Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 2,5 % sur un an (+ 61 000 inscriptions). L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur, les écoles de commerce, gestion et comptabilité ainsi que dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables. A la rentrée 2015, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf la Corse. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de CPGE. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en IUT (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,6 % en volume par rapport à 2013. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,2 %), mais est modérée par une légère diminution des dépenses des administrations (- 0,4 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 417 200 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il pourrait légèrement diminuer en 2015, pour atteindre 2,23 %. En effet, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+ 0,9 % en volume, estimation) grâce à la progression de la DIRD des entreprises et des administrations, mais moins rapidement que le PIB (+ 1,3 %).
NI SIES 16.09 - Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
La France est l’une des cinq principales destinations des étudiants étrangers en mobilité internationale. Plus de 80 % d’entre eux s’y inscrivent à l’université ou dans un établissement assimilé. Grâce au développement des programmes d’échanges internationaux, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans une université française a doublé en 15 ans mais il est stable depuis 2008.
À la rentrée 2016, les effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) progressent légèrement (0,6%) pour atteindre 86 500 étudiants. Ils augmentent de 0,9% dans la filière scientifique, qui concentre près des deux tiers des effectifs mais où les femmes constituent moins d’un tiers des inscrits. Ils progressent aussi dans la filière économique (+0,8%) mais se replient dans la filière littéraire (-0,8%).
A la rentrée 2016, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) sont en légère hausse par rapport à l’an passé (+0,4 %) et dépassent désormais les 257 000 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements privés concentrent près d’un tiers des effectifs. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, les parts respectives des néo-bacheliers généraux, technologiques et professionnels sont quasi inchangées.
En 2013, 46 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de DUT au sein des universités. 89 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entré.e.s dans la vie active, 9 sur 10 sont en emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme.
L’insertion professionnelle des diplômés de DUT est progressive, avec une amélioration de 9 points par rapport à la situation à 18 mois.
En 2013, 47 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de licence professionnelle (LP) au sein des universités, 29 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux à être entré.e.s dans la vie active, 88 % sont en emploi 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 92 % encore un an plus tard.
En 2013, 107 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de master à l’université. Parmi celles et ceux entré.e.s dans la vie active dans les 30 mois suivant la validation du diplôme, 9 sur 10 sont en emploi. L’insertion professionnelle est un processus au cours duquel les conditions et la qualité de l’emploi s’améliorent progressivement.
Alors que le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans atteint 24,5 % (4ème trimestre 2015, enquête Emploi, INSEE) les diplômes universitaires, en particulier le master, restent une protection efficace face au chômage. Les conditions d’emploi et les caractéristiques des emplois occupés en début de carrière par les jeunes diplômé.e.s de master diffèrent nettement selon la spécialisation disciplinaire.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 50 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Le nombre des diplômes délivrés après une validation des acquis de l’expérience est à nouveau en baisse. En 2015, les jurys ont examiné 19 300 candidatures à un diplôme professionnel de l’Éducation nationale et délivré 13 150 diplômes, soit respectivement 3 % et 2 % de moins qu’en 2014. Ce nouveau recul touche aussi les recevabilités qui filtrent l’accès au dispositif.
Les données présentées sont issues d’une enquête annuelle spécifique menée fin octobre auprès des universités, et qui porte sur les nouveaux inscrits en 1ère année de cursus licence, dite "enquête 20". La date d’observation est fixée au 20 octobre de chaque année universitaire. L’enquête est une enquête "flash" sur 3 jours. A cette date, les informations remontées par les universités sont encore provisoires et susceptibles d’évoluer. Les données définitives et globales pour l’année 2016-2017 seront issues de l’enquête "inscriptions" du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités) du 15 janvier 2017. Le champ couvert par cette première note sur "l’enquête 20" est constitué des 70 universités (France entière hors Nouvelle-Calédonie), de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte et de l’Institut national universitaire d’Albi.
Cette note de synthèse présente un ensemble d’indicateurs relatifs aux propositions d’admission dans l'enseignement supérieur pour la rentrée de l’année 2016-2017. Elle est accompagnée de la publication d’indicateurs complémentaires ou plus détaillés (par filière, mention au bac ou académie).
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’université. Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs complémentaires, l'ensemble étant décliné par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la cinquième année consécutive.
