En 2021-2022, 2,97 millions d’étudiants (y compris apprentis en BTS) se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, cet effectif progresse de nouveau fortement (+ 2,5 %). Une année marquée par une diminution du nombre de bacheliers, mais de fortes augmentations d’effectifs en apprentissage. La hausse d’effectif est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d’ingénieurs. L’enseignement privé accueille 24,8 % des étudiants, soit 1,7 point de plus qu’en 2020
NF SIES 19 - De 2021 à 2029, les départs définitifs des enseignants-chercheurs augmenteraient fortement (+ 53 %), surtout en sciences ; les effectifs étudiants seraient également en croissance
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, principalement sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel rebondissent en 2021 et devraient croître fortement jusqu’en 2029 (+53 %), notamment en sciences (+ 97 %). Sur la période 2022-2029, le taux de départs annuel moyen d’EC (départs rapportés aux effectifs en activité) serait le plus élevé dans la filière de santé : 3,6 %. En sciences, le taux de départs annuel serait de 2,7 % sur la période. Par comparaison, il était de 1,6 % sur 2018-2021, tandis que le taux annuel moyen de recrutements se situait à 1,4 %. L’âge moyen de l’ensemble des EC en activité augmenterait entre 2022 et 2030, de 1,7 voire 2 ans, selon le scénario choisi.
Le nombre de candidats (180 900) au brevet de technicien supérieur diminue de 2,7 % à la session 2021. Après une forte progression à la session précédente, leur taux de succès, de 87,3 %, reste quasiment stable (+0,7 point). Ainsi, 157 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2021. La faible évolution du taux de succès résulte d’une augmentation de ce taux dans les spécialités des services (+1,8 point) et d’une diminution dans celles de la production (-1,7 point).
Un peu moins de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2018 passent en 2nde année ; 68 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en forte hausse par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2017. Un résultat qui s’explique par la hausse de la réussite en 2 ans et les modalités particulières de passage de l’examen national du BTS à la session 2020. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
À la rentrée 2021, 158 200 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de 16 % en cinq ans. En 2021, cette hausse est plus portée par les écoles privées et les écoles publiques hors tutelle du MESR. Près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu : les étudiants provenant d’une CPGE restent majoritaires (35 %), mais cette part a diminué de 6 points en 5 ans essentiellement au profit des étudiants de cycles préparatoires intégrés (28,6 %, + 5 points en 5 ans). Moins d’un futur ingénieur sur trois est une femme et les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
Depuis la rentrée 2021, les étudiants de première année s’inscrivent dans un bachelor universitaire de technologie (BUT) et ceux de deuxième année continuent de préparer un diplôme universitaire de technologie (DUT). À cette rentrée, 115 100 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un DUT ou un BUT, effectif en baisse de 4,9 % par rapport à 2020-2021. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 5,9 % après une légère augmentation l’an dernier (+ 1 %). Quatre sur dix sont des bacheliers technologiques, part en hausse de près de 7 points en un an.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
Au 1 er décembre 2020, la légère baisse de l’insertion professionnelle amorcée en 2019 se poursuit dans le contexte de crise sanitaire pour tous les diplômés de licence professionnelle ou de master (hors enseignement). Cependant, les diplômés par la voie de l’alternance conservent les taux d’insertion professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, supérieurs de 6 à 7 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Les diplômés par la voie de l’alternance bénéficient également de meilleures rémunérations et conditions d’emploi et expriment des niveaux plus élevés d’adéquation et de satisfaction à l’égard de leur emploi.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 252 000 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2021, effectif en baisse de 5,7 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2021 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 9,7 %. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en progression de près de 3 points en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 83 400 étudiants à la rentrée 2021, un effectif en baisse par rapport à 2020 (-1,8 %), plus prononcée en 1e année (-2,5 %). Cette évolution suit la même tendance que celle du nombre de bacheliers généraux à la session de juin 2021. La diminution de la présence des femmes (-3,2 %) explique en grande partie cette évolution. Par ailleurs les formations de la filière économique sont les plus touchées (-4,5 %).
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.
En 2018, 47 000 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle (LP) à l’université, 41 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019 et autant au 1er décembre 2020, dans un contexte de crise sanitaire. Tout en restant élevés, les taux d’insertion professionnelle baissent de 1,2 point à 18 mois et de 1,8 point à 30 mois par rapport aux taux des diplômés de LP en 2017. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention de la LP et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables. Les rémunérations progressent de 6 % entre 18 mois et 30 mois d’ancienneté sur le marché du travail.
En 2018, 110 800 étudiants ont été diplômés de master (hors enseignement) à l’université, 36 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2020. Comparés aux diplômés en 2017, ils rencontrent une conjoncture moins favorable du marché du travail en 2020 du fait de la crise sanitaire. Les taux d’insertion professionnelle à 18 et 30 mois après l’obtention du diplôme restent élevés malgré une baisse de respectivement 1 et 2 points. La qualité des emplois occupés dès 18 mois après l’obtention du master, et le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi à 30 mois sont stables.
