Les néo-bacheliers 2016 inscrits en première année de Section de Technicien Supérieur (
STS) représentent près de quatre nouveaux inscrits sur cinq dans ces formations (
tableau 21.01). Les étudiants de
STS non néo-bacheliers (licence, vie active, etc.) réussissent mieux que ceux qui viennent d’obtenir leur baccalauréat, que ce soit pour passer en seconde année (88 % contre 77 %), obtenir leur diplôme en deux ans (74 % contre 61 %) ou en deux ou trois ans (76 % contre 65 %). Il y a néanmoins des disparités parmi les néo-bacheliers. Ainsi les nouveaux lauréats d’un bac général, qui ne représentent que 14 % des inscrits en 1ère année de
STS à la rentrée 2016, ont un taux de passage (87 %) quasi-équivalent à celui des étudiants d’autres origines mais leurs taux de réussite sont supérieurs de 7 points, que ce soit en deux ans (81 %) ou en cumulé sur trois ans (83 %). Les néo-bacheliers technologiques représentent un peu plus du tiers des effectifs (36 %) et ont une réussite inférieure à celles des étudiants d’autres origines : 81 % d’entre eux passent en seconde année, 66 % obtiennent leur diplôme en deux ans et 70 % en deux ou trois ans, soit respectivement 7 points de moins que les étudiants d’autres origines. Les néo-bacheliers professionnels représentent 28 % des nouveaux entrants en
STS à la rentrée 2016. Ces étudiants sont ceux qui ont le plus de difficultés à obtenir leur diplôme : les deux tiers d’entre eux passent en seconde année de formation, 45 % obtiennent leur diplôme au bout de deux ans et un peu moins de la moitié (49 %) en deux ou trois ans.
Deux néo-bacheliers sur trois qui s’inscrivent en première année de préparation d’un diplôme universitaire de technologie (
DUT) en 2016 sont issus de la série générale, tandis qu’un sur trois est un bachelier technologique (
tableau 21.02). La part des bacheliers professionnels est marginale (moins de 2 %). Près des trois-quarts (74 %) des étudiants passent en seconde année, pourcentage qui varie fortement selon la filière du baccalauréat : il s’élève à 81 % pour les bacheliers généraux, à 58 % pour les bacheliers technologiques et à 53 % pour les bacheliers professionnels. Plus des trois quarts des néo-bacheliers de 2016 ont obtenu leur diplôme au bout de deux ou trois années d’études : 68 % sont diplômés en 2018 après deux années de formation, et 9 % de plus en 2019 après une année supplémentaire. Comme pour le taux de passage en seconde année, ce taux varie sensiblement selon le profil scolaire de l’étudiant. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (85 % en deux ou trois ans) que pour les bacheliers technologiques (63 %) et les bacheliers professionnels (56 %).
À la rentrée 2017, 35 100 néo-bacheliers se sont inscrits pour la première fois en première année commune des études de santé (
PACES). 13 % d’entre eux accèdent en deuxième année et 45 % se réinscrivent à nouveau en
PACES l’année suivante (
tableau 21.03). Au final, plus d’un tiers (34 %) des bacheliers 2017 inscrits en
PACES est passé en deuxième année en un ou deux ans. Parmi eux, plus de six sur dix (63 %) poursuivent en médecine et d’un sur cinq (22 %) en pharmacie. L’essentiel des bacheliers inscrits en
PACES sont titulaires d’un baccalauréat scientifique (95 %) et sept sur dix ont obtenu une mention à cet examen. Les bacheliers d’autres séries ont des chances très faibles de passer en deuxième année (moins de 4 % y réussissent, même après redoublement).