Les données sont issues de la base de données « Principaux indicateurs de la science et de la technologie » de l’OCDE. Les comparaisons quantitatives doivent rester prudentes en raison de problèmes de mesurabilité : correction des différences de niveaux de prix entre les pays, respect des recommandations des manuels de références de l’OCDE et des consignes établies par Eurostat. En outre, le Japon, la Russie et la Chine n’ont pas adopté le nouveau système de comptes nationaux qui, depuis 2014, inclut les dépenses de R&D dans le PIB.
Les regroupements d’établissements ont été initiés par la loi de 2013 sur l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, près de 200 établissements sont concernés, que ce soit sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (Comue) ou d’une association. Cette recomposition du paysage de l’enseignement supérieur concerne 1 690 000 étudiants à la rentrée 2015, soit plus des deux tiers de l’ensemble des étudiants. Les universités concentrent plus de 90 % des inscrits au sein des regroupements.
En dehors des universités, ce sont les écoles d’ingénieurs qui sont les plus impliquées dans ce processus (5 % des étudiants concernés dans plus de 60 écoles). La pluridisciplinarité est assurée au sein des regroupements situés en province. La situation est plus contrastée en région parisienne où les caractéristiques des établissements membres d’un regroupement induisent des orientations disciplinaires différenciées pour chacun d’entre eux. A cela s’ajoutent des différences dans le profil social des étudiants accueillis.
En 2015, la France a consacré 147,8 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 440 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement, allant de 6 190 euros pour un écolier à 11 680 euros pour un étudiant. L’État est le premier fi nanceur de l’éducation (57 %), devant les collectivités territoriales (24 %). Les dépenses de personnel, en augmentation, représentent trois quarts du total.
Au 31 décembre 2015, les centres de formation d’apprentis accueillent 405 200 apprentis, soit une stabilité par rapport à 2014 (- 0,2 %). La baisse s’atténue fortement dans l’enseignement secondaire (- 2,2 % contre - 6,7 % entre 2014 et 2015), tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur s’accélère de façon marquée (+ 3,8 % après + 0,6 % en 2014). Le nombre d’entrées en apprentissage est en progression en 2015 (+ 1,9 %). Les entrées à l’issue de la classe de troisième augmentent de 3,1 %.
Le poids de l’apprentissage parmi les 16-25 ans remonte de 0,2 point.
En 2014, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles et Conservatoire national des arts et métiers – Cnam) ont accueilli près de 480 000 stagiaires en formation continue pour un chiffre d’affaires de 455 millions d’euros. La durée moyenne des stages s’élève à 153 heures, dont 121 heures de nature pédagogique et 32 heures en stage pratique.
70 % des recettes sont d’origine privée, dont 50 % sont abondées par les entreprises, qui confortent leur place de premier contributeur de la formation continue, pour un public composé de plus d’un tiers de salariés. La part des fonds publics est de 22 %, dont plus de la moitié provient des régions. Près de 90 000 diplômes ont été délivrés en formation continue dont les deux tiers sont des diplômes ou titres nationaux.
Les statistiques sur l’emploi sont issues de deux sources : le nouveau Tableau de bord, enquête simplifiée administrée à partir de 2014 aux 16 principaux organismes de recherche, complétée les années antérieures par l’enquête annuelle sur la R&D
Un peu plus d’un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l’année universitaire 2014-2015. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et 10 % à l’étranger. Enfin, près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
Après une forte croissance de 2004 à 2009, les dépenses des collectivités territoriales en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), se stabilisent à 1,2 milliard d’euros (Md€) par an jusqu’en 2014. 28 % de ces financements sont inscrits aux contrats de projets/ plan État-Région.
Le partage des compétences entre niveaux territoriaux, inscrit dans les lois relatives à la décentralisation – acte II -, explique la prédominance des régions : deux tiers du budget R&T annuel. Le niveau communal, par l’intermédiaire des intercommunalités qui se structurent, voit sa part augmenter progressivement. Dans une stratégie d’attractivité et de développement économique du territoire, les opérations immobilières et de transfert et aides à l’innovation des entreprises englobent 60 % du budget R&T.
L’effort des collectivités en faveur de la R&T, 19 € par habitant à partir de 2009, est réparti sur la France entière. L’organisation entre les niveaux territoriaux reste cependant propre à chaque région.
