En 2021, près de 50 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, dont un peu moins de 41 000 étudiants français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 39,2 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 39,4 % des diplômés de la promotion précédente (- 0,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 82,5 % occupent un emploi salarié en France à 18 mois, contre 81,6 % pour la promotion précédente (+ 0,9 point) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2021, près de 140 000 étudiants ont été diplômés de master à l’université, dont un peu moins de 96 000 français de moins de 30 ans. Au sein de ces derniers, 27,4 % ont poursuivi ou repris des études en France dans les deux années suivantes, contre 28,6 % des diplômés de la promotion précédente (- 1,2 point). Parmi ceux entrés dans la vie active, 78,1 % occupent un emploi salarié en France 18 mois après leur diplomation, contre 74,8 % pour la promotion précédente (+ 3,3 points) pour laquelle l’insertion sur le marché du travail avait été entravée l’année de la diplomation par les effets de la crise sanitaire.
En 2022, 2 700 validations des acquis de l’expérience (VAE) ont été délivrées totalement ou partiellement par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers. Les demandes de VAE concernent principalement les diplômes de licence professionnelle et de master. Les bénéficiaires d’une VAE obtiennent en majorité un diplôme d’un niveau juste supérieur à celui dont ils étaient déjà titulaires. Ces bénéficiaires sont en très grande partie des actifs salariés en poste sur des contrats à durée indéterminée. La VAE est une démarche qui s’étend en moyenne sur 16 mois et qui est financée par les bénéficiaires eux-mêmes ou par gestionnaires de fonds mutualisés.
En 2020, 50 300 étudiants ont été diplômés de DUT à l’université, 92 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Les diplômés de DUT en 2020 ont un taux d’insertion professionnelle à 30 mois, en décembre 2022, légèrement supérieure à celui de la promotion 2019 (+1 point) et un taux d’insertion à 18 mois, en décembre 2021, en hausse (4 points). En moyenne, les emplois occupés sont de meilleure qualité comparés à ceux occupés par les diplômés 2019 au même moment de leur insertion, en particulier en DroitEconomie-Gestion. En revanche, comparés à la cohorte 2017 qui n’a pas été touchée par la crise sanitaire à 18 ou à 30 mois, les emplois occupés par les diplômés 2020 sont moins souvent qualifiés.
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2019 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, plus de six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse par rapport à ceux de la cohorte 2018 et le taux de réussite des femmes est supérieur de près de 3 points à celui des hommes. Suite à la mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017, le taux de poursuite d’études en master des diplômés de licence générale a continué de baisser (-3,5 points). Cependant, cette sélection des inscrits a aussi induit une hausse du taux de passage en 2ème année de master et a largement contribué à la hausse des taux de réussite.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2022 est en hausse de 1,1 point par rapport à la session 2021 grâce à la hausse du taux de réussite en deux ans (+2,4 points). Cette évolution est liée à l’amélioration observée pour les bacheliers technologiques (+2,7 points). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 87 % et 92 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (un tiers des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (83 %).
Près de la moitié (47 %) des bacheliers 2018 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est un peu plus élevé pour les femmes (52 %), les bacheliers généraux (54 %) et dépasse 79 % pour les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat. Il varie selon les disciplines en licence : plus élevé en droits, sciences politiques, le taux de réussite en 3 ou 4 ans est moindre en sciences - santé ou en administration économique et sociale. Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année avait baissé de près de 6 points à la session 2021 mais restait supérieur à celui de la session 2019. Il diminue encore de près de 4 points à la session 2022 et est inférieur (de 1,5 point) à celui de la session 2019 : 44 % des bacheliers 2021 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2022.
À la fin de la phase de candidature, le 20 avril 2023, 209 300 candidats ont confirmé au moins une candidature sur la nouvelle plateforme MonMaster. Ces candidats ont en moyenne demandé 9,3 formations de master, dont 8,1 formations sous statut étudiant et 1,2 formation en alternance. Deux tiers des candidats sont des femmes. La moitié des candidats a 21 ou 22 ans et deux tiers étaient inscrits en 3ème année de licence générale ou professionnelle en 2022. Un tiers des candidats déclarent bénéficier d’une bourse d’études. Les disciplines dans lesquelles le plus de candidats ont fait au moins une candidature sont les sciences humaines et sociales (30%), l’économie, gestion et AES (28%) et les sciences fondamentales et appliquées (28%).
À l’issue de la campagne 2023, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 83 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2022. Cette campagne est caractérisée par une phase principale plus courte avec des propositions plus rapides et un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (2 000 formations de plus y compris en apprentissage) et par une augmentation du nombre de néo-bacheliers présents sur la plateforme après deux années de baisse consécutives.
Au total, 2,92 millions d’étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2023 dans l’enseignement supérieur, effectif en baisse de 0,5 % par rapport à l’année précédente, soit 13 500 étudiants en moins. Cette diminution serait plus modérée que celle constatée entre les rentrées 2021 et 2022. Selon le type de formation, les évolutions seraient contrastées, les baisses d’effectifs universitaires étant en partie compensées par des hausses dans les établissements privés. À la rentrée 2024, en suivant des hypothèses tendancielles, 2,93 millions d’étudiants pourraient être comptabilisés, soit une quasi-stagnation (+0,2 %).
