Statistical publications published in 2023


 


47 statistical publications



NI SIES 23.07 - Évolutions de l’insertion professionnelle et des conditions d’emploi des diplômés de master (hors enseignement) durant la crise sanitaire
SIES A2.1
Les taux d’insertion professionnelle des diplômés de master (hors enseignement) ont légèrement baissé pendant la crise sanitaire. Mais dès 2021, les taux d’insertion les plus élevés atteints avant la crise ont été dépassés. Cependant, cette reprise concerne les diplômés ayant choisi d’entrer sur le marché du travail, dont la part a reculé. En miroir, la part de diplômés poursuivant des études s’est accrue passant de 36% en 2017 à 38% en 2020. Pour ceux occupant un emploi, la crise sanitaire a affecté les conditions d’emploi mais de manière ponctuelle : moins de contrats à durée indéterminée, plus de CDD et un effet sur les rémunérations. Dès 2022, les diplômés 2020 en emploi à 30 mois avaient moins de risque d’occuper des emplois aux conditions dégradées par rapport aux autres promotions, et même par rapport à celle de 2017 non affectée par la crise sanitaire au cours des 30 premiers mois après diplomation. Plus structurellement, les diplômés les plus jeunes, les alternants et ceux mobiles à la suite de leurs études sont moins confrontés aux emplois peu qualifiés. En revanche, indépendamment de l’année de diplomation et toutes choses égales par ailleurs, les femmes sont plus exposées aux emplois aux conditions dégradées courts et/ou peu qualifiés.
NI SIES 23.05 - L’emploi par genre et discipline au sein des organismes de recherche et des universités entre 2015 et 2020
SIES
Sur les deux années 2019 2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8%, et 58,0% pour les personnels de soutien. En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés). Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44% et 36% pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37% et 36%); de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion. En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes. Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs
Higher education, research & innovation in France, facts and figures
SITTAR C1,SIES A2.4,SIES A2.2,SIES A2.1,SIES,OVE,Insee DETET,HCERES-OST,ERASMUS+,DICODOC,DGRH C1-1,DGRH A1-1,DGESIP A2,DEPP B1,DEPP A3,DEPP A1,DEEVA
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
NI SIES 23.03 - La mobilité géographique à l’entrée dans l’enseignement supérieur
SIES A2.1
À la rentrée 2020, presque un néo-bachelier sur cinq change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. En dehors des problématiques liées à l’insularité et à l’exception de quelques académies, l’offre de formation globale est plutôt bien répartie sur le territoire hexagonal. Mais, par leur offre locale les académies ne sont pas toutes confrontées au même phénomène : certains territoires voient partir leurs étudiants quand d’autres les gardent et attirent des étudiants supplémentaires. Si être très bon élève et avoir une mention au baccalauréat favorise la mobilité, le principal facteur de mobilité reste la possibilité de poursuivre dans la formation de son choix. Le néo-bachelier, qui n’a pas trouvé la formation qu’il souhaite dans son académie ou qui n’a pas été retenu près de chez lui, n’hésite pas à changer d’académie pour entreprendre les études désirées. Les académies de Grenoble, Amiens et Limoges font partie des territoires qui ont le taux de néo-bacheliers mobiles le plus important : plus de trois étudiants sur dix quittent leur académie de baccalauréat. Pour Grenoble et Amiens, ils vont dans l’académie voisine particulièrement attractive : Lyon et Lille. L’académie de Limoges est particulière, puisque si elle perd 1 400 bacheliers, 2 300 viennent s’y inscrire pour leur première année.
French Ministry of Higher education and Research