En 2020, 17 % des entreprises ayant une activité interne de recherche et développement expérimental (
R&D) en France engagent des dépenses de recherche dans le domaine des nouveaux matériaux ou celui des nanotechnologies. Cette proportion était de 16 % en 2019. La dépense de recherche associée à ces deux domaines s’élève à 3,9 milliards d'euros (Md€) en 2020, soit 11 % de la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises (
DIRDE).
En 2020, 16 % des entreprises de
R&D sont impliquées dans des travaux de recherche sur les nouveaux matériaux (
tableau 53.01). Leur dépense de
R&D consacrée à ce domaine s’élève à 2,8 Md€, soit 23 % de leur
DIRDE globale. Avec 360 M€, soit 13 % de l’ensemble de ces dépenses ciblées, l’industrie chimique est la première branche d’activité en dépenses de
R&D dans ce domaine. Elle est suivie par la construction aéronautique et spatiale (290 M€), l’industrie automobile (260 M€) et la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique (250 M €) (
graphique 53.02).
En 2020, 2 % des entreprises de
R&D sont impliquées dans des travaux de recherche en nanotechnologies, avec une dépense de 1,1 Md€. 65 % du montant total des dépenses en nanotechnologies est consacré à la branche « Composants, cartes électroniques, ordinateurs et équipements périphériques ».
Les entreprises actives dans le domaine des nouveaux matériaux comptent relativement moins de petites structures. En 2020, 35 % d’entre elles ont moins de 20 salariés, contre 51 % de l’ensemble des entreprises de
R&D et 52 % des entreprises actives en nanotechnologies. Par ailleurs, 50 % des entreprises actives en nouveaux matériaux comptent au moins 50 salariés ; elles ne sont que 29 % de l’ensemble des entreprises de
R&D et 33 % des entreprises actives en nanotechnologies à entrer dans cette tranche d’effectifs (
graphique 53.03). Les entreprises spécialisées en nouveaux matériaux représentent 6 % de l’ensemble des entreprises de
R&D. En 2020, elles y consacrent 97 % de leur
DIRD, soit 1,5 Md€. Les entreprises spécialisées en nanotechnologies pèsent très peu dans l’ensemble des entreprises de
R&D (0,6 %) et y consacrent également la quasi-totalité de leur
DIRDE (93 % en 2020).