En 2021, les entreprises ont dépensé 3,3 milliards d’euros (Md€) dans le cadre de leurs travaux de
R&D en biotechnologie. Le poids des biotechnologies s’établit ainsi à 9 % de la
DIRDE globale après 10 % en 2020. (
tableau 52.01). En nombre d’entreprises, 12 % des entreprises ayant une activité de
R&D en France sont actives dans ce domaine (
graphique 52.02). La part d’entreprises actives en biotechnologies est de 12 % en 2021 après 11 % en 2020).
La
DIRD globale (tous domaines de recherche confondus) des entreprises actives en biotechnologie s’établit à 9,9 Md€ : sur ce montant, la part des dépenses intérieures de recherche et développement dévolues aux biotechnologies est de 33 %.
En 2021, 53 % des entreprises actives en biotechnologies sont dites « spécialisées » dans ce domaine, c’est-à-dire qu’elles y consacrent au moins 75 % de leurs dépenses intérieures en
R&D. Ces entreprises spécialisées en biotechnologies réalisent 65 % de l’ensemble des dépenses en biotechnologies sur le territoire national, soit 2,1 Md€ d’investissements.
La
R&D en biotechnologie est davantage réalisée par des entreprises de petite taille (
graphique 52.03). Ainsi, 60 % des entreprises actives et 67 % des entreprises spécialisées dans ce domaine emploient moins de 20 salariés en 2021. On compte relativement peu de grosses structures parmi les entreprises spécialisées en biotechnologie. Seules 4 % d'entre elles ont un effectif salarié d'au moins 250 personnes, contre 12 % des entreprises actives dans ce domaine et 8 % de l’ensemble des entreprises actives en
R&D.
Représentant 37 % des dépenses de
R&D engagées en biotechnologie (
graphique 52.04), l’industrie pharmaceutique demeure, en 2021, la principale branche de recherche investissant dans ce domaine. Cette proportion suit toutefois une tendance à la baisse (43 % en 2019). Par ailleurs, l’industrie pharmaceutique ne mobilise plus que 6 % des entreprises actives en biotechnologies, alors que les activités spécialisées, scientifiques et techniques impliquent 48 % des entreprises du domaine ; le poids de cette dernière branche est de 36 % en dépenses dans la
DIRDE globale dédiée au domaine. Ces deux premières branches représentent ainsi, à elles deux, 73 % de l’ensemble des dépenses de recherche dévolues aux biotechnologies. La fabrication de denrées alimentaires, boissons et produits à base de tabac occupe la troisième place ; l’industrie chimique est au quatrième rang (en léger recul), avec un poids de 7 % des dépenses ciblées sur les biotechnologies et 8 % du nombre d’entreprises actives dans ce domaine.