Cette note présente les principaux résultats de l’enquête sur les stages dans l’enseignement supérieur effectuée en 2015 et portant sur l’année universitaire 2013-2014. Elle concerne les étudiants en formation initiale, hors apprentissage et contrat de professionnalisation. Les trois premières éditions de l’enquête portaient uniquement sur les inscrits en université en cursus licence et master, en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie. A partir de 2014, le champ a été élargi aux universités de technologie, aux formations d’ingénieurs rattachées aux universités, à Paris-Dauphine ainsi qu’aux instituts d’études politiques.
En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,5 milliards d’euros, en hausse de 1,3 % en volume par rapport à 2012. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de R&D des entreprises (+ 1,4 %), et de celles des administrations (+ 1,0 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent, en 2013, 418 000 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,24 % en 2013. Il devrait augmenter légèrement en 2014, pour atteindre 2,26 %. En effet, la DIRD augmenterait de 0,7 % en volume en 2014 (estimation), un rythme supérieur à celui du PIB (+ 0,2 %).
Dès 18 mois après l’obtention du diplôme, l’insertion des diplômés de l’université est déjà bien avancée : selon le diplôme, de 82 % à 97% des diplômés sont en emploi. Cette insertion se poursuit pendant la deuxième année avec l’amélioration des conditions d’emploi (type de contrat, salaire,...). Les résultats sont issus d’un dispositif d’enquêtes annuelles sur l’insertion des diplômés de master, de licence professionnelle et de DUT à l’université, coordonné par le MENESR, administré par les universités.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outremer n’ont jamais été aussi nombreux : 2 470 700 à la rentrée 2014. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,6 % en un an, soit plus de 38 400 étudiants supplémentaires), en particulier à l’université (+ 2,1 % en un an).
En cinq ans, l’enseignement supérieur a accueilli plus de 150 000 nouveaux étudiants (+ 7 %). L’augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles d’ingénieur.
En revanche, les effectifs des écoles de commerce reconnues à diplôme visé se stabilisent après des années de forte augmentation.
Les effectifs en CPGE progressent modérément (+ 0,8 %). Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables.
A la rentrée 2014, toutes les académies sauf deux gagnent des étudiants. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six. Les femmes demeurent majoritaires parmi les étudiants. Les étudiants étrangers représentent un étudiant sur huit.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités et le Cnam concerne 4 267 personnes en 2014, soit une nouvelle baisse de 5 % par rapport à 2013 après celle de 2,3 % enregistrée en 2012. Six validations sur dix conduisent à la délivrance en premier jury d’un diplôme complet de l’enseignement supérieur : cette part diminue de 4 points en un an.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 49 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
En 2014, la France a consacré 146 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. La dépense intérieure d’éducation augmente de 2 % par an en euros constants depuis 1980. L’État reste le premier financeur de l’éducation (58 %), devant les collectivités territoriales (24 %), dont la part a augmenté de 3 points depuis 2006.
En 2014, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 360 euros. Elle s’élève avec le niveau, allant de 6 120 euros pour un écolier à 11 560 euros pour un étudiant. Depuis 2013, la dépense moyenne par élève du second degré augmente.
En 2013, les établissements supérieurs publics (les universités, les écoles et le Conservatoire national des arts et métiers) ont réalisé un chiffre d’affaires de 427 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public de 477 000 stagiaires, avec un nombre total de 70 millions d’heures dispensées, dont 56 millions d’heures pédagogiques en établissement.
La formation continue dans les universités accueille plus de 300 000 stagiaires en 2012, soit 21 % de plus qu’en 2001. Les salariés et les demandeurs d’emploi représentent une part de plus en plus grande des inscrits. La part des formations diplômantes s’est renforcée sur tout le territoire, grâce notamment au succès rencontré par la licence professionnelle en formation continue.
En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 47,5 milliards d'euros, soit une hausse de 1,0 milliards d'euros par rapport à 2012. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,3 % en 2013. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, tandis que celle des administrations augmente de 1,0 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), atteint 2,24 % en 2013, après 2,23 % en 2012. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2014, l'évolution de la DIRD devrait ralentir (+0,7 % en volume) du fait d'une croissance plus faible des dépenses des administrations et des entreprises. La DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et atteindrait 16,9 milliards d'euros. La DIRD des entreprises ralentirait également sa progression (+ 0,9 % en volume) et s'élèverait à 31,2 milliards d'euros en 2014. Néanmoins, avec 2,26 %, l'effort de recherche de la nation progresserait de nouveau légèrement.
Midi-Pyrénées est la région française la plus engagée dans des activités de recherche, avec un effort de recherche de 4,8 % en 2012. L’objectif de la Stratégie Europe 2020 de consacrer 3 % du PIB aux dépenses de recherche est également atteint en Île-de-France depuis 2011.