En 2020, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (hors Cnam) génère un chiffre d’affaires de 345 millions d’euros, enregistrant, dans un contexte de crise sanitaire, une baisse de 10 % par rapport à 2019. Ces établissements forment plus de 279 000 stagiaires. En université, le nombre de stagiaires (264 000) diminue de 17 % en un an et la durée moyenne de formation (163 heures) augmente de 20 heures. En 2020, 102 000 diplômes ont été délivrés en formation continue, dont 63 % sont des diplômes nationaux. Le nombre de diplômes nationaux délivrées par les universités (62 500) progresse de 9 % en un an, évolution plus forte pour les licences professionnelles (+15 %) et les masters (+11 %).
En 2019, la formation continue dans l’enseignement supérieur public sous tutelle du MESRI (universités, Cnam et écoles) génère un chiffre d’affaires de 493 millions d’euros, financé pour près de 50 % par les entreprises. Les universités accueillent 327 000 stagiaires et la durée moyenne des formations qu’elles dispensent s’élève à 144 heures, dont 107 heures de nature pédagogique. Plus d’un tiers de ces stagiaires prépare un diplôme national. En 2019, 110 000 diplômes ont été délivrés en formation continue par l’ensemble des établissements, dont six sur dix sont des diplômes nationaux. Plus d’un quart d’entre eux sont des licences professionnelles et trois sur dix des masters.
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d’études. Le taux de réussite observé à la session 2020 est en progrès de 0,8 point par rapport à la session 2019. Cette progression est plus importante pour les bacheliers qui n’ont pas obtenu de mention. D’une manière générale, le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (86 %) et pour les titulaires d’une mention Bien ou Très bien (respectivement 86 % et 90 %). Les femmes (40 % des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 81 %).
44 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de licence (L1) à la rentrée suivante ont obtenu leur diplôme en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (49 %), les bacheliers généraux (52 %) et les détenteurs d’une mention « Très bien » au baccalauréat (78 %). Il varie de façon importante selon les disciplines en licence. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont près de 47 % à obtenir leur diplôme en 3 ou 4 ans, le taux de réussite est moindre en sciences économiques administration économique et sociale (40 %) et en sciences-santé (41 %). Dans le contexte de crise sanitaire, la réussite en L1 a fortement augmenté à la session 2020 : 54 % des bacheliers 2019 sont inscrits en L2 à la rentrée 2020, soit 8 points de plus que pour les bacheliers 2018.
À la rentrée 2021, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 271 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l’université (hors formations paramédicales), soit une diminution de 4,5 % par rapport à la rentrée précédente. Le nombre de nouveaux bacheliers diminue dans toutes les disciplines, sauf en droit. La baisse est plus forte à l’IUT (- 5,5 %) que dans les disciplines générales de l’université (- 4,3 %). Le nombre d’étudiants internationaux entrant en première année de licence progresse de 25 % et dépasse son niveau de 2019-2020.
Plus de bacheliers reçoivent une proposition, en particulier les professionnels et technologiques. Des propositions reçues plus rapidement et un peu plus souvent acceptées. Une phase principale plus dynamique. Moins d’acceptations en phase principale pour les bacheliers technologiques et professionnels mais des acceptations plus nombreuses en apprentissage, hausse particulièrement élevée en BTS. Des bacheliers technologiques plus nombreux dans les BUT et une plus grande mobilité hors académie observée.
Au total, 2,95 millions d'étudiants, y compris BTS en apprentissage, devraient être inscrits à la rentrée 2021 dans l'enseignement supérieur, effectif en progression de +2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 59 400 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers aux rentrées 2020 et 2021. À la rentrée 2022, sous l'hypothèse d'un nouveau recul du taux de réussite au baccalauréat, 2,97 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de +0,6 % en un an, et 17 100 étudiants additionnels.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de la France s'établit à 53,4 milliards d'euros en valeur, soit une progression de 1,6 % en volume (+ 1,8 % en 2018). L'effort de recherche s'élève à 2,19 % en 2019 après 2,20 % en 2018.
Durant l'année universitaire 2020-2021, marquée par la crise sanitaire, 750 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux (BCS) du MESRI, soit une hausse de plus de 4 % en 1 an. Cette hausse atteint 7 % pour les étudiants ayant les plus faibles ressources. La proportion de boursiers au sein des formations ouvrant droit aux bourses dépasse 38 %, taux en hausse annuelle de 1,6 point après 4 années de baisse. De nouvelles aides à destination des boursiers ont été créées au cours de l'année pour faire face au prolongement de la crise. Entre septembre 2020 et juin 2021, plus de 315 000 étudiants boursiers ont bénéficié de l'une d'elles : le ticket repas à 1 euro. Cette aide a été pérennisée comme un droit connexe aux BCS en juillet 2021.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2020-2021, 2,78 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif progresse à nouveau fortement (+ 2,1 %). Cela fait suite au taux de réussite exceptionnel au baccalauréat 2020, en lien avec les conditions de passation mises en place en raison du contexte de crise sanitaire. La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieurs. L'enseignement privé accueille 21,3 % des étudiants, soit 0,6 point de plus qu'en 2019.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
Près des trois quarts des nouveaux inscrits en première année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2017 sous statut scolaire passent en seconde année ; 58,5 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) au bout de deux ans, près de 64 % en deux ou trois ans. Les femmes réussissent mieux que les hommes : 68 % d'entre elles obtiennent leur diplôme en deux ou trois ans, 7 points de plus que pour les hommes. La réussite en deux ou trois ans est très contrastée selon la catégorie socioprofessionnelle de la famille de l'étudiant et moins élevée pour les étudiants issus de famille "défavorisée".
