Dix-huit mois après leur sortie de l’université, le taux d’insertion des diplômés s’échelonne de 87 % en
DUT, 88 % en Master disciplinaire, à 92 % en Licence professionnelle. Les taux d’insertion à 18 mois ont augmenté d’un point dans chaque niveau de diplôme par rapport à la promotion 2015 (
graphique 23.01a).
En décembre 2018, soit 30 mois après l’obtention du diplôme, le taux d’insertion progresse également d’un point en Master disciplinaire (92 %), et
DUT (92 %) par rapport à la promotion précédente. Au contraire, le taux d’insertion à 30 mois fléchit en Licence professionnelle (92 %, - 1 point).
Les emplois occupés 30 mois après la sortie de l’université par les diplômés 2016 sont plus souvent stables que pour leurs prédécesseurs : le taux d’emploi stable à 30 mois est en progrès de deux points pour les diplômés de Master disciplinaire (77 %) et Licence professionnelle (83 %) et d’un point pour les diplômés de
DUT (69 %) (
graphique 23.02a).
L’évolution du niveau de qualification des emplois est encore plus favorable. Le taux de cadres ou professions intermédiaires à 30 mois progresse de quatre points en Master disciplinaire (90 %) et de sept points en Licence professionnelle (76 %) par rapport à la promotion précédente, contre seulement d’un point en
DUT (61 %). La progression observée en Master est imputable à la hausse du taux de cadres (+ cinq points, 67 %) contrairement à la Licence professionnelle où le taux de cadres n’a progressé que d’un point (13 %). Logiquement, le niveau de qualification des emplois occupés en décembre 2018 croît avec le niveau du diplôme obtenu en 2016.
Le niveau de rémunération s’élève également avec le niveau de diplôme. À 30 mois, le salaire net mensuel médian incluant les primes s’échelonne de 1 570 € pour les détenteurs d’un
DUT, 1 690 € pour les détenteurs d’une Licence professionnelle, jusqu’à 2 000 € pour les détenteurs d’un Master disciplinaire. A 30 mois, les niveaux de rémunération dont bénéficient les diplômés 2016 sont légèrement supérieurs à ceux des diplômés 2015 pour chaque niveau de diplôme (+ 20 € à + 50 € en médiane) et progressent de 5 % à 8 % par rapport aux niveaux observés à 18 mois (
tableau 23.03).
Les entreprises privées emploient un peu plus de trois diplômés en emploi sur quatre, la Fonction publique 16 % et les associations 9 % (EESR13_ES_23_04). La part des recrutements dans le secteur privé est encore plus élevée pour les diplômés de
DUT (82 %) et de Licence professionnelle (88 %).
Les diplômés de Master enseignement se distinguent par une insertion professionnelle spécifique, menant quasi exclusivement à des emplois dans la Fonction publique (95 %). Le taux d’insertion plafonne dès 18 mois à 99 % et les conditions d’emploi, déjà très élevées à 18 mois, s’améliorent peu à 30 mois (92 % d’emplois stables, + 1 point et 95 % d’emplois cadre ou professions intermédiaires, + 1 point). Seules les rémunérations mensuelles sont inférieures à celles observées pour les diplômés de Master disciplinaire (- 200 € nets en médiane).
Pour un même diplôme, le taux d’insertion est variable suivant le domaine disciplinaire. Pour les titulaires d’un Master disciplinaire par exemple, les écarts à 30 mois peuvent atteindre 8 points entre les diplômés en Droit-Économie-Gestion (
DEG, 94 %) et Lettres-Langues-Arts (
LLA, 86 %) (
graphique 23.01b). À l’instar des années précédentes, les diplômés en
DEG et Sciences-Technologie-Santé (STS) profitent de conditions d’emploi plus favorables quel que soit le niveau de diplôme (
graphique 23.02b).
Pour la première année, des informations sont disponibles sur les niveaux de satisfaction et d’adéquation ressentis (EESR13_ES_23_05). Plus de 80 % des diplômés de Licence professionnelle et Master disciplinaire considèrent que leur emploi est en lien avec le domaine de spécialité de leur diplôme. Le sentiment d’adéquation de l’emploi avec le niveau du diplôme obtenu est cependant plus largement partagé en Master disciplinaire (81 % contre 76 % en Licence professionnelle). Les niveaux de satisfaction exprimés sont en moyenne très élevés à l’égard des missions (plus de 90 % de satisfaits) et des responsabilités occupées (plus de 85 %). Toutefois, la satisfaction à l’égard du niveau de rémunération pratiqué est moindre (67 % et 65 % en Licence professionnelle et Master disciplinaire), en particulier pour les diplômés de Master enseignement (50 %).