé à 2 575 euros. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. En 2019-2020, 1 675 100 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM. À périmètre constant, soit celui en vigueur en 2019, 1 635 400 sont inscrits à la rentrée 2019, soit une hausse de 1,3 % par rapport à l'année précédente. Le nombre d'étudiants en cursus licence poursuit son augmentation (+ 2,0 %) tandis que celui en cursus master reste stable (+ 0,5 %). Les inscriptions en doctorat diminuent à nouveau et plus fortement (- 2,9 %). Même si les effectifs en 1ère année de licence générale augmentent de 1,4 %, le nombre de néo-bacheliers y diminue de 1,1 % par rapport à 2018-2019, année de hausse accentuée du nombre de néo-bacheliers liée au boom démographique de l'an 2000. En master LMD, les effectifs de 1ère année continuent de diminuer (- 1,6 %) et ceux en 2ème année sont à nouveau quasi-stables (+ 0,9 %). Les étudiants en formation d'ingénieurs universitaires sont, quant à eux, toujours plus nombreux (+ 3,5 %).Le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale stagne par rapport à la rentrée dernière : 202 100 sont accueillis dans les universités françaises en 2019-2020, soit 12,4 % des étudiants de ces établissements.
Les docteurs ayant obtenu précédemment un diplôme d'école d'ingénieurs représentent 16 % des diplômés du doctorat en 2014. Principalement des hommes ayant effectué leur thèse dans la discipline des sciences et leurs interactions, les docteurs ingénieurs s'inscrivent et obtiennent plus jeune leur diplôme de doctorat. Dans cette discipline, 89 % des docteurs ingénieurs ont été financés pour réaliser leur projet doctoral, et plus fréquemment par des fonds privés (dont CIFRE). Une fois le diplôme obtenu, ils ont de meilleures conditions d'emploi : à trois ans les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions sont 95 % à être insérés, 95 % à occuper un emploi cadre et 98 % un emploi à temps plein. Privilégiant dès la formation doctorale le secteur privé, trois ans après l'obtention de leur diplôme, les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions y sont insérés pour plus de la moitié, et sont bien plus souvent stables dans leur emploi : 96 % contre 89 % pour les docteurs non-ingénieurs. De plus, chez les docteurs ingénieurs, les femmes ont des conditions d'emploi proches de celles des hommes.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants inscrits progresse de 1,3 % par rapport à 2018-2019, à périmètre constant. Les effectifs augmentent en licence, en grande partie sous l'effet de la progression des nouveaux entrants les années précédentes, tout particulièrement en 2018-2019 du fait de la démographie. En master, le nombre d'inscrits est stable (+ 0,5 %), tandis qu'en doctorat, la baisse se poursuit. Si le nombre d'étudiants progresse dans toutes les disciplines, la hausse est plus élevée en sciences. Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. Dès lors, les effectifs universitaires s'établissent à 1 674 700.
En 2018-2019, 1 614 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM, effectif en hausse de 1,9 % par rapport à la rentrée précédente. La croissance est plus dynamique en cursus licence (+2,7 %), le nombre d'étudiants est également en hausse en cursus master (+1 %) mais diminue à nouveau en doctorat (-1,8 %). La progression des effectifs en cursus licence est essentiellement due à l'arrivée à l'université des bacheliers du boom démographique de l'an 2000, dont le nombre d'inscrits progresse de 7,1 % à la rentrée 2018. En cursus master, après la mise en place de la réforme d'entrée l'an dernier, les effectifs de première année continuent à diminuer légèrement (- 1,1 %) les effectifs en deuxième année se stabilisent (+ 0,8 %) et les étudiants sont toujours de plus en plus nombreux à suivre une formation d'ingénieurs universitaires (+ 4,8 %). Les universités françaises accueillent plus de 202 000 étudiants étrangers en mobilité internationale, qui représentent 12,5 % des étudiants de ces établissements.
