Près de neuf bacheliers 2002 sur dix ont poursuivi leurs études après l'obtention du baccalauréat. A l'université, 45 % des bacheliers 2002 inscrits en licence sont parvenus en troisième année sans redoubler. 71 % de ceux entrés en IUT et 63 % de ceux inscrits en STS sont diplômés en deux ans. Deux tiers des bacheliers 2002 élèves en CPGE économiques ont intégré une grande école après deux années d'études ; plus de 50 % des bacheliers élèves en CPGE scientifiques. En encadré : source.
This atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, the Ministry of Agriculture, Food, Fisheries and Rural Affairs and the Ministry for the Family and Social Protection.
En 2005, 21379 dossiers déposés par des candidats à l'obtention d'un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique de l'éducation nationale par validation des acquis de leur expérience ont été examinés, soit près de 12 % de plus qu'en 2004. Deux candidats sur cinq recherchent un BTS. Ils l'obtiendront dans plus d'un cas sur deux. Depuis 2002 la VAE (validation des acquis de l'expérience) s'est substituée à la VAP (validation des acquis professionnels) et permet d'obtenir un diplôme complet. 7 tableaux et un graphique donnent : le bilan de l'activité des DAVA (dispositif académique de validation des acquis), le nombre total de dossiers examinés par un jury de 2000 à 2005, la répartition des candidats par sexe en 2002, 2003, 2004 et 2005 selon leur situation professionnelle, selon leur âge, répartition des dossiers examinés selon le diplôme postulé (en %), la répartition par diplôme des dossiers examinés par un jury en 2005, les diplômes les plus demandés en VAE en 2005, les résultats de la VAE par académie en 2005. En graphique : évolution du nombre de candidats à la validation des acquis et de personnes accompagnées entre 1995 et 2005. En encadré : définition de la VAE, source.
Les effectifs dans les six principales filières de l'enseignement supérieur comptent 1 923 700 inscriptions, soit 0,2 % de moins que l'année précédente. Six tableaux mettent en lumière les effectifs dans les principales filières de l'enseignement supérieur, les bacheliers, le taux de poursuite des bacheliers, le flux d'entrée en première année dans les principales filières post-baccalauréat, les entrants en troisième année en disciplines générales des universités et établissements assimilés et les effectifs des universités et établissements assimilés hors IUT. En encadré : champ de l'étude, définitions et méthodologie, pour en savoir plus.
Nouveau record pour les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) qui après cinq années consécutives de hausse, atteignent 74 790 étudiants. La croissance relevée cette année (+2.2 % par rapport à 2004-2005) s'avère la plus élevée depuis la réforme de 1995 et concerne les trois voies (scientifique, économique et littéraire). Quatre tableaux mettent en lumière la répartition des élèves de classes préparatoires par discipline et année de préparation, la répartition des bacheliers de la session 2005 entrants en première année de classes préparatoires selon leur baccalauréat (en %), la répartition des bacheliers de la session 2005 entrants en première année de classes préparatoires, selon la mention du baccalauréat (en %), le taux de poursuite des bacheliers de la session 2005 en CPGE selon leur bac, leur mention au bac, leur sexe et leur appartenance sociale. Un graphique montre l'évolution du pourcentage de nouveaux bacheliers généraux et technologiques entrant en CPGE. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
En 2005-2006, 1 426 500 étudiants sont inscrits dans les 83 universités françaises. Le nombre d'étudiants se stabilise pour la deuxième année consécutive, après une augmentation de 2,4 % en 2003-2004. Les formations de santé rencontrent pour la troisième année consécutive une forte augmentation. Les étudiants du cursus licence représentent 63,4 % de l'ensemble, ceux du cursus master 31,8 % et ceux du cursus doctorat 4,8 %. Quatre tableaux font la lumière sur : la répartition des étudiants par discipline et cursus LMD, la part des nouveaux bacheliers qui entrent à l'université, les effectifs universitaires par académie et université et évolution (en %) par rapport à l'année précédente, la proportion de femmes, d'étudiants de nationalité étrangère et de non-bacheliers de nationalité étrangère dans les effectifs universitaires (en %). Complément sur les étudiants inscrits dans un grand établissement, dans un institut national polytechnique (INP) ou dans une université technologique (UT) : répartition par cycle des effectifs dans ces établissements. Un graphique met en relief l'évolution de la répartition des nouveaux bacheliers entrant à l'université selon la discipline choisie : écart par rapport à 2004. En encadrés : source et définitions, pour en savoir plus.