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2013. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,6 % en 2014. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,2 % en volume, tandis que celle des administrations baisse de 0,4 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2015, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+0,9 % en volume, après +0,6 % en 2014). La DIRD atteindrait 48,6 Md€. D’une part, la DIRD des entreprises maintiendrait son rythme de progression et augmenterait de 1,1 % en volume, pour atteindre 31,7 Md€. D’autre part, la DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et s’élèverait à 17,0 Md€. La hausse de la DIRD serait moins élevée que celle du PIB (+1,3 %). Ainsi, l’effort de recherche diminuerait légèrement, de 2,24 % à 2,23 %.
Près de 4 000 personnes ont validé tout ou partie d’un diplôme de l’enseignement supérieur au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) en 2015 dans les universités et le Cnam. Cela représente une nouvelle baisse de 7,6 % par rapport à 2014. Cette baisse est due à celles des validations partielles, en premier ou en post-premier jury, tandis que le nombre de validations totales en premier jury reste stable. De ce fait, la part de ces dernières augmente, à nouveau, de 5 points et atteint 66 % de l’ensemble des VAE examinées.
On leaving university, there are more female than male Masters graduates. The professional integration rate, 30 months after graduating, is similar between men and women. However, women experience less favourable employment conditions than their male counterparts.
These differences are primarily due to the subject of the Master’s degree. In disciplines in which the number of women is the highest, opportunities in the employment market are less favourable. However, in disciplines with fewer women, professional inequalities are significant. In addition, regardless of the discipline, career paths diverge, with more women in employment in the non-profit and public sectors, where pay is usually lower and contracts less stable.
For a given discipline, type of employer and sector of activity, inequalities persist, above all with regard to pay, in which the residual difference is the largest, representing two-thirds of the differences noted.
Gender equality has been a core principle of the European project since 1957. Championed both by European institutions and all Member States, gender equality has been enshrined in cross-cutting public policies and special measures to promote the emancipation, independence and freedom of women. This 9th European conference on gender equality in higher education and research provides a special opportunity to advance in this direction. This is why the Minister for Naitonal Education, Higher Education and Rearch wished to provide with a compilation of key figures regarding equality between the sexes in the field of higher education and research. The 35 key figures herein illustrate the situation concerning gender equality in EU countries in light of recent statistical data on students, graduates, staff (research professors, researchers, support staff, etc.) and on higher education and research governance bodies.
Gender equality has been a core principle of the European project since 1957. Championed both by European institutions and all Member States, gender equality has been enshrined in cross-cutting public policies and special measures to promote the emancipation, independence and freedom of women. This 9th European conference on gender equality in higher education and research provides a special opportunity to advance in this direction. This is why the Minister for Naitonal Education, Higher Education and Rearch wished to provide with a compilation of key figures regarding equality between the sexes in the field of higher education and research. The 35 key figures herein illustrate the situation concerning gender equality in EU countries in light of recent statistical data on students, graduates, staff (research professors, researchers, support staff, etc.) and on higher education and research governance bodies.
On leaving university, there are more female than male Masters graduates. The professional integration rate, 30 months after graduating, is similar between men and women. However, women experience less favourable employment conditions than their male counterparts.
These differences are primarily due to the subject of the Master’s degree. In disciplines in which the number of women is the highest, opportunities in the employment market are less favourable. However, in disciplines with fewer women, professional inequalities are significant. In addition, regardless of the discipline, career paths diverge, with more women in employment in the non-profit and public sectors, where pay is usually lower and contracts less stable.
For a given discipline, type of employer and sector of activity, inequalities persist, above all with regard to pay, in which the residual difference is the largest, representing two-thirds of the differences noted.
L’État de l’emploi scientifique 2016 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
La nouvelle édition 2016 permet de mieux connaître la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise. En effet, le rapport 2016 intègre une approche de l'emploi scientifique par grands champs disciplinaires avec une consolidation ou une mise en cohérence des données portant sur les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche (EPST/EPIC) et les entreprises.
Les données statistiques sont présentées selon des périmètres, conventions et unités communs, conformément aux conventions internationales édictées par le manuel de Frascati, dans les limites de la disponibilité des données.
