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OCDE.

 Champ :France entière.

L’enquête auprès des administrations a bénéficié en 2010 de changements méthodologiques. La R&D des ministères et de certains organismes publics ont fait l’objet d’une nouvelle méthode d’évaluation qui a conduit à mieux distinguer leur activité de financeur. Cela implique une révision à la baisse de l’estimation de la DIRD des administrations de l’ordre de 1 Md€ (dont 850 M€ pour la défense).

Les cinq secteurs institutionnels retenus dans les statistiques internationales sont : l’État (y compris la Défense), l’enseignement supérieur, les institutions sans but lucratif (ISBL), les entreprises (qu’elles soient publiques ou privées) et l’étranger (y compris les organisations internationales).

L’État, l’enseignement supérieur et les ISBL sont regroupés sous l’expression «administrations» ou « secteur public ». Le secteur institutionnel de l’État est constitué des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), des établissements publics à caractère administratif (EPA) et des services ministériels (y compris la Défense). Le secteur institutionnel de l’enseignement supérieur est composé des établissements d’enseignement supérieur (universités et grandes écoles), des centres hospitaliers universitaires (CHU) et des centres de lutte contre le cancer (CLCC). Pour les comparaisons internationales, le CNRS est rattaché au secteur de l’enseignement supérieur.

Dans le secteur institutionnel des entreprises, la dépense intérieure de R&D est répartie selon une ou plusieurs branches d’activité économique bénéficiaires des travaux de R&D. Ces 32 branches de recherche sont construites à partir de la nomenclature d’activités française révisée en 2008 (NAF rév.2).

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Cette fiche a été actualisée. Consultez la fiche 27. les dépenses intérieures de recherche et développement dans L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°10 - Avril 2017

Dans le secteur privé, cinq branches de recherche (automobile, pharmacie, aéronautique, composants électroniques et activités informatiques et service d’information…) exécutent la moitié de la dépense intérieure de R&D des entreprises en 2010. Dans le secteur public, les organismes de recherche (EPST, EPIC) exécutent 56 % de la dépense intérieure de R&D des administrations en 2010.

En 2010, la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises (DIRDE) s’élève à 27,4 milliards d’euros (Md€), celle des administrations (DIRDA) représente 16,0 Md€. Par rapport à 2009, l’évolution de la DIRD résulte de la hausse des dépenses des administrations (+ 3,2 % à prix constants) et de celle plus modérée des entreprises (+ 2,6 % à prix constants) (tableau 30.01). D’après les dernières estimations en 2011, la progression de la DIRD ralentirait (+ 2,2 % en volume) du fait d’une progression plus faible (+ 1,4 %) de la DIRD des administrations. Les entreprises conserveraient un taux d’évolution de même niveau (+ 2,6 % en volume).

La répartition de la DIRDE dans les principales branches de recherche témoigne d’une concentration importante (tableau 30.02). Cinq branches de recherche concentrent 50 % du potentiel de recherche et développement : l’industrie automobile (15 % de la DIRDE), l’industrie pharmaceutique (12 %), la construction aéronautique et spatiale (11 %), les composants, cartes électroniques, ordinateurs et équipements périphériques (5 %) et les activités informatiques et services d’information représentent (6 %). En une dizaine d’années, la position de l’automobile s’est renforcée principalement au détriment de la construction aéronautique (qui était la première branche de recherche jusqu’en 1997). L’ensemble des branches de services regroupe 18 % de la DIRDE soit 4,9 Md€. Depuis 2007, les branches de service sont très dynamiques, en moyenne annuelle leur évolution est beaucoup plus importante (+ 15,8 % en volume par an) que celle des branches industrielles (- 0,3 % en volume par an).

En 2010, la part des entreprises dans l’exécution des travaux de R&D en France s’élève à 63 %, ce qui place la France devant le Royaume-Uni (61 %) mais loin derrière le Japon (77 %), la Corée du Sud (75 %), les États-Unis (70 %) et l’Allemagne (67 %) (graphique 30.04). Il faut toutefois prendre garde, dans les comparaisons internationales, au fait que la recherche des entreprises françaises ne couvre pas tout le champ technologique et industriel de notre pays. Une part non négligeable de la R&D technologique de haut niveau est assurée au sein d’organismes publics de recherche ou de fondations. La recherche publique est effectuée dans les organismes de recherche (56 % de la DIRDA en 2010), les établissements d’enseignement supérieur (39 %), les ministères et les autres établissements publics (1 %) et enfin le secteur associatif (graphique 30.03). En 2010, les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), au nombre de neuf, réalisent 37 % de la DIRDA. Ils sont de taille très hétérogène : le CNRS, multidisciplinaire exécute 19 % de la DIRDA, l’INRA 5 % et l’INSERM 5 %. Les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) réalisent eux 23 % de la DIRDA. L’activité de recherche est aussi très concentrée dans les EPIC, avec 15 % de la DIRDA pour le CEA et 3 % pour le CNES. Les douze autres EPIC représentent 5 % de la DIRDA. Entre 2009 et 2010, la DIRD a progressé à prix constants dans les EPST (+ 2,3 %). Pour les autres secteurs du fait du changement de méthodologie les variations de la DIRD ne sont pas significatives.

 Champ :France entière.