En hausse de 3 % par rapport à la rentrée 2003, l'effectif des élèves ingénieurs ne cesse de progresser. A la rentrée 2004, 101 000 élèves ont été recensés parmi 226 écoles. Trois tableaux mettent en valeur les effectifs présents (dont étudiantes) en écoles d'ingénieurs en 2004-2005 et les diplômes décernés en 2004, la répartition par académie des effectifs présents dans les écoles d'ingénieurs publiques ou privées du ministère de l'Education nationale ou d'autres ministères, l'origine scolaire des nouveaux inscrits (en %). Deux graphiques montrent les évolutions des effectifs de 1990-91 à 2004-2005, les diplômes décernés de 1990 à 2005 et l'origine scolaire des nouveaux inscrits selon le type d'école fréquentée. En encadré : sources et définitions.
En 2004, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 35,5 milliards d'euros, la hausse en volume, après une année de baisse, s'établissant à 1,1 % par rapport à 2003. Pour 2005, la DIRD augmenterait pour atteindre 36,4 milliards d'euros, soit une augmentation de 0,5 % en volume. La part de la DIRD dans le PIB s'établit à 2,14 %. Les entreprises et le marché public contribuent à part égale à l'augmentation de la DIRD, mais les travaux de recherche sont plus importants dans les administrations. En 2004, les effectifs de recherche et développement (R&D) progressent ; c'est l'effectif de chercheurs qui augmente, alors que les autres personnels de R&D diminuent. L'activité de recherche se concentre dans quelques secteurs d'activité comme l'automobile qui demeure la première branche de recherche ; la quatrième branche, les dépenses en aéronautique et spatiale, progressent le plus. L'activité publique de recherche est marquée par une progression des EPIC.
A la session 2005, 102 500 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM par le ministère de l'Education nationale, soit 2600 de moins qu'à la session 2004. Trois tableaux font ressortir la réussite au BTS selon la formation suivie, selon le diplôme initial, selon le domaine de spécialité et le sexe. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. En graphique : évolution du nombre de BTS délivrés entre 1955 et 2005, répartition des candidats de BTS selon la formation suivie, répartition des candidats selon le diplôme initial, évolution du taux de réussite selon la formation suivie entre 1995 et 2005. Carte : taux de réussite au BTS par académie. En encadré : pour en savoir plus.
Depuis sa mise en place à la rentrée 2000, la licence professionnelle a connu un vif essor, tant en termes d'effectifs des étudiants qu'en termes de diversification et de répartition géographique des diplômes proposés. Le nombre de formations ouvertes a augmenté en moyenne de 55 % par an. Ainsi en 2004-2005, un millier de licences professionnelles sont proposées à 26 900 étudiants. Cinq tableaux, un graphique et une carte mettent en lumière : le nombre de licences professionnelles proposées (France entière) de 2000-2001 à 2004-2005, le nombre d'étudiants en licence et proportion de licences professionnelles parmi les étudiants en licence, la répartition des étudiants en licence professionnelle par domaine de formation (2004-2005), la répartition par académie de l'ensemble des étudiants de licence professionnelle, la caractérisation des étudiants par domaine de formation, l'impact "toutes choses étant égales par ailleurs" des caractéristiques des étudiants 2003-2004 de licence professionnelle sur la réussite au diplôme en un an, résultats à la session 2003-2004 et poursuite des licences professionnelles par domaine de formation. En encadré : source.
Parmi les entreprises externalisant leur recherche, deux tiers ont au moins une relation de coopération ou de sous-traitance en recherche et développement. Les stratégies de coopération sont les plus répandues ; la sous-traitance concerne plutôt les domaines de l'approvisionnement, de la production et de la distribution. La coopération ou la sous-traitance permettent l'accès aux compétences et moyens techniques nécessaires à la création de nouveaux produits ou procédés. L'externalisation de la R&D concerne surtout les entreprises à dépenses de R&D élevées et dans les secteurs de haute technologie. L'appel à des partenaires extérieurs relève du manque de compétences internes dans le domaine de la R&D. Les partenaires sont d'abord choisis pour leurs moyens techniques, les critères de marché s'appliquant plus fréquemment aux sous-traitants. Les relations de sous-traitance sont donc plus sensibles aux prix, aux certifications de qualité et à la proximité géographique. En revanche, les relations coopératives s'établissent plutôt avec des partenaires publics ou étrangers. Qu'il s'agisse de sous-traitance ou de coopération, les relations externes ont pour but la réalisation de nouveaux produits et débouchent rarement sur le dépôt de brevet ou de publication scientifique. Les relations de sous-traitance sont plutôt asymétriques et de plus courte durée.
