Un peu plus d'un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l'année universitaire 2015-2016, proportion variable selon le cursus et le nombre d'années d'études après le bac.
En France, on dénombre 200 000 titulaires d’un doctorat parmi les 25-64 ans. Il s’agit d’une population majoritairement masculine, au profil social beaucoup plus favorisé que la population générale. Les docteurs travaillent en majorité dans l’enseignement et la recherche où les débuts de carrières sont particulièrement difficiles. Une fois insérés sur le marché du travail, les docteurs connaissent les situations d’emplois les plus favorables aux côtés des diplômés de master et de ceux issus d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La situation des docteurs face à l’emploi varie selon la discipline et le type d’employeur.
Cependant, à caractéristiques égales, les probabilités d’accès aux emplois « supérieurs » et « très supérieurs » sont plus élevées parmi les docteurs que parmi les diplômés de niveau bac + 5. Elles dépendent aussi du genre et de l’origine sociale : les hommes et les enfants de cadres ont les probabilités les plus élevées d’occuper ces emplois.
Les regroupements d’établissements ont été initiés par la loi de 2013 sur l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, près de 200 établissements sont concernés, que ce soit sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (Comue) ou d’une association. Cette recomposition du paysage de l’enseignement supérieur concerne 1 690 000 étudiants à la rentrée 2015, soit plus des deux tiers de l’ensemble des étudiants. Les universités concentrent plus de 90 % des inscrits au sein des regroupements.
En dehors des universités, ce sont les écoles d’ingénieurs qui sont les plus impliquées dans ce processus (5 % des étudiants concernés dans plus de 60 écoles). La pluridisciplinarité est assurée au sein des regroupements situés en province. La situation est plus contrastée en région parisienne où les caractéristiques des établissements membres d’un regroupement induisent des orientations disciplinaires différenciées pour chacun d’entre eux. A cela s’ajoutent des différences dans le profil social des étudiants accueillis.
Un peu plus d’un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l’année universitaire 2014-2015. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et 10 % à l’étranger. Enfin, près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
This note presents the main results of the survey on work placements in higher education, carried out in 2015 and relating to the 2013-2014 academic year. It concerns students in initial education, excluding apprenticeships and work-study programmes. The first three editions of the survey only covered university students enrolled on Bachelor's and Master's degree programmes, engineering courses and University technology institues (IUT). From 2014, the coverage has been extended to technology universities, engineering courses in partnership with universities, Paris-Dauphine and Institutes of Political Studies (IEP).