En 2017-2018, 2 680 400 inscriptions ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Par rapport à la publication de l’année précédente, cela représente une augmentation de + 2,7% (+ 70 700 inscriptions) qui s’explique en partie par une évolution des dispositifs de collecte à l’oeuvre depuis 2016. À dispositif équivalent, entre les rentrées 2016 et 2017, la hausse du nombre d’inscriptions est de + 1,4% (+36200 inscriptions). Cette augmentation structurelle est majoritairement due à celle du nombre d’étudiants inscrits à l’université, en formations d’ingénieur ainsi qu’en écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les instituts universitaires de technologie et les classes préparatoires aux grandes écoles contribuent dans une mesure moindre à cette hausse. En 2017-2018, à dispositif équivalent, les effectifs augmentent par rapport à 2016-2017 dans toutes les académies sauf à Reims, Rennes, Besançon, Caen et Rouen. L’enseignement privé représente près d’un étudiant sur 5.
En 2015, 108 000 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91% occupent un emploi au 1er décembre 2017. Les taux d'insertion pour l'ensemble de la promotion 2015 et par domaine disciplinaire sont parmi les plus élevés observés depuis la mise en place des enquêtes nationales. Les diplômés en 2015 bénéficient en outre de conditions d'emploi plus favorables que leurs prédécesseurs même si des écarts importants persistent suivant la spécialisation disciplinaire.
En 2015, 49 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l'université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 94% sont en emploi 30 mois après l'obtention de leur diplôme. L'augmentation du nombre de diplômés de licence professionnelle s'accompagne d'une amélioration du taux d'insertion à 18 et 30 mois pour la deuxième année consécutive. Toutefois, l'évolution des conditions d'insertion est plus contrastée. SI le taux d'emploi stable et les rémunérations progressent, le taux d'emploi de niveau cadre ou professions intermédiaires est en léger recul.
En 2015, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91 % sont en emploi au 1er décembre 2017. C'est le taux d'insertion à 18 mois qui progresse le plus par rapport à la promotion des diplômés 2014. Les conditions dans l'emploi ne suivent pas cette tendance et sont globalement stables voire en léger recul suivant les indicateurs. Toutefois, les conditions d'emploi restent fortement dépendantes du domaine de spécialité du DUT mais également inégales entre femmes et hommes dans un même domaine.
Les bacheliers généraux, qui représentent les deux tiers des primo-entrants dans les instituts universitaires technologiques, sont ceux qui y réussissent le mieux : les trois-quarts d’entre eux sont diplômés en deux ans et plus de huit sur dix en 3 ans. Les deux-tiers des bacheliers technologiques de 2014 inscrits en IUT ont obtenu leur diplôme en 2 ou 3 ans. Meilleure est la mention au baccalauréat, plus élevés sont les taux de réussite.
Quatre néo-bacheliers inscrits à l’université en 2014 sur dix ont obtenu leur diplôme de licence après 3 ou 4 ans. La réussite est nettement plus importante pour les bacheliers généraux, qui représentent plus des trois-quarts des nouveaux entrants, que pour les bacheliers technologiques (respectivement 50% et 16%). Moins d’un nouvel inscrit sur dix est titulaire d’un baccalauréat professionnel et seulement 5% d’entre eux ont obtenu leur licence en 3 ou 4 ans.
En 2018-2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, le nombre d’inscriptions des nouveaux bacheliers en première année de cursus licence à l’université est de 288 000, en progression de +7,2% par rapport aux données provisoires établies à la même date pour l’année universitaire 2017-2018. Hors doubles inscriptions des étudiants en CPGE, l’augmentation s’élève à +7,4%, soit 19 600 inscriptions supplémentaires. La hausse du nombre d’inscriptions est très élevée aussi bien en IUT (+7,3%) qu’à l’université hors IUT (+7,4% hors CPGE). Cette forte progression est liée à l’augmentation exceptionnelle du nombre des candidats et donc des lauréats au baccalauréat en 2018, du fait du boom démographique de l’an 2000, ainsi qu’à l’accroissement des capacités d’accueil à l’université mises en place en anticipation de cet afflux. La hausse qui sera mesurée sur les données définitives pourrait néanmoins différer, car il n’est pas exclu que l’introduction d’un nouveau système de gestion des vœux à l’entrée dans l’enseignement supérieur ait pu modifier le rythme des inscriptions.