La formation doctorale attire une proportion importante d'étudiants internationaux en France puisque, parmi les 14 400 étudiants diplômés d'un doctorat en France en 2014, 42 % d'entre eux sont de nationalité étrangère. Un docteur diplômé sur trois occupe un poste à l'étranger trois ans après l'obtention de son doctorat en 2014. La mobilité internationale du doctorant participe à une meilleure insertion sur le marché du travail international. Ainsi, 58 % des docteurs ayant réalisé une mobilité internationale dans le cadre de leur formation doctorale sont en emploi à l'étranger trois ans après l'obtention de leur doctorat.
En décembre 2017, trois ans après l'obtention de leur doctorat en 2014, près de 91 % des docteurs ont un emploi. Près de 2 docteurs sur 3 occupent un emploi à durée indéterminée et plus de 9 docteurs sur 10 un emploi de niveau cadre. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 49 % y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie 16 % d'entre eux tandis que 35 % trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions (mathématiques, physique, chimie, sciences pour l'ingénieur et TIC) ont les meilleures conditions d'emploi, notamment en termes salariaux et d'accès systématique au statut de cadre. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
En 2017-2018, 1 642 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Les effectifs augmentent de 1,2 % (1,0 % hors inscriptions parallèles en Classes préparatoires aux grandes écoles et à l’université). En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 1,6 % et + 1,4 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 0,5 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 0,7 %). Les nouveaux bacheliers sont toujours plus nombreux à l’université (+ 1,3 % et + 0,8 % hors double inscriptions) mais cette hausse est plus de deux fois moins élevée que l’année précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers est également en hausse dans les IUT (+1,5 %). Le nombre de nouveaux bacheliers généraux dans les disciplines générales se stabilise (- 0,2 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques continue à augmenter en IUT (+ 1,5 %). La part des étudiants étrangers à l’université augmente légèrement : ils représentent 14,6 % des inscriptions.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en CPGE, ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, SHS (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, AES (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.
En 2016-2017, 1 623 500 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Ils étaient 1 593 200 en 2015-2016. Les effectifs augmentent de 1,9 %. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,8 %) et en cursus master (+ 0,8 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 2,3 %). Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université continue à croître (+ 3,1 %) mais les inscriptions parallèles des étudiants de CPGE expliquent plus de la moitié de cette hausse, qui s’élève à + 1,8 % sans ces inscriptions. Le nombre d’étudiants est également en légère hausse dans les IUT (+0,3 %). Les bacheliers généraux sont toujours plus nombreux dans les disciplines générales (+3,8 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente en IUT (+1,8 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université (-2,7 %). La part des étudiants étrangers à l’université est stable : ils représentent 14,2 % des inscriptions.
Leur doctorat obtenu, les docteurs s’orientent prioritairement vers l’enseignement supérieur et la recherche. D’autres opportunités de débouchés s’offrent en fonction des disciplines : R&D privée pour les sciences et leurs interactions, avocats pour les sciences juridiques, psychologues pour les sciences humaines, praticiens hospitaliers pour la biologie, médecine et santé. Les conditions d’emploi sont excellentes pour les diplômés de mathématiques, physique, sciences pour l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication (TIC), sciences économiques et gestion, langues et littérature.
Elles sont plus diffi ciles pour les docteurs en chimie, sciences du vivant, sciences de la terre et de l’univers, espace, philosophie et art, histoire et géographie.
Pour ces derniers, quelques pistes se dégagent au travers de l’orientation vers le secteur privé ou l’international.
En 2015, parmi les 348 000 personnes travaillant en entreprise aux activités de recherche et développement (R&D) en France, 226 000 occupent la fonction de chercheur. La force de travail correspondante est de 166 000 chercheurs équivalents temps plein. Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes (la moitié ont moins de 39 ans), majoritairement des hommes (80 %) et issus d’une école d’ingénieur (à 56 % contre 12% de titulaires d’un doctorat). Cependant, ce profil moyen est dépendant de la taille de l’entreprise et surtout de son secteur de recherche. Environ 12 000 chercheurs de nationalité étrangère mènent leur activité R&D dans une entreprise implantée en France, soit 5 % des chercheurs en entreprise.
