This second revised and expanded edition reflects France's interest in those two indispensable and inseparable growth drivers, Higher Education and Research, with intelligence, competitiveness and innovation at the forefront. In its design, the work is intended to be clear, user-friendly and transparent. It is by definition an information tool available to the public. It covers public policy and strategic decisions taken on behalf of the Nation. It is also intended to be a management tool for decision-makers.
En 2007, les bacheliers ont été moins enclins à s'inscrire dans une formation de l'enseignement supérieur. Suite à un effet démographique, le nombre de bacheliers diminuerait entre 2008 et 2017. Ces deux effets cumulés, les effectifs de l'enseignement supérieur devraient fortement reculer en dix ans (moins 6,9 %). La baisse la plus importante serait dans les universités (moins 15,2 %). Par contre, les classes préparatoires, les IUFM ou autres grandes écoles verraient leurs effectifs augmenter. En encadré : principales hypothèses retenues pour les prévisions.
En 2007-2008, 90 800 étudiants suivent une formation dans l'une des 207 écoles de management, soit 4,3 % des effectifs de l'enseignement supérieur. 85 % de ces étudiants sont inscrits dans une école reconnue par l'Etat (123 établissements). Les académies de Paris, Versailles, Lyon et Bordeaux accueillent la moitié de ces étudiants. La part des femmes dans les écoles de management s'élève à 48 % (56 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur). Le recrutement de ces écoles s'étant diversifié au fil des ans, à la rentrée 2007, les nouveaux bacheliers représentaient 23 % du vivier, suivis des étudiants venant de l'université, des élèves de CPGE et enfin des titulaires d'un BTS ou d'un DUT. Répartition des étudiants par formation et par groupe (les écoles sont classées en trois groupes), par académie, des nouveaux inscrits selon l'origine scolaire ; évolution depuis 2000 des effectifs, de la proportion d'étudiantes, de celle d'étudiants étrangers.
Les trente et un instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) ont accueilli, à la rentrée 2007, en première année 44 780 étudiants pour la préparation aux concours de l'enseignement et en seconde année 24 360 professeurs stagiaires. En outre 1 490 professeurs titulaires se destinant à l'enseignement spécialisé y ont suivi une formation. L'Ile-de-France accueille plus d'un cinquième des effectifs. Répartition selon les concours, l'origine scolaire, les académies... Evolution des effectifs.
En 2007-2008, 1 368 539 étudiants sont inscrits dans les universités publiques françaises dont 62,3 % en cursus licence, 32,8 % en cursus master et 4,9 % en cursus doctorat. Les effectifs diminuent globalement et sur l'ensemble du territoire, à l'exception des académies de Corse et des Antilles-Guyane, et notamment dans les filières générales et augmentent au sein des formations de santé, dans les IUT. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de nouveaux bacheliers entrant à l'université est inférieur au taux d'évolution des bacheliers. La part des filles, déjà majoritaire parmi la totalité des inscrits, augmente dans tous les cursus mais reste cependant minoritaire dans le cursus doctorat. Le nombre total d'étudiants étrangers diminue, mais ils sont plus nombreux en cursus master et surtout en cursus doctorat où ils représentent 38,9 % des effectifs totaux. Les étudiants étrangers non titulaires d'un baccalauréat représentent 78 % des étudiants étrangers. En encadré : source et définitions.
Pendant l'année universitaire 2007-2008, 90 000 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âges et par sexe, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants en activité. En graphiques : évolution de l'effectif des personnels de 1992 à 2008, en pourcentages, par rapport à 1992 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs, par tranche d'âges et discipline. En encadré : sources et méthode.
A la session 2007, 101 400 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM par le ministère de l'Education nationale, soit un taux de 67,3 % de réussite. Cinq tableaux donnent la réussite au BTS selon le type ou le mode de formation suivie, selon le domaine de spécialité et le sexe, selon le diplôme initial. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. Pour 2007 : réussite des BTS agricoles, par groupe de spécialités et sexe ; évolution, en graphique, du BTSA depuis 1995. En graphiques : évolution des candidats entre 1995 et 2007, effectifs présents, admis, taux de réussite.
A la rentrée qui a suivi l'obtention de leur baccalauréat, la moitié des bacheliers 2002 qui ont poursuivi leurs études se sont dirigés vers l'université ; 35 % se sont inscrits en première année de licence. Quatre bacheliers sur dix ont validé leur licence en trois ans. Une majorité de ceux qui ont quitté l'université sans avoir obtenu de licence se sont réorientés. En encadré : source.
This atlas shows numbers of students enrolled in higher education institutions and courses, drawn from the information systems and surveys produced by the French Ministry of Education, Higher Education and Research, the Ministry of Agriculture and Fisheries and the Ministry for Health, Youth, Sports and Associations.
À la rentrée 2007, 77 500 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dont 61% dans la filière scientifique. Les établissements privés accueillent 15 % des effectifs. Si les effectifs augmentent de 2,5 % en moyenne, la progression est de 7 % dans la filière économique et sociale et inférieure à 1% dans la filière littéraire où les entrées en première année sont en baisse de plus de 2 %. En outre, dans cette filière, près de la moitié des étudiants quitte les classes préparatoires au cours ou à la fin de la première année. A la rentrée 2007, 25 % des étudiants de seconde année sont des redoublants (9 % seulement dans la filière économique et sociale). Les redoublements dans la voie scientifique sont souvent motivés par l'espoir d'intégrer l'école de son choix. En encadré : source et définitions.
Cette étude est réalisée à partir de la quatrième enquête communautaire sur l'innovation (CIS4) qui interroge les entreprises sur leurs partenaires en matière de coopération pour la période 2002-2004. 10 % des entreprises françaises font appel à des universités ou à des organismes publics pour leurs activités d'innovation. En encadrés sont présentés la quatrième enquête communautaire sur l'innovation et la comparaison de la fréquence des coopérations public-privé dans les pays européens.
Un panel de 17 830 élèves entrés en 6ème en 1995 a été mis en place par le ministère de l'Education nationale pour étudier leur situation scolaire au début de chaque année. 98 % des élèves qui se sont orientés en classe préparatoire sont parvenus au baccalauréat en 2002 et 2003. Près de la moitié des bacheliers qui ont eu une mention bien ou très bien vont en classe préparatoire. Les orientations des bacheliers généraux varient selon leur origine sociale : 46 % vont en 1er cycle universitaire, 35 % vont en CPGE, les autres en IUT ou STS ou autres formations. Quatre ans plus tard, près des trois quarts des élèves inscrits en CPGE ont rejoint une grande école. Indication des sources en encadré.
Depuis 2000, l'enquête annuelle sur les moyens consacrés à la R et D (Recherche et Développement) dans les entreprises demande la part consacrée aux biotechnologies. Nombre d'entreprises, de salariés, sommes consacrées ; branches d'activités, dépôts de brevets. En encadrés : définitions des biotechnologies et des entreprises de biotechnologie ; sources.
En 2005, 47 000 diplômes ont été délivrés par les universités, dont plus de la moitié sont des diplômes nationaux. En 2005-5006, le réseau CNAM a délivré 8000 diplômes, dont 44 % dans les domaines économie-gestion et 27 % dans ceux des sciences et techniques de l'information et de la communication. Le chiffre d'affaires des universités a diminué de 1 %, mais celui du réseau CNAM a augmenté (2 %). En encadré : sources.