L'OVE Infos n°34, dressant le panorama 2016 des conditions de vie des étudiants est disponible.
Il s'appuie sur les résultats de l'enquête nationale Conditions de vie des étudiants 2016, réalisée au printemps 2016 par l'OVE auprès d'un échantillon représentatif de la population étudiante en France.
Ces résultats montrent, par certains aspects, une amélioration des conditions de vie des étudiants : ces derniers se déclarent dans l’ensemble plus satisfaits de leurs études et parviennent (un peu) mieux à concilier activité professionnelle et vie universitaire.
Toutefois, ils confirment aussi la fragilisation croissante de certaines franges de cette population, que ce soit du point de vue de la santé ou des difficultés financières. Les conditions sociales des étudiants, et les conditions de vie qu’elles configurent restent un des éléments explicatifs des différences observées.
Cependant, l’origine migratoire, la nationalité, la parentalité ou le sexe sont autant de facteurs qui modifient également l’expérience étudiante. Ces différences vont nourrir une forte segmentation des parcours étudiants en termes de filières, de niveau d’études et de disciplines, et c’est au sein de ces clivages que l’on peut identifier des étudiants plus vulnérables que les autres.
Les formations professionnelles de niveau bac+5 sont supposées répondre à des besoins spécifiques en compétences dans un domaine d’emploi donné. Au regard de ce qu’ils estiment être demandé par leurs employeurs, les jeunes diplômés considèrent avoir acquis ces compétences spécifiques. Selon eux, le déficit se situe au niveau des compétences générales. De quoi interroger la tendance à la professionnalisation des formations universitaires ?
Professional and vocational courses requiring 5 years’ post-secondary study are supposed to meet specific needs for competences in a given area of employment. Young graduates believe they have acquired the specific competences they think their employers require. In their view, the shortfall lies in their general competences. Is this a reason to question the increasingly vocational nature of university courses?