À la session 2020, le nombre de candidats (185 900) au brevet de technicien supérieur reste stable. Dans le cadre de la crise sanitaire, les modalités de passage de l'examen national de BTS ont été aménagées. Le taux de succès à cet examen national est de 86,5 %, en augmentation de près de 12 points par rapport à la session précédente. Ainsi, 160 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2020. Une forte croissance qui s'observe dans tous les domaines de spécialité et quel que soit le sexe ou le diplôme initial du candidat.
À la rentrée 2020, 154 300 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de près de 20 % en cinq ans, hausse légèrement plus marquée dans les écoles du secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu et la part des étudiants qui étaient en CPGE en 2019-2020 (35 %) diminue de 6 points en cinq ans. Moins d'un futur ingénieur sur trois est une femme. Les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
En 2020-2021, le nombre d'étudiants inscrits en université (hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux) progresse de 0,8 % par rapport à 2019-2020. Les effectifs augmentent nettement en cursus licence (+ 1,6 %), avec un plus grand nombre de nouveaux bacheliers accueillis (+ 4,5 %) à la suite de la forte hausse du taux de réussite au baccalauréat. En master, les effectifs sont stables et en doctorat les inscriptions continuent à diminuer (- 2,3 %). La réforme des études de santé a un impact sur les inscriptions en licence générale, particulièrement en sciences. Dans le contexte de la crise sanitaire, les inscriptions d'étudiants en mobilité internationale reculent de 6 %. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, qui se développent, les effectifs universitaires s'établissent à 1 675 500.
À la rentrée 2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), diminue de 1,4 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse globale ne concerne que les effectifs de première année qui fléchissent de près de 6 %, le nombre d'étudiants en deuxième année augmentant de 2 %. Six étudiants sur dix inscrits en 1ère année de master MEEF étaient en 3ème année de licence LMD l'année précédente, dont 63 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. L'origine disciplinaire des inscrits en M1 MEEF diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. Plus de la moitié des étudiants en 2ème année étaient déjà en 1ère année de master MEEF en 2019-2020.
À la rentrée 2020, 120 900 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un diplôme universitaire technologique, effectif stable (+ 0,3 %) par rapport à 2019-2020. Le nombre de nouveaux entrants en IUT augmente de 1,0 % après la diminution équivalente de l'an dernier. Ce sont les nouveaux bacheliers pour lesquels les inscriptions sont les plus dynamiques (+ 2,1 %), principalement pour les bacheliers technologiques (+ 3,5 %). Un an après l'obtention du DUT, sept diplômés sur dix poursuivent leurs études. À la rentrée 2021, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
En 2017, 33 % des diplômés de licence professionnelle, de nationalité française et âgés de 30 ans et moins, ont obtenu leur diplôme en apprentissage et 24 % en contrat de professionnalisation. En master, ces parts de diplômés sont moindres, respectivement 15 % et 6 %. En décembre 2019, les diplômés par la voie de l'alternance bénéficient de meilleures conditions d'insertion que les diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Non seulement leurs taux d'insertion sont supérieurs, mais les emplois qu'ils occupent sont en moyenne plus stables, plus qualifiés et plus rémunérateurs. En outre, les diplômés en alternance expriment des niveaux plus élevés d'adéquation et de satisfaction à l'égard de leur emploi.
En 2021, 641 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup. C'est 17 000 candidats de moins qu'en 2020, baisse qui s'explique par la dynamique démographique. Parmi eux, 96,6 % ont confirmé au moins un vœu dans une formation hors apprentissage, soit presque 2 points de moins que l'an dernier. Cette baisse est à imputer aux candidats de terminales professionnelles qui confirment plus souvent des vœux uniquement en apprentissage. Parallèlement, le nombre de formations proposées sur Parcoursup continue de progresser pour atteindre plus de 13 300 (+500 par rapport à 2020, hors formations en apprentissage). En moyenne, un candidat a confirmé 12,8 vœux ou sous-vœux, soit 2,6 de plus qu'en 2020. La composition des listes de vœux évolue peu : les licences représentent 33 % des listes de vœux et les BTS 30 %. La part de nombre de vœux en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT), qui se substituent aux DUT, de 10,4 %, est en retrait de 0,8 point par rapport à celle des DUT en 2020. Cette nouvelle formation est cependant plus souvent choisie par les terminales technologiques que les DUT en 2020 (57 % contre 55 %). Plus de la moitié (58 %) des candidats font des vœux dans une ou deux filières de formation. Plus de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence. Cette part est plus élevée pour les lycéens non boursiers (74 %) que pour les boursiers (66 %) ; elle progresse de 5 points par rapport à 2020, quel que soit le profil du lycéen.
En 2019, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France progressent de 1,9% en volume. Ces entreprises emploient 283 500 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2018. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68% de la DIRDE totale et emploient 65% des effectifs de R&D.
En 2018, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,51 milliard d'euros (Md€) au profit de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau similaire à celui de 2017 (1,52 Md€). Les dépenses en faveur de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante (690 M€) sont, pour près de la moitié, constituées de dépenses immobilières, tandis que les aides aux entreprises innovantes et au transfert représentent 36 % de celles couvrant la recherche et le transfert de technologie (820 M€). En 2019, le budget prévisionnel s'établissait à 1,7 M€.
