Cette fiche a été actualisée. Consultez la fiche 33. les objectifs socio-économiques des crédits budgétaires consacrés à la recherche dans L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en France n°10 - Avril 2017
En 2014, la Mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES) regroupe 14 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche. Environ 80 % de ces crédits sont attribués aux opérateurs de recherche et d’enseignement supérieur au titre de subvention pour charge de service public. Les dépenses d’intervention et de pilotage s’élèvent à 1,7 Md€, soit 13 % des crédits. Enfin, 7 % des crédits de la MIRES sont mobilisés en faveur des programmes et organismes internationaux.
La mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (MIRES) regroupe en un seul ensemble budgétaire l’essentiel des moyens consacrés par l’État à l’économie de la connaissance. Répartis en neuf programmes, les crédits budgétaires de six départements ministériels englobent ainsi la quasi-totalité de l’effort de recherche civile publique (graphique 33.01).
En 2014, le budget recherche et développement technologique s’élève à près de 14 milliards d’euros (Md€), répartis entre les différents opérateurs de la MIRES.
L’analyse des crédits sous différentes perspectives permet une information complémentaire sur les ressources budgétaires mobilisées au bénéfice de la recherche et du développement technologique.
Une première approche, par répartition des crédits budgétaires par grands types d’action (graphique 33.02), montre que le premier poste concerne les fonds attribués aux opérateurs publics de recherche et développement (R&D), essentiellement les EPIC et les EPST, au titre de subvention pour charge de service public. Ces subventions récurrentes constituent 78% des ressources des EPST et 47 % de celles des EPIC. La recherche conduite dans les établissements d’enseignement supérieur est, en 2014, le deuxième poste et bénéficie de 30 % des crédits. Les dépenses d’intervention et de pilotage s’élèvent à près de 2 Md€, soit 13 % des crédits. Elles appuient les actions spécifiques des différents départements ministériels dans le cadre d’une politique globale de soutien à l’innovation et à la R&D. Les dépenses d’intervention regroupent de nombreux dispositifs dont le concours national d’aide à la création d’entreprise innovante (i-LAB) ou le soutien aux pôles de compétitivité. Enfin le poste « Participation aux organismes internationaux », qui rassemble les contributions françaises à différents programmes et organismes européens ou internationaux (ITER, EUMETSAT, LEBM…), consomme 7 % des crédits.
Une seconde approche des crédits budgétaires permet de mettre en relation les moyens dégagés et les finalités des politiques poursuivies, envisagées dans ce cas de manière transversale (graphique 33.03). Ainsi, les crédits budgétaires sont dédiés pour 49 % à la recherche fondamentale réalisée principalement dans les établissements d’enseignement supérieur. Les finalités « Crédits incitatifs » et « Grands programmes », avec 31 % du budget, regroupent le financement ou le soutien à des actions mobilisatrices associant les secteurs public et privé, plus généralement mises en œuvre par l’ANR et Bpifrance Financement. La formation par la recherche, essentiellement assurée par les organismes de recherche, est créditée de 253 millions d’euros (M€). Enfin, les programmes finalisés représentent 20 % du budget et correspondent à des actions de soutiens spécifiques pour un domaine ou un objectif particulier.
Une troisième approche considère la répartition de ces mêmes crédits budgétaires par objectif socio-économique, ce qui permet une décomposition du budget suivant les priorités scientifiques et technologiques des opérateurs. Les mêmes travaux pouvant concourir simultanément à plusieurs objectifs, les moyens mis en œuvre sont répartis par objectifs principaux et par objectifs liés (graphique 33.04). L’« Avancement général des connaissances », qui s’identifie approximativement à la recherche fondamentale, priorité du CNRS et de la recherche universitaire, représente, à titre d’objectif principal, 54 % des crédits Recherche de la MIRES. Les recherches orientées vers les sciences du vivant, comme celles relatives à la société, mobilisent respectivement 24 et 21 % des moyens. L’effort en direction de l’énergie et de l’ensemble des branches industrielles représente 11 % des objectifs liés.
Pour citer cet article :
fermer
Chiffre clé
France entière
33.01 Répartition du budget de la MIRES 2014 par département ministériel (en AE, en Md€)
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
33.02 Répartition des crédits budgétaires 2014 par grands types d'action (en AE, en Md€)
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
33.03 Répartition des crédits budgétaires 2014 Recherche de la MIRES par grandes finalités (en AE, en Md€)
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
33.04 Répartition par objectifs socio-économiques des crédits budgétaires 2014 Recherche de la MIRES (en AE, en Md€)
Vous pouvez intégrer ce graphique à votre site Web ou à votre blog en copiant ce code HTML et en le collant dans le code source de votre site Web/blog :
fermer
Traduction
33 - the socio-economic objectives of budget allocations devoted to research and development - Claudette-Vincent Nisslé