En 2020, 45 600 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l’université, 46 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 41 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 95 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 18 mois et 30 mois est légèrement supérieur à celui enregistré en 2021 pour les diplômés 2019 (92 %, + 1 point ; 95 %, + 0,4 point). Bien qu’ils soient plus souvent en emploi à ces deux dates par rapport à la promotion précédente, leur insertion a été marquée par les effets de la crise sanitaire à leur entrée sur le marché du travail.
En 2020, 114 400 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 39 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants contre 36 % des diplômés de la promotion précédente. Parmi ceux entrés dans la vie active, 93 % occupent un emploi au 1er décembre 2022. Leur taux d’insertion professionnelle à 30 mois s’élève très légèrement (+ 0,5 point) par rapport à la promotion précédente dont le taux d’insertion avait atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré. Toutefois leur insertion sur le marché du travail a été entravée l’année de leur diplomation par les effets de la crise sanitaire. Mais ils étaient plus massivement en emploi 18 mois après leur diplomation que les diplômés de la promotion précédente qui eux subissaient, à ce moment, pleinement les effets de la crise sanitaire sur le marché du travail.
Durant l’année universitaire 2022-2023, dernière année avant la mise en œuvre de la réforme des bourses de la rentrée 2023, 665 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 7,6 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 1,4 point pour atteindre 36,3 %, niveau le plus bas depuis 2012. Cette baisse poursuit celle déjà constatée l’année précédente. La diminution progressive de la part des boursiers dans les formations sélectives, comme les formations d’ingénieurs et les écoles de commerce, a été continue depuis dix ans.
En 2023, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) regroupe 16,5 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche dont 15,4 Md€ répartis par objectifs socio-économiques. 51 % de ces crédits répartis sont orientés vers la recherche fondamentale. Plus de la moitié des crédits budgétaires recherche répartis sont orientés vers les sciences du vivant, les sciences naturelles, l’espace et les sciences humaines et sociales.
Près de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2019 sont passés en 2nde année ; 69 % ont obtenu leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en hausse de 0,7 point par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2018. La réussite en deux ans augmente de 2,7 points. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
Le nombre de candidats (186 400) au brevet de technicien supérieur augmente de 3,0 % à la session 2022. Après une quasi stabilité à la session précédente, leur taux de succès, de 76,0 %, diminue de 11,3 points. Ainsi, 141 700 étudiants obtiennent leur diplôme en 2022. La baisse du taux de succès résulte principalement de la fin des modalités particulières de passage de l’examen national de BTS appliquées dans le cadre de la crise sanitaire. Le taux de succès retrouve ainsi un niveau comparable à celui de la session 2019. La baisse du taux de succès s’observe dans tous les domaines de spécialité.
En 2021, la dépense intérieure de R&D de la France s’établit à 55,5 milliards d’euros en valeur, soit une augmentation de 3,7 % en volume (- 4,3 % en 2020). L’effort de recherche s’élève à 2,22 % en 2021 après 2,28 % en 2020.
À la rentrée 2022, plus d’un bachelier sur cinq (22 %) change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. Les néo-bacheliers mobiles sont plus fréquemment des femmes, des non-boursiers en terminale, d’origine sociale favorisée, ayant obtenu un baccalauréat général, avec mention, et poursuivant dans des formations sélectives. La mobilité à l’entrée du supérieur est liée à l’offre de formation locale.
Au sein des principaux organismes de recherche, la croissance de l'emploi total de R&D ralentit légèrement, à + 1,0 % en 2022, après + 1,6 % en 2021 et + 1,5 % en 2020. L’emploi de chercheurs augmente de 1,5 %, doctorants inclus, et de 1,1 % hors doctorants (dont + 2,3 % au sein des EPIC). Les effectifs de doctorants rémunérés s’accroissent de 4,3 %, après trois années remarquables (+ 11 % en moyenne). Les départs en retraite de chercheurs permanents augmentent de 12% en 2022 et sont compensés par de forts recrutements. Le solde des entrées-sorties est donc positif en 2022 (+ 210 chercheurs) comme depuis début 2014 (+ 1 490). La part des emplois non-permanents poursuit sa remontée dans les EPST, à 22,4% de l’emploi total. La part des femmes dans les effectifs de recherche progresse de 0,5 point en 2022.
Au 31 décembre 2022, les centres de formation d’apprentis accueillent 576 000 étudiants préparant un diplôme de l’enseignement supérieur. Cela représente une hausse de 20 % en un an et de 78 % en deux ans. Près d’un tiers de ces apprentis sont inscrits en STS, 16 % en écoles de commerce et 29 % dans diverses autres formations principalement privées. 44 % des étudiants en STS effectuent leur année en apprentissage, tout comme 68 % des étudiants en licence professionnelle, 12 % des étudiants en IUT et 27 % des étudiants en écoles de commerce. Un sixième des apprentis sont formés à Paris et près d’un tiers en Ile-de-France. Dans les formations d’ingénieur et les écoles de commerce, les apprentis sont en moyenne d’origine sociale moins favorisée que les étudiants « scolaires », mais pas dans les formations universitaires. 48 % des apprentis sont des femmes.