En 2017-2018, 170 091 étudiants sont inscrits dans des formations longues en santé en France métropolitaine et DOM, en hausse de 1,5 % par rapport à la rentrée précédente. Un tiers de ces étudiants est inscrit en PACES, soit près de 57 800 inscrits, et 33 747 sont en 3e cycle des études médicales (hors diplômes d’études spécialisées complémentaires). Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2015-2016, le tiers réussira l’un des concours au bout d’un ou deux ans (redoublement), dont 12,0 % au bout d’un an seulement ; 20,3 % se dirigeront vers la médecine, 7,8 % en pharmacie, 3,0 % en odontologie et 2,5 % en maïeutique. L’année 2017 introduit la réforme du 3e cycle des études médicales. L’année précédente, les DES (diplôme d’études spécialisées) d’ophtalmologie et de cardiologie faisaient partie des dix DES avec le plus d’étudiants. En 2017, les nouveaux DES de médecine d’urgence ainsi que celui de gériatrie font partie des dix DES avec le plus d’inscrits. 811 étudiants étrangers sont inscrits en DFMS ou DFMSA, diplômes leur permettant d’acquérir un complément de spécialisation.
De 2015 à 2016, la dépense intérieure de R&D (DIRD) a progressé de 0,9 % en volume dans la zone OCDE, après une progression de 2,0 % l’année précédente. Le ratio de l'effort de recherche (DIRD/PIB) se situe à 2,34 % pour l’ensemble de l’OCDE, et à 2,22 % pour la France. Les États-Unis restent le plus gros investisseur en R&D, avec 464 Md$ de dépenses intérieures de R&D en 2016, suivis par la Chine et l'UE à 28 (350 Md$). En moyenne dans les pays de l'OCDE, la recherche publique représente un tiers de la dépense totale de R&D, et 35 % en France. Sur l’ensemble des effectifs affectés à la R&D dans l’U.E. - 2 950 000 équivalents temps plein (ETP) - la France en emploie 431 000.
La première édition de « ESRI en chiffres » vient de paraître.
Ce fascicule synthétique présente les chiffres structurants de l’ESRI :
- vingt indicateurs clés de l’enseignement supérieur, allant de l’obtention du baccalauréat et l’entrée dans l’enseignement supérieur à l’insertion professionnelle des diplômés ;
- vingt indicateurs clés caractérisant la recherche et l’innovation.
L’infographie met à la disposition du public une vision consolidée des chiffres de l’ESRI, qui sont analysés et détaillés dans les publications statistiques que diffuse le Ministère tout au long de l’année : Etat de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Etat de l’emploi scientifique, Repères et références statistiques (édition DEPP), Notes d’information du SIES, Notes Flash du SIES.
En 2017, la France a consacré 154,6 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,7 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 690 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement allant de 6 550 euros pour un écolier, 8 710 euros pour un collégien, 11 190 euros pour un lycéen à 11 670 euros pour un étudiant.
L’État est le premier financeur de l’éducation (57,4 %), devant les collectivités territoriales (23,3 %). Alors que les communes et les départements ont tendance à stabiliser leurs dépenses d’éducation depuis 2015, celles des régions augmentent chaque année.
L’Autriche, qui assure la présidence de l’Union européenne depuis juillet 2018, consacre près de 3,1% de son PIB à des activités de R&D, soit un point de plus qu’il y a 15 ans. Elle est désormais au 2è rang européen, derrière la Suède, tandis que l’effort de R&D de la France se maintient autour de 2,2%. C’est par le développement de la R&D privée que l’Autriche a accru son effort de recherche, en s’appuyant sur un secteur industriel encore important, et une part de financement par l’étranger conséquente. Dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020», l’Autriche obtient d’ailleurs un taux de retour, en termes de subventions au regard de sa contribution, de 1,27 contre 0,66 pour la France.
