En 2016, 598 000 personnes, participent à une activité liée à la recherche en France. Elles représentent 431 100 équivalents temps plein recherche (
ETP), effectif en progression de 1,1 % par rapport à 2015 (
tableau 34.01). Les chercheurs représentent 66 % du personnel de recherche en 2016. Leur nombre a progressé de 1,9 % en un an, tandis que le nombre de personnels de soutien a diminué (- 0,5 %). Le ratio « personnel de soutien pour un chercheur » s’établit à 0,51 en 2016, contre 0,63 en 2010.
En 2016, les entreprises emploient 170 300 chercheurs en
ETP Cet effectif progresse de 2,1 % par rapport à 2015. Sur les 5 dernières années (période 2011‑2016), la progression atteint 15 %; soit 2,8 % en moyenne annuelle Dans les administrations, le nombre de chercheurs augmente de 1,6 % par rapport à 2015 pour atteindre 114 500. Depuis 2002, les chercheurs des entreprises sont plus nombreux que ceux travaillant dans les administrations et représentent, en 2016, 60 % de l’ensemble des chercheurs.
Dans les entreprises, les industries manufacturières emploient 62 % des chercheurs, les branches de service 34 % des chercheurs et les branches « primaire, énergie et construction » seulement 3 % (
graphique 34.02).
Six parmi les 32 branches bénéficiaires de la recherche concentrent plus de la moitié (55 %) de l’effectif de chercheurs « activités informatiques et services d’information » (12 %), « activités spécialisées, scientifiques et techniques » et « industrie automobile » (11 %), « construction aéronautique et spatiale » (9 %), « fabrication d’instruments et appareils de mesure, essai et navigation, horlogerie » et « édition, audiovisuel et diffusion » (6 %).
Sur les 5 dernières années (période 2011‑2016), les effectifs de chercheurs des branches de services ont augmenté plus de 3 fois plus vite (+ 28 %) que ceux des branches des industries manufacturières (+ 9 %) et les branches « primaire, énergie et construction » (+ 17 %).
La part des femmes parmi le personnel de recherche s’élève à 32 % en 2016. Elle est plus faible parmi les chercheurs (28 %) que parmi les personnels de soutien (41 %). Elle est également plus faible dans les entreprises (23 %) que dans les administrations (47 %).
Dans les administrations, les chercheurs représentent 65 % des effectifs avec des variations sensibles selon le type d’établissement
Dans les administrations, plus de trois personnes de recherche sur quatre sont titulaires de leur poste. Les titulaires sont proportionnellement plus nombreux parmi les personnels de soutien (87 %) que parmi les chercheurs (74 %), une partie de ces derniers étant des doctorants (
graphique 34.03). Pour les associations (quatre associations seulement répondent à cette question), seulement 78 % parmi les personnels de recherche et 54 % parmi les chercheurs bénéficient d'un contrat à durée indéterminée.
Au sein de l’Union européenne, la France, avec 284 800 chercheurs en
ETP, occupe en 2016 la troisième position, derrière l’Allemagne (401 000
ETP) et le Royaume-Uni (291 000
ETP). Au niveau mondial, l’Union européenne occupe la première place avec 1,9 millions de chercheurs en
ETP, devant la Chine (1,7 million) et les États-Unis (1,4 million).
Si l’on rapporte le nombre de chercheurs à la population active, la France, avec 9,6 chercheurs pour mille actifs en 2016, se place derrière la Corée du Sud (13,3), le Japon (10,0), mais devant l’Allemagne (9,3), le Royaume-Uni (8,8) et les États-Unis (8,7) (
graphique 34.04). Plusieurs pays moins peuplés se situent aux premiers rangs mondiaux, notamment la Finlande (13,3), la Suède (13,3) et Taïwan (12,6).