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Couverture de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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 Champ :France métropolitaine.

Depuis l’enquête « Génération 1998 », le CEREQ a mis en place un dispositif permettant d’étudier l’insertion des sortants d’une année précise au-delà de la 3ème année. Ces enquêtes appelées «ré interrogation » s’intéressent au devenir des sortants à 5 et 7 ans. Le dispositif utilisé dans ce document est la ré-interrogation à 5 et 7 ans des sortants de l’année 2004. Comme la plupart des enquêtes du CEREQ, le dispositif « Génération 2004, ré interrogation en 2009 et 2011 » est dotée d’un calendrier professionnel permettant de connaître mois par mois la situation des sortants sur le marché du travail. Au-delà des questions traditionnelles sur l’insertion, cette enquête porte aussi sur les mobilités de carrière, la satisfaction professionnelle, les formations et les reprises d’études pendant les 7 premières années de vie active.

Les « sortants » du supérieur sont des personnes qui ont fait des études supérieures (que celles-ci aient débouchées ou non sur un diplôme). Les « non-sortants » du supérieur sont des personnes qui n’ont pas fait d’études supérieures.

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22 le début de carrière des jeunes sortant de l'enseignement supérieur Imprimer la page  Télécharger le pdf

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Cette fiche a été actualisée. Consultez la fiche 23. évolution de l'insertion à 3 ans des sortants de l'enseignement supérieur, de la Génération 1998 à la Génération 2010 dans L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°10 - Avril 2017

En 2011, 5 % des jeunes sortis de l’enseignement supérieur en 2004 sont au chômage alors que le taux de chômage des jeunes sortis du système éducatif en 2004 atteint 11 % en 2011. Mais, au sein de l’enseignement supérieur, les conditions d’insertion sur le marché du travail restent hétérogènes : avantage aux diplômés des écoles de commerce et d’ingénieurs et aux titulaires de diplômes universitaires à visée professionnelle.

Près de 365 000 jeunes sont sortis de l’enseignement supérieur en 2004, soit environ 50 % des jeunes sortis du système éducatif en 2004. 7 années après leur sortie du système éducatif, le taux de chômage des jeunes s’établit à 11 %, mais il est nettement inférieur pour les jeunes diplômés du supérieur. Les résultats des enquêtes Génération à 3 ans mettent en évidence les difficultés d’insertion des jeunes sortants sans diplôme et de ceux ayant échoué dans l’enseignement supérieur en comparaison avec ceux qui décrochent un diplôme dans l’enseignement supérieur. Les analyses à 5 et 7 ans confirment ces résultats. Sur l’ensemble des 7 années d’observation, le taux de chômage des jeunes sortants sans diplôme est pratiquement toujours supérieur à 15 % (graphique 22.01). A contrario pour les diplômés de l’enseignement supérieur celui-ci passe très vite sous la barre des 5 % (dès septembre 2007 pour les sortants de 2004). Les sortants de 2004 ont subi trois dégradations de leurs conditions d’insertion, au second trimestre 2007, en juillet 2008 et enfin au moment de l’interrogation en novembre-décembre 2011. Ces chocs économiques ont plus d’effet sur les sortants sans aucun diplôme et les sortants de l’enseignement supérieur sans diplôme du supérieur que sur les diplômés de l’enseignement supérieur.

De manière générale, la hiérarchie des diplômes établie à trois ans se confirme à 5 et 7 ans (tableau 22.02). Ce sont les jeunes sortants des écoles d’ingénieur, et les diplômés des écoles de commerce dans une moindre mesure, qui connaissent les meilleures conditions d’insertion. Très peu au chômage, ils ont les salaires les plus élevés et sont le plus souvent en emploi à durée indéterminée. A l’université, les sortants de diplômes à visée professionnelle s’en sortent mieux que ceux de la voie générale. Mais au niveau M2 toutes voies confondues, les taux de chômage sont très faibles, et la part des jeunes en emploi à durée indéterminée augmente très fortement au fil des années.

Au niveau L3, les titulaires d’une licence professionnelle sont avantagés par rapport aux titulaires de licences générales. Les premiers sont mieux rémunérés sur le marché du travail et plus souvent cadres et stabilisés dans leur emploi.

