En 2002 la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 34,5 millards d'euros, la progression en valeur étant de 5% et en volume de 2,7%. La croissance de la dépense intérieure de recherche et développement étant supérieure à celle du PIB, le ratio DIRD/PIB progresse. Les dépenses de recherche et développement dans les entreprises sont en nette progression depuis 1999. Les prévisions pour 2003 marquent une rupture par rapport aux années précédentes, une baisse des dépenses de recherche dans les entreprises étant prévue. Les effectifs dans la recherche progressent ; la part des chercheurs dans le total des emplois continue de croître. La recherche publique est financée à 80% par des dotations budgétaires. La recherche effectuée en entreprise se concentre dans quelques grandes entreprises/groupes et dans quelques branches d'activité. L'automobile reste la première branche de recherche avec 14,6% de la DIRDE. Les treize premiers groupes français dans la recherche représentent à eux seuls la moitié des dépenses de recherche des entreprises.
En 2003-2004, 80 300 étudiants suivent une formation dans 220 écoles de management, soit une hausse de 8 % par rapport à 2002-2003. Les cursus et recrutements diffèrent selon les statuts. Quatre tableaux donnent la répartition des étudiants en écoles de commerce non universitaires selon la formation, le sexe et la nationalité regroupée, le nombre d'écoles ; les nouveaux inscrits selon l'origine scolaire et le niveau d'études, l'origine du bac passé en 2003 ; le nombre de diplômés en 2003. Deux graphiques donnent l'évolution des étudiants inscrits de 1998 à 2003 et la répartition des écoles selon leur taille en termes d'effectifs. En encadrés : sources et définitions, le LMD dans les écoles supérieures de commerce et de gestion.
510 000 étudiants bénéficient d'une aide financière du ministère de l'Education nationale pour poursuivre leurs études en 2003-2004, soit 12 000 de plus que l'année précédente. Huit tableaux montrent l'action sociale en faveur des étudiants (en millions d'euros), les bénéficiaires d'une aide de l'Education nationale entre 1997, 2001, 2003, les plafonds d' attribution pour les bourses sur critères sociaux et les montants des aides en 1997, 2001 et 2003, l'évolution du nombre d'étudiants boursiers sur critères sociaux selon l'origine sociale entre 1997 et 2003, les points de charge moyens déclarés par un boursier sur critères sociaux en 2003-2004, le rapprochement du barème de bourse et de l'échelle OCDE de calcul du niveau de vie d'un ménage, les effectifs et proportion d'étudiants aidés par académie. Sources et définitions en encadré.
Répartition des effectifs en 2003-2004 par concours préparé, années d'études, académie. Répartition des effectifs de première année selon le sexe et le concours préparé, en pourcentages. Dernier diplôme obtenu par les étudiants de 1ère année. En évolution : effectifs inscrits en IUFM par année d'études et académie en 1991-92, 1995-96 et de 2000-2001 à 2003-2004 ; pour la France entière, par concours préparé. Graphique d'évolution de 1999-2000 à 2003-2004. En encadrés : définitions et champ de l'étude.
D'après les premières estimations, 1 790 000 étudiants seraient inscrits à la rentrée 2004 dans les quatre principales filières de l'enseignement supérieur (universités hors IUT, IUT, CPGE, STS), soit une augmentation de 0,8 %. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs des principales filières de l'enseignement supérieur, les nouveaux bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières, l'évolution des inscriptions en première année dans l'enseignement supérieur (carte) et les effectifs inscrits à l'université (hors IUT). Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites dans l'encadré.
En 2003, l'effectif des candidats à la validation des acquis de l'expérience pour obtenir un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique a presque doublé : 14 374 dossiers ont été examinés, contre 7549 en 2002. Huit tableaux donnent le nombre total de candidats à la validation de 2000 à 2003, la répartition des candidats par sexe en 2002 et 2003, selon leur situation professionnelle, selon leur âge, selon le diplôme postulé, la répartition des résultats académiques en fonction de la part des diplômes, le nombre de candidats par type de diplômes obtenus. En graphique : évolution du nombre de candidats à la validation et de personnes accompagnées entre 1995 et 2003. En encadrés : définitions et historique.