En 2016-2017, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 623 500 (+1,9 % par rapport à 2015-2016). Hors doubles inscriptions en C.P.G.E. l’augmentation est ramenée à +1,1 % (+16600 inscriptions). Les effectifs augmentent moins fortement que l’année dernière et en cursus licence (+2,8 %) et en cursus master (+0,8 %) et poursuivent leur baisse en cursus doctorat (-2,3 %).
En France, on dénombre 200 000 titulaires d’un doctorat parmi les 25-64 ans. Il s’agit d’une population majoritairement masculine, au profil social beaucoup plus favorisé que la population générale. Les docteurs travaillent en majorité dans l’enseignement et la recherche où les débuts de carrières sont particulièrement difficiles. Une fois insérés sur le marché du travail, les docteurs connaissent les situations d’emplois les plus favorables aux côtés des diplômés de master et de ceux issus d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La situation des docteurs face à l’emploi varie selon la discipline et le type d’employeur.
Cependant, à caractéristiques égales, les probabilités d’accès aux emplois « supérieurs » et « très supérieurs » sont plus élevées parmi les docteurs que parmi les diplômés de niveau bac + 5. Elles dépendent aussi du genre et de l’origine sociale : les hommes et les enfants de cadres ont les probabilités les plus élevées d’occuper ces emplois.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de CPGE. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en IUT (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
In 2013, 220,000 people were employed as researchers in business enterprises, either part-time or full-time.
The corresponding workforce is 162,000 full-time equivalent (FTE), or 61% of all researchers working in France. This proportion is much higher (+13 points) than the European average.
The professional activity of researchers in business enterprises has changed: in 2013, they devoted 73% of their average annual working time to R&D, compared to 95% up to 2005. In addition, they only benefit from 0.6 FTE support personnel per year to help them with their research work, half the level recorded in 2001. Researchers in business enterprises are relatively young (half are under 38 years of age), mostly male (80%) and engineering graduates (54% compared to 12% of PhD graduates).
However, this average profile depends on the size of the company and above all its research sector.
In 2012-2013, in the OECD zone, around 3 million students were in education outside their country of origin. For the first time, international mobility was estimated for all the countries in this zone. France is the fourth largest host country, with 230,000 international students, behind the United States, the United Kingdom and Australia. Chinese students represent a quarter of international students in the OECD, with half the total number coming from Asia.
France is notable for the high proportion of international students from Africa (41%).
The proportion of international students increases with the level of study, ranging from 5% on short courses to one-quarter on PhD programmes.
In France, 40% of PhD students are international students.
At the same time, around 72,000 French students are in education in another OECD country, 65% in a neighbouring country. France is the fifth largest country in terms of student mobility, behind China, India, Germany and South Korea.
In 2014-15, 1,531,300 students were enrolled in French universities, compared to 1,499,600 in 2013-14, an increse of 2.1%, slightly less than the previous year (+2.5%).
In particular, there were more students on Bachelor's degree programmes (+2.2%) and Master's programmes (+2.3%), but the number of PhD students was lower (-1.7%).
There was a dynamic increase in enrolments of new baccalauréat holders at university (+2.9%), although this increase was partly due to parallel enrolments in classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE).
There was a very dynamic increase in enrolments on Scientific courses and Humanities and Social Sciences courses.
The number of new technological baccalauréat holders increased significantly in University technology institutes (IUT) (+7.0%). The proportion of foreign students at university fell slightly to 14.3%, as did the number of foreign students not holding a French baccalauréat (11.0%). The proportion of foreign students on PhD programmes remained stable, at 41.5%.
In 2014-2015, the number of students enrolled at university was 1,518,100, a rise of 1.2% in one year. Numbers were up in the Bachelor's degree programme (+1.2%) and the Master's degree programme (+1.6%), but down in the PhD programme (-2.4%).
In 2013-2014, there were 1,505,600 students enrolled in French universities (including universities in overseas departments and the University of Lorraine).
There were 1,468,300 students in 2012-2013.
Numbers had increased by 2.5%.