Entre 1999 et 2004, le nombre d'inscriptions en troisième cycle à l'université a progressé en moyenne annuelle de 3,8 %. Le doctorat, qui regroupe plus d'un étudiant inscrit en troisième cycle sur quatre, participe pour 17,4 % à cette hausse. L'accroissement des inscriptions en doctorat s'explique uniquement par l'afflux d'étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat français. Cinq tableaux mettent en lumière l'évolution du troisième cycle et des inscriptions en doctorat depuis 1999, la répartition par discipline des étudiants en troisième cycle et en doctorat (2004-2005), la répartition des effectifs de DEA/M2R, de poursuite en doctorat, de doctorants et thèses soutenues par académie et établissement, la répartition par discipline des étudiants inscrits en DEA/M2R et taux de poursuite en doctorat l'année suivante, la provenance des doctorants inscrits en première année en 2004-2005.
Si le baccalauréat constitue la voie la plus communément utilisée pour accéder à l'enseignement supérieur, d'autres diplômes tels que le diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU) permettent également de suivre une formation supérieure. En 2004, cette formation a concerné 13100 personnes. Deux tableaux font état respectivement des effectifs d'inscrits en DAEU par académie, de la répartition des inscrits au DAEU A et au DAEU B selon le sexe et l'âge. Cinq graphiques décrivent respectivement : l'évolution du nombre d'inscrits au DAEU de 1995 à 2004, l'évolution du nombre de diplômés de 2000 à 2003, la répartition des inscrits au DAEU selon le sexe et l'âge, la répartition des inscrits au DAEU selon l'option et l'âge, l'origine sociale des inscrits au DAEU.
La forte concentration de la recherche (comme par exemple en Ile-de-France) conduit à réduire la place des autres régions. En effet, au total, les quatre premières régions (Ile-de-France, PACA, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées) représentent à elles seules près de 70 % de la recherche exécutée en France. Toutefois, une analyse plus approfondie des indicateurs permet de rendre compte de régions aux poids économiques relativement faibles mais où les efforts en matière de recherche et développement sont importants. Quatre groupes de régions apparaissent ; les régions à fort potentiel de recherche où l'activité de recherche est réalisée dans des secteurs de haute technologie. Le 2ème groupe où la recherche est exécutée par le secteur privé et la recherche publique menée par les Universités : ce sont les régions de Picardie, Haute-Normandie, Franche-Comté, Limousin et Champagne-Ardenne. Le 3ème groupe est constitué de régions spécialisées dans l'agro-alimentaire et les secteurs primaires ; en font partie la Basse-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, les Pays de Loire, la Bretagne. Le 4ème groupe est constitué de régions intermédiaires comme le Centre, la Bourgogne ou l'Alsace, par exemple, marquées comme faibles en recherche et développement avec une recherche publique réalisée par des établissements publics à caractère scientifique et technologique ( EPST). L'Auvergne constitue à elle seule un groupe à part marqué par la recherche industrielle dans le caoutchouc. Cette typologie des régions en matière de recherche et développement est relativement stable, hormis l'Aquitaine qui rejoint le groupe 3 en raison d'une forte augmentation de la part des EPIC dans sa recherche publique.
Quatre élèves sur dix entrés en sixième en 1989 sont sortis du système éducatif avec un diplôme de l'enseignement supérieur. Mais les écarts sont très importants selon leur origine sociale. Le parcours suivi dans l'enseignement secondaire est déterminant pour la poursuite d'études et la réussite dans l'enseignement supérieur. Trois tableaux font état respectivement : du niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leurs caractéristiques scolaires à l'entrée en sixième, du parcours des bacheliers selon les principales séries de baccalauréat, du parcours des bacheliers selon les principales orientations prises après le baccalauréat. Cinq graphiques décrivent respectivement : le diplôme le plus élevé obtenu par les élèves du panel 1989, le niveau atteint par les filles et les garçons, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon leur origine sociale, le niveau atteint par les élèves de la cohorte selon l'accès ou non de leurs parents au baccalauréat, le taux d'accès des élèves du panel à un baccalauréat général selon leur origine sociale. En encadré : source.