En 2002 la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 34,5 millards d'euros, la progression en valeur étant de 5% et en volume de 2,7%. La croissance de la dépense intérieure de recherche et développement étant supérieure à celle du PIB, le ratio DIRD/PIB progresse. Les dépenses de recherche et développement dans les entreprises sont en nette progression depuis 1999. Les prévisions pour 2003 marquent une rupture par rapport aux années précédentes, une baisse des dépenses de recherche dans les entreprises étant prévue. Les effectifs dans la recherche progressent ; la part des chercheurs dans le total des emplois continue de croître. La recherche publique est financée à 80% par des dotations budgétaires. La recherche effectuée en entreprise se concentre dans quelques grandes entreprises/groupes et dans quelques branches d'activité. L'automobile reste la première branche de recherche avec 14,6% de la DIRDE. Les treize premiers groupes français dans la recherche représentent à eux seuls la moitié des dépenses de recherche des entreprises.
En 2001 la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 32,9 millards d'euros, la progression en valeur étant de 4,3% et en volume de 2,5%, ce qui fait qu'à méthode constante la part dans le PIB est restée stable. Les dépenses de recherche et développement dans les entreprises sont en nette progression depuis 1999. Les prévisions pour 2002 n'indiquent pas de retrournement majeur. Depuis 10 ans, les entreprises réalisent 62% de la DIRD.