En outre, au-delà de la seule observation statistique, la publication intègre une dimension prospective, qu'il s'agisse du vivier des chercheurs (doctorants) ou des projections de départs en retraite.
NI DGRH 16.07 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur
du ministère de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – 2014-2015
Au cours de l'année universitaire 2014-2015, 91 200 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 900 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 21 200 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2014 et 2015, l’effectif des enseignants-chercheurs titulaires est resté stable (– 0,03 %) alors que celui des non permanents a diminué (– 5 %).
Publication annuelle de la et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 187 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
In 2015-2016, over 2,550,000 students were enrolled in higher education in France. The number of students has grown without interruption for seven years. The rise concerns all sectors this year, but in varying degrees. Enrolments at university are still predominant. Nearly one student in five is enrolled at a private institution. In one year, enrolments have increased in all the regions of France, except for Corsica.
In 2013, 220,000 people were employed as researchers in business enterprises, either part-time or full-time.
The corresponding workforce is 162,000 full-time equivalent (FTE), or 61% of all researchers working in France. This proportion is much higher (+13 points) than the European average.
The professional activity of researchers in business enterprises has changed: in 2013, they devoted 73% of their average annual working time to R&D, compared to 95% up to 2005. In addition, they only benefit from 0.6 FTE support personnel per year to help them with their research work, half the level recorded in 2001. Researchers in business enterprises are relatively young (half are under 38 years of age), mostly male (80%) and engineering graduates (54% compared to 12% of PhD graduates).
However, this average profile depends on the size of the company and above all its research sector.
In 2014-2015, around 141,000 students were preparing for a State-recognised engineering degree, accredited by the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR).
Around 33,000 degrees were awarded in 2014, an increase of 22% in ten years.
The engineering degree is awarded following five years of study after the baccalauréat, the last three as part of an engineering cycle.
The trajectories are varied: half of entrants to the first year of an engineering cycle come from CPGE (classes preparing for admission to Grandes Ecoles) and 21% from an integrated preparatory cycle. Parallel access routes help to diversify the recruitment of entrants to an engineering cycle: 13% hold a DUT (university technology diploma) and 7% hold a Higher technical certificate (BTS) or Bachelor's degree.
Although representing nearly half of scientific baccalauréat holders, only 29% of engineering students are women. Some universities and engineering schools offer LMD Master's programmes (Bachelor's-Master's-PhD) in engineering which can lead to employment in the engineering sector. In 2014, 6,300 students on these Master's programmes obtained their qualification.
In 2015-2016, 146,447 students were enrolled on engineering courses (excluding engineering courses in partnership with universities), an increase of 4.0% compared to 2014-2015. The rise was particularly marked in private institutions (+6.2%).
Seven in ten students are trained in public institutions, i.e. under the authority of the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR) (82,000 students), or under the authority of other ministries (20,000 students).
Three in ten students attend private institutions (+6.2%).
À la session du baccalauréat de juin 2016, avec 88,5 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement plus élevé que celui de 2015 (87,8 %).
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 91,4 %, est identique à celui de 2015. Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, est stable depuis à 90,7 %. Dans la voie professionnelle, le taux de réussite gagne 1,9 point et dépasse son niveau de 2014 avec 82,2 %. On compte ainsi 3 100 bacheliers professionnels de plus qu’en 2015. La part des bacheliers dans une génération augmente de 77,7 % en 2015 à 78,6 % en 2016 en raison du plus grand nombre de candidats dans la voie générale.
In 2012-2013, in the OECD zone, around 3 million students were in education outside their country of origin. For the first time, international mobility was estimated for all the countries in this zone. France is the fourth largest host country, with 230,000 international students, behind the United States, the United Kingdom and Australia. Chinese students represent a quarter of international students in the OECD, with half the total number coming from Asia.
France is notable for the high proportion of international students from Africa (41%).
The proportion of international students increases with the level of study, ranging from 5% on short courses to one-quarter on PhD programmes.
In France, 40% of PhD students are international students.
At the same time, around 72,000 French students are in education in another OECD country, 65% in a neighbouring country. France is the fifth largest country in terms of student mobility, behind China, India, Germany and South Korea.
This summary note presents a range of indicators concerning higher education course choices for the academic year 2016-17. It is accompanied by publication of these indicators, broken down in more detail or cross-matched by gender, local education academy, baccalauréat series and, where appropriate, subject reference.