Près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2016 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 54 % l'ont eu en deux ans. Alors qu'une plus grande sélectivité a été introduite à l'entrée en master à partir de 2017, on observe une progression de 5 points en moyenne du taux de passage en 2ème année de master et de près de 4 points du taux de réussite en 2 ans pour la première promotion concernée. Ces hausses sont particulièrement élevées en STAPS et en psychologie. A l'inverse, le taux de poursuite de licence générale vers le master s'est réduit à partir de 2017.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 267 400 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2020, effectif en hausse de 1,1 % par rapport à la rentrée précédente. En lien avec la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations progresse de 3,3 %, hausse un peu plus élevée dans le secteur de la production (+3,9 %) que dans celui des services (+3,1%).
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 84 900 étudiants à la rentrée 2020, un effectif stable par rapport à 2019 (-0,2 %), en 1ère comme en 2nde année, en dépit de la forte hausse du nombre de bacheliers à la session 2020. Ces effectifs restent quasiment stables quelle que soit la filière considérée : scientifique, économique ou littéraire. pendant la présence des femmes diminue (-1,1 %) dans ces formations, tout particulièrement en 1ère année de la filière scientifique.
Selon l'édition 2020 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 56 % des 156 000 publications scientifiques françaises publiées en 2019 sont en accès ouvert en décembre 2020. Le taux observé en décembre 2019, relatif aux publications réalisées en 2018, n'était que de 49 %. Le taux s'est donc accru de 7 points en un an. D'une discipline à l'autre, la proportion d'accès ouvert varie fortement, de 75 % pour les publications en Mathématiques à 40 % en Sciences de l'ingénieur. Par ailleurs, les publications scientifiques publiées en 2018 ou au cours des années précédentes ont un taux d'ouverture croissant au cours du temps. En particulier, celles publiées en 2018 sont désormais ouvertes à 54 % (+5 points par rapport à décembre 2019), et la hausse, qui concerne toutes les disciplines, est plus forte dans celles les moins ouvertes.
En 2017, 110 400 étudiants ont été diplômés de master LMD à l'université, 33 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Quelques mois avant l'émergence de la crise sanitaire et de ses premiers effets sur le marché du travail, le niveau exceptionnel des taux d'insertion à 18 et 30 mois des diplômés de master reflète la bonne conjoncture d'alors sur le marché du travail. Celle-ci se traduit également sur la qualité des emplois occupés dès 18 mois après l'obtention du master, et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l'égard de leur emploi à 30 mois.
En 2017, 48 500 étudiants ont été diplômés de licence professionnelle à l'université, 38 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 94 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Avant l'arrivée de la crise sanitaire, la conjoncture économique particulièrement favorable en 2018 et 2019 procure aux diplômés de licence professionnelle les meilleures conditions d'insertion observées ces dernières années, après 18 et 30 mois d'ancienneté sur le marché du travail. Les effets de la crise sanitaire sur les conditions d'insertion pourront être mesurées sur les diplômés 2018, enquêtés actuellement.
En 2017, 47 500 étudiants ont été diplômés de DUT à l'université, 91 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active après l'obtention du DUT, 90 % occupent un emploi au 1er décembre 2019. Par rapport à la promotion 2016 et malgré une hausse à 18 mois, le taux d'insertion laisse apparaître une baisse de 1,4 point à 30 mois. En revanche, la qualité moyenne des emplois s'améliore, les diplômés 2017 occupent plus souvent que leurs prédécesseurs un emploi stable et de niveau cadre ou professions intermédiaires à 18 et 30 mois. Les inégalités restent toutefois importantes entre diplômés, en particulier selon la spécialité disciplinaire ou le genre.
À la rentrée 2020, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 284 800 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université. Cette hausse des effectifs, de 5,2 % par rapport à l'année précédente, est liée à l'augmentation du taux de réussite au baccalauréat en juin 2020 et à l'accroissement des capacités d'accueil. Le nombre de nouveaux bacheliers progresse moins fortement en IUT (+1,7 %) que dans les disciplines générales de l'université (6,0 %).
Près de huit néo-bacheliers inscrits en DUT sur dix obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (85%), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. La réussite des bacheliers professionnels, très minoritaires dans cette filière (1,7% des étudiants), progresse sensiblement (56%, +4 points). Les filles (40% des étudiants) et les étudiants issus de milieux très favorisés (33 % des étudiants) sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur DUT en deux ou trois ans (respectivement 82% et 80%).
Plus de 42% des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les femmes (47%) et les bacheliers généraux (51 %). Il varie de façon importante selon les disciplines. Si les étudiants en droit ou sciences politiques sont 45 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux d'administration économique et sociale (AES) sont seulement 30% et ceux en sciences-santé 39%.
Au total, 2,78 millions d'étudiants devraient être enregistrés à la rentrée 2020 dans l'enseignement supérieur, en progression de + 2,1 % par rapport à l'année précédente, soit 57 700 étudiants supplémentaires. Cette forte augmentation est essentiellement due à l'afflux exceptionnel de nouveaux bacheliers à la rentrée 2020. Plus de la moitié de la progression se situe au sein de l'université. Puis, à la rentrée 2021, en cas de reflux modéré du taux de réussite au baccalauréat, 2,81 millions d'étudiants pourraient être comptabilisés, soit une hausse de + 1,1 % en un an, ou 30 500 étudiants additionnels.
