Pour les bacheliers généraux, l’université demeure la filière de poursuite d’études la plus fréquente. Alors que leur taux d’inscription à l’université a diminué continûment de 2000 à 2008, il s’est stabilisé au cours des quatre années suivantes pour ensuite croître légèrement entre 2012 et 2015 (hors double inscriptions
CPGE Université, voir méthodologie). Le taux est stable en 2016. En ce qui concerne les formations sélectives (
IUT,
STS et
CPGE), les taux d’inscription sont en légère baisse cette même année
tableau 10.01 et
graphique 10.02).
Les bacheliers scientifiques se distinguent par une orientation davantage tournée vers les disciplines scientifiques de l’université hors santé (28,8 %), les études de santé (19,5 %) et les classes préparatoires (17,6 %). Le taux d’inscription des bacheliers
S à l’université s’élève à 61,0% en 2016 hors double inscriptions, pourcentage stable par rapport à 2015. Les bacheliers
S s’inscrivent également en école d’ingénieurs.
Les filières professionnelles courtes, en particulier les
STS, restent les principales filières d’inscription des bacheliers technologiques. Le taux d’inscription des bacheliers technologiques en
STS (y compris en apprentissage) avait fortement baissé entre 2010 et 2014 (– 5,8 points), en raison d’une ouverture accrue aux bacheliers professionnels. Mais il est reparti à la hausse en 2015 pour atteindre 41,5 % et a reperdu 0,5 point en 2016. C’est via l’apprentissage qu’environ 4 % des bacheliers technologiques poursuivent leurs études en
STS, proportion stable par rapport à 2015. Les préparations au
DUT, quant à elles, accueillent 11,6 % des bacheliers technologiques, taux également stable.
La deuxième destination des bacheliers technologiques est l’université (32,6 %). La baisse entre 2015 et 2016 est due davantage aux disciplines générales ou de santé qu’aux formations préparant au
DUT. Les doubles inscriptions en
CPGE sont ici nettement moins fréquentes que pour les bacheliers généraux (de l’ordre de 1%).
Les bacheliers
STI2D marquent toujours une préférence pour les filières courtes (
STS ou
IUT) puisque 6 sur 10 s’y dirigent, néanmoins un recul est observé en 2016 (– 1,3 point) par rapport à 2015, sans bénéfice des filières longues universitaires. Ils sont moins nombreux à poursuivre leurs études cette année (83,1 % au lieu de 86,2 %
hCPGE en 2015).
La majorité des bacheliers professionnels poursuivant dans l’enseignement supérieur intègre une
STS (27,5%), chiffre stable depuis 2 ans. 6,7 % le font par la voie de l’apprentissage. 7,9 % des bacheliers professionnels s’inscrivent à l’université. Seuls 0,5 % s’inscrivent en préparation au
DUT.