Pendant l'année universitaire 2003-2004, 88 195 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âge et par sexe, l'évolution des effectifs en activité par groupe de discipline, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants titulaires et stagiaires. En graphiques : progression (en %) des effectifs pour chaque catégorie de personnels entre 1992 et 2004 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs en 2003-2004, par grande discipline et tranche d'âges. En encadré : sources et méthode.
A la rentrée 2003, la hausse du nombre d'étudiants observée en 2002 se confirme, après une période de relative stagnation entre 1995 et 2001. Cinq tableaux font ressortir les effectifs de l'enseignement supérieur, le taux de poursuite des bacheliers dans l'enseignement supérieur, les principales contributions à la hausse observée entre 2001 et 2003, le poids des différentes filières du supérieur en 2003-2004 et la répartition des principales filières de l'enseignement supérieur, par académie, en 2003-2004, évolution par rapport à 2002-2003. Définitions en encadré.
A la session 2004, 102 900 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole par le ministère de l'Education nationale, ce qui correspond à une hausse de 4200 brevets par rapport à la session 2003. Trois tableaux font ressortir la réussite au BTS selon la formation suivie, selon le diplôme initial, selon le domaine de spécialité et le sexe. Un tableau donne la réussite au BTS par académies de France métropolitaine et des DOM. En graphique : évolution du nombre de BTS délivrés entre 1956 et 2004, évolution du taux de réussite par formation suivie entre 1993 et 2004. En encadré : pour en savoir plus.
This 2003-2004 atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, and by the ministries for Agriculture, Fisheries, Health and Sports. The geographical unit used in this atlas is the urban unit, which is the equivalent of an agglomeration; for Île-de-France and the French overseas collectivities, the geographical unit used is the commune.
Les résultats présentés s'appuient sur une étude qualitative, réalisée auprès de chercheurs publics en sciences dures, travaillant dans les régions Ile de France, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Rhône-Alpes dont la finalité était de connaître leur intention ou pas de créer une entreprise. Moins de 15% d'entre eux ont l'intention de participer à une création d'entreprise. Leurs relations industrielles se caractérisent plutôt par des collaborations de recherche de type contrats industriels ou contrats européens. Pour les chercheurs intéressés par la création d'entreprise, leur motivation est liée à la recherche d'évolution professionnelle, sans qu'il y ait souhait de faire une nouvelle carrière. Le type de participation à la création d'entreprise envisagé par les chercheurs relève plutôt d'un objectif professionnel (transfert de technologie) que personnel (recherche d'autonomie ou création de son emploi). Les principaux freins à la création d'entreprise sont professionnel (risque de carrière) et liés à l'incompatibilité entre création d'entreprise et activités de recherche et d'enseignement. Les chercheurs les plus favorables à la création sont des hommes en début de carrière. Pour favoriser la création d'entreprise de la part de chercheurs, il serait opportun de développer les formations à la gestion.
En 2003-2004, environ 11 % des inscrits dans l'enseignement supérieur français sont de nationalité étrangère. Ce nombre avait diminué entre 1990 et 1998 et a progressé de nouveau depuis 1998 à un rythme annuel supérieur à 12 %. Le tableau 1 montre l'évolution, entre 1990 -91 et 1998-99, puis de 1999-2000 à 2003-2004, des étudiants étrangers dans l'ensemble du supérieur, par type d'établissement ; le tableau 2 donne une évolution de 1998 à 2003 pour les étrangers à l'université, par cycle, et montre, en points, la contribution des non-bacheliers à cette évolution ; le tableau 3 donne cette évolution par nationalité, pour la France entière. Le tableau 4 répartit l'ensemble des étrangers par académies de France métropolitaine, des DOM et des TOM, dans les universités, en 2003-2004. Trois graphiques indiquent l'orientation des étudiants à l'entrée à l'université en 2003-2004, par groupe disciplinaire, par cycle, et selon qu'ils sont Français ou étrangers bacheliers ou non bacheliers. Deux cartes illustrent la proportion d'étudiants étrangers dans chaque académie, et des non-bacheliers en évolution de 1998 à 2003. Sources et définitions en encadré.