À l'issue de la campagne 2020, 93,5% des néo-bacheliers ont reçu au moins une proposition et 81,0% en ont accepté une, soit une très légère progression par rapport à 2019. Cette campagne est caractérisée par un enrichissement de l'offre de formation proposée sur Parcoursup, et, dans le contexte de crise sanitaire, une réussite au baccalauréat exceptionnelle accompagnée d'un Plan de création de places supplémentaires. Au final, 50 000 néo-bacheliers supplémentaires par rapport à 2019 ont reçu au moins une proposition, et 47 000 de plus en ont accepté une, ceci dans des délais moyens à peine plus longs. La part de néo-bacheliers boursiers admis dans l'enseignement supérieur progresse sensiblement.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé a effectué un stage durant l'année universitaire 2018-2019. La proportion de stagiaires reste toujours plus importante dans les formations professionnalisantes (D.U.T., licences professionnelles, formations d'ingénieurs) et augmente avec le nombre d'années d'études. Les deux tiers des stages ont lieu dans la région d'études et seulement 10 % s'effectuent à l'étranger. Un peu moins de la moitié des stages (43 %) donne lieu à une rétribution.
Durant l'année universitaire 2019-2020, 718 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 37% des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers au sein de ces formations est très variable selon les filières et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) et seulement 12 % dans les écoles de commerce. Si un quart des étudiants des académies de Paris et Versailles ont une bourse, cette part dépasse 45 % dans les DOM et dans cinq académies métropolitaines. Enfin, 5 % des boursiers sur critères sociaux sont de nationalité étrangère.
Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : + 0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+ 0,4 % et + 0,3 %), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+ 0,8 %). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+ 11 %). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) de la France s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,3 Md€ par rapport à 2017. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,7 % en 2018. La DIRD des entreprises s'accroît de 1,8 % en volume, et celle des administrations augmente de 1,3 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018, comme en 2017. En 2019, l'évolution de la DIRD devrait continuer de progresser à un rythme soutenu (+ 1,3 % en volume) et atteindrait 53,2 Md€.
En 2019-2020, 2,73 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, cet effectif continue de progresser (+1,6%). La hausse est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d'ingénieur. L'enseignement privé accueille 20,6 % des étudiants, ce qui représente 0,4 point de plus par rapport à 2018.
La réglementation relative aux retraites des fonctionnaires, dont les dernières évolutions datent de la loi de 2014, comporte des dispositions de réhaussement des âges réglementaires qui s'appliquent progressivement. Dès lors, l'âge moyen de départ des enseignants chercheurs titulaires (EC) des EPSCP devrait augmenter dès 2021. Au même moment, sous l'effet de phénomènes démographiques, la population des EC devrait voir ses départs se remettre à croître, notamment en sciences. Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, ce devrait être les filières de LSH et de sciences qui cumuleraient des départs d'EC élevés et des hausses conséquentes du nombre d'étudiants.
Près 78 % des bacheliers 2016 inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire passent en 2nde année. Ils sont 65 % à obtenir le BTS en deux ou trois ans. Le taux de réussite est plus fort pour les bacheliers généraux. Il augmente aussi avec la mention obtenue au baccalauréat, variant de 51 % pour ceux ayant obtenu une mention « passable » à l'oral à 90 % pour le détenteur d'une mention « très bien ».
Le nombre de candidats (184 900) au brevet de technicien supérieur (BTS) progresse de 2 % à la session 2019. Leur taux de réussite, de 75,0 %, augmente de 0,5 point par rapport à l'an passé et 138 700 étudiants ont obtenu leur diplôme en 2019. Les femmes réussissent mieux l'examen que les hommes (76,6 % contre 73,5 %) notamment dans le domaine de la production où elles représentent 20 % des présents et dont le taux de succès (85,2 %) est de 9 points supérieur à celui de leurs homologues masculins.
À la rentrée 2019, 150 600 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de près de 5 % sur un an et de 20 % en 5 ans, hausse plus marquée dans le secteur privé que dans les écoles publiques sous tutelle du MESRI. Un étudiant sur six est formé en apprentissage et près d'un inscrit sur trois est une femme. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie progressivement et moins de quatre étudiants sur dix entrant en 2019 en cycle ingénieur étaient en CPGE en 2018-2019. Les enfants de catégories sociales favorisées représentent toujours près d'un inscrit sur deux.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe), qui remplacent désormais les Espe, diminue par rapport à l'an passé. Cette tendance est un peu plus marquée en première année. L'origine disciplinaire des inscrits dépend fortement du master MEEF d'inscription et diffère selon les étudiants en MEEF 1er degré et MEEF 2nd degré. La moitié des étudiants étaient déjà en première année de master MEEF en 2018-2019.
