En 2022, 2 700 validations des acquis de l’expérience (VAE) ont été délivrées totalement ou partiellement par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers. Les demandes de VAE concernent principalement les diplômes de licence professionnelle et de master. Les bénéficiaires d’une VAE obtiennent en majorité un diplôme d’un niveau juste supérieur à celui dont ils étaient déjà titulaires. Ces bénéficiaires sont en très grande partie des actifs salariés en poste sur des contrats à durée indéterminée. La VAE est une démarche qui s’étend en moyenne sur 16 mois et qui est financée par les bénéficiaires eux-mêmes ou par gestionnaires de fonds mutualisés.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022, un effectif en baisse (-2,6 %) à l’instar de la rentrée précédente, plus particulièrement en seconde année (-3,8 %). Cette baisse globale concerne les effectifs des filières scientifiques (-3,2 %) et économiques (-2,9 %), et les femmes (-3,4 %) comme les hommes (-2,1 %). C’est au sein de la filière économique que la diminution du nombre de femmes inscrites est la plus marquée (-5,5 %).
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 227 800 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2022, un effectif en baisse de 9,6 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2022 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 8,4 %. Près d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en baisse de 1,8 point en un an.
En 2021, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) génère un chiffre d’affaires de 472 millions d’euros et concerne 324 000 stagiaires. Si le chiffre d’affaires est en hausse par rapport à 2020, année de crise sanitaire, il reste inférieur à celui de 2019. En moyenne, les stagiaires en université suivent 157 heures de formation au total – majoritairement en centre de formation. Plus de 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, pour les deux tiers des diplômes nationaux
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement affilié ont réalisé un stage au cours de l’année universitaire 2020-2021. La part des stagiaires, plus élevée dans les cursus professionnalisants, reste stable sur deux ans sauf en licence professionnelle, du fait de la progression de la proportion d’apprentis. Dans l’ensemble, la part de stagiaires augmente au cours du cycle de formation des étudiants. Quatre étudiants en stage sur dix bénéficient d’une gratification. La part de stages à l’étranger est, quant à elle, en baisse dans un contexte de crise sanitaire.
Ces bilans académiques ont vocation à compléter le dispositif d’information statistique déjà mis en ligne. Ils viennent ainsi prendre place aux côtés des 2 notes flash qui paraissent à l’issue de la phase des vœux puis après la clôture de chaque session, et de la mise à disposition, en open data, de données de synthèse pour les quelques 13 400 formations de Parcoursup (hors apprentissage).
Dans le cadre de la réforme du lycée, les élèves de terminales 2020/2021 ont été les premiers à passer le nouveau baccalauréat général. Avec la disparition des séries au profit d’un tronc commun et d’enseignements de spécialité, le profil des candidats faisant des vœux de poursuite d’études sur Parcoursup a évolué. Ainsi, les 66 doublettes possibles en terminale ont permis la diversification des profils des candidats. On observe une forte cohérence entre les choix d’enseignements de spécialité effectués en terminale et les vœux formulés par les candidats sur Parcoursup ; et tout au long de la procédure, les profils des candidats recevant une proposition se diversifient. Ce sont le niveau scolaire et la mention obtenue au baccalauréat qui apparaissent comme les facteurs les plus déterminants pour recevoir rapidement une proposition. Finalement, les candidats poursuivent leurs études dans une formation en rapport avec leur choix d’enseignement de terminale, même quand ils avaient choisi de suivre des enseignements de spécialité rares au lycée.