Au niveau Bac + 2, la situation est assez hétérogène entre les sortants de DEUG/DEUST et les sortants de BTS et DUT. Pour les sortants de DEUG/DEUST le taux de chômage s’établit à 9 % 7 ans après l’entrée sur le marché du travail. Ils sont aussi les moins bien rémunérés des diplômés de l’enseignement supérieur qui sont sur le marché du travail et aussi ceux qui ont le taux de chômage le plus important en 2011. De plus ces jeunes sont ceux qui déclarent le plus être employés en dessous de leur niveau de compétences au moment de l’interrogation en 2011. Les titulaires d’un BTS ou d’un DUT connaissent un taux de chômage inférieur, de l’ordre de 5 %, et plus de 85 % d’entre eux disposent d’un emploi à durée indéterminée. Les titulaires d’un DUT bénéficient d’un niveau de rémunération supérieur et déclarent plus fréquemment que les titulaires d’un BTS et à plus forte raison que les titulaires d’une DEUG/DEUST satisfaits de leurs conditions d’emploi.

📄 Source :Céreq.
 Champ :France métropolitaine.

Pour citer cet article :

CALMAND Julien. Le début de carrière des jeunes sortant de l'enseignement supérieur. In : État de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France - 47 indicateurs [en ligne]. LEFEBVRE Olivier (dir.). Paris : Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 2014 (7e éd.), fiche 22, p. 54-55 [Consulté le 08/10/2024]. ISBN 978-2-11-099379-3. Disponible à l'adresse : https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/7/EESR7_ES_22-le_debut_de_carriere_des_jeunes_sortant_de_l_enseignement_superieur-ILL_02.php

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Depuis l’enquête « Génération 1998 », le CEREQ a mis en place un dispositif permettant d’étudier l’insertion des sortants d’une année précise au-delà de la 3ème année. Ces enquêtes appelées «ré interrogation » s’intéressent au devenir des sortants à 5 et 7 ans. Le dispositif utilisé dans ce document est la ré-interrogation à 5 et 7 ans des sortants de l’année 2004. Comme la plupart des enquêtes du CEREQ, le dispositif « Génération 2004, ré interrogation en 2009 et 2011 » est dotée d’un calendrier professionnel permettant de connaître mois par mois la situation des sortants sur le marché du travail. Au-delà des questions traditionnelles sur l’insertion, cette enquête porte aussi sur les mobilités de carrière, la satisfaction professionnelle, les formations et les reprises d’études pendant les 7 premières années de vie active.

Les « sortants » du supérieur sont des personnes qui ont fait des études supérieures (que celles-ci aient débouchées ou non sur un diplôme). Les « non-sortants » du supérieur sont des personnes qui n’ont pas fait d’études supérieures.

 

22.01 Évolution du taux de chômage des jeunes sortis du système éducatif en 2004

  
Non sortants de l' enseignement supérieur
Sortants non diplômés de l'enseignement supérieur (échec en DEUG/BTS/DUT)
Sortants diplômés de l'enseignement supérieur, tous diplômes confondus
Ensemble de la génération
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22.02 Situation professionnelle en 2011 des jeunes sortis du système éducatif en 2004

 
Taux d'emploi
(en %)
Taux de
chômage
(en %)
Taux de cadres
(en %)
Taux de
professions
intermédiaires
(en %)
Taux d'emploi
à durée
indéterminée
(en %)
Salaire mensuel
net médian
(en €)
Ne se réalise
pas profession-
nellement
(en %)
Employé en
dessous de
son niveau de
compétences
(en %)
Non sortants de l'enseignement supérieur 78 16 2 20 70 1 375 16 25
Niv IV sup Prof court (échec en BTS/DUT) 85 12 7 37 79 1 500 16 31
Niv IV sup Univ (échec en DEUG) 81 13 10 46 71 1 443 19 37
BTS 93 5 9 46 85 1 537 13 32
DUT 93 4 13 49 87 1 617 10 21
DEUG DEUST 87 9 22 44 72 1 480 18 37
Bac + 2 Santé-social 98 1 1 98 79 1 680 8 13
Licence professionnelle 96 2 27 54 86 1 760 11 29
Licence universitaire 91 5 22 58 83 1 600 12 26
M1 Universitaire 93 6 36 48 83 1 693 13 37
École de commerce bac + 4 et autres bac + 4 86 5 40 45 78 2 000 15 40
MSTMSG y compris Maîtrise IUP 93 5 29 52 88 1 800 15 31
Master Recherche et DEA 90 3 59 28 84 2 100 12 32
Écoles de commerce bac + 5 94 2 69 20 93 2 533 21 33
Master Pro et DESS 94 4 70 24 85 2 128 11 28
Écoles d'Ingénieur 95 3 86 11 94 2 583 12 19
Doctorat 97 1 95 3 76 2 500 8 25
Total 85 11 17 34 76 1 505 14 27

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 Champ : France métropolitaine.

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