La France consacre 16% de sa dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) au domaine de la santé, soit 5,3 milliards d'euros représentant 0,36% du PIB (produit intérieur brut). La recherche publique réalise plus de 50% de la dépense en santé, alors que son poids dans le total de la DIRD n'est que 36,8%. La dépense est concentrée pour les trois quarts à l'INSERM et au CNRS. Le domaine de la santé concerne tous les travaux dans le domaine disciplinaire des sciences de la vie. L'autre partie des travaux de recherche est réalisée par les entreprises de l'industrie pharmaceutique et des instruments médicaux, un quart étant réalisé par des entreprises filiales de groupes étrangers (plus de la moitié étant des groupes américains). En terme de comparaisons internationales, les pays de l'Union européenne représentent le second pôle de recherche derrière les Etats-Unis. Trois pays européens réalisent les deux tiers de la dépense européenne, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France.
A la rentrée 2003, les six principales filières de l'enseignement supérieur comptent 1924 400 inscriptions, soit 1,7 % de plus que l'année précédente. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur, les bacheliers, le taux d'accueil des bacheliers dans les principales filières de l'enseignement supérieur, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, les entrants en bac+3 en disciplines générales à l'université et les effectifs des universités hors IUT. Champ de l'étude, définitions et méthodologie en encadré.
Répartition des étudiants par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente. Effectifs par cycle, discipline, et évolution par rapport à 2002-2003 ; part des nouveaux bacheliers entrant à l'université. Proportion de femmes dans les effectifs universitaires, par discipline et cycle. Répartition par cycle des effectifs des grands établissements, des universités technologiques et des instituts nationaux poytechniques ; complément sur les étudiants inscrits dans ces établissements. En encadré : source et définitions.
L'évolution de l'orientation des bacheliers à l'entrée dans le supérieur se caractérise entre 1996 et 2002 par une désaffection des bacheliers généraux à l'égard du DEUG surtout dans les disciplines scientifiques. Huit tableaux montrent la poursuite d'études des bacheliers 2002 au 31 octobre selon le type de baccalauréat et l'âge, le choix d'orientation des bacheliers S, l'évolution de la probabilité pour un bachelier S, l'impact des différentes caractéristiques des bacheliers généraux sur leur probabilité d'accéder à une classe préparatoire et les principales motivations citées par les nouveaux bacheliers en faveur du choix de leur formation, l'opinion des nouveaux bacheliers, les difficultés rencontrées et les ressources financières des nouveaux bacheliers. Source en encadré.
Trait d'union entre l'enseignement secondaire et les grandes écoles, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent, en 2003-2004, 72 000 étudiants et 8,9% des bacheliers généraux et technologiques de la session 2003. Deux tableaux mettent en lumière la répartition des élèves de classes préparatoires par discipline et année de préparation en 2003-2004 et la répartition des nouveaux entrants en première année de classes préparatoires en 2003-2004 selon l'origine scolaire. Quatre graphiques montrent l'évolution du pourcentage de nouveaux bacheliers généraux et technologiques entrant en CPGE, l'évolution de l'accès des bacheliers technologiques en CPGE, la comparaison des origines sociales des bacheliers technologiques et des bacheliers généraux et l'évolution des probabilités d'être interne. Encadré : source, définitions et la nouvelle procédure d'admission en CPGE.
