Cette fiche a été actualisée. Consultez la fiche 01. la dépense d’éducation pour l’enseignement supérieur dans L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°10 - Avril 2017
La collectivité nationale a consacré 29,2 milliards d'euros (Md€) à l'enseignement supérieur en 2014. C'est 2,6 fois plus qu'en 1980 (en euros constants). L'État y participe pour 69 %. En 2014, la dépense moyenne par étudiant s'élève à 11 560 euros, soit 40 % de plus qu'en 1980 (en euros constants).
En 2014, la collectivité nationale (État, collectivités territoriales, autres administrations publiques, ménages et entreprises) a consacré 29,2 milliards d'euros à l'enseignement supérieur, soit une baisse de 0,3 % par rapport à 2013 (en euros constants). Depuis 1980, la dépense pour l'enseignement supérieur a connu une forte croissance, de 2,8 % en moyenne annuelle. Son poids dans la dépense intérieure d'éducation (DIE) est passé de 15,1 % en 1980 à 20,0 % en 2014 (tableau 01.01).
Sur l'ensemble de la période, la DIE au profit du supérieur a été multipliée par 2,6 en euros constants (graphique 01.02). Malgré cette forte augmentation, la dépense moyenne par étudiant n'a augmenté que de 39,7 % en raison du doublement des effectifs. Dans le même temps, la dépense moyenne par élève du second degré augmentait de 65,9 %. La période 2006-2009, qui connaît à la fois une augmentation rapide de la DIE et un ralentissement de la croissance des effectifs inscrits, voit la dépense par étudiant augmenter de 3,5 % en moyenne par an. En revanche, depuis 2009, le ralentissement de la DIE conjuguée à une reprise de la hausse des effectifs se traduit par une baisse de la dépense par étudiant de 0,7 % par an 1.
La dépense moyenne par étudiant atteint 11 560 euros en 2014 (graphique 01.03). Si la comparaison directe du coût des formations est délicate, notamment en raison de l'intégration des dépenses liées à la recherche dans les universités, on constate des différences sensibles selon les filières de formation. Le coût varie de 10 800 euros par an pour un étudiant d'université jusqu'à 14 980 euros pour un élève de CPGE. Néanmoins, au cours des années récentes, ces dépenses moyennes ont tendance à se rapprocher (graphique 01.03).
La dépense totale des agents économiques impliqués dans l’enseignement ou ses activités annexes (hébergement, restauration, orientation, médecine scolaire, administration) est constituée à 72 % de dépenses de personnel, en particulier de personnels enseignants (41 %) (graphique 01.04).
Le coût théorique d'une scolarité de 18 ans menant sans redoublement à une Licence (en passant par un second cycle général et technologique) est évalué à 148 590 euros en 2014, quand une scolarité en 17 ans menant à un BTS (en passant par un second cycle professionnel) reviendrait à la collectivité à 146 620 euros.
En financement initial (voir définitions ci-contre), la part de l'État est prépondérante dans la DIE pour le supérieur (69,0 %). Celle des collectivités atteint 10,9 % et celle des ménages s'élève à 8,6 % (tableau 01). En financement final, c'est-à-dire après intégration des bourses au budget des ménages, la part des ménages double quasiment (16,8 %). Certaines aides directes ou indirectes, financées par l'État et qui bénéficient aux étudiants ou à leur famille, n'apparaissent pas dans la DIE pour l'enseignement supérieur : elles sont d'ordre fiscal (majoration du quotient familial) ou non directement liées au statut de l'étudiant (allocation logement à caractère social). Leur prise en compte (hors versements des régimes sociaux) porterait en 2014 la dépense par étudiant de 11 560 euros à 12 780 euros.
Jean-Pierre Dalous & Lisa Fratacci
1 L'évolution des dépenses des programmes 150, 231 et 142 de la MIRES est de - 0,2 % entre 2010 et 2011, de + 1 % entre 2011 et 2012, de + 0,9 % entre 2012 et 2013 et de + 0,0 % entre 2013 et 2014 (en prix 2014).
Pour citer cet article :
fermer
Chiffres clés
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
France entière
01.01 la dépense d'éducation pour le supérieur 1
1 y compris apprentissage.
2 Ces séries ont été rétropolées pour l'ensemble de la période (voir méthodologie ci-contre).
3 Cela comprend l'ALS, la part de l'État dans l'APL, la majoration du quotient familial, la réduction d'impôt pour frais de scolarité.
4 La structure du financement initial de l'enseignement supérieur n'a pas été rétropolée avant 2006.
5 Y compris l'ANR et les chambres consulaires (CCI, chambres des métiers, chambres d'agriculture).
P : provisoire.
Vous pouvez intégrer ce tableau à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
01.02 Comparaison de l'évolution de la DIE, de la dépense moyenne et des effectifs du supérieur (indice base 100 en 1980, prix 2014)
les séries sont rétropolées pour tenir compte des évolutions méthodologiques (voir méthodologie ci-contre).
p : provisoire.
MENESR-DGESIP/DGRI-SIES
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
01.03 Évolution de la dépense moyenne par étudiant aux prix 2014 (1980-2014p)
p : provisoire.
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
01.04 Nature des dépenses des producteurs 1 de l'enseignement supérieur en 2014p
1 Les « producteurs de l'enseignement supérieur » sont les agents économiques (dans la plupart des cas, il s'agit des établissements) qui réalisent des activités d'enseignement.
P : provisoire.
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
Publications statistiques connexes
En 2014, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 360 euros. Elle s’élève avec le niveau, allant de 6 120 euros pour un écolier à 11 560 euros pour un étudiant. Depuis 2013, la dépense moyenne par élève du second degré augmente.
Traduction
01 - education expenditure on tertiary education - Jean-Pierre Dalous & Lisa Fratacci