Les associations et fondations consacrent 1,1 milliard d’euros de dépenses en travaux de recherche et développement expérimental (R&D). Ces structures consacrent 48 % de leurs dépenses intérieures de R&D à des projets en recherche appliquée. Elles confient 25 % de leurs dépenses de R&D à d’autres entités, notamment les organismes publics. 46 % de leurs projets de R&D sont financés par des contrats avec des tiers, notamment l’Inserm et le CNRS. Les associations et fondations emploient 7 647 personnes en ETP à des projets de R&D dont 4 587 ETP de chercheurs. Ces derniers sont majoritairement consacrés à des travaux de recherche en santé (56 %).
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,7 % en volume par rapport à 2017. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+1,8 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus légèrement (+1,3 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 452 970 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018. Il pourrait légèrement diminuer en 2019 pour atteindre 2,19 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+1,3 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+1,5 %).