En 2002, 58 463 personnes ont reçu une information sur la validation des acquis, soit 52% de plus qu'en 2001, et 30 800 ont retiré un dossier. Douze tableaux mettent en lumière le nombre de personnes informées, le nombre de personnes accompagnées, la répartition des candidats selon le sexe, la situation professionnelle et le diplôme postulé, le nombre moyen de dépenses par validation des acquis professionnels selon le diplôme souhaité, la validation des acquis professionnels dans les académies pendant l'année 2002, les dix diplômes les plus recherchés par les candidats à la VAP, les diplômes obtenus en 2002 par les bénéficiaires d'une VAP en 2002, la validation des acquis de l'expérience selon les académies en 2002, les diplômes obtenus en 2002 par les bénéficiaires de la VAE et les dix diplômes les plus recherchés par les candidats à la VAE. En encadré, la validation des acquis professionnels et de l'expérience.
La participation des femmes à la recherche tient à l'augmentation de leur part dans les écoles d'ingénieurs et troisièmes cycles universitaires. Parmi les chercheurs en entreprises, une femme pour quatre hommes et une pour trois parmi le personnel de soutien. Depuis vingt ans, leur part a doublé. Cependant, selon les branches de recherche, les situations sont contrastées, la pharmacie, par exemple, concentrant la population féminine ; de même, la part des femmes diffère selon la taille de l'entreprise, les grandes entreprises ayant le plus grand nombre de femmes. Les femmes chercheurs sont souvent plus jeunes que leurs homologues masculins et ont plus souvent un parcours universitaire, les formations d'ingénieur étant moins fréquentes. La croissance de l'emploi féminin, depuis 1992, explique plus d'un tiers de celle de l'emploi des chercheurs en entreprise.
En 2001 la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 32,9 millards d'euros, la progression en valeur étant de 4,3% et en volume de 2,5%, ce qui fait qu'à méthode constante la part dans le PIB est restée stable. Les dépenses de recherche et développement dans les entreprises sont en nette progression depuis 1999. Les prévisions pour 2002 n'indiquent pas de retrournement majeur. Depuis 10 ans, les entreprises réalisent 62% de la DIRD.
Répartition des enseignants par grade, discipline, type d'établissement. Répartition par tranche d'âges et sexe (en %), dans chaque fonction (professeurs, maîtres de conférence, assistants et autres), par discipline. Evolution des personnels de l'enseignement supérieur de 1982 à 2003 (graphique), des effectifs d'enseignants-chercheurs de 1993 à 2003. Enseignants titulaires d'un corps du 2nd degré en fonction dans le supérieur. Répartition par discipline, catégorie, position administrative. Comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite des enseignants-chercheurs par corps et grande discipline. Répartition par académie des principales catégories d'enseignants en fonction dans l'enseignement supérieur. Encadré : sources et méthodes.
Les chercheurs post-doctorants étrangers travaillant dans les institutions publiques de recherche et dans les entreprises françaises ont, quant à leur mobilité, des motivations différentes. Les laboratoires d'accueil de cette population élaborent également des stratégies différentes. Selon les disciplines, les situations de travail sont différenciées. Selon les trois disciplines étudiées (chimie, économie et sciences de la vie), l'étude met en évidence des comportements qui varient selon les choix de diplômes retenus, les déroulements de carrière et les rôles du post-doctorat.
498 000 étudiants bénéficient d'une aide financière du ministère de l'Education nationale pour poursuivre leurs études en 2002-2003, soit 10 000 de plus que l'année précédente. Huit tableaux montrent l'action sociale en faveur des étudiants (en millions d'euros), les bénéficiaires d'une aide de l'Education nationale entre 1997, 2001, 2002, les plafonds de référence pour l'attribution des bourses sur critères sociaux en 1997, les montants des aides en 1997, 2001 et 2002 pour les bénéficiaires d'une bourse sur critères sociaux (BCS), l'évolution du nombre d'étudiants boursiers sur critères sociaux selon l'origine sociale entre 1997 et 2002, les points de charge moyens déclarés par un boursier sur critères sociaux en 2002-2003, le rapprochement du barème de bourse et de l'échelle OCDE de calcul du niveau de vie d'un ménage, les effectifs et proportion d'étudiants aidés par académies. Sources et définitions en encadré.