Sur l’ensemble des bacheliers 2018 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 95 % ont reçu au moins une proposition d’admission toute phase confondue. Parmi eux, près de 8 sur 10 accepteront l’une d’entre elles durant l’une des phases de la procédure. Plus de 9 propositions acceptées sur 10 l’ont été pendant la phase principale. 71% des candidats de la série générale et environ la moitié des candidats de séries technologique (50 %) ou professionnelle (45 %) reçoivent une proposition dès le premier jour. Le délai d’attente moyen est de 8 jours avant de recevoir la première d’entre elles. Parmi l’ensemble des filières de formation, la licence représente 41 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers généraux, cette part atteint 51 %, suivie par les formations en CPGE et en PACES avec 12 %. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, les formations en BTS dominent avec respectivement 45 % et 76 % des propositions acceptées. On note une hausse de 8 points des acceptations d’un BTS par les bacheliers professionnels par rapport à 2017 (69 % acceptaient un BTS).
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les EPST (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
L’État de l’emploi scientifique 2018 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
En 2017-2018, 1 642 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM. Les effectifs augmentent de 1,2 % (1,0 % hors inscriptions parallèles en Classes préparatoires aux grandes écoles et à l’université). En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 1,6 % et + 1,4 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 0,5 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 0,7 %). Les nouveaux bacheliers sont toujours plus nombreux à l’université (+ 1,3 % et + 0,8 % hors double inscriptions) mais cette hausse est plus de deux fois moins élevée que l’année précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers est également en hausse dans les IUT (+1,5 %). Le nombre de nouveaux bacheliers généraux dans les disciplines générales se stabilise (- 0,2 % hors inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques continue à augmenter en IUT (+ 1,5 %). La part des étudiants étrangers à l’université augmente légèrement : ils représentent 14,6 % des inscriptions.
NI DGRH 18-08 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation – Année 2016?2017
Au cours de l'année universitaire 2016?2017, 92 000 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 685 appartiennent aux corps des enseignants?chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 12 985 sont des enseignants du second degré et 22 315 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2016 et 2017, l’effectif total des enseignants du supérieur a légèrement augmenté (+ 0,6 %).
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage lors de l’année universitaire 2016-2017. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
L’année 2017 marque une rupture dans le dispositif de la VAE avec une hausse significative du nombre de bénéficiaires de 16 %, alors que depuis 2012, le dispositif s’essoufflait avec une baisse constante chaque année du nombre de bénéficiaires de VAE. Les licences professionnelles et les masters restent les diplômes les plus délivrés en VAE.
Le domaine des sciences technologie et santé a pris le pas sur celui du droit, économie et gestion.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
La poursuite d’études des bacheliers et le niveau des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur ont progressé en 6 ans. La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002. Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dansle supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 %. Ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale. Ainsi, 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers. La filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur. Près de la moitié des entrants en IUT sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en STS.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours dans l’enseignement supérieur des bacheliers 2008. Ces bacheliers ont été interrogés chaque année, tout au long de leurs études dans l’enseignement supérieur et à l’issue de leur formation. Des résultats plus détaillés sont présentés et commentés dans la Note d’information n°18.06, qui étend en outre l’analyse à partir de méthodes statistiques avancées.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 182 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2017, 1 633 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements). Les deux tiers des enseignants-chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post-doctorants alors que la plupart des professeurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF.
Respectivement 22 % et 47 % des MCF et des PR ont été endo-recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 46 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme-homme n’est pas encore atteinte. 18 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 8 % des PR.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants en France métropolitaine et dans les DOM poursuit sa progression avec une hausse de 1,3 % par rapport à l’année précédente, à champ constant. Sur les 2 680 400 inscriptions recensées, un peu plus de 60 % sont enregistrées à l’université. Les inscriptions en écoles d’ingénieurs et de commerce, gestion ou comptabilité demeurent très dynamiques, ce développement allant de pair avec une progression sensible de la part de l’enseignement privé au sein de l’enseignement supérieur, à 19,4%. Les académies qui bénéficient des plus fortes croissances du nombre d’étudiants sont Bordeaux, Strasbourg, Nice et Versailles.
This publication presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 51 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
À la session du baccalauréat de juin 2018, avec 88,3 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement supérieur à celui de 2017 (87,9 %). Il reste proche de 88 % depuis 2014.
