Près de deux bacheliers sur trois suivent une formation en STS, IUT. ou licence après l'obtention de leur baccalauréat, un quart sont dans d'autres formations et 13 % ne prolongent pas leurs études dans l'enseignement supérieur. Les étudiants peuvent passer d'une formation à l'autre soit du fait de réorientation ou de poursuite après l'obtention d'un premier diplôme. Des redoublements peuvent aussi intervenir. Les durées moyennes pour obtenir un BTS vont ainsi de 2,2 années pour ceux qui y sont rentrés directement, à 3,4 ans pour ceux passés par une licence auparavant. Ces durées, ainsi que les taux de réussite et de poursuite fluctuent fortement selon les caractéristiques des bacheliers : dans le parcours licence, deux bacheliers généraux sur trois sont diplômés en moyenne en 3,4 ans, contre un bachelier professionnel sur dix, au bout de 4,2 années.
En 2015, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entrés dans la vie active, 91 % sont en emploi au 1er décembre 2017. C'est le taux d'insertion à 18 mois qui progresse le plus par rapport à la promotion des diplômés 2014. Les conditions dans l'emploi ne suivent pas cette tendance et sont globalement stables voire en léger recul suivant les indicateurs. Toutefois, les conditions d'emploi restent fortement dépendantes du domaine de spécialité du DUT mais également inégales entre femmes et hommes dans un même domaine.
La poursuite d’études des bacheliers et le niveau des diplômes obtenus dans l’enseignement supérieur ont progressé en 6 ans. La part des bacheliers 2008 ayant atteint ou dépassé un niveau bac + 5 atteint 32 %. Elle est supérieure de 6 points à celles des bacheliers 2002. Parallèlement, la proportion de bacheliers entrés dansle supérieur et sortis sans diplôme est restée stable à environ 20 %. Ces résultats masquent de fortes disparités entre types ou séries de baccalauréat, ou encore selon le niveau scolaire à la sortie du lycée et selon l’origine sociale. Ainsi, 15 % des bacheliers généraux entrés dans le supérieur en sortent non diplômés, mais 28 % des bacheliers technologiques et 50 % des bacheliers professionnels. Plus d’un enfant de cadres sur deux sort de l’enseignement supérieur diplômé d’un bac + 5 ou plus contre seulement 13 % des enfants d’ouvriers. La filière d’entrée détermine largement le niveau de diplôme atteint à la sortie du supérieur. Près de la moitié des entrants en IUT sortent diplômés à un niveau au moins égal à bac + 5 : c’est quatre fois plus que ceux poursuivant en STS.
This publication presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 51 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Ils ont en commun d’être entrés en 6e en septembre 2007. Huit ans plus tard, 45 % de ces jeunes entament des études supérieures, 30 % restent scolarisés dans le secondaire et 25 % ont quitté, à titre définitif ou provisoire, l’école. Le niveau d’acquis à l’entrée en 6e est déterminant sur la situation à 18-19 ans. Pour ceux qui ont déjà arrêté leurs études, peu diplômés, l’accès et les conditions d’emploi sont difficiles : seuls 37 % occupent un emploi, le plus souvent temporaire (CDD, intérim). L’essentiel de ces jeunes vivent encore chez leurs parents, même quand ils ont un emploi (78 %). À cet âge, les étudiants sont les plus nombreux à habiter dans leur propre logement la semaine pour se rapprocher de leur lieu d’études (44 %).
Cependant, leur décohabitation peut n’être que partielle et passe souvent par l’aide financière des familles. Encore peu engagés vers l’autonomie, ces jeunes de 18-19 ans n’expriment pas souvent des difficultés pour trouver un logement, se déplacer ou payer leurs dépenses courantes. Une petite majorité d’entre eux (53 %) se déclarent plutôt optimistes pour leur avenir professionnel.
Les bacheliers 2014 sont 79 % à s’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée suivante. Les taux de poursuite par série de baccalauréat sont quasi inchangés par rapport à la précédente enquête, réalisée auprès des bacheliers 2008. Toutefois, le taux de poursuite moyen diminue, du fait de la proportion accrue de bacheliers professionnels au sein de la cohorte 2014, lesquels poursuivent moins leurs études que les bacheliers des autres séries. La majorité des étudiants suit une formation correspondant à la filière demandée en premier voeu sur la plateforme Admission Post-Bac. Les proportions sont de 55% en IUT, 62 % en STS, 70 % en CPGE et 77 % en licence. La satisfaction vis-à-vis des formations suivies s’améliore par rapport à celle des bacheliers 2008, particulièrement pour les étudiants en licence. De même, les perspectives d’études longues progressent : 54 % des bacheliers 2014 envisagent d’atteindre au moins un bac + 5, contre 48 % six ans plus tôt.