18 mois après leur sortie de l’université, plus de 80 % des diplômés occupent un emploi. Le taux d’insertion à 18 mois varie toutefois avec le niveau de diplôme : de 82 % en
DUT, à 86 % en Master disciplinaire, et même 90 % en Licence professionnelle. Les taux d’insertion à 18 mois ont augmenté respectivement d’un point en
DUT et Licence professionnelle et de deux points en Master disciplinaire par rapport à la promotion des diplômés 2013 (
graphique 24.01a).
En décembre 2016, soit 30 mois après l’obtention du diplôme, le taux d’insertion progresse également légèrement (+ 1 point) en Licence professionnelle (93 %) et Master disciplinaire (91 %), par rapport à la promotion précédente. En revanche, le taux d’insertion à 30 mois est stable en
DUT (90 %) et diminue légèrement pour les diplômés de master enseignement (97 %, - 1 point).
30 mois après la sortie de l’université, une large majorité des diplômés occupedes emplois stables même si la situation est contrastée suivant le diplôme de sortie : de 68 % pour les
DUT à 73 % pour les diplômés de Master disciplinaire, et même jusqu’à 79 % pour les diplômés de Licence professionnelle (
graphique 24.02a).
Le niveau des emplois occupés en décembre 2016 croît avec le niveau de diplôme de sortie de l’enseignement supérieur : 61 % des emplois occupés par les diplômés de
DUT sont de niveau cadre ou professions intermédiaires contre 70 % pour les diplômés de Licence professionnelle et, 85% pour les diplômés de Master disciplinaire.
Le niveau de rémunération croît également avec le niveau de diplôme. À 30 mois, le salaire net mensuel médian incluant les primes s’échelonne de 1 540 € pour les détenteurs d’un
DUT, à 1 610 € pour les détenteurs d’une licence professionnelle et jusqu’à 1 930 € pour les détenteurs d’un Master disciplinaire. Les niveaux de rémunération des diplômés 2014 à 30 mois sont légèrement supérieurs à ceux des diplômés 2013 (de + 10 € à + 40 € selon le diplôme) et ont progressé de 5 % à 7 % par rapport aux niveaux observés à 18 mois (
tableau 24.03).
Les entreprises privées emploient environ trois diplômés en emploi sur quatre. La fonction publique en emploie 17 % et les associations 9 % (
graphique 24.04a). La part des recrutements dans le secteur privé est encore plus élevée pour les diplômés de
DUT (78 %) et de Licence professionnelle (88 %).
Les diplômés de Master enseignement se distinguent par une insertion professionnelle spécifique, menant principalement à des emplois dans la Fonction publique (93 %). Le taux d’insertion plafonne dès 18 mois à 97 % et les conditions d’emploi déjà très élevées à 18 mois s’améliorent peu à 30 mois (89 % d’emplois stables, + 3 points et 94 % d’emplois cadre ou professions intermédiaires, + 2 points). Seules les rémunérations mensuelles sont inférieures à celles observées pour les diplômés de Master disciplinaire (- 150 € nets en médiane).
Pour un même diplôme, le taux d’insertion est variable suivant le domaine disciplinaire. Pour les titulaires d’un Master disciplinaire par exemple, les écarts à 30 mois peuvent atteindre 6 points entre les diplômés en Droit-Économie-Gestion (
DEG, 93 %) et en Lettres-Langues-Arts (
LLA, 87 %) (
graphique 24.01b).
À l’instar des années précédentes, les diplômés en Droit-Économie-Gestion (
DEG) et Sciences-Technologie-Santé (
STS) profitent de conditions d’emploi plus favorables quel que soit le niveau de diplôme (
graphique 24.02b). À diplôme et domaine donnés, les conditions d’emploi sont presque toujours en défaveur des femmes et celles-ci sont en général les moins élevées dans les domaines disciplinaires les plus féminisées. Les hommes sont ainsi plus souvent employés à durée indéterminée, à un niveau cadre ou professions intermédiaires et à temps plein. Ils perçoivent également des rémunérations mensuelles supérieures, les écarts médians pouvant atteindre 200 € nets. Les écarts salariaux observés selon le genre ou le domaine disciplinaire s’expliquent en partie par le type d’employeur. En effet, la part des emplois occupés dans le secteur public ou le secteur associatif est plus importante pour les diplômés de
SHS (Sciences humaines et sociales) et de
LLA, ces domaines accueillant plus de 70 % de femmes en Master disciplinaire et 60 % en Licence professionnelle (
graphique 24.04b).