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 91,1 %, est en hausse par rapport à celui de 2017 (+ 0,4 point). Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, perd 1,6 point avec 88,9 % après trois années de relative stabilité. Dans la voie professionnelle, avec 82,6 %, le taux de réussite gagne 1,1 point. Il reste compris entre 80,0 % et 82,6 % depuis 2014. La part des bacheliers dans une génération gagne 1,3 point par rapport à 2017 et atteint 79,9 % en 2018. Les candidats de la voie générale obtiennent le plus souvent leur diplôme avec mention.
L’enquête CollTerr 2017 a interrogé les collectivités territoriales sur la part de leur budget qu’elles consacrent à la recherche et transfert de technologie (R&T) et à l’enseignement supérieur et vie étudiante (ES&VE).
Elle concerne tous les niveaux territoriaux : régions, départements, EPCI à financement propre et communes. Le questionnement 2017 porte sur les exercices 2015, 2016 et les prévisions 2017. La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
Le nombre d’inscrits en cycle d’ingénieur progresse de 4,1% en un an, dans la continuité de la dynamique observée les années précédentes. Si 75% des étudiants sont inscrits dans un établissement public, le privé accueille l’autre quart. Les évolutions offrent un fort contraste selon les domaines de formation. Deux domaines, qui accueillent ensemble déjà près de 25% des étudiants, enregistrent une progression de plus de 10% des inscrits : ce sont les domaines de l’informatique et de l’électronique et électricité. Les études d’ingénieur restent encore très peu féminisées, à 27% à peine. Seuls 14% des étudiants sont enfants d’ouvrier ou d’employé, quand 46% sont issus de classes très favorisées.
Les présentes données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 112 IUT de France métropolitaine et DOM. Sont concernés dans cette note les étudiants préparant un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT).
Les données sont issues de l’enquête «inscriptions» du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités). Les données 2016-2017 sont définitives. En revanche les données 2017-2018 sont provisoires. La date d’observation est fixée au 15 janvier de chaque année universitaire. Le champ couvert par cette note est constitué des 65 universités françaises de France métropolitaine et DOM, de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte, de l’institut national universitaire d’Albi, et des COMUEs Université Bourgogne-Franche-Comté, Université Paris Lumières, Université de recherche Paris Sciences et Lettres, Université Côte d’Azur, Université Grenoble Alpes, Université Paris-Est, Université Paris Saclay, Lille Nord de France et Languedoc-Roussillon Université.
En 2017, la diminution des candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités se poursuit : 15 600 contre 16 500 en 2016 et 17 400 en 2015. Le taux de réussite à la qualification progresse lentement (65 % contre 64 % en 2016 et 63 % en 2015). Au total, 10 189 qualifications ont été délivrées (8 202 aux fonctions de maître de conférences et 1 987 aux fonctions de professeur des universités) à 7 756 personnes (8 031 en 2016). Le taux de qualification des femmes est supérieur à celui des hommes dans 9 groupes disciplinaires sur 13 dans le corps des PR et dans 5 sur 13 dans celui des MCF. La moitié des qualifiés ont été candidats en 2017 aux concours de recrutement (52 % pour MCF et 37 % pour PR).
Fin 2014, les ressources mensuelles des étudiants de 18 à 24 ans s’élèvent en moyenne à 650 euros. Ces ressources sont pour plus de la moitié constituées de l’aide des parents : 92 % des étudiants reçoivent une aide régulière de leur part, de 380 euros en moyenne. Des aides sociales sont perçues mensuellement par 57% des étudiants, pour un montant moyen mensuel de 300 euros. La part des étudiants cumulant études et emploi rémunéré dans la semaine précédant l’enquête est plus faible (21 %) mais le montant mensuel alors perçu est plus élevé, à 550 euros. Le montant des ressources augmente avec le niveau d’études et varie selon la formation suivie. Le soutien parental régulier est en moyenne 1,8 fois plus élevé pour un enfant de cadre que pour un enfant d’employé ou d’ouvrier. A l’inverse, les revenus du travail sont d’un montant 50 % plus élevé parmi les étudiants d’origine sociale défavorisée en comparaison des enfants de cadre, l’écart étant systématique mais variable selon la formation.
Près de 80 % des bacheliers inscrits en 2014 en première année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en deuxième année, et 68 % d’entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans (64 % en deux ans). Le taux de réussite varie selon la série au baccalauréat et la mention obtenue. Il est de 83 % pour les bacheliers généraux, 70 % pour les bacheliers technologiques et 50 % pour les bacheliers professionnels.