En 2019-2020, le nombre d'étudiants inscrits progresse de 1,3 % par rapport à 2018-2019, à périmètre constant. Les effectifs augmentent en licence, en grande partie sous l'effet de la progression des nouveaux entrants les années précédentes, tout particulièrement en 2018-2019 du fait de la démographie. En master, le nombre d'inscrits est stable (+ 0,5 %), tandis qu'en doctorat, la baisse se poursuit. Si le nombre d'étudiants progresse dans toutes les disciplines, la hausse est plus élevée en sciences. Début 2020, de grands ensembles universitaires se sont créés ou modifiés par décrets, en application de l'ordonnance sur les établissements expérimentaux. Dès lors, les effectifs universitaires s'établissent à 1 674 700.
A la rentrée 2019, 120 600 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, progressant faiblement (+ 0,7 %) par rapport à 2018-2019. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 1,3 % après la forte hausse de l'an dernier. En particulier, les nouveaux bacheliers intégrant cette formation sont moins nombreux, quelle que soit la série du baccalauréat, la baisse étant toutefois moins marquée pour les néo-bacheliers technologiques. Un an après l'obtention du D.U.T. les trois quarts des diplômés poursuivent leurs études. De fait, le DUT va devenir un diplôme intermédiaire, avec la création du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en trois ans mis en place en 2021.
En 2020, 658 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 98,3 % ont confirmé au moins un vœu, soit 2 points de plus que l'an dernier. Cette augmentation se traduit par 20 000 terminales supplémentaires ayant confirmé un vœu, dont la moitié en série professionnelle. L'autre moitié est partagée entre la série générale (+ 6 000) et la série technologique (+ 4 000). Cette hausse, alors que le nombre de lycéens en terminale est constant, est liée au nouvel enrichissement de l'offre de formation avec l'ajout de plus de 1 000 formations supplémentaires (hors apprentissage).
En moyenne, un candidat a confirmé 10,1 vœux ou sous-vœux, soit 1 vœu de plus qu'en 2019. L'ajout de nouvelles formations sur Parcoursup a eu peu d'impact sur la composition des listes de vœux des lycéens qui candidatent. Elle se compose à 34 % de vœux en licence, y compris licence avec accès santé, et 31 % en BTS. En revanche, elle conduit à une plus forte diversification des souhaits des candidats, qui sont près de 50% à s'intéresser à 3 filières différentes ou plus.
Près de sept candidats sur dix ont fait un vœu en dehors de leur académie de résidence, soit 3 points de plus qu'en 2019. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (72 %) que boursiers (61 %).
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement progresse de 1,7 %, en volume, au même rythme qu'en 2017. Dans un contexte où le produit intérieur brut (PIB) est dynamique la même année (+ 1,7 % en 2018), le ratio DIRDE/PIB est inchangé, à 1,44 %. La R&D dans l'industrie s'accroît légèrement (+ 0,9 %), grâce à la hausse de la R&D dans l'automobile et malgré la poursuite de la baisse dans l'industrie pharmaceutique, la R&D dans l'aéronautique augmentant légèrement. La R&D dans les services reste porteuse (+ 5,2 %). Les effectifs de R&D s'accroissent de 3,7 % en 2018 (+ 3,8 % en 2017). En particulier, les effectifs de chercheurs et ingénieurs de R&D augmentent de 4,0 % (+ 5,9 % en 2017). Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D - Ile de France, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie - réalisent 68 % de la DIRDE nationale et emploient 65 % des effectifs de R&D.
En 2018, près des deux tiers des étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. La réussite est plus élevée pour les étudiants les plus jeunes. La voie professionnelle est celle où le taux de succès est le plus fort. La réussite est aussi plus fréquente en sciences- santé et en économie-sciences de gestion-AES que dans les autres groupes disciplinaires.
À la rentrée 2019, 85 100 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), effectif stable par rapport à 2018 (-0,1 %). Néanmoins le nombre d'étudiants diminue en première année (-0,9%), comme celui des femmes (-0,6 %) et les filières littéraires perdent 2,2 % de leurs effectifs.
À la rentrée 2019, les sections de technicien supérieur (STS) et assimilés accueillent plus de 262 000 étudiants. Après une forte hausse à la rentrée 2018, en lien avec le boom démographique de l'an 2000, le nombre de nouveaux entrants de ces formations diminue de 2,3 %.
Selon la nouvelle édition du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 49 % des 155 000 publications scientifiques françaises (suivant les affiliations détectées des auteurs) publiées en 2018 sont en accès ouvert. En un an, le taux d’ouverture des publications publiées en 2017 a, quant à lui, progressé de 10 points dépassant la barre des 50 %.
En 2016, 48 000 étudiants ont obtenu un diplôme de licence professionnelle (LP) à l’université, 37 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont insérés dès 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 93 % à 30 mois. Si le taux d’insertion à 30 mois est légèrement moindre que pour la promotion 2015, les diplômés 2016 bénéficient toutefois de conditions dans l’emploi plus favorables, notamment en termes de contrat et de niveau de qualification.
En 2016, environ 48 000 étudiants ont été diplômés de DUT au sein des universités, 90 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % sont en emploi au 1er décembre 2018. Par rapport à la promotion 2015, les taux d’insertion à 18 et 30 mois progressent sensiblement pour les femmes. Les diplômés 2016 bénéficient également de conditions dans l’emploi plus favorables que leurs prédécesseurs sur l’ensemble des indicateurs.