Students preparing for the baccalauréat and enrolled on the Post-Bac Admission Portal (APB) for the 2016 session submitted an average of 7.6 preferences.
38.2% of candidates requested a Bachelor's degree programme as first choice. In several of the requested Bachelor's degree preferences, the number of women reached extreme proportions (91.4% in Linguistics, 10.3% in Computer Science). For literary series candidates, the proportion of women exceeded 70%. Nearly one student in five in the final year of secondary school taking the scientific series (17.9%) requested classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE) as first choice.
Students preparing for a vocational baccalauréat (80.5%), but also to a lesser extent technological series candidates (49.4%), put Advanced technician's sections (STS) as first choice. The subsequent choices were often the same as the course chosen in first place.
In the 2015 session, the number of candidates (179,600) and graduates (133,100) for the Higher technical certificate (Brevet de technicien supérieur - BTS) fell. The pass rate for those who took the examination was 74.1%, an increase of half a percentage point compared to the previous session. School-based candidates were in the majority, and recorded the highest pass rate.
L'état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
In 2015-2016, the number of students enrolled at university was 1,593,300 (+4.0% on 2014-15). Excluding dual enrolments in classes preparing for admission to Grandes Ecoles ('excluding CPGE'), the increase was +2.4% (+35,500 enrolments). Student numbers showed contrasting trends according to the subject area, similar to the previous year. In 2015-16, there was a continued strong dynamic towards Sciences (+4.3% excluding CPGE), and Arts, Humanities, Languages (SHS) (+3.7% excluding CPGE). By contrast, numbers changed little in Law and Economics-Management compared to the previous year.
At the start of the 2015-16 academic year, the number of students in classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE) increased again, reaching nearly 86,000 students. The scientific sector accounted for around two-thirds of these students, a sector in which women represented less than a third of those enrolled. Public institutions received 83% of these students, compared to 17% in private institutions.
There are various trajectories open to students who wish to study economics or management. After obtaining the baccalauréat, or after two years of classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE), they can enrol at a university, University technology institute (IUT) or a business school.
Universities, which this study focuses on, offer courses in Management, Economics, Economic and Social Administration (AES) and eco-management multi-sciences.
This variety results in different course content and prospects. For these different courses, the main access route is still the Economic and Social Sciences baccalauréat.
Courses in AES, which is more generalist and multi-disciplinary, appeal to a great diversity of profiles, in particular technological and vocational baccalauréat holders, whereas the Economics route, which has a more theoretical content, attracts scientific baccalauréat holders.
In the end, depending on the course, between 30% and 50% of students obtain their Bachelor's degree in 3 or 4 years. Nearly one-third of Bachelor's graduates continue onto a Master's programme. Depending on the course, 46% to 61% of Master's students complete their studies in 2 years.
At the start of the 2015-16 academic year, the number of students enrolling in Advanced technician's sections (STS) was slightly up, and now exceeds 256,000 students in initial education (excluding apprenticeships). Institutions under the authority of the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR) account for 90% of students on these programmes. The majority of new entrants to these sections hold technological baccalauréats.
Research & development and technology transfer activities (R&T) are recognised as a necessary factor in economic growth. Local authorities, in particular regional authorities, make a significant contribution to creating and extending an environment that is favourable to innovation. Research funding by the various levels of local authority is generally modest compared to State budget expenditure in this area (8% of public funding). However, a continual effort is made to promote innovation and technology transfer at local level. In 2014, the budgets declared for R&T therefore amounted to €1.3 billion.
The amount budgeted by local authorities for R&T is guided by the national and European territorial planning policy through the State-region project contracts (CPER). It is also guided by the Competitiveness Clusters policy, and more recently by the Investing for the Future Programmes (Programmes Investissements d’Avenir - PIA). Similarly, in the context of the ERDF regional operational programmes, the European policy of support for innovation and economic cohesion has firstly led to the production of Regional Innovation Strategies (SRI) and, since 2014, Intelligent Specialisation Strategies (3S), which promote intelligent, sustainable, inclusive growth.
