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📄 Source :OVE, Enquête sur les conditions de vie des étudiants 2010.

 Champ :étudiants inscrits l'année 2009-2010 en universités (France entière), instituts catholiques, classes supérieures de lycées (STS et CPGE, public MEN-MESR, France métropolitaine) écoles d'ingénieurs (cycle ingénieur), de management (écoles des groupes I et II reconnues par l’État, IFSI, écoles artistiques et culturelles du Ministère de la culture et de la communication.

La 6ème édition de l’enquête Conditions de vie des étudiants de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) a été réalisée au printemps 2010. L’échantillon a été élargi par rapport aux éditions précédentes. L’enquête couvre, en plus des universités et des classes supérieures de lycée interrogées jusqu’alors, les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce, gestion et vente, les instituts de formation en soins infirmiers et les écoles sous tutelle du Ministère de la culture et de la communication. Plus de 130 000 étudiants ont été invités, par courrier, à répondre à un questionnaire sur Internet. 33 009 étudiants ont participé, soit un taux de réponse légèrement supérieur à 25 %.

Pour garantir une meilleure représentativité, les données brutes sont pondérées en référence aux données centralisées par les services statistiques des ministères de tutelle sur les inscriptions effectives dans les établissements. Les enquêtés représentent ainsi les 2 150 000 étudiants inscrits au cours de l’année universitaire 2009-2010 dans ces formations, soit 85 % des effectifs de l’enseignement supérieur.

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Cette fiche a été actualisée. Consultez la fiche 14. la vie étudiante : le travail rémunéré dans L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°7 - avril 2014

En 2010, sept étudiants sur dix ont exercé une activité rémunérée. Si 20 % des étudiants réservent cette activité à la période estivale, 50 % connaissent une période d’activité rémunérée en cours d’année universitaire. La part des étudiants exerçant une activité rémunérée liée à leurs études atteint 14 % en 2010, en progression de 5 points par rapport à 2006

En 2010, 50 % des étudiants ont exercé une activité en cours d’année universitaire (graphique 16.01). Parmi ces derniers, 22 % ont travaillé sur plus de 6 mois par an (sans distinction du nombre d’heures de travail hebdomadaire effectuées). Un peu plus des deux tiers ont exercé une activité rémunérée non liée à leurs études.

La part des étudiants qui exercent une activité rémunérée durant les études a légèrement augmenté entre 2006 et 2010, passant de 47% à 50%. Cette augmentation est principalement due à l’évolution de la part des étudiants qui ont exercé une activité rémunérée liée à leurs études, qui est passée de 9 % de l’ensemble des étudiants en 2006 à 14 % en 2010 (à champ constant) L’activité rémunérée prend des formes différentes selon le type d’études suivies. De manière générale, les étudiants des filières sélectives sont moins nombreux à exercer une activité rémunérée pendant l’année universitaire. C’est le cas notamment des étudiants en CPGE. Seuls 16 % d’entre eux déclarent exercer une activité rémunérée pendant l’année universitaire (tableau 16.02). Outre un effet de l’âge (les élèves de CPGE sont parmi les plus jeunes alors que la proportion d’étudiants qui exercent une activité rémunérée augmente avec l’âge), le moindre taux d’exercice d’une activité rémunérée s’explique notamment par le rythme scolaire en CPGE (ils ont en moyenne 32 heures de cours par semaine contre 21 heures pour l’ensemble des étudiants).

Certaines activités rémunérées peuvent être intégrées au projet de formation, notamment dans les formations à visée professionnalisante. Dans ce cas, l’assiduité aux cours est parfaitement conciliable avec la réalisation d’un stage (notamment pour les IFSI, les écoles d’ingénieurs ou de management) ou l’exercice d’une activité rémunérée sous la forme du salariat étudiant (formation de santé et IUFM).

