Près de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2019 sont passés en 2nde année ; 69 % ont obtenu leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en hausse de 0,7 point par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2018. La réussite en deux ans augmente de 2,7 points. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
Le nombre de candidats (186 400) au brevet de technicien supérieur augmente de 3,0 % à la session 2022. Après une quasi stabilité à la session précédente, leur taux de succès, de 76,0 %, diminue de 11,3 points. Ainsi, 141 700 étudiants obtiennent leur diplôme en 2022. La baisse du taux de succès résulte principalement de la fin des modalités particulières de passage de l’examen national de BTS appliquées dans le cadre de la crise sanitaire. Le taux de succès retrouve ainsi un niveau comparable à celui de la session 2019. La baisse du taux de succès s’observe dans tous les domaines de spécialité.
This publication presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 51 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Fin 2014, les ressources mensuelles des étudiants de 18 à 24 ans s’élèvent en moyenne à 650 euros. Ces ressources sont pour plus de la moitié constituées de l’aide des parents : 92 % des étudiants reçoivent une aide régulière de leur part, de 380 euros en moyenne. Des aides sociales sont perçues mensuellement par 57% des étudiants, pour un montant moyen mensuel de 300 euros. La part des étudiants cumulant études et emploi rémunéré dans la semaine précédant l’enquête est plus faible (21 %) mais le montant mensuel alors perçu est plus élevé, à 550 euros. Le montant des ressources augmente avec le niveau d’études et varie selon la formation suivie. Le soutien parental régulier est en moyenne 1,8 fois plus élevé pour un enfant de cadre que pour un enfant d’employé ou d’ouvrier. A l’inverse, les revenus du travail sont d’un montant 50 % plus élevé parmi les étudiants d’origine sociale défavorisée en comparaison des enfants de cadre, l’écart étant systématique mais variable selon la formation.
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer ont atteint 2 609 700 en 2016-2017. Leur nombre a fortement progressé par rapport à l’année précédente (+ 2,3 %, soit 58 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 1,8 % sur un an (+ 44 800 inscriptions). En 5 ans, l’enseignement supérieur a accueilli 225 000 étudiants supplémentaires. L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur ainsi que les écoles de commerce, gestion et comptabilité. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) et les classes préparatoires aux grandes écoles enregistrent une légère hausse de leurs effectifs. En 2016-2017, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf à Aix-Marseille, en Martinique et en Guadeloupe. L’enseignement privé rassemble 18,2 % des étudiants.
Durant l’année universitaire 2016-2017, 691 200 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI En moyenne, 38% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse en bénéficient. Selon la formation et le type d’établissement, la proportion de boursiers est très varable. À l’université, la proportion de boursiers sur critères sociaux est de 40 %. Plus de la moitié des étudiants dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) sont boursiers (54 %). Le pourcentage de boursiers en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) s’élève à 29 %. Il est particulièrement faible dans les écoles de commerce (14 %) et compris entre 20 % et 26 % dans les autres filières de formations hors université (formations d’ingénieurs, universités privées, etc.).
Le nombre d’inscriptions étudiantes dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les DOM atteint 2 609 700 en 2016-2017. Il augmente de 2,3 % par rapport à 2015-2016
Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 2,5 % sur un an (+ 61 000 inscriptions). L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur, les écoles de commerce, gestion et comptabilité ainsi que dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables. A la rentrée 2015, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf la Corse. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six.
In 2015-2016, over 2,550,000 students were enrolled in higher education in France. The number of students has grown without interruption for seven years. The rise concerns all sectors this year, but in varying degrees. Enrolments at university are still predominant. Nearly one student in five is enrolled at a private institution. In one year, enrolments have increased in all the regions of France, except for Corsica.
In 2014-2015, around 141,000 students were preparing for a State-recognised engineering degree, accredited by the Ministry of National Education, Higher Education and Research (MENESR).
Around 33,000 degrees were awarded in 2014, an increase of 22% in ten years.
The engineering degree is awarded following five years of study after the baccalauréat, the last three as part of an engineering cycle.
The trajectories are varied: half of entrants to the first year of an engineering cycle come from CPGE (classes preparing for admission to Grandes Ecoles) and 21% from an integrated preparatory cycle. Parallel access routes help to diversify the recruitment of entrants to an engineering cycle: 13% hold a DUT (university technology diploma) and 7% hold a Higher technical certificate (BTS) or Bachelor's degree.
Although representing nearly half of scientific baccalauréat holders, only 29% of engineering students are women. Some universities and engineering schools offer LMD Master's programmes (Bachelor's-Master's-PhD) in engineering which can lead to employment in the engineering sector. In 2014, 6,300 students on these Master's programmes obtained their qualification.
There are various trajectories open to students who wish to study economics or management. After obtaining the baccalauréat, or after two years of classes preparing for admission to Grandes Ecoles (CPGE), they can enrol at a university, University technology institute (IUT) or a business school.
Universities, which this study focuses on, offer courses in Management, Economics, Economic and Social Administration (AES) and eco-management multi-sciences.
This variety results in different course content and prospects. For these different courses, the main access route is still the Economic and Social Sciences baccalauréat.
Courses in AES, which is more generalist and multi-disciplinary, appeal to a great diversity of profiles, in particular technological and vocational baccalauréat holders, whereas the Economics route, which has a more theoretical content, attracts scientific baccalauréat holders.
In the end, depending on the course, between 30% and 50% of students obtain their Bachelor's degree in 3 or 4 years. Nearly one-third of Bachelor's graduates continue onto a Master's programme. Depending on the course, 46% to 61% of Master's students complete their studies in 2 years.
Engineering schools provide a wide range of courses (engineering diploma, Master's degree, PhD, etc.). They are located throughout France and count some 166,000 students, of whom 130,000 are preparing an engineering diploma approved by the Ministry of Higher Education and Research. Numbers have doubled in the last twenty years.