En 2016, 109 500 étudiants ont été diplômés de master LMD à l’université, 35 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi ceux entrés dans la vie active, 92 % occupent un emploi au 1er décembre 2018. C’est le taux d’insertion le plus élevé jamais observé en master depuis la mise en place des enquêtes nationales. Cette embellie se traduit également sur la qualité des emplois occupés et sur le niveau de satisfaction exprimée par les diplômés à l’égard de leur emploi.
Près de 42 % des bacheliers inscrits en L1 l'année de leur baccalauréat obtiennent leur diplôme de licence en 3 ou 4 ans. Ce taux est plus élevé pour les jeunes femmes (47 %) et les bacheliers généraux (52 %). Il varie selon les disciplines. Si les étudiants de droit ou sciences politiques sont 46 % à obtenir une licence en 3 ou 4 ans, ceux de sciences économiques ou AES sont seulement 36 %.
Plus de trois néo-bacheliers inscrits en D.U.T. sur quatre obtiennent leur diplôme après deux ou trois années d'études. Le taux de réussite est plus élevé pour les bacheliers généraux (84 %), pour les titulaires d'une mention Bien ou Très bien. Les filles et les étudiants issus de milieu favorisé sont aussi relativement plus nombreux à obtenir leur D.U.T. en deux ou trois ans (respectivement 82 % et 78 %).
À la rentrée 2019, selon les données provisoires établies au 20 octobre, 270 500 nouveaux bacheliers sont inscrits en première année de cursus licence à l'université, hors inscriptions simultanées en licence et en CPGE. Cet effectif est en baisse de 1,8 % par rapport à l'année précédente, fléchissement plus important que celui du nombre de bacheliers généraux et technologiques à la session de juin 2019.
En 2017, la dépense intérieure de R&D R&D (DIRD), pour l'ensemble des pays de l'OCDE, a fortement progressé, avec une hausse de 4,1 % par rapport à 2016, ce qui porte l'effort de recherche (ratio DIRD/PIB) de la zone à 2,37 % pour l'ensemble de la zone. Cet effort se situe à 2,21% pour la France. L'augmentation des dépenses de R&D est particulièrement dynamique dans le secteur des entreprises qui réalisent désormais 70 % de la DIRD. Ce taux atteint 65 % en France et 69 % en Allemagne. Tendanciellement, la Chine et la Corée du Sud renforcent leur poids mondial en matière de recherche en entreprise dans les branches industrielles telles que la pharmacie et les TIC. Leur poids dans les branches de services demeure en revanche modeste.
Selon le nouveau baromètre de la science ouverte, 41% des 133 000 publications scientifiques françaises (suivant les adresses d'affiliation des auteurs) publiées en 2017 sont en accès ouvert. L'étendue et le type d'ouverture sont caractérisés par de fortes disparités entre disciplines.
Au total, 2,71 millions d'étudiants devraient être enregistrés en 2019-2020 dans l'enseignement supérieur, en progression de +1,2 % par rapport à l'année précédente. Puis en 2020-2021, 2,73 millions d'étudiants sont prévus, en hausse de +0,6 % en un an. L'augmentation concerne principalement les universités et les écoles privées, tandis que les effectifs dans les filières courtes et sélectives devraient décroître.
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 92 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent, en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la STS 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en CPGE sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un BTS et 62 % pour le DUT.
Durant l'année universitaire 2018-2019, 712 000 étudiants ont perçu une bourse sur critères sociaux du MESRI, soit en moyenne, 38 % des étudiants qui suivent une formation ouvrant droit à une bourse. La proportion de boursiers est très variable selon les formations et les académies. Plus de la moitié des étudiants sont boursiers du MESRI dans les sections de technicien supérieur et assimilés (STS) (55 %) et seulement 13 % dans les écoles de commerce.
Un tiers des étudiants inscrits en formation initiale à l'université ou dans un établissement assimilé ont effectué un stage lors de l'année universitaire 2017-2018. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (licences professionnelles, DUT, formations d'ingénieurs) et augmente en fin de cursus. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région de l'établissement d'études et 11 % sont effectués à l'étranger. Près de la moitié (46 %) des stages donnent lieu à une rémunération.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable depuis 2016, notamment pour les EPST (-0,2%) et les EPIC (- 0,1%), et malgré une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur (+8,6%). L'emploi des chercheurs de l'ensemble des organismes progresse de + 1,5%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST est inférieure à son niveau de 2010, à 18%. Le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST est plus faible qu'en 2014 (-22%), notamment parmi les chercheurs. Sur les cinq années 2014-2018 pour les EPST, les Mathématiques et les Sciences physiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à respectivement +5% et +2%.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) de la France s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,0 Md€ par rapport à 2016. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,5% en 2017 : +1,7% pour la DIRD des entreprises et + 1,0% pour celle des administration. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21% en 2017, après 2,22% en 2016, du fait d'une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB. Pour 2018, la DIRD devrait de nouveau progresser au même rythme en volume (+1,5%).
En 2018-2019, 2,7 millions d'étudiants se sont inscrits dans l'enseignement supérieur. Cet effectif progresse de 2,1 % par rapport à la rentrée précédente. Cette vive progression est en particulier due à l'afflux des bacheliers de 2018, lié au boom démographique de l'an 2000. Les effectifs en formation d'ingénieur et en écoles de commerce, gestion et comptabilité sont aussi très dynamiques.