A la session 2017, les effectifs des candidats (180 600) et de diplômés (135 700) au brevet de technicien supérieur sont en hausse de respectivement 0,6 et 2,0 % par rapport à la session précédente. Le taux de succès des présents à l’examen est également en hausse de 1,1 point sur un an pour atteindre 75,2 %. Les candidats scolaires sont toujours les plus nombreux et ont le taux de succès le plus élevé.
Selon les prévisions effectuées à partir des résultats du baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, le nombre total d’étudiants à la rentrée 2017 augmenterait de 1,4 % sur l’ensemble des formations et des cycles de l’enseignement supérieur, soit + 36 000 étudiants environ. A la rentrée 2018, marquée par le boom démographique de l’an 2000, le nombre total d’étudiants devrait encore s’accroître de 65 000. En particulier, les flux d’entrée en première année dans les quatre principales filières (université y compris instituts universitaires de technologie, sections de techniciens supérieurs et classes préparatoires aux grandes écoles), devraient augmenter de 28 000 environ. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongent, l’enseignement supérieur pourrait rassembler, en 2021, 2,8 millions d’étudiants et, en 2026, 2,9 millions d’étudiants, soit respectivement 216 000 et 327 000 étudiants de plus qu’en 2016.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants dans les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education se stabilise et est de 68 000 (-0,2 % par rapport à 2016). C’est en première année que les inscriptions sont moins nombreuses (-2,5 %) alors que la deuxième année reste sous l’effet des hausses marquées précédentes (+1,8 %). Les ESPE restent très féminisées, accueillent principalement des bacheliers généraux, plus souvent titulaires d’un bac littéraire que les autres étudiants des universités. Leur origine disciplinaire dépend fortement du master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) d’inscription et diffère beaucoup entre les étudiants des MEEF 1er degré et 2nd degré. Plus d’un étudiant fonctionnaire stagiaire (lauréat du concours) sur trois n’était pas inscrit à l’université l’année précédente.
En 2017-2018, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 642 200. Hors doubles inscriptions en CPGE, ce nombre a progressé de + 1,0 % par rapport à l’année 2016-2017. Les variations sont respectivement de + 1,4 %, +0,5% et -0,7% en cursus licence, master et doctorat. Les évolutionsd es effectifs d’étudiants apparaissent inégales selon les disciplines. Les inscriptions en sciences demeurent dynamiques (+ 2,3 % hors doubles inscriptions) et progressent également en arts, lettres, langues, SHS (+ 1,2 %). Les inscriptions d’étudiants repartent à la hausse en droit (+ 1,3 %) mais diminuent en économie, gestion, AES (- 1,1 %). Les effectifs en disciplines de santé continuent à croître (+ 1,4 %). Le regain d’attractivité des I.U.T. se confirme.
En mai 2015, en France, un échantillon d’élèves de première année de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques a participé à l’évaluation TIMSS Advanced dans les mêmes conditions que les élèves de terminale S. Ces élèves, d’un âge moyen de 18,9 ans, correspondent à 2,6 % de leur classe d’âge. Avec un score moyen de 506 en physique, ils rejoignent le groupe des pays les plus performants dans TIMSS Advanced 2015. Avec un score de 591 en mathématiques, ils le dépassent. Les taux de réussite sont supérieurs à ceux des élèves de terminale S se destinant à une poursuite d’études en CPGE scientifiques. Cette différence est observée pour l’ensemble des items, mais avec des disparités selon les contenus disciplinaires et les domaines cognitifs. Enfin, les filles sont largement sous-représentées en CPGE scientifiques et leur performance moyenne est inférieure à celle des garçons.
Au cours de l’année universitaire 2016-2017, 19 200 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23 % de l’ensemble des personnels enseignants. En recul depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente s’est stabilisé en 2017. Les doctorants-contractuels constituent la catégorie la plus importante. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée annuellement auprès des entreprises par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI/ SIES). Les données 2015 sont semi-définitives révisées, celles de 2016 sont provisoires.
- La recherche exécutée en entreprise augmente de 1,4% en 2016. Sa progression oscillait entre 0,7% et 1,2% les trois années précédentes.
