MENESR-DGESIP/DGRI-SIES
Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle
Direction générale de la recherche et de l'innovation
Service de la coordination des stratégies de l'enseignement supérieur et de la recherche
Sous-direction des systèmes d'information et des études statistiques - SIES
1 rue Descartes, 75231 Paris Cédex 05
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/
Les pages mobilisant cette source :
À la rentrée 2011, le nombre d’étudiants aidés s’établit à près de 650 000 étudiants, soit environ 36 % de la population concernée. Au total, l’aide financière et sociale en leur faveur atteint quasiment 5,9 milliards d’euros en 2011, contre 3,5 milliards en 1995. [lire la suite]
En 2011, on compte 2 350 000 étudiants, 8 fois plus qu’en 1960. Ces 10 dernières années, c’est l’enseignement supérieur privé qui a concentré l’essentiel de ce dynamisme. Il représente près de 18 % des effectifs d’étudiants. Depuis 1960, l’offre de formation s’est diversifiée et, désormais, moins d’un étudiant sur deux est inscrit dans une filière générale de l’université. [lire la suite]
75 % des nouveaux bacheliers s’inscrivent immédiatement dans l’enseignement supérieur. Plus de la moitié des bacheliers généraux s’inscrivent à l’université mais c’est 10 points de moins qu’il y a 10 ans. Plus d’un bachelier technologique sur deux s’inscrit dans une filière professionnelle courte. Les bacheliers professionnels, en forte augmentation, sont de plus en plus nombreux à s’inscrire dans l’enseignement supérieur. [lire la suite]
En 2011, les bacheliers généraux représentent 80,7 % des nouveaux bacheliers inscrits en université (hors IUT). Leur part dans les entrants en IUT est stabilisée autour des deux tiers depuis 2002. Les STS recrutent principalement des bacheliers technologiques, mais aussi de plus en plus de bacheliers professionnels. [lire la suite]
Avec 2 347 800 étudiants inscrits à la rentrée 2011, les effectifs de l’enseignement supérieur augmentent sensiblement (+ 1,2 %). Les étudiants n’ont jamais été aussi nombreux en France. Cette hausse s’explique par une plus forte attractivité de l’enseignement supérieur, alors même que les jeunes en âge d’étudier sont moins nombreux. Les jeunes femmes sont majoritaires parmi les étudiants comme parmi les diplômés. [lire la suite]
Dans l’enseignement supérieur français, 288 500 étudiants sont de nationalité étrangère, soit 12,3 %. En dix ans, les étrangers ont contribué à la moitié de la croissance des effectifs. Sept sur dix étudient à l’université. Ils sont proportionnellement plus nombreux dans les cursus Master (18,6 %) et Doctorat. [lire la suite]
Les lauréats d’un BTS ou d’un DUT obtenu en deux ans poursuivent de plus en plus leurs études au moins jusqu’au niveau L, grâce en particulier à la création de la licence professionnelle. La très grande majorité des bacheliers qui se sont orientés en classe préparatoire scientifique ou commerciale ont rejoint une grande école deux ans plus tard alors que ceux inscrits en classes littéraires rejoignent le plus souvent l’université. [lire la suite]
Le parcours des nouveaux étudiants en licence varie sensiblement selon leurs caractéristiques scolaires. Les bacheliers généraux réussissent mieux lorsqu’ils ont eu leur bac avec mention et les bacheliers technologiques obtiennent plus rarement la licence. En master, 54 % seulement des étudiants obtiennent leur diplôme en deux ou trois ans. [lire la suite]
Comme leurs prédécesseurs, environ 9 diplômés de Master, DUT ou licence professionnelle en 2009 sur 10 sont en emploi en décembre 2011, 30 mois après leur entrée dans la vie active après l’obtention de leur diplôme en 2009. Mais les conditions d’embauche sont moins favorables pour les titulaires d’un DUT par rapport aux diplômés de licence professionnelle ou de Master. Les entreprises assurent l’embauche de 63 % des diplômés de Master. Ils se distinguent par une mobilité supérieure aux autres diplômés. [lire la suite]
En 2011-2012, près de 12 400 étudiants des universités françaises se déclarent handicapés. Leur nombre a doublé ces 5 dernières années. Ils se concentrent en L1 et leur présence décline au fil des cursus. Deux sur trois bénéficient d’un suivi spécifique. [lire la suite]
Les femmes, plus nombreuses que les hommes dans l’enseignement supérieur (56 %), s’inscrivent moins souvent dans les filières sélectives ou scientifiques à l’exception des formations en santé. Leur taux de chômage trois ans après leur sortie est peu supérieur à celui des hommes, mais leurs conditions d’emploi sont moins favorables. Depuis 10 ans, la part des femmes enseignants-chercheurs dans le supérieur progresse : elles représentent 35 % d’entre eux, mais encore seulement 20% des professeurs des universités. [lire la suite]
