En 2021, 92 000 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur sous tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (
MESR) : 60 % d’entre eux appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs (et assimilés) titulaires, un quart sont des enseignants contractuels et 14 % des enseignants du second degré (
graphique 04.01a).
Neuf enseignants sur dix sont affectés dans les universités, 4 % dans des écoles d’ingénieur (écoles centrales, instituts nationaux polytechniques, instituts nationaux des sciences appliquées, etc.) et 4 % dans d’autres types d’établissements (écoles normales supérieures, instituts d'études politiques, grands établissements, etc.) (
graphique 04.01b).
Un tiers des enseignants-chercheurs titulaires sont professeurs des universités (PR) et deux tiers sont maitres de conférences (
MCF). La majeure partie d’entre eux relève des grandes disciplines des Sciences-Techniques (45 %) et des Lettres-Sciences humaines (27 %), puis du Droit-Économie-Gestion (14 %) et de la Santé (14 %) (
graphique 04.02).
L’âge moyen des PR et des
MCF est respectivement de 54 ans et de 47 ans révolus. Cet écart résulte du déroulement de carrière : les PR sont recrutés pour l’essentiel parmi les
MCF. Les enseignants du second degré ont 49 ans révolus en moyenne (
graphique 04.03).
La catégorie des enseignants contractuels réunit les doctorants contractuels effectuant un service d’enseignement (28,0 %), les attachés temporaires d’enseignement et de recherche (20,0 %), les enseignants contractuels des disciplines hospitalo-universitaires (18,5 %), les enseignants associés (11,0 %), les contractuels
LRU enseignants (10,0 %), les professeurs contractuels sur emplois vacants du second degré (6,5 %), les lecteurs et les maîtres de langues (4,0 %), ainsi que les enseignants invités (2,0 %).
Parmi les enseignants du second degré affectés dans l’enseignement supérieur, 55 % appartiennent au corps des professeurs agrégés, 44 % à celui des professeurs certifiés et 1 % à d’autres catégories (conseillers principaux d’éducation, enseignants de statut particulier, comme ceux de l’Ensam, etc.). Un peu plus de la moitié d’entre eux (53 %) relèvent des Lettres-Sciences humaines, un tiers des Sciences-Techniques et 14 % du Droit-Économie-Gestion. Ils exercent principalement leurs fonctions au sein des universités (93 %), en particulier dans les
IUT.
L’effectif total des enseignants du supérieur a augmenté de 6 % au cours des vingt dernières années, variant de 86 700 à 92 000 de 2001 à 2021 (Les enseignants contractuels (auparavant désignés « non permanents ») ont été recrutés pour l’année universitaire 2020‑2021. 04a). Les taux de croissance les plus élevés ont, pour cette période, concerné les effectifs des enseignants contractuels (+ 11 %), suivi des PR (+ 8 %) et des
MCF (+ 4 %). Le nombre d’enseignants du second degré a en revanche légèrement diminué (- 4 %). L’essentiel de cette croissance se concentre entre 2001 et 2011 (+ 5 %). Les effectifs se sont ensuite stabilisés au cours des dix dernières années (+ 1 % ces dix dernières années).
En 2021, 41 % des enseignants titulaires sont des femmes (graphique 4b). Elles sont plus nombreuses parmi les enseignants du second degré (47 %) et les
MCF (45 %) que chez les PR (28 %). La part des femmes augmente régulièrement au fil du temps : en 2001, on dénombrait 40 % de femmes parmi les enseignants du second degré, 39 % parmi les
MCF et 16 % parmi les PR (
graphique 04.04b).
Les femmes universitaires sont relativement moins nombreuses en Sciences-Techniques (29 %) et en Santé (35 %) qu’en Droit-Économie-Gestion (47 %) et Lettres-Sciences humaines (56 %). Quelle que soit la discipline considérée, les femmes sont proportionnellement moins nombreuses parmi les PR que parmi les
MCF (
graphique 04.05).