More specifically, student numbers were up in the Bachelor's degree programme (+2.5%) and the Master's degree programme (+3.0%), but down in the PhD programme (-1.2%).
The number of new baccalauréat holders enrolling at university was very buoyant (+4.5%).
Student numbers in healthcare subjects rose significantly (+7.6%).
There were more general baccalauréat holders in the general subject fields (+7.0%), the number of new technological baccalauréat holders increased significantly in University technology institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT) (+13.5%) and those with a vocational baccalauréat were slightly less likely to enrol in the university.
The number of foreign students at university rose by 0.9%: they now represent 14.5% of all students. In the PhD programmes their numbers remained stable (41.4%).
In 2013-2014, according to provisional data, the number of students enrolled in universities was 1,498,200, an increase of 2.4%. Student numbers were up in Bachelor's degree (+2.5%) and Master's degree (+2.8%) programmes, and declined at the same pace as the previous year in the PhD programme (-1.3%).
Après une montée en charge jusqu’au milieu des années 2000, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités et le Cnam se stabilise. Par contre, la part des validations totales sur l’ensemble des validations accordées (pour tout ou partie de diplôme) en VAE continue de croître. Parmi les diplômes octroyés, en tout ou partie, dans le cadre d’une VAE du supérieur, les licences ont très largement augmenté. Elles représentent aujourd’hui près de la moitié des diplômes attribués. Cette croissance a été fortement portée par le développement de la licence professionnelle. Enfin, avec la mise en place des cursus licence-master-doctorat (LMD) à partir de 2003, la structure des diplômes change : la part des « master ou plus » double entre 2002 et 2011, passant de 22 % à 45 %.
In 2012-2013, there were 1,468,300 students enrolled in French universities (including universities in overseas departments and the University of Lorraine). There were 1,456,100 students in 2011-2012. The number rose by 0.8%.
The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general subject programmes (+2.3%).
More students were enrolling in Physical education and sports science and techniques (Sciences et techniques des activités physiques et sportives - STAPS) and in Economics. In healthcare courses, the number of new baccalauréat holders rose sharply (+7.4%).
There were fewer doctoral students at the start of the academic year 2012 than in 2011, while the number of students on Master's courses rose by 1.5%.
In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers fell back slightly. The number of foreign students at university fell 1.8%: they represented 14.8% of the student population in general and their numbers remained stable in PhD programmes (41.4%).
Engineering schools provide a wide range of courses (engineering diploma, Master's degree, PhD, etc.). They are located throughout France and count some 166,000 students, of whom 130,000 are preparing an engineering diploma approved by the Ministry of Higher Education and Research. Numbers have doubled in the last twenty years.
In 2011-2012, 1,406,000 students were enrolled in French universities (including universities in the overseas departments). This compares with 1,455,000 in 2010-2011. This decrease is the result of the creation of a major public institution, the "University of Lorraine" which is no longer, strictly speaking, counted in the category of "universities". All other things being equal, student numbers increased by 0.8%. The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general study tracks (+2.8%). These students tended to take courses such as Physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS) and economics and economic and social administration. In the healthcare subjects, the number of new baccalauréat holders fell 2.7%. There were fewer doctoral students in 2011 than in 2010 and the number of students in the Master's programme remained stable. In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers fell slightly. The number of foreign students in universities remained stable: they still represent 15.2% of the student population, and 41.3% of students on doctoral programmes.
In 2010-2011, 1,440,000 students were enrolled in French universities (including universities in the overseas departments). The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general study tracks (+0.9%). They tended to take courses in subjects such as Physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS), sciences and humanities. However, there were fewer students enrolling for law and economics. In the healthcare courses, where a common first year for all healthcare studies had just been introduced for 2010-11, the number of newly qualified baccalauréat holders dropped by 4.1%. There were fewer doctoral students in 2010 than in 2009 and the number of students on Master's programmes stagnated. In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers fell by 1.4%. They had stabilised the previous year after three years of growth. There were more foreign students in universities than in previous years and they represented 15.2% of all students. Those in the PhD programme represented 41.3% of the student population.