- Elle est stable dans les branches de recherche industrielles, tandis que dans celles relevant des services, la progression est dynamique (+5,7%).
- Le rapport DIRDE/PIB s’établit à 1,45 %, quasi stable depuis 2013.
- Les effectifs de recherche s’accroissent de +2,0% en 2016. La croissance des effectifs de chercheurs est plus forte encore : +3,3%. Les évolutions étaient respectivement +1,7% et +3,0% l’année précédente.
Avec les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche, notamment les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), constituent le socle de la recherche publique française ; les EPST sont même moteurs dans les sciences fondamentales, les Sciences des milieux naturels et les Sciences biologiques. Entre 2008 et 2016, leurs recrutements dans le cadre de concours externes ont baissé de 32%. Sur les 6 années 2011 à 2016, le taux de remplacement des départs définitifs des titulaires des EPST atteint 81 %. Les recrutements baissent notamment dans les corps les moins qualifiés et les concours d’entrée deviennent toujours plus sélectifs (4,4 % de réussite en 2015 pour l’ensemble, contre 5,4 % en 2008). Parallèlement, le niveau de diplôme des lauréats des concours externes d’ITA augmente dans tous les corps. Si en 2008, la part des femmes parmi les lauréats de ces concours était bien plus faible dans les corps de recrutement les plus élevés, en 2016, les taux de féminisation se sont resserrés. Le niveau de diplôme des femmes recrutées augmente d’ailleurs davantage que celui des hommes.
En 2017, un tiers des enseignants-chercheurs promouvables à un avancement de grade ont été candidats avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, 45% ont été promus. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (56%). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes mais sont plus fréquemment promues.
L’acte II de la décentralisation a profondément modifié le rôle des collectivités territoriales dans le financement des entreprises actives en recherche et développement. Avec davantage de ressources et une capacité décisionnelle renforcée, elles ont ainsi pu opérer des choix stratégiques. Les collectivités locales, dans leur soutien aux entreprises qui réalisent des travaux de R&D, vont ainsi concentrer leur action au profit des P.M.E. ou de certains domaines de recherche.Les entreprises actives en recherche et développement accompagnées par les collectivités locales ont des caractéristiques communes : elles sont plus intégrées dans le réseau des pôles de compétitivité, innovent davantage, et dégagent plus souvent un chiffre d’affaires à l’étranger. De plus, ces entreprises privilégient la collaboration avec la recherche publique sous plusieurs formes et apparaissent plus souvent bénéficier de dispositifs publics de soutien.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée en 2017 auprès des collectivités territoriales par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI). Les données 2016 sont semi-définitives.
L’effort déclaré en faveur de la recherche est plus important que celui dédié à l’enseignement supérieur.
Suite aux réformes territoriales, les actions en faveur de la recherche ralentissent en 2016
De 2015 à 2017, le budget R&T local privilégie le transfert de technologie et celui dédié à l’enseignement supérieur cible les opérations immobilière
Les collectivités territoriales de cinq territoires régionaux apportent, en moyenne par an, plus de 100 M€ à la R&T
Une concentration territoriale plus forte des dépenses en faveur de l’enseignement supérieur.
Avec 732 700 candidats et 643 800 bacheliers, le taux de réussite atteint 87,9 % à la session 2017 : 90,6 % en général, 90,4 % en technologique et 81,5 % en professionnel. Il diminue très légèrement dans la voie technologique, et de façon plus marquée dans les voies générale et professionnelle en recul de près d’un point. La proportion de bacheliers dans une génération fluctue entre 78 % et 79 % depuis quatre sessions. Elle augmente très légèrement cette année (+ 0,3 point), la hausse dans la voie générale étant partiellement compensée par la baisse dans la voie professionnelle. Elle atteint 79,1 % en 2017.
À la session 2017, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Corse, de Lyon, de Rennes et de Toulouse. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat des jeunes de sixième.
En place depuis 2015 dans la voie professionnelle, l’unité facultative de mobilité concerne 3 % des candidats. Elle est plus répandue dans les spécialités autour des métiers de bouche et des services.
38 chiffres-clés pour illustrer la situation de l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI), en France et dans les pays de l’Union européenne.