En 2022-2023, 2,93 millions d’étudiants se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. Après les fortes croissances liées à la démographie en 2018, puis à un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, les effectifs sont cette année en baisse (-1,5 %), pour la première fois depuis la rentrée 2007. La rentrée 2022 est marquée par une diminution du nombre de néobacheliers, et une baisse prononcée des effectifs en sections de technicien supérieur en parcours scolaire (-9,6 %), à l’université (-3,4 %) et en CPGE (-2,6 %). Le nombre d’étudiants formés dans les établissements d’enseignement privés progresse de 3,3 %. Ce secteur accueille 26,1 % des étudiants, soit 1,2 point de plus qu’en 2021.
En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 % pour revenir au niveau de 2019. La durée des thèses demeure comparable à celle des thèses soutenues en 2021. L’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022- 2023 diminue de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. La mobilité internationale des doctorants diminue également. Près de 8 doctorants sur 10 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse, soit 1 point de plus qu’en 2021-2022.
Après une baisse globale de 6,4 % entre 2017 et 2020, les départs en retraite des enseignants titulaires en université et des titulaires des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont connu de fortes hausses en 2021 et 2022 : respectivement +9,5 % et 10,8 %. Depuis 2016-2017, l’âge moyen au départ a augmenté pour quasiment tous les corps et la pension perçue pour la moitié d’entre eux. En moyenne en 2021-2022, cet âge croît avec le niveau du corps du titulaire, ainsi que le taux de remplacement du traitement. Dans la grande majorité des corps, les femmes partent entre 0,4 à 1,1 an plus tôt que les hommes ; leur pension est très souvent inférieure à celle des hommes, de 0,7 % à 8,6 %.
À la rentrée 2022, 53 700 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé), effectif en forte baisse par rapport à la rentrée précédente (-13,3 %). Les effectifs de 1ère année diminuent de 12,5 % et ceux de 2nde année de 13,9 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1ère année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Les fonctionnaires stagiaires sont nettement moins inscrits à l’université.
À la rentrée 2022, 160 800 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 1,6 % en un an et de 13,2 % en cinq ans. Cette hausse est principalement portée par les écoles privées (+28,1 % en 5 ans). En 2022, près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie peu : les étudiants provenant d’une classe préparatoire aux grandes écoles restent majoritaires (36,3 %). Cependant, en lien avec le développement des écoles privées, la part des étudiants de cycles préparatoires intégrés (29 %) augmente, + 4,5 points en 5 ans. Près de trois futurs ingénieurs sur dix sont des femmes et les étudiants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours plus d’un inscrit sur deux..
À la rentrée 2022, 107 300 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un BUT ou un DUT, effectif en baisse de 6,8 % par rapport à 2021-2022. À cette rentrée ouvrait la deuxième année du bachelor universitaire de technologie (BUT) créé en 2021. Les inscriptions diminuent nettement en deuxième année : -12,5 %. Les inscriptions prises en apprentissage progressent fortement et représentent 12 % des effectifs. Le nombre de nouveaux entrants en IUT baisse de 2,4 % après une baisse de 5,9 % l’an dernier. Parmi ces nouveaux entrants, plus de quatre étudiants sur dix sont des bacheliers technologiques, part en légère hausse en un an (+ 1,5 point).
En 2022-2023, 1 597 700 étudiants sont inscrits à l'université (hors autres établissements membres ou composantes des regroupements d’établissements). Cet effectif diminue de 3,4 % par rapport à 2021-2022, baisse plus prononcée en cursus licence (-4,3 %), qu’en master (-2,2 %) et en doctorat (-1,2 %). Les bacheliers, moins nombreux à la session 2022 qu’à la session 2021 (-3,2 %), s’inscrivent moins souvent à l’université : le nombre de néo-bacheliers à l’université baisse de 4,9 %. Les effectifs diminuent dans toutes les disciplines sauf en santé, où les effectifs augmentent sensiblement en médecine-odontologie et pharmacie. Le nombre d’étudiants en mobilité internationale augmente de 1 % dans l’ensemble, mais seulement en cursus licence. Enfin sur le périmètre élargi aux nouveaux regroupements d’établissements, les effectifs universitaires s’établissent à 1 662 700.
À la fin de la période de confirmation des vœux de la phase principale au 6 avril 2023, 611 000 lycéens scolarisés en France ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup, soit 96,1 % des 636 000 terminales inscrits sur Parcoursup. Le nombre d’élèves qui ont confirmé un vœu augmente cette année (+5 000), effet de la hausse du nombre d’élèves en terminale. Ces terminales ont, en moyenne, confirmé 13,5 vœux, soit 0,6 vœu de plus qu’en 2022. Cette augmentation affecte peu la structure moyenne des listes de vœux, mais conduit à plus de diversité dans les formations choisies.