In 2007-2008, 3.3 million students were following a course outside their country of origin, and of these, 2.7 million were in an OECD country. Their numbers have quadrupled in thirty years and their countries of destination are more and more varied. France is the third most popular destination for these students, jointly with Germany. In the OECD zone, almost half of foreign students are from Asia and 18% are Chinese. The origins of foreign students vary from one country to another, but they are linked with geographical, historical, economic and linguistic factors. The share of foreign students increases with the level of study, with about 6% for short vocational courses and 21% for PhD programmes. Lastly, a little over 62,000 French students are studying abroad; for the most part, they choose a neighbouring country.
One in fifteen students in metropolitan France and the overseas departments follows an artistic, cultural or communication course, making a total of 155,000 students in 2009. Most are enrolled in artistic or cultural courses (113,000). A wide range of these courses exist, with students being mainly women. They are more often offered in private education institutions than other higher education courses, and they are also heavily concentrated in Paris. The university's contribution to this sector has diminished over the last ten years. The Bachelor's degree and PhD are better represented than in other university courses. Courses in communication are flourishing, and are essentially to be found in universities (79.6%). The vast majority of students are women.
Engineering schools provide a wide range of courses (Engineering diploma, Master's degree, Specialised Master's, PhD, etc.). They have 150,000 students, of whom 119,200 are preparing an Engineering diploma accredited by the Ministry of Higher Education and Research as a result of a decision by the Engineering degree commission (¦Commission des titres d'ingénieur - ¦CTI). 60% of future engineers are trained in schools under the authority of the Ministry. The engineering diploma is obtained after five years of post-baccalauréat study, but there are a variety of paths to this end. Courses in engineering schools last between three and five years, depending on the level at which the student entered. Although the most common route into an engineering school is via classes preparing for admission to Grandes Écoles (¦Classes préparatoires aux grandes écoles - ¦CPGE), admission based on qualifications is possible at all levels. In first year, 70% of students enrol in the year they passed their baccalauréat, and most of these have a scientific baccalauréat. Although women are in the minority, their share is constantly increasing and they predominate in agriculture and applied science courses. More than 28,000 diplomas were awarded in 2009.
In 2009-2010, there were 1,450,000 students enrolled in French universities (including universities in overseas departments). The number of new baccalauréat holders enrolling in universities increased in the general study programmes (+3.5%). These students tended to take up Law, Economics, and Physical education and sports science and techniques (¦Sciences et techniques des activités physiques et sportives - ¦STAPS).
However, there were fewer doctoral students at the start of the academic year in 2009 than in 2008. There were more foreign students at the university than in previous years: they represented 15.5% of all students.
In the PhD programme they represented 41.0% of the student population. In Technological university institutes (¦Institut universitaire de technologie - ¦IUT), numbers were stabilising after increasing for three successive years.
Numbers of students at Teacher training colleges (¦Institut universitaire de formation des maîtres - ¦IUFM) integrated into universities continued to fall by 6.5%.
En 2007-2008, 1 368 539 étudiants sont inscrits dans les universités publiques françaises dont 62,3 % en cursus licence, 32,8 % en cursus master et 4,9 % en cursus doctorat. Les effectifs diminuent globalement et sur l'ensemble du territoire, à l'exception des académies de Corse et des Antilles-Guyane, et notamment dans les filières générales et augmentent au sein des formations de santé, dans les IUT. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de nouveaux bacheliers entrant à l'université est inférieur au taux d'évolution des bacheliers. La part des filles, déjà majoritaire parmi la totalité des inscrits, augmente dans tous les cursus mais reste cependant minoritaire dans le cursus doctorat. Le nombre total d'étudiants étrangers diminue, mais ils sont plus nombreux en cursus master et surtout en cursus doctorat où ils représentent 38,9 % des effectifs totaux. Les étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat représentent 78 % des étudiants étrangers. En encadré : source et définitions.
