Trente mois après leur diplomation, l’insertion des diplômés de l’année 2020 s’effectue dans une conjoncture économique plus favorable que ceux de 2019. Au 1er décembre 2022, leur taux d’insertion est de 93 % en master (hors enseignement), 95 % en
LP et de 92 % en
DUT. Ces taux sont légèrement supérieurs à ceux enregistrés avant la crise sanitaire pour la promotion 2017 (
graphique 25.01a). Pour les titulaires d’un master (hors enseignement), le taux d’insertion à 18 et 30 mois des diplômés en Droit-Économie-Gestion (
DEG, 92 % et 95 %) est supérieur de 6 points par rapport aux diplômés en Lettres-Langues-Arts (
LLA, 86 % et 89 %) (
graphique 25.01b). Le rebond de l’insertion professionnelle s’est accompagné d’une légère amélioration de la qualité d’emploi. Par rapport à la promotion 2019, la proportion d’emplois de niveau de cadre ou professions intermédiaires (PI) à 30 mois, inchangée pour les diplômés de
LP (78 %), augmente d’un point pour les autres diplômes, pour atteindre 62 % en
DUT et 93 % en master enseignement (
graphique 25.02a). La proportion d’emplois stables à 30 mois pour les diplômés de
DEG est supérieure de 22 points à celle des diplômés de Sciences humaines et sociales (
SHS). Les salaires ont retrouvé un certain dynamisme pour tous les diplômés allant jusqu’à atteindre + 8 % à 30 mois pour les diplômés de masters (enseignement) par rapport à la promotion précédente (après + 3 % entre 2019 et 2018).
Le taux d’emploi varie fortement selon le diplôme. Il oscille entre 78 % en
DUT et 94 % en master enseignement. Le salaire net mensuel médian à 30 mois est de 1 840 € pour les
LP et de 2 180 € pour les masters (hors enseignement,
tableau 25.03).
Concernant les débouchés des diplômés de l’université, à l’exception des masters enseignement, les entreprises privées concentrent plus de 70 % des emplois occupés. Les diplômés de
LP sont plus souvent en emploi dans le privé (86 %) que les diplômés de
DUT (76 %) et de master (hors enseignement, 72 %). Un emploi sur dix parmi ceux occupés par les diplômés de master (hors enseignement) l’est dans le secteur associatif. La fonction publique représente 19 % des emplois occupés par les
DUT et 89 % de ceux occupés par les diplômés de master enseignement (
graphique 25.04).
Les niveaux de satisfaction de l’emploi occupé à 30 mois et son adéquation avec le diplôme obtenu sont globalement élevés mais légèrement inférieurs à ceux des promotions précédentes pour les diplômés de
LP et de master enseignement (
graphique 25.05). Pour ces deux diplômes, plus de 8 diplômés sur 10 considèrent que leur emploi est en lien avec le domaine d’études avec des niveaux de satisfaction respectifs de 81 % et 88 %. Ces niveaux sont moins élevés de 2 points par rapport aux diplômés 2019 de
LP et master enseignement. Le sentiment d’adéquation avec le niveau du diplôme obtenu reflue également : il est un peu moins fréquent mais reste largement majoritaire (76 % en
LP et 83 % en master enseignement contre 78 % et 84 % pour les diplômés 2019). Les niveaux de satisfaction exprimés à l’égard des responsabilités occupées (plus de 88 % de satisfaits) et surtout des missions (plus 90 %) sont très élevés. La satisfaction par rapport au niveau de rémunération est moindre comparée aux autres indicateurs de satisfaction, en particulier pour les diplômés de master enseignement (44 %). Néanmoins, c’est uniquement concernant leur rémunération que les diplômés de master enseignement ont un niveau de satisfaction plus élevé que celui de la promotion précédente (+ 2 points).