En 2021, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France augmentent de 1,6 % en volume. Ces entreprises emploient 303 000 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,1 % par rapport à 2020. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 67 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
NF SIES 03 - Le Baromètre français de la Science Ouverte 2022 : 5 points en plus d’accès ouvert pour les publications scientifiques françaises et extension aux données, logiciels et thèses
Selon l’édition 2022 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 67 % des 160 000 publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert en décembre 2022. Ce taux progresse de 5 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Après avoir introduit un suivi des résultats associés aux essais cliniques dans l’édition 2021, la nouvelle édition du BSO étend son suivi aux thèses de doctorat (plus de 70 % d’ouverture sur les années récentes), aux données de la recherche et aux logiciels (22 % des publications mentionnent un partage des données produites et 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit). Le baromètre continue à suivre l’ouverture des essais cliniques qui stagne à 57 % de partage des résultats.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 227 800 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2022, un effectif en baisse de 9,6 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2022 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 8,4 %. Près d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en baisse de 1,8 point en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022, un effectif en baisse (-2,6 %) à l’instar de la rentrée précédente, plus particulièrement en seconde année (-3,8 %). Cette baisse globale concerne les effectifs des filières scientifiques (-3,2 %) et économiques (-2,9 %), et les femmes (-3,4 %) comme les hommes (-2,1 %). C’est au sein de la filière économique que la diminution du nombre de femmes inscrites est la plus marquée (-5,5 %).
En 2021, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) génère un chiffre d’affaires de 472 millions d’euros et concerne 324 000 stagiaires. Si le chiffre d’affaires est en hausse par rapport à 2020, année de crise sanitaire, il reste inférieur à celui de 2019. En moyenne, les stagiaires en université suivent 157 heures de formation au total – majoritairement en centre de formation. Plus de 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, pour les deux tiers des diplômes nationaux
En 2021-2022, 1 656 900 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DROM, effectif stable sur un an (+0,4 %). En incluant les autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux, cet effectif s’élève à 1 713 000. Sur le périmètre universitaire strict, les inscriptions en cursus licence (61 % des inscriptions universitaires) diminuent de 1,1 %. À l’inverse les inscriptions en cursus master augmentent de 3,0 % et on observe une légère hausse des inscrits en doctorat (+0,6 %). Près de 20 000 étudiants sont inscrits en Licence Accès Santé (L.AS), 4 800 sont en 2ème année, le plus souvent après une 1ère année en Parcours Accès Santé Spécifique (PASS-56 %) ou en L.AS (33 %).
Plus de sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2018 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, six sur dix l’ont eu en deux ans. Ces taux de réussite sont en hausse de 2 points par rapport à ceux de la cohorte 2017. La mise en place de la sélection à l’entrée du master à la rentrée 2017 explique la baisse de 6 points du taux de poursuite d’études en master entre les diplômés de licence générale 2018 et celui des diplômés de licence générale 2016. À l’inverse, entre ces deux cohortes de primo-inscrits en master en 2016 et en 2018, le taux de passage en 2ème année en 1 an a progressé de 7 points et ceux de la réussite, en deux ans comme en deux ou trois ans, ont augmenté de 6 points.
En 2019, 48 200 étudiants ont été diplômés de DUT à l’université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 91 % occupent un emploi au 1er décembre 2021. Les diplômés de DUT en 2019 ont un taux d’insertion professionnelle à 30 mois quasi égal à celui de la promotion 2017 (+1 point) malgré un taux d’insertion à 18 mois, en décembre 2020, en baisse (- 4 points). En moyenne, les emplois occupés demeurent de qualité même s’ils sont moins qualifiés à 18 et 30 mois comparés à ceux occupés par les diplômés 2017, en particulier en Droit-Economie-Gestion. Moins souvent employés dans le privé, les taux d’emplois stables et à temps plein ont baissé pour les diplômés en sciences humaines et sociales.
Près de huit néo-bacheliers 2018 inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite en deux ou trois ans observé à la session 2021 est en baisse de 0,5 point par rapport à la session 2020 malgré la hausse du taux de réussite en deux ans (+0,5 point). Cette évolution est liée à la dégradation de la réussite des bacheliers technologiques (-1,3 point). D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention « Bien » ou « Très bien » (respectivement 87 % et 91 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (32 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (82 %).
46 % des bacheliers 2017 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (51 %), les bacheliers généraux (54 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (79 %). Il varie selon les disciplines en licence : les étudiants en droit ou sciences politiques sont plus de 49 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences-santé et en STAPS (43 %). Après la forte hausse observée à la session 2020 dans le contexte de la crise sanitaire, le taux de passage des néo-bacheliers en 2 ème année a sensiblement baissé à la session 2021, mais reste supérieur à celui de la session 2019 : 48 % des bacheliers 2020 sont inscrits en 2ème année de licence ou de formation de santé à la rentrée 2021, soit 5,7 points de moins que pour les bacheliers 2019 et 2,3 points de plus que pour les bacheliers 2018.