Ces chiffres clés permettent de mesurer les progrès accomplis mais aussi le chemin qui reste à parcourir et les leviers à mobiliser. Ils constituent ainsi, pour toutes et tous, un éclairage précieux pour l’action que nous avons à conduire, chacun à notre niveau de responsabilité.
Le suivi de carrière des enseignants-chercheurs est réalisé par le Conseil national des universités (CNU).
Il se fonde sur un rapport d’activité établi par l’enseignant-chercheur. Les établissements prennent en considération ce suivi de carrière en matière d’accompagnement professionnel. En 2017, après 4 années d’expérimentation (2013-2016), le dispositif du suivi de carrière a été étendu. Il concerne les universitaires dits « prioritaires », affectés dans les établissements de la vague C.
Pour la session 2017 du suivi de carrière, 2 534 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 6 456 recensés, soit un taux de participation de 39 %. En outre, 277 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2017, dits « non prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 2 811 enseignants-chercheurs ont donc participé au dispositif. Près de 2 000 dossiers (71 %) ont fait l’objet d’un avis de la part de 27 sections du CNU ; 431 d’entre eux (soit 22 %) ont reçu des avis assortis de suggestions d’ac-tions à mettre en œuvre par l’établissement, dont 204 (10 %) sont relatives à l’enseignant-chercheur concerné — les autres (les 227 restants) concernent l’ensemble de l’établissement d’affectation de l’enseignant-chercheur.
Lors de la session 2017, 6 674 enseignants-chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR). 43 % d’entre eux l’ont obtenue. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps. Autant de professeurs des universités que de maîtres de conférences ont déposé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous-représentés par rapport aux professeurs des universités et aux hommes : ils sont proportionnellement moins nombreux à déposer un dossier en comparaison avec leur poids dans la population globale des enseignants-chercheurs. Pour autant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences (MCF) qu’aux professeurs des universités (PR), ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
Cette note de synthèse présente les principaux résultats sur le parcours et la réussite des étudiants de master et sur les passages de licence générale en master. Sont parallèlement diffusées des données détaillées par discipline et série de baccalauréat ainsi que des indicateurs déclinés par université.
Un peu plus de la moitié des étudiants de master obtiennent leur diplôme en 2 ans et les deux tiers en 2 ou 3 ans
Les deux tiers des étudiants de master viennent de licence générale
Un bachelier 2009 sur cinq a obtenu un diplôme de master 5 ou 6 ans après son entrée en licence en 2009
Lors des procédures d’orientation, quatre lycéens sur dix font le choix de l’université (hors IUT) comme premier voeu sur le portail d’admission post-bac, antérieur à la mise en place de ParcourSup. Les filières courtes, STS et IUT, sont aussi très prisées, demandées, par environ 45 % des lycéens. Les voeux exprimés dépendent en partie de l’offre de formation locale, de la série du baccalauréat et du niveau scolaire de l’élève, ce qui induit des variations entre académies. Un peu plus du quart des néo-bacheliers émet prioritairement un souhait de poursuite d’études hors de son académie d’origine. Ces voeux de mobilité sont très importants chez les lycéens résidant dans les départements et régions d’outremer et la Corse, mais aussi dans les académies limitrophes de Paris. Inversement, les trois académies de la région parisienne, mais aussi celles de Lyon et de Limoges, se distinguent par leur forte attractivité.
Les collectivités territoriales (régions, départements et communes) ont consacré 35,7 milliards d’euros en 2016 à l’éducation, soit un peu moins d’un quart de la dépense intérieure d’éducation (DIE).
La contribution des communes et groupements de communes représente plus de la moitié de cette dépense (52 %), avec 18,5 milliards d’euros. Les départements ont dépensé 6,8 milliards d’euros (19 %) et 10,4 milliards d’euros ont été versés par les régions (29 %).
Les responsabilités et compétences des collectivités territoriales en matière d’éducation ont été accrues par les lois de décentralisation successives. En matière de dépenses, cet accroissement se fait nettement sentir jusqu’en 2009. Depuis, les dépenses des collectivités territoriales pour l’éducation sont plus stables. En 2016, elles sont au même niveau qu’en 2010.
Troisième volet de la réforme territoriale, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) promulguée le 7 août 2015, a confié de nouvelles compétences aux régions et redéfini les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale.