Sur une cohorte de 146 604 étudiants entrant pour la première fois en licence en 1999, 65,1 % ont obtenu leur licence en un an, ce qui représente les deux tiers ; trois quarts d'entre eux l'obtiennent en deux ans. Sept tableaux et un graphique montrent les probabilités de réussite en licence en un an, deux ans ou trois ans selon l'origine de baccalauréat des étudiants, la discipline (probabilité plus forte en droit, STAPS et sciences de la nature et de la vie), le sexe (68,6 % des femmes réussissent en un an contre 59 % des hommes), l'origine socioprofessionnelle et l'établissement universitaire. En encadré : source et définitions.
En 2003-2004, environ 11 % des inscrits dans l'enseignement supérieur français sont de nationalité étrangère. Ce nombre avait diminué entre 1990 et 1998 et a progressé de nouveau depuis 1998 à un rythme annuel supérieur à 12 %. Le tableau 1 montre l'évolution, entre 1990 -91 et 1998-99, puis de 1999-2000 à 2003-2004, des étudiants étrangers dans l'ensemble du supérieur, par type d'établissement ; le tableau 2 donne une évolution de 1998 à 2003 pour les étrangers à l'université, par cycle, et montre, en points, la contribution des non-bacheliers à cette évolution ; le tableau 3 donne cette évolution par nationalité, pour la France entière. Le tableau 4 répartit l'ensemble des étrangers par académies de France métropolitaine, des DOM et des TOM, dans les universités, en 2003-2004. Trois graphiques indiquent l'orientation des étudiants à l'entrée à l'université en 2003-2004, par groupe disciplinaire, par cycle, et selon qu'ils sont Français ou étrangers bacheliers ou non bacheliers. Deux cartes illustrent la proportion d'étudiants étrangers dans chaque académie, et des non-bacheliers en évolution de 1998 à 2003. Sources et définitions en encadré.
A l'université, en 2001-2002, environ 15% des étudiants sont inscrits en sciences économiques, en sciences de gestion ou en administration économique et sociale (AES). Quatre tableaux font ressortir la répartition des étudiants inscrits dans les filières économie-gestion et AES en fonction du secteur disciplinaire depuis 1994-1995, répartition par secteur disciplinaire et type de diplôme, par secteur disciplinaire et académie des inscrits dans les filières économie-gestion. Cinq graphiques viennent affiner cette répartition.
Le nombre d'inscriptions dans les principales filières semble se stabiliser depuis deux ans (tabl. IV) ; en effet, le fléchissement des effectifs en 1er cycle est compensé par la progression des 2e et 3e cycles. La baisse du nombre de nouveaux bacheliers (tabl. I) entraîne un recul du flux d'entrée dans toutes les disciplines universitaires, y compris IUT, alors que le nombre de nouveaux inscrits en STS et CPGE reste stable (tabl. II et III) ; il existe cependant des variations académiques (tabl. V). Les filières scientifiques ont perdu 5 % d'étudiants en 5 ans (encadré pp. 3-4). Sources et méthode d'estimation des effectifs sont décrites (p. 6).