En 2006-2007, 1 404 100 étudiants sont inscrits dans les 81 universités publiquesfrançaises et les deux centres universitaires de formation et de recherche. Les inscriptions de nouveaux bacheliers diminuent (moins 2,4 % en cursus licence) mais les effectifs en cursus master et doctorat restent stables. Les formations de santé rencontrent pour la cinquième année consécutive une forte augmentation, mais les effectifs de STAPS diminuent à nouveau. Les étudiants du cursus licence représentent 62,9 % de l'ensemble, ceux du cursus master 32,2 % et ceux du cursus doctorat 4,9 %. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et l'évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants étrangers et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition selon le cursus LMD des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution du nombre d'étudiants étrangers non-bacheliers entre 2005 et 2006. En encadrés : source et définitions ; pour en savoir plus.
En 2005-2006, 1 426 500 étudiants sont inscrits dans les 83 universités françaises. Le nombre d'étudiants se stabilise pour la deuxième année consécutive, après une augmentation de 2,4 % en 2003-2004. Les formations de santé rencontrent pour la troisième année consécutive une forte augmentation. Les étudiants du cursus licence représentent 63,4 % de l'ensemble, ceux du cursus master 31,8 % et ceux du cursus doctorat 4,8 %. Quatre tableaux font la lumière sur : la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants de nationalité étrangère et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition par cycle des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution de la répartition des nouveaux bacheliers entrant à l'université selon la discipline choisie : écart par rapport à 2004. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
Entre 1999 et 2004, le nombre d'inscriptions en troisième cycle à l'université a progressé en moyenne annuelle de 3,8 %. Le doctorat, qui regroupe plus d'un étudiant inscrit en troisième cycle sur quatre, participe pour 17,4 % à cette hausse. L'accroissement des inscriptions en doctorat s'explique uniquement par l'afflux d'étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat français. Cinq tableaux mettent en lumière l'évolution du troisième cycle et des inscriptions en doctorat depuis 1999, la répartition par discipline des étudiants en troisième cycle et en doctorat (2004-2005), la répartition des effectifs de DEA/M2R, de poursuite en doctorat, de doctorants et thèses soutenues par académie et établissement, la répartition par discipline des étudiants inscrits en DEA/M2R et taux de poursuite en doctorat l'année suivante, la provenance des doctorants inscrits en première année en 2004-2005.
L'innovation et la recherche participent fortement à la croissance économique. Depuis plusieurs années, les pays de l'OCDE soutiennent les firmes innovantes en mettant en place des aides fiscales, différentes en poids selon les pays. Ces aides se sont développées, 16 pays de l'OCDE en 2003 avaient recours à celles-ci, contre 12 pays en 1996. Ces aides sont de 3 sortes : l'amortissement accéléré, l'abattement fiscal et le crédit d'impôt. Ces aides sont centrées sur l'activité de recherche & développement des entreprises considérées comme le coeur du processus innovant ; elles tiennent compte également d'autres coûts de l'innovation, comme les dépenses de développement industriel, la publicité, le design... Les dispositifs ont évolué, orientant les mécanismes d'incitations à l'innovation vers l'intégration de la sous-traitance de la recherche, la prise en charge des dépenses de coopération entre recherche publique et privée, ou celle de l'emploi de titulaires de doctorat. Cependant, les disparités sont importantes entre les mécanismes nationaux, dont les objectifs demeurent variés. En outre, les différents pays conservent parallèlement leurs aides directes à l'innovation. Les aides fiscales s'articulent avec l'ensemble du système fiscal national et dépendent de la fiscalité des autres pays développés.
Les chercheurs post-doctorants étrangers travaillant dans les institutions publiques de recherche et dans les entreprises françaises ont, quant à leur mobilité, des motivations différentes. Les laboratoires d'accueil de cette population élaborent également des stratégies différentes. Selon les disciplines, les situations de travail sont différenciées. Selon les trois disciplines étudiées (chimie, économie et sciences de la vie), l'étude met en évidence des comportements qui varient selon les choix de diplômes retenus, les déroulements de carrière et les rôles du post-doctorat.