Les diplômés 2017 bénéficient d’une conjoncture économique favorable dès leur sortie de l’université, le taux d’insertion des diplômés à 18 mois s’échelonne de 88 % en
DUT, 90 % en Master disciplinaire, à 93 % en Licence professionnelle. Les taux d’insertion à 18 mois ont augmenté de plus d’un point dans chaque niveau de diplôme par rapport à la promotion 2016 (
graphique 25.01a).
En décembre 2019, soit 30 mois après l’obtention du diplôme, le taux d’insertion progresse également en Master disciplinaire (92 %) et Licence professionnelle (94 %), mais moins nettement (environ + 0,5 point). Au contraire, le taux d’insertion à 30 mois fléchit en
DUT (90 %, - 1,4 point).
Les emplois occupés 30 mois après la sortie de l’université par les diplômés 2017 sont en moyenne un peu plus stables que pour leurs prédécesseurs. Si le taux d’emploi stable à 30 mois se maintient en Master disciplinaire (77 %), il progresse d’un point pour les diplômés Licence professionnelle (84 %) et de cinq points pour les diplômés de
DUT (76 %) (
graphique 25.02a).
Par rapport à la promotion précédente, le taux de cadre ou professions intermédiaires à 30 mois progresse d’un point en Master disciplinaire (91 %), de deux points en Licence professionnelle (78 %) mais surtout, de six points en
DUT (67 %). D’une manière générale, le niveau de qualification des emplois occupés en décembre 2019, en particulier le taux d’emploi cadre, croît avec le niveau du diplôme obtenu en 2017.
Le niveau de rémunération s’élève également avec le niveau de diplôme. À 30 mois, le salaire net mensuel médian incluant les primes s’échelonne de 1 600 € pour les détenteurs d’un
DUT, 1 720 € pour les détenteurs d’une Licence professionnelle, jusqu’à 2 080 € pour les détenteurs d’un Master disciplinaire. Les niveaux de rémunération dont bénéficient les diplômés 2017 à 30 mois sont légèrement supérieurs à ceux des diplômés 2016 pour chaque niveau de diplôme (de + 30 € à + 80 € en valeur médiane) et progressent de 7 % à 8 % par rapport aux niveaux observés à 18 mois (
tableau 25.03).
Les entreprises privées concentrent 76 % des emplois occupés par les diplômés de Master disciplinaire, la Fonction publique 16 % et les associations 8 % (
graphique 25.04a). La part des recrutements dans le secteur privé est encore plus élevée pour les diplômés de
DUT (82 %) et de Licence professionnelle (88 %).
Les diplômés de Master enseignement se distinguent par une insertion professionnelle spécifique, menant quasi exclusivement à des emplois dans la Fonction publique (92 %). Le taux d’insertion plafonne dès 18 mois à 98 % et les conditions d’emploi, déjà très élevées à 18 mois, s’améliorent peu à 30 mois (90 % d’emplois stables, 95 % d’emplois cadre ou professions intermédiaires). Seules les rémunérations mensuelles sont nettement inférieures à celles observées pour les diplômés de Master disciplinaire (- 290 € nets en médiane).
Pour un même diplôme, le taux d’insertion est variable suivant le domaine disciplinaire. Pour les titulaires d’un Master disciplinaire par exemple, les écarts à 30 mois atteignent 6 points entre les diplômés en Droit-Économie-Gestion (
DEG, 94 %) et Lettres-Langues-Arts (
LLA, 88 %) (
graphique 25.01b). À l’instar des années précédentes, les diplômés en
DEG et Sciences-Technologie-Santé (
STS) profitent de conditions d’emploi plus favorables (
graphique 25.02b).
Les niveaux de satisfaction et d’adéquation ressentis par les diplômés 2017 sont globalement élevés (
graphique 25.04b). Plus de 8 diplômés sur 10 de Licence professionnelle et Master disciplinaire considèrent que leur emploi est en lien avec le domaine de spécialité de leur diplôme. Le sentiment d’adéquation de l’emploi avec le niveau du diplôme obtenu est un peu moins fréquent mais reste largement majoritaire (79 % des diplômés en Master disciplinaire et 75 % en Licence professionnelle). Les niveaux de satisfaction exprimés sont très élevés à l’égard des missions (plus de 90 % de satisfaits) et des responsabilités occupées (plus de 86 %). La satisfaction à l’égard du niveau de rémunération est moindre (68 % et 65 % en Licence professionnelle et Master disciplinaire), en particulier pour les diplômés de Master enseignement (37 %).