Pour citer cet article :

DAVID Catherine. Les dépenses intérieures de recherche et développement. In : État de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France - 45 indicateurs [en ligne]. LEFEBVRE Olivier (dir.). Paris : Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 2013 (6e éd.), fiche 30, p. 72-73 [Consulté le 02/11/2024]. Disponible à l'adresse : https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/6/EESR6_R_30-les_depenses_interieures_de_recherche_et_developpement.php

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L’enquête auprès des administrations a bénéficié en 2010 de changements méthodologiques. La R&D des ministères et de certains organismes publics ont fait l’objet d’une nouvelle méthode d’évaluation qui a conduit à mieux distinguer leur activité de financeur. Cela implique une révision à la baisse de l’estimation de la DIRD des administrations de l’ordre de 1 Md€ (dont 850 M€ pour la défense).

Les cinq secteurs institutionnels retenus dans les statistiques internationales sont : l’État (y compris la Défense), l’enseignement supérieur, les institutions sans but lucratif (ISBL), les entreprises (qu’elles soient publiques ou privées) et l’étranger (y compris les organisations internationales).

L’État, l’enseignement supérieur et les ISBL sont regroupés sous l’expression «administrations» ou « secteur public ». Le secteur institutionnel de l’État est constitué des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), des établissements publics à caractère administratif (EPA) et des services ministériels (y compris la Défense). Le secteur institutionnel de l’enseignement supérieur est composé des établissements d’enseignement supérieur (universités et grandes écoles), des centres hospitaliers universitaires (CHU) et des centres de lutte contre le cancer (CLCC). Pour les comparaisons internationales, le CNRS est rattaché au secteur de l’enseignement supérieur.

Dans le secteur institutionnel des entreprises, la dépense intérieure de R&D est répartie selon une ou plusieurs branches d’activité économique bénéficiaires des travaux de R&D. Ces 32 branches de recherche sont construites à partir de la nomenclature d’activités française révisée en 2008 (NAF rév.2).

 

30.01 Exécution de la R&D en France par les entreprises et les administrations

 
2008 2009 2009 1 2010 2 2011 3
Dépense intérieure de R&D des entreprises
aux prix courants (en M€) 25 761 26 426 27 403 28 497
aux prix 2005 (en M€) 23 976 24 420 25 059 25 714
taux de croissance annuel en volume (en %)4 1,5 1,9 2,6 2,6
Dépense intérieure de R&D des administrations 5
aux prix courants (en M€) 15 305 16 409 15 332 15 984 16 425
aux prix 2005 (en M€) 14 244 15 163 14 168 14 617 14 821
taux de croissance annuel en volume (en %) 4 2,6 6,5 3,2 1,4

  Rupture de série en 2010 : l’évaluation de la dépense de recherche des administrations a été modifiée. Les dépenses de R&D des ministères et de certains organismes publics ont fait l'objet d'une nouvelle méthode d'évaluation qui conduit à distinguer leur activité de financeur. Cela implique une révision à la baisse de la DIRD d'environ 1 Md€. Les données 2009 ont été recalculées afin de pouvoir être comparées à celles de 2010 (cf. annexe).
1 Résultat 2009 recalculé de façon à être comparable à 2010.
2 Changement méthodologique, résultats semi-définitifs.
3 Estimations.
4 Évalué sur la base de l'évolution du prix du PIB (base 2005).
5 État, enseignement supérieur et institutions sans but lucratif.

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30.02 Répartition de la DIRDE par branche utilisatrice de la recherche en 2010

 
Dépenses intérieures de R&D des entreprises
En M€ En % du total Évolution 2009-2010 en volume (en %) 2
Branches industrielles 22 465 82,0 + 0,1
Industrie automobile 4 202 15,3 - 2,8
Industrie pharmaceutique 3 269 11,9 - 4,6
Construction aéronautique et spatiale 2 959 10,8 + 15,0
Composants, cartes électroniques, ordinateurs, équipements périphériques 1 486 5,4 + 3,5
Industrie chimique 1 463 5,3 - 0,3
Fab. instruments et appareils de mesure, essai et navigation, horlogerie 1 387 5,1 - 4,0
Fab. De machines et équipements non compris ailleurs 930 3,4 + 0,5
Fab. D'équipements de communication 904 3,3 - 9,3
Autres branches industrielles 5 864 21,4 + 0,5
Branches de services 4 938 18,0 + 15,6
Activités informatiques et services d'information 1 633 6,0 + 11,1
Activités spécialisées, scientifiques et techniques 1 337 4,9 + 41,5
Autres branches de services 1 968 7,2 + 6,0
Total 27 403 100,0 + 2,6

1 Depuis 2008, les branches de recherche sont décrites à l'aide de la Nomenclature d'activité française révisée 2 (NAF rév.2).
2 En euros constants.

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30.03 Les acteurs de la recherche publique en 2010 en M€ (par de la DIRDA)

Ministères et autres établissements publics
EPIC
EPST (hors CNRS)
CNRS
Enseignement supérieur
Associations
  
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30.04 Part de la DIRD exécutée par les entreprises et les administrations dans l'OCDE en 2010 (en %)

NL
IT
CA
ES
GB
UE27
FR
DE
OCDE 1
FI
US 1
KR
JP
  
Entreprises
Administrations 2

1 Dépenses en capital exclues (toutes ou en parties) et données 2009.
2 État, enseignement supérieur et institutions sans but lucratif.

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