À l’issue de la campagne 2022, 95 % des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission et 82 % en ont accepté une, soit une légère progression par rapport à 2021. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l’offre de formation proposée sur Parcoursup (+ 1 900 formations y compris en apprentissage) et une diminution du nombre de néobacheliers présents sur la plate-forme, comme en 2021 après une année 2020 qui avait enregistré une réussite au baccalauréat exceptionnelle.
Au total, 2,99 millions d’étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2022 dans l’enseignement supérieur, effectif en progression de + 0,9 % par rapport à l’année précédente, soit 25 500 étudiants supplémentaires. Cette augmentation ralentie est due aux faibles promotions d’entrants en 2021 et 2022. À la rentrée 2023, sous l’hypothèse d’un rebond des entrées en première année, 3,01 millions d’étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de + 0,5 % en un an, et 14 100 étudiants additionnels
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l’université ou dans un établissement affilié ont réalisé un stage au cours de l’année universitaire 2020-2021. La part des stagiaires, plus élevée dans les cursus professionnalisants, reste stable sur deux ans sauf en licence professionnelle, du fait de la progression de la proportion d’apprentis. Dans l’ensemble, la part de stagiaires augmente au cours du cycle de formation des étudiants. Quatre étudiants en stage sur dix bénéficient d’une gratification. La part de stages à l’étranger est, quant à elle, en baisse dans un contexte de crise sanitaire.
Au sein des principaux organismes de recherche, l’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,7 % en 2021. Cette augmentation est plus fortement tirée par les instituts Pasteur-Paris et Curie et les EPST (resp. + 1,9 % et +3,9 %) que par les EPIC (+1,0 %). L’emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,8 % en 2021, après +3,0 % en 2020. Hors doctorants, l’emploi des chercheurs connaît également une progression sensible depuis deux ans : +1,5 % en 2021, après +2,1 % en 2020. Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis trois ans (+10,6 % en moyenne annuelle sur 2019-2021). En 8 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur, les Mathématiques et logiciels et les Sciences biologiques.
En 2019, 112 600 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 93 % occupent un emploi au 1er décembre 2021. Leur taux d’insertion professionnelle à 30 mois est supérieur de 3 points à celui de la promotion précédente alors que leur taux d’insertion à 18 mois en 2020, pendant la crise sanitaire, accusait un retard de près de 3 points. L’insertion des diplômés après apprentissage était en revanche meilleure à 18 mois malgré la crise sanitaire. Les emplois occupés demeurent de qualité, les niveaux d’adéquation avec le diplôme restent élevés. Les rémunérations sont plus élevées pour les diplômés par la voie de l’alternance.
En 2019, 47 400 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi les diplômés qui ont intégré le marché du travail, 95 % sont en emploi au 1er décembre 2021. Par rapport à la promotion précédente, le taux d’insertion professionnelle à 30 mois augmente de 3 points. Il progresse dans toutes les disciplines, tirés par les diplômés formés en alternance. Cette hausse intervient alors que le taux d’insertion à 18 mois accusait un léger retard imputable aux diplômés en Lettres-Langue-Art et à ceux non formés par la voie de l’alternance. La qualité des emplois occupés est stable. Ils sont davantage considérés comme en adéquation avec le niveau bac +3 et le domaine disciplinaire du diplôme obtenu par les diplômés en 2019.
Durant l’année universitaire 2021-2022, 720 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESR, soit une baisse de 3,9 % en un an. La part de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses a, quant à elle, diminué de 0,7 point pour atteindre 37,7 %. Ces deux baisses marquent un retour aux effectifs antérieurs à 2020-2021, année qui avait connu, avec la crise sanitaire, une très forte hausse du nombre et de la part de boursiers. La baisse des effectifs de boursiers est en partie liée à l’augmentation de l’apprentissage, notamment dans les formations courtes. Comme depuis plusieurs années, les proportions de boursiers dans les filières sélectives (CPGE, école de commerce, formation d’ingénieur) sont en baisse.
En 2021-2022, 2,97 millions d’étudiants (y compris apprentis en BTS) se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, cet effectif progresse de nouveau fortement (+ 2,5 %). Une année marquée par une diminution du nombre de bacheliers, mais de fortes augmentations d’effectifs en apprentissage. La hausse d’effectif est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d’ingénieurs. L’enseignement privé accueille 24,8 % des étudiants, soit 1,7 point de plus qu’en 2020
NF SIES 19 - De 2021 à 2029, les départs définitifs des enseignants-chercheurs augmenteraient fortement (+ 53 %), surtout en sciences ; les effectifs étudiants seraient également en croissance
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, principalement sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel rebondissent en 2021 et devraient croître fortement jusqu’en 2029 (+53 %), notamment en sciences (+ 97 %). Sur la période 2022-2029, le taux de départs annuel moyen d’EC (départs rapportés aux effectifs en activité) serait le plus élevé dans la filière de santé : 3,6 %. En sciences, le taux de départs annuel serait de 2,7 % sur la période. Par comparaison, il était de 1,6 % sur 2018-2021, tandis que le taux annuel moyen de recrutements se situait à 1,4 %. L’âge moyen de l’ensemble des EC en activité augmenterait entre 2022 et 2030, de 1,7 voire 2 ans, selon le scénario choisi.