Dans les filières où le stage occupe une place moins centrale dans le cursus, notamment à l’université, de 10 à 15 % des étudiants exercent une activité professionnelle liée à leurs études. Mais la part de ceux qui exercent une activité non liée à leurs études est très supérieure (47 % en Lettres et Sciences humaines et sociales et 38 % en Droit, économie, gestion). La recherche de l’autonomie financière motive ce choix pour près d’un étudiant sur deux malgré la perception de la difficulté de concilier travail rémunéré et études. D’autres caractéristiques influencent également l’accès aux différents types d’activités rémunérées. Ainsi, les étudiants les plus âgés et ceux qui vivent en couple ont une probabilité plus élevée de travailler, que l’activité soit ou non liée aux études (tableau 16.03). Parallèlement, se dessine une différenciation sociale et sexuée des activités rémunérées. Ainsi, les femmes et les non boursiers ont une probabilité plus forte d’avoir un travail non liée aux études alors que les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures ont une probabilité plus forte d’avoir un travail lié à leurs études.

Enfin, le regard que portent les étudiants sur l’exercice d’une activité rémunérée est nuancé et varie selon les caractéristiques des étudiants (tableau 16.04). Si parmi l’ensemble des étudiants travaillant pendant l’année universitaire c’est l’aide au financement des études qui apparait comme la première explication de l’exercice d’une activité rémunérée (pour 43 % d’entre eux), cette explication ne vient qu’au second rang pour ceux dont l’activité est la plus intense (plus de 17 heures par semaine) et pour les plus âgés (plus de 23 ans). Ces derniers considèrent principalement que le revenu qu’ils tirent de leur travail leur est indispensable pour vivre.

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 Champ :étudiants inscrits l'année 2009-2010 en universités (France entière), instituts catholiques, classes supérieures de lycées (STS et CPGE, public MEN-MESR, France métropolitaine) écoles d'ingénieurs (cycle ingénieur), de management (écoles des groupes I et II reconnues par l’État, IFSI, écoles artistiques et culturelles du Ministère de la culture et de la communication.

Pour citer cet article :

BELGHITH Feres, LE CORGNE Simon, VERLEY Élise. La vie étudiante : le travail rémunéré. In : État de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France - 45 indicateurs [en ligne]. LEFEBVRE Olivier (dir.). Paris : Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 2013 (6e éd.), fiche 16, p. 44-45 [Consulté le 28/03/2024]. Disponible à l'adresse : https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/6/EESR6_ES_16-la_vie_etudiante_le_travail_remunere-ILL_04.php

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La 6ème édition de l’enquête Conditions de vie des étudiants de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) a été réalisée au printemps 2010. L’échantillon a été élargi par rapport aux éditions précédentes. L’enquête couvre, en plus des universités et des classes supérieures de lycée interrogées jusqu’alors, les écoles d’ingénieurs, les écoles de commerce, gestion et vente, les instituts de formation en soins infirmiers et les écoles sous tutelle du Ministère de la culture et de la communication. Plus de 130 000 étudiants ont été invités, par courrier, à répondre à un questionnaire sur Internet. 33 009 étudiants ont participé, soit un taux de réponse légèrement supérieur à 25 %.

Pour garantir une meilleure représentativité, les données brutes sont pondérées en référence aux données centralisées par les services statistiques des ministères de tutelle sur les inscriptions effectives dans les établissements. Les enquêtés représentent ainsi les 2 150 000 étudiants inscrits au cours de l’année universitaire 2009-2010 dans ces formations, soit 85 % des effectifs de l’enseignement supérieur.

 

16.01 Fréquence et formes de l'activité rémunérée des étudiants en 2010 (en %)

Activité liée aux études
Activité non liée aux études : 68 %
Pas d'activité
Activité uniquement l'été
Moins de 3 mois par an
De 3 à 6 mois par an
Plus de 6 mois par an
 Champ : France entière.