Avec 703 900 candidats et 618 800 bacheliers, le taux de réussite est stable à la session
2015. Il atteint 87,9 % : 91,5 % en général, 90,7 % en technologique et 80,5 % en professionnel.
L’effectif de candidats a baissé de près de 50 000 dans la voie technologique depuis 2004, dont 4 500 depuis 2014. Sur la même période, la voie professionnelle a augmenté de 96 000 candidats et la voie générale de 29 000 dont 10 000 l’an dernier. Dans le même temps, la proportion de bacheliers dans une génération a gagné plus de 16 points et atteint 77,2 % en 2015.
L’espérance d’obtenir le baccalauréat en 2015 pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Limoges, de Lyon, de Rennes et de Toulouse.
Dans 9 % des cas, les candidats au baccalauréat ont suivi un parcours spécifi que en langue, beaucoup plus souvent dans la voie générale et la série Hôtellerie qu’ailleurs.
In 2014, according to the provisional data, gross domestic expenditure on research and development by business enterprises established in France (BERD) amounted to €31.5 billion. When corrected by inflation, BERD was particularly dynamic, with an increase of 2.3% in one year. It increased at a faster rate than in 2013 when it experienced a slowdown (+1.4% in 2013 after +2.9% in 2012 and +4.1% in 2011). Against a background of virtual stability in Gross Domestic Product (GDP), business research effort, which is the ratio of GERD to GDP, increased again to reach 1.48% in 2014, compared to 1.45% in 2013.
In 2015-16, according to the forecasts from the provisional baccalauréat results, the career choices made in previous years and the initial information available for the year in progress, the number of students in higher education as a whole should increase by 1.6%. This corresponds to around 40,000 extra students in one year. Rates of entry into higher education should be slightly higher than the previous year, due to an increase in the number of general series baccalauréat holders.
By 2024, the number of baccalauréat holders should have increased significantly compared with 2014, as a result of demographic changes. If trends in terms of career choice, continuing studies and demographics persist, higher education should welcome over 2.81 million students in 2024, 335,000 more students than in 2014.
On average, this budget represents €19 per citizen. Although the regions are the main contributors (66%), the departments (15%), municipalities and inter-municipal institutions (19%) also devote a substantial budget to R&T. Property transactions account for 36% of R&T funding, half of which goes on State-region project contracts (CPER).
The pass rate was stable for Bachelor's degree programmes, with 40% of students graduating in 3 or 4 years, as well as for University technology diplomas (DUT), where 3 out of 4 students graduated in 2 or 3 years. The pass rate, which correlates strongly with the type of baccalauréat held, does not include qualifications obtained following course reorientations outside universities. The pass rate for Master's degrees was 65% in 2 or 3 years, demonstrating a constant increase.
Au 31 décembre 2014, les centres de formation d’apprentis accueillaient 405 900 apprentis, soit une baisse de 4,4 % par rapport à 2013. La baisse s’est accentuée dans l’enseignement secondaire (- 6,7 % contre - 5,4 % entre 2012 et 2013) et dans le supérieur pour le niveau III. Toutefois, la baisse des entrées en apprentissage est moins marquée en 2014 qu’en 2013. L’apprentissage dans l’enseignement secondaire se concentre sur les CAP alors que c’est sur les BTS dans le supérieur.
Plus des trois quarts des académies ont enregistré une baisse supérieure à 3 % de leurs effectifs d’apprentis. Paris et la Martinique se sont distinguées par une hausse portée par le supérieur. L’âge moyen des apprentis continue d’augmenter et atteint 19,4 ans fi n 2014.
En 2012, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend d’une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d’autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. La France dépense moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires. La dépense pour un parcours dans l’enseignement supérieur est un peu plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE.
En France, comme en moyenne dans l’OCDE, le secteur public finance la plus grande partie de la dépense d’éducation mais la structure du financement public est différente : en France, l’État participe à hauteur de 70 % au financement public de l’enseignement primaire-secondaire tandis que pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui en sont le premier contributeur (62 %). Le financement public de l’enseignement supérieur est plus centralisé à la fois en France et pour la moyenne de l’OCDE, avec une participation respective de l’État central de 87 % et 84 %.
NI DGRH 16.01 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - 2013-2014
Au cours de l'année universitaire 2013-2014, 92 300 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 900 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 22 300 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Cet effectif s’est accru de 1,2% entre 2013 et 2014 (+0,7% pour les enseignants-chercheurs titulaires).