Les entreprises exécutent les deux tiers des dépenses de R&D, mais cette part est variable selon les régions. La part du secteur privé dans les dépenses de R&D est particulièrement élevée en Franche-Comté, en Haute-Normandie et en Picardie. En Midi-Pyrénées, en Franche-Comté et en Auvergne, les activités de recherche des entreprises sont spécialisées dans certains secteurs, et réalisées pour plus des deux tiers par des grandes entreprises. Les établissements d’enseignement supérieur, en particulier les universités, assurent une présence de la recherche publique dans toutes les régions. Néanmoins, la répartition régionale des dépenses de R&D des administrations dépend de l’implantation des grands organismes de recherche.
L'édition 2015 de Repères et références statistiques est en ligne. Au sommaire: une information statistique détaillée sur le fonctionnement et les résultats de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, ainsi que les principales données sur la recherche française. Plus de 150 thèmes sont abordés dans cette publication.
En 2014-2015, 1 531 300 étudiants sont inscrits dans les universités françaises. Ils étaient 1 499 600 en 2013-2014. Les effectifs augmentent de 2,1 %, une croissance un peu moins forte que celle observée l’an passé (+ 2,5 %).
En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,2 %) et en cursus master (+ 2,3 %) mais diminuent en cursus doctorat (-1,7 %).
Les inscriptions des nouveaux bacheliers à l’université sont très dynamiques (+ 2,9 %), même si cette hausse est partiellement imputable aux inscriptions parallèles en CPGE.
Les inscriptions progressent très vivement dans les disciplines scientifiques et sont aussi très dynamiques en sciences humaines et sociales.
Le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente fortement en IUT (+ 7,0 %). La proportion d’étudiants étrangers à l’université se replie légèrement à 14,3 %, tout comme celle des étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat français (11,0 %). La part des étudiants étrangers en cursus doctorat se maintient à 41,5 %.
En janvier 2014, environ 57 000 étudiants sont inscrits en première année commune aux études de santé (PACES). Mise en place à la rentrée universitaire 2010, elle regroupe désormais les quatre filières de médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique.
Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en PACES en 2010-2011 et ayant validé leur premier semestre, 37 % d’entre eux ont intégré une deuxième année d’études médicales en un ou deux ans. En raison, notamment, des réorientations plus fréquentes prévues par la réforme de la PACES pour les étudiants en difficulté dès la fin du premier semestre, ce taux est légèrement supérieur à celui de la génération précédente (2009-2010).
Si la réforme de la PACES n’a pas modifié les caractéristiques sociodémographiques des étudiants de première année, dont l’origine sociale est marquée par une surreprésentation des classes favorisées, elle a néanmoins une incidence sur les profils de ceux parvenant à intégrer l’une des quatre filières médicales, en particulier la maïeutique où les étudiants admis sont désormais presque exclusivement des femmes.
La Finlande, la Suède et le Danemark sont les trois pays européens qui ont atteint l'objectif de 3 % de leur P.I.B. consacré aux dépenses de recherche et développement (R&D). En France, l'effort de recherche s'élève à 2,23 % en 2012, ce qui la situe au 8e rang européen.
Dix-neuf pays de l'Union européenne ont encore un effort de recherche en deçà de 2 %. Bien que les écarts entre les efforts de recherche européens aient diminué ces dernières années, de grandes disparités subsistent. Depuis 2003, l'effort de recherche de la France a progressé de 0,18 point, soit une hausse à peine inférieure à celle de l'Union européenne à 28 (0,22 point). Une part élevée des dépenses de recherche réalisée par les entreprises, par celles de plus de 500 salariés et dans l'industrie manufacturière sont caractéristiques des pays d'Europe dont l'effort de recherche est le plus élevé.
Interrogés sur leur situation à la rentrée 2013, 59 % des bacheliers entrés dans l’enseignement supérieur en 2008 sont titulaires d’un diplôme. Parallèlement, 24 % poursuivent des études sans être encore diplômés, du fait du cursus choisi ou d’un retard dans leur parcours. Enfin, 17 % ne sont pas diplômés et sont sortis de l’enseignement supérieur.
La moitié des bacheliers entrés en première année de licence ont obtenu leur diplôme. Si seuls trois étudiants sur dix entrés en PCEM ou PCEP sont inscrits en deuxième cycle, les réorientations réussies sont nombreuses dans les filières courtes, plus de la moitié des inscrits enIUT et 22 % des inscrits de S.T.S. ont obtenu un diplôme de niveau bac + 3. Après être entrés en CPGE, 84 % des étudiants sont inscrits dans une école de niveau bac + 5 ou en master. Parmi les bacheliers entrés dans des formations paramédicales et sociales ou des préparations à celles-ci, 45 % ont obtenu un diplôme. Seuls 10 % des étudiants entrés dans des écoles post-bac sont sortis sans diplôme.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’Université : taux de passage de L1 en L2 et de M1 en M2, taux d’obtention de la Licence, du Master et du DUT. Elle est accompagnée de la publication de ces indicateurs déclinés par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la troisième année consécutive. Les