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16.02 Filières d'études et type d'activité rémunérée (en %)

 
Aucune activité rémunérée Activités remunérées liées aux études Activités rémunérées non liées aux études Total activités rémunérées
Université - Lettres, SHS 43,1 9,6 47,4 57,0
Université - Droit, économie, gestion 49,6 12,0 38,4 50,4
Université - Sciences 53,1 15,7 31,2 46,9
Université - Santé 48,1 30,1 21,7 51,8
IUFM 36,6 25,2 38,3 63,5
IUT 59,8 14,3 25,9 40,2
STS 56,1 4,5 39,4 43,9
CPGE 83,9 0,2 16,0 16,2
IFSI 39,8 39,1 21,1 60,2
École d'ingénieurs 53,8 26,3 19,9 46,2
École de management 41,2 30,1 28,8 58,9
École supérieure artistique et culturelle 49,1 16,5 34,3 50,8
Ensemble des filières 49,7 16,3 33,9 50,2

 Champ : France entière.

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16.03 Facteurs expliquant l'exercice d'une activité rémunérée

 
Probabilité la plus forte d'exercer une activité rémunérée non liée aux études Probabilité la plus forte d'exercer une activité rémunérée liée aux études (hors stage et alternance)
Sexe Femmes ns
Âge Supérieur à 23 ans Supérieur à 23 ans
Origine sociale ns Cadres et professions intellectuelles sup.
Bourse sur critères sociaux Non boursier ns
Situation matrimoniale Vie en couple (marié ou non) Vie en couple (marié ou non)
Type d'études Université - Lettres, SHS Université - Santé
Niveau d'études Niveau d'études non précisé (DU, autre) Plus de 5 années

ns : non significatif.
Pour identifier les facteurs susceptibles de déterminer le type d’activité rémunérée exercée, on a utilisé un modèle de régression logistique. Cette méthode a l’avantage d’isoler l’effet propre d’une variable en neutralisant les effets respectifs des autres variables intégrées au modèle. On lira ainsi : à égalité pour toutes les autres variables prises en compte, la probabilité d’exercer une activité rémunérée non liée aux études au cours de l’année universitaire est plus élevée pour les filles.

 Champ : France entière.

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16.04 Le travail rémunéré dans le cadre des études, la perception des étudiants (en %)

 
Ensemble des étudiants ayant exercé un emploi Étudiants ayant travaillé plus de 17 heures par semaine Étudiants ayant un emploi sans lien avec les études Étudiants ayant un emploi de plus de 6 mois Étudiants de plus de 23 ans Étudiants dont le père ou la mère est employé ou ouvrier
Le revenu que vous en tirez vous aide à financer vos études 43,3 46,4 44,4 45,2 48,4 48,0
Cette activité assure l'indépendance à l'égard de vos parents 40,9 45,0 43,7 44,6 35,0 43,0
Le revenu tiré du travail est indispensable pour vivre 39,8 52,7 41,0 56,9 63,0 45,0
Le travail est exercé parce que les études laissent du temps libres 24,0 19,0 28,3 18,1 13,1 21,6
Il est difficile de concilier activité rémunérée et études 23,2 24,7 26,5 26,4 29,7 24,9
Le principal centre d'intérêt réside dans l'activité rémunérée ; les études ne viennent qu'au second plan 7,8 11,4 7,4 12,9 14,0 7,7

Plusieurs réponses possibles.

 Champ : France entière.

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Etat de l'enseignement supérieur et de la rechercheL'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°7 - avril 2014
14 - la vie étudiante : le travail rémunéré - Feres Belghith, Mathilde Ferro & Simon Le Corgne
Près d’un étudiant sur deux a exercé une activité rémunérée au cours de l’année universitaire 2012-2013. Mais, l’exercice d’une activité rémunérée ne recouvre pas une réalité uniforme. Le travail remplit une fonction sociale distincte (raisons financières, épanouissement personnel) selon le profil des étudiants (âge, origine sociale) et concurrence plus ou moins les études selon sa nature (intégrée ou non aux études) et son intensité [Consult the following page]


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