Le financement de la recherche nationale s’effectue par le déploiement des moyens budgétaires de l’État vers les établissements publics de R&D, les mesures d’aide et d’incitation auprès des entreprises, un dispositif extra budgétaire de soutien à l’innovation. Les collectivités territoriales et l’Union européenne contribuent au soutien à l’innovation. Les entreprises jouent un rôle majeur dans le financement et l’exécution de la R&D en France. [lire la suite]
La MIRES regroupe en un seul ensemble budgétaire l’essentiel des moyens consacrés par l’État à l’économie de la connaissance, sa production, sa diffusion ou sa transmission. L’analyse des crédits budgétaires, sous différents angles permet une information complémentaire sur les ressources effectivement mobilisées au bénéfice de la recherche et du développement technologique. [lire la suite]
En 2011, les collectivités territoriales consacrent 1,2 milliard d’euros au financement de la recherche et du transfert de technologie, dont 27 % s’inscrit dans les contrats de projet État-Région. La part des conseils régionaux est de 70 %. Ces financements concernent en premier lieu des opérations immobilières et des transferts de technologie. [lire la suite]
Multipliée par 2 depuis 1981 à prix constants, la dépense intérieure de recherche et développement représente 2,24 % du PIB en 2010, soit 43,4 milliards d’euros. L’effort de recherche est surtout le fait des entreprises qui, en 2010, exécutent 63 % des travaux de R&D réalisés sur le territoire national et financent 57 % de la DNRD. [lire la suite]
Dans le secteur privé, cinq branches de recherche (automobile, pharmacie, aéronautique, composants électroniques et activités informatiques et service d’information…) exécutent la moitié de la dépense intérieure de R&D des entreprises en 2010. Dans le secteur public, les organismes de recherche (EPST, EPIC) exécutent 56 % de la dépense intérieure de R&D des administrations en 2010. [lire la suite]
En 2010, les dotations budgétaires consommées par les administrations pour la recherche et le développement s’élèvent à 13,2 milliards d’euros (Md€) et financent 71 % de leur activité totale de R&D. Le budget total de R&D des entreprises est financé à 85 % (soit 29,6 Md€) par des entreprises situées en France et pour 7 % (2,5 Md€) par les ressources publiques. [lire la suite]
En 2010, 515 500 personnes participent à une activité de recherche en France. Sur les cinq dernières années, le nombre de chercheurs a progressé plus rapidement dans les entreprises (+ 31 %) que dans les administrations (+ 4 %). Les femmes représentent 30 % du personnel de recherche. [lire la suite]
À la rentrée 2011, près de 68 700 étudiants sont inscrits en doctorat et 12 500 doctorats ont été délivrés au cours de l’année 2010, dans les universités et dans les établissements non-universitaires. Plus de la moitié des étudiants inscrits pour la première fois en doctorat à l’université n’étaient pas inscrits dans un diplôme universitaire l’année précédente, seuls 45% des étudiants sont issus d’un master de type LMD. [lire la suite]
En 2010, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) des EPST et des EPIC s’élève à 9,0 Md€. En réalisant 56 % de la recherche publique, ce sont des acteurs majeurs de la recherche en France. Le CNRS et le CEA civil se distinguent : avec 5,4 Md€ de DIRD, ils effectuent un tiers de la recherche publique. [lire la suite]
Près de 156 000 chercheurs ont une activité de R&D en entreprise. Cette population reste jeune et majoritairement formée en école d’ingénieurs. En 2009, leur moyenne d’âge est inférieure à 40 ans. Les femmes représentent 20 % de cette population et sont en moyenne plus jeunes et plus diplômées que les hommes. [lire la suite]
Le statut de jeune entreprise innovante (JEI) a été créé pour favoriser la création et le développement des nouvelles petites et moyennes entreprises qui effectuent des travaux de recherche. En 2010, leurs dépenses de R&D s’élèvent à 700 millions d’euros et se concentrent essentiellement dans des branches de services. [lire la suite]
En 2010, les entreprises ont engagé 2,4 milliards d’euros pour réaliser des travaux de R&D en biotechnologie. Près de 9 % des dépenses de R&D engagées par les entreprises pour effectuer des travaux de R&D relèvent des biotechnologies. Cette activité est essentiellement réalisée dans des entreprises de petite taille. [lire la suite]
En 2010, près de six entreprises sur dix qui effectuent des travaux de R&D réalisent au moins une partie de leurs investissements dans le développement des logiciels, les nouveaux matériaux ou les nanotechnologies. [lire la suite]
En 2010, les dépenses de R&D touchant l’environnement peuvent être évaluées à 5,1 milliards d’euros. Près de 12% des dépenses de R&D exécutées sur le territoire portent, directement ou indirectement, sur des problématiques liées à l’environnement. Jusqu’au début des années 2000, les administrations publiques réalisent l’essentiel de cette dépense. En 2010, la contribution des entreprises atteint 42 %. [lire la suite]