Le nombre de candidats (180 900) au brevet de technicien supérieur diminue de 2,7 % à la session 2021. Après une forte progression à la session précédente, leur taux de succès, de 87,3 %, reste quasiment stable (+0,7 point). Ainsi, 157 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2021. La faible évolution du taux de succès résulte d’une augmentation de ce taux dans les spécialités des services (+1,8 point) et d’une diminution dans celles de la production (-1,7 point).
Un peu moins de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2018 passent en 2nde année ; 68 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en forte hausse par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2017. Un résultat qui s’explique par la hausse de la réussite en 2 ans et les modalités particulières de passage de l’examen national du BTS à la session 2020. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
À la rentrée 2021, 158 200 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de 16 % en cinq ans. En 2021, cette hausse est plus portée par les écoles privées et les écoles publiques hors tutelle du MESR. Près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu : les étudiants provenant d’une CPGE restent majoritaires (35 %), mais cette part a diminué de 6 points en 5 ans essentiellement au profit des étudiants de cycles préparatoires intégrés (28,6 %, + 5 points en 5 ans). Moins d’un futur ingénieur sur trois est une femme et les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
Depuis la rentrée 2021, les étudiants de première année s’inscrivent dans un bachelor universitaire de technologie (BUT) et ceux de deuxième année continuent de préparer un diplôme universitaire de technologie (DUT). À cette rentrée, 115 100 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un DUT ou un BUT, effectif en baisse de 4,9 % par rapport à 2020-2021. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 5,9 % après une légère augmentation l’an dernier (+ 1 %). Quatre sur dix sont des bacheliers technologiques, part en hausse de près de 7 points en un an.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
Au 1 er décembre 2020, la légère baisse de l’insertion professionnelle amorcée en 2019 se poursuit dans le contexte de crise sanitaire pour tous les diplômés de licence professionnelle ou de master (hors enseignement). Cependant, les diplômés par la voie de l’alternance conservent les taux d’insertion professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, supérieurs de 6 à 7 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Les diplômés par la voie de l’alternance bénéficient également de meilleures rémunérations et conditions d’emploi et expriment des niveaux plus élevés d’adéquation et de satisfaction à l’égard de leur emploi.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 252 000 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2021, effectif en baisse de 5,7 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2021 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 9,7 %. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en progression de près de 3 points en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 83 400 étudiants à la rentrée 2021, un effectif en baisse par rapport à 2020 (-1,8 %), plus prononcée en 1e année (-2,5 %). Cette évolution suit la même tendance que celle du nombre de bacheliers généraux à la session de juin 2021. La diminution de la présence des femmes (-3,2 %) explique en grande partie cette évolution. Par ailleurs les formations de la filière économique sont les plus touchées (-4,5 %).
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.
En 2018, 47 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019 et autant au 1er décembre 2020, dans un contexte de crise sanitaire. Tout en restant élevés, les taux d’insertion professionnelle baissent de 1,2 point à 18 mois et de 1,8 point à 30 mois par rapport aux taux des diplômés de LP en 2017. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention de la LP et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables. Les rémunérations progressent de 6 % entre 18 mois et 30 mois d’ancienneté sur le marché du travail.
En 2018, 110 800 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2020. Comparés aux diplômés en 2017, ils rencontrent une conjoncture moins favorable du marché du travail en 2020 du fait de la crise sanitaire. Les taux d’insertion professionnelle à 18 et 30 mois après l’obtention du diplôme restent élevés malgré une baisse de respectivement 1 et 2 points. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention du master, et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables.
En 2020, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (hors Cnam) génère un chiffre d’affaires de 345 millions d’euros, enregistrant, dans un contexte de crise sanitaire, une baisse de 10 % par rapport à 2019. Ces établissements forment plus de 279 000 stagiaires. En université, le nombre de stagiaires (264 000) diminue de 17 % en un an et la durée moyenne de formation (163 heures) augmente de 20 heures. En 2020, 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, dont 63 % sont des diplômes nationaux. Le nombre de diplômes nationaux délivrées par les universités (62 500) progresse de 9 % en un an, évolution plus forte pour les licences professionnelles (+15 %) et les masters (+11 %).
En 2019, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d’affaires de 493 millions d’euros, financé pour près de 50 % par les entreprises. Les universités accueillent 327 000 stagiaires et la durée moyenne des formations qu’elles dispensent s’élève à 144 heures, dont 107 heures de nature pédagogique. Plus d’un tiers de ces stagiaires prépare un diplôme national. En 2019, 110 000 diplômes ont été délivrés en formation continue par l’ensemble des établissements, dont six sur dix sont des diplômes nationaux. Plus d’un quart d’entre eux sont des licences professionnelles et trois sur dix des masters.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2020 est en progrès de 0,8 point par rapport à la session 2019. Cette progression est plus importante pour les bacheliers qui n’ont pas obtenu de mention. D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 86 % et 90 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 81 %).
