Les bacheliers généraux de la session 2015 représentent 79,7 % des nouveaux bacheliers inscrits à l’université. Ce taux est ramené à 78,1 % hors doubles inscriptions CPGE. 43 % des nouveaux inscrits dans la filière courte des STS sont des bacheliers technologiques, et 35 % sont des bacheliers professionnels.
Les bacheliers généraux sont largement majoritaires parmi les nouveaux bacheliers entrant à l’université en 2015 (près de huit sur dix). Ils représentent 93,9 % des nouveaux entrants en CPGE, 66,8 % en préparation au DUT et 21,5 % en STS. (tableau 11.01).
En STS, ce sont les bacheliers technologiques qui sont les plus nombreux parmi les nouveaux entrants (43,3 %), mais leur part a diminué de 13 points en 10 ans. Les bacheliers professionnels représentent quant à eux 35,2 % des nouveaux bacheliers en formation initiale hors apprentissage. Cette part a presque doublé en 10 ans : en 2005, ils n’en représentaient que 20 %.
Dans les « autres formations » (cf. méthodologie), les bacheliers généraux restent très majoritaires (82,6 % des entrants).
Si à l'université, 8 nouveaux bacheliers sur 10 proviennent de la filière générale,le profil des nouveaux bacheliers varie selon la filière d'inscription. Les bacheliers scientifiques se concentrent dans les spécialités de la production des IUT, en « Sciences, STAPS » et dans les formations de santé où ils forment la quasi-totalité des inscrits. Les autres bacheliers généraux se dirigent en « Lettres, Sciences humaines, Arts », « Droit, Sciences économiques, AES », et dans les spécialités des services des IUT (graphique 11.02).
Parmi les nouveaux bacheliers inscrits en IUT, 31,1 % sont titulaires d'un baccalauréat technologique (tableau 11.01), essentiellement de la série STMG dans les spécialités de « services » et de la série STI2D pour les spécialités de « production ». Un peu moins de 15 000 bacheliers professionnels s'inscrivent à l'université, principalement en « Lettres, Sciences humaines, Arts » et en « Droit, Sciences économiques, AES ». Ils représentent respectivement 9 % et 7,4 % des inscrits dans chacune de ces deux grandes filières (graphique 11.02).
L'accès à l'enseignement supérieur reste fortement lié à l'origine sociale : parmi les bacheliers 2015 qui s'inscrivent immédiatement dans l'enseignement supérieur, les jeunes issus des catégories sociales les plus favorisées sont surreprésentés. Ainsi, 28 % ont des parents cadres, enseignants ou exerçant une profession libérale, contre 23 % sur l'ensemble des bacheliers. En 2015, comme en 2005, les enfants de cadres ou d’enseignants sont près de 2 fois plus nombreux que les enfants d'ouvriers parmi les nouveaux bacheliers dans les principales filières de l'enseignement supérieur (tableau 11.03).
La part de nouveaux bacheliers issus des catégories sociales les plus favorisées diffère sensiblement selon les filières : elle est la plus forte dans les CPGE et les disciplines de santé, où les proportions d'enfants de cadres ou d’enseignants atteignent respectivement 48,8 % et 38,7 %. En revanche, les filières technologiques courtes, IUT et surtout STS, accueillent davantage d'enfants d'ouvriers et d'employés : ils représentent en 2015 32,1 % des nouveaux bacheliers en IUT et 39,6 % en STS, contre 17,5 % en CPGE.
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11.01 Origine scolaire des nouveaux bacheliers dans les filières de l'enseignement supérieur (en %)
1 Les effectifs de l'université de Lorraine devenue grand établissement sont comptabilisés dans les effectifs universitaires.
2 Les « autres formations » correspondent aux écoles d’ingénieurs et formations d'ingénieurs en partenariat non universitaires, établissements d’enseignement supérieur non rattachés aux universités (commerce, gestion, vente, comptabilité, notariat, architecture, spécialités diverses), écoles d’arts et de la culture, facultés privées, écoles paramédicales (données 2014-15) et de formations sociales (données 2014-15), les diplômes de comptabilité et de gestion.
3 STI à la session 2005.
4 STT à la session 2005.
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11.02 Origine scolaire des nouveaux bacheliers 2015 inscrits en filières universitaires (en %)
1 72 universités, l'université de Lorraine et les deux centres universitaires de formation et de recherche d'Albi et de Mayotte. Les effectifs des établissements suivants : Observatoire, l'INALCO, l'IEP de paris, Paris-Dauphine et l'Institut Physique du Globe, les INP, les UT sont comptabilisés dans les effectifs universitaires.
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11.03 Origine sociale des nouveaux bacheliers s'inscrivant dans les principales filières de l'enseignement supérieur en 2005 et 2015 (en %) 1
1 Informations disponibles pour les CPGE et STS sous tutelle du MENESR.
2 Les effectifs de l'université de Lorraine sont comptabilisés dans les effectifs universitaires.
3 hors MAAF.
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Traduction
11 - profil of new baccalauréat holders entering the main branches of higher education - Aline Pauron