En 2018-2019, 1 672 300 étudiants se sont inscrits à l'université. Cet effectif progresse de 1,9 % hors les doubles inscriptions Licence-CPGE, soit deux fois plus qu'à la rentrée précédente. Les effectifs des nouveaux entrants en cursus licence augmentent très fortement suite à l'afflux des bacheliers de 2018 (+ 7,1 %). Si cette progression se retrouve dans l'ensemble des disciplines, elle est particulièrement élevée en sciences (+ 2,9 %) et en droit (+ 2,0 %).
En 2018-2019, 119 700 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie, effectif en progression de 2,5 % par rapport à la rentrée 2017. Le nombre de néo-bacheliers entrés en IUT (+ 6,9 % soit + 3 300 inscrits) s'accroît vivement, sous l'effet du boom démographique de l'an dernier. Parmi les nouveaux entrants dans cette formation, près d'un tiers ont obtenu un baccalauréat technologique, part en hausse de 2,3 points, les néo-bacheliers de cette série étant particulièrement plus nombreux en IUT (+ 14,8 %).
Le nombre d'étudiants inscrits en cycle ingénieur augmente de 17,5 % en 5 ans, atteignant 143 800 à la rentrée 2018. L'apprentissage s'y développe et gagne 3,2 points en 5 ans. La part des femmes (28 %) est stable sur cette période. L'accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie, même si les CPGE restent les principales voies d'intégration. Le nombre d'étudiants d'un parent employé ou ouvrier progresse de 26 % depuis 2013. Cependant les enfants de catégories sociales favorisées représentent toujours près d'un inscrit sur deux.
Près de huit bacheliers 2015 sur dix inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) sous statut scolaire (soit 78 % des inscrits) passent en 2nde année et 65 % d'entre eux obtiennent le BTS en deux ou trois ans. Les taux de réussite varient de 50 % à 83 % selon la série du baccalauréat et de 52 % à 90 % selon la mention obtenue. La réussite est plus élevée pour les femmes : 71 % des femmes inscrites en 1ère année de BTS en 2015 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans contre 64 % des hommes.
À la session 2018, les effectifs des candidats (181 300) au brevet de technicien supérieur progresse légèrement (+ 700). Leur taux de succès, de 74,5 %, fléchit de 0,7 point par rapport à 2017. In fine, 135 100 étudiants ont obtenu leur BTS en 2018, soit 700 de moins qu'en 2017. Le taux de succès des femmes, qui représentent près de la moitié des candidats mais plus de six sur dix dans le domaine des services, est supérieur de 4,5 points à celui des hommes (76,8 % contre 72,3 %).
En 2018-2019, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) comptent 65 600 étudiants. Les effectifs baissent pour la première fois depuis la création de cette formation en 2013 : -3,4 % par rapport à 2017-2018 après une stabilité l’an passé. La baisse est plus prononcée en 2ème année (29 700 inscriptions, -5 %) qu’en 1ère année (35 900 inscriptions, -1,3 %).
En 2019, 651 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup et 96,3 % d'entre eux ont confirmé au moins un vœu. Malgré la baisse du nombre d'élèves de terminale à la rentrée 2018 (- 1,1 %), les lycéens, en particulier en séries technologiques et professionnelles, sont plus nombreux à confirmer un vœu cette année (+ 1,2 % en moyenne, + 4,4 % en série professionnelle, +3,7% en série technologique, - 0,2 % en série générale). En moyenne, un candidat a confirmé 9,0 vœux ou sous-voeux. Ce nombre moyen progresse depuis l'an dernier, notamment du fait de l'inclusion des Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). En moyenne, la liste de vœux des lycéens qui candidatent se compose à 34 % de vœux en licence et à 31 % en BTS. Les formations sanitaires ou sociales ont été choisies par un candidat sur dix ; pour 13 % d'entre eux, c'est l'unique filière demandée. Les IFSI regroupent 97% des vœux de cette filière. Deux-tiers des candidats ont fait au moins un vœu hors de leur académie de baccalauréat, soit 3 points de plus qu'en 2018. Ils concernent plus souvent les lycéens non boursiers (68 %) que les lycéens boursiers (58 %).
Une nouvelle progression des dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) est enregistrée en 2017 (+ 1,5 %), à un rythme légèrement inférieur à l'année précédente (+ 1,9 %). Pour sa part, le ratio DIRDE/PIB est quasi inchangé à 1,44 %. Si la DIRDE se tasse dans l'industrie, avec un repli notamment dans l'aéronautique et l'industrie pharmaceutique, elle progresse en revanche de 8 % dans les services. Avec une progression supérieure à 3 %, les effectifs de R&D sont plus dynamiques que la DIRDE. La croissance du nombre de chercheurs est particulièrement soutenue, à plus de 5 %.
En 2017, 64 % des étudiants inscrits pour la première fois à l'université en première année de master en 2014 ont obtenu leur diplôme universitaire en trois ans, 53 % l'ont eu en deux ans. Six étudiants sur dix étaient passés en 2ème année de master à l'université après une année et un sur dix après un redoublement. Deux tiers des étudiants diplômés en licence générale en 2017 se sont inscrits en master à l'université à la rentrée suivante. Ces données sont détaillées par discipline et série de baccalauréat et les indicateurs sont déclinés par université.
En 2017, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,57 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau identique à celui de 2016 (1,59 Md€).