44 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (49 %), les bacheliers généraux (52 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (78 %). Il varie de façon importante selon les disciplines en licence. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont près de 47 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences économiques administration économique et sociale (40 %) et en sciences-santé (41 %). Dans le contexte de crise sanitaire, la réussite en L1 a fortement augmenté à la session 2020 : 54 % des bacheliers 2019 sont inscrits en L2 à la rentrée 2020, soit 8 points de plus que pour les bacheliers 2018.
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
Plus de bacheliers reçoivent une proposition, en particulier les professionnels et technologiques. Des propositions reçues plus rapidement et un peu plus souvent acceptées. Une phase principale plus dynamique. Moins d’acceptations en phase principale pour les bacheliers technologiques et professionnels mais des acceptations plus nombreuses en apprentissage, hausse particulièrement élevée en BTS. Des bacheliers technologiques plus nombreux dans les BUT et une plus grande mobilité hors académie observée.
Au total, 2,95 millions d'étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2021 dans l'enseignement supérieur, effectif en progression de +2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 59 400 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers aux rentrées 2020 et 2021. À la rentrée 2022, sous l'hypothèse d'un nouveau recul du taux de réussite au baccalauréat, 2,97 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de +0,6 % en un an, et 17 100 étudiants additionnels.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de la France s'établit à 53,4 milliards d'euros en valeur, soit une progression de 1,6 % en volume (+ 1,8 % en 2018). L'effort de recherche s'élève à 2,19 % en 2019 après 2,20 % en 2018.
Durant l'année universitaire 2020-2021, marquée par la crise sanitaire, 750 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESRI, soit une hausse de plus de 4 % en 1 an. Cette hausse atteint 7 % pour les étudiants ayant les plus faibles ressources. La proportion de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses dépasse 38 %, taux en hausse annuelle de 1,6 point après 4 années de baisse. De nouvelles aides à destination des boursiers ont été créées au cours de l'année pour faire face au prolongement de la crise. Entre septembre 2020 et juin 2021, plus de 315 000 étudiants boursiers ont bénéficié de l'une d'elles : le ticket repas à 1 euro. Cette aide a été pérennisée comme un droit connexe aux BCS en juillet 2021.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2020-2021, 2,78 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif progresse à nouveau fortement (+ 2,1 %). Cela fait suite au taux de réussite exceptionnel au baccalauréat 2020, en lien avec les conditions de passation mises en place en raison du contexte de crise sanitaire. La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieurs. L'enseignement privé accueille 21,3 % des étudiants, soit 0,6 point de plus qu'en 2019.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
Près des trois quarts des nouveaux inscrits en première année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2017 sous statut scolaire passent en seconde année ; 58,5 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) au bout de deux ans, près de 64 % en deux ou trois ans. Les femmes réussissent mieux que les hommes : 68 % d'entre elles obtiennent leur diplôme en deux ou trois ans, 7 points de plus que pour les hommes. La réussite en deux ou trois ans est très contrastée selon la catégorie socioprofessionnelle de la famille de l'étudiant et moins élevée pour les étudiants issus de famille "défavorisée".
À la session 2020, le nombre de candidats (185 900) au brevet de technicien supérieur reste stable. Dans le cadre de la crise sanitaire, les modalités de passage de l'examen national de BTS ont été aménagées. Le taux de succès à cet examen national est de 86,5 %, en augmentation de près de 12 points par rapport à la session précédente. Ainsi, 160 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2020. Une forte croissance qui s'observe dans tous les domaines de spécialité et quel que soit le sexe ou le diplôme initial du candidat.
À la rentrée 2020, 154 300 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de près de 20 % en cinq ans, hausse légèrement plus marquée dans les écoles du secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu et la part des étudiants qui étaient en CPGE en 2019-2020 (35 %) diminue de 6 points en cinq ans. Moins d'un futur ingénieur sur trois est une femme. Les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
À la rentrée 2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), diminue de 1,4 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse globale ne concerne que les effectifs de première année qui fléchissent de près de 6 %, le nombre d'étudiants en deuxième année augmentant de 2 %. Six étudiants sur dix inscrits en 1ère année de master MEEF étaient en 3ème année de licence LMD l'année précédente, dont 63 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. L'origine disciplinaire des inscrits en M1 MEEF diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. Plus de la moitié des étudiants en 2ème année étaient déjà en 1ère année de master MEEF en 2019-2020.
À la rentrée 2020, 120 900 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un diplôme universitaire technologique, effectif stable (+ 0,3 %) par rapport à 2019-2020. Le nombre de nouveaux entrants en IUT augmente de 1,0 % après la diminution équivalente de l'an dernier. Ce sont les nouveaux bacheliers pour lesquels les inscriptions sont les plus dynamiques (+ 2,1 %), principalement pour les bacheliers technologiques (+ 3,5 %). Un an après l'obtention du DUT, sept diplômés sur dix poursuivent leurs études. À la rentrée 2021, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
En 2017, 33 % des diplômés de licence professionnelle, de nationalité française et âgés de 30 ans et moins, ont obtenu leur diplôme en apprentissage et 24 % en contrat de professionnalisation. En master, ces parts de diplômés sont moindres, respectivement 15 % et 6 %. En décembre 2019, les diplômés par la voie de l'alternance bénéficient de meilleures conditions d'insertion que les diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Non seulement leurs taux d'insertion sont supérieurs, mais les emplois qu'ils occupent sont en moyenne plus stables, plus qualifiés et plus rémunérateurs. En outre, les diplômés en alternance expriment des niveaux plus élevés d'adéquation et de satisfaction à l'égard de leur emploi.
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
En 2019, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France progressent de 1,9% en volume. Ces entreprises emploient 283 500 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2018. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68% de la DIRDE totale et emploient 65% des effectifs de R&D.
En 2018, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,51 milliard d'euros (Md€) au profit de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau similaire à celui de 2017 (1,52 Md€). Les dépenses en faveur de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante (690 M€) sont, pour près de la moitié, constituées de dépenses immobilières, tandis que les aides aux entreprises innovantes et au transfert représentent 36 % de celles couvrant la recherche et le transfert de technologie (820 M€). En 2019, le budget prévisionnel s'établissait à 1,7 M€.
Près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2016 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 54 % l'ont eu en deux ans. Alors qu'une plus grande sélectivité a été introduite à l'entrée en master à partir de 2017, on observe une progression de 5 points en moyenne du taux de passage en 2ème année de master et de près de 4 points du taux de réussite en 2 ans pour la première promotion concernée. Ces hausses sont particulièrement élevées en STAPS et en psychologie. A l'inverse, le taux de poursuite de licence générale vers le master s'est réduit à partir de 2017.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 267 400 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2020, effectif en hausse de 1,1 % par rapport à la rentrée précédente. En lien avec la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations progresse de 3,3 %, hausse un peu plus élevée dans le secteur de la production (+3,9 %) que dans celui des services (+3,1%).
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 84 900 étudiants à la rentrée 2020, un effectif stable par rapport à 2019 (-0,2 %), en 1ère comme en 2nde année, en dépit de la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020. Ces effectifs restent quasiment stables quelle que soit la filière considérée : scientifique, économique ou littéraire. pendant la présence des femmes diminue (-1,1 %) dans ces formations, tout particulièrement en 1ère année de la filière scientifique.
Selon l'édition 2020 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 56 % des 156 000 publications scientifiques françaises publiées en 2019 sont en accès ouvert en décembre 2020. Le taux observé en décembre 2019, relatif aux publications réalisées en 2018, n'était que de 49 %. Le taux s'est donc accru de 7 points en un an. D'une discipline à l'autre, la proportion d'accès ouvert varie fortement, de 75 % pour les publications en Mathématiques à 40 % en Sciences de l'ingénieur. Par ailleurs, les publications scientifiques publiées en 2018 ou au cours des années précédentes ont un taux d'ouverture croissant au cours du temps. En particulier, celles publiées en 2018 sont désormais ouvertes à 54 % (+5 points par rapport à décembre 2019), et la hausse, qui concerne toutes les disciplines, est plus forte dans celles les moins ouvertes.
En 2017, 110 400 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 33 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Quelques mois avant l'émergence de la crise sanitaire et de ses premiers effets sur le marché du travail, le niveau exceptionnel des taux d'insertion à 18 et 30 mois des diplômés de master reflète la bonne conjoncture d'alors sur le marché du travail. Celle-ci se traduit également sur la qualité des emplois occupés dès 18 mois après l'obtention du master, et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l'égard de leur emploi à 30 mois.
En 2017, 48 500 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l'université, 38 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 94 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Avant l'arrivée de la crise sanitaire, la conjoncture économique particulièrement favorable en 2018 et 2019 procure aux diplômés de licence professionnelle les meilleures conditions d'insertion observées ces dernières années, après 18 et 30 mois d'ancienneté sur le marché du travail. Les effets de la crise sanitaire sur les conditions d'insertion pourront être mesurées sur les diplômés 2018, enquêtés actuellement.
En 2017, 47 500 étudiants ont été diplômés de DUT à l'université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active après l'obtention du DUT, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Par rapport à la promotion 2016 et malgré une hausse à 18 mois, le taux d'insertion laisse apparaître une baisse de 1,4 point à 30 mois. En revanche, la qualité moyenne des emplois s'améliore, les diplômés 2017 occupent plus souvent que leurs prédécesseurs un emploi stable et de niveau cadre ou professions intermédiaires à 18 et 30 mois. Les inégalités restent toutefois importantes entre diplômés, en particulier selon la spécialité disciplinaire ou le genre.
À la rentrée 2020, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 284 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université. Cette hausse des effectifs, de 5,2 % par rapport à l'année précédente, est liée à l'augmentation du taux de réussite au baccalauréat en juin 2020 et à l'accroissement des capacités d'accueil. Le nombre de nouveaux bacheliers progresse moins fortement en IUT (+1,7 %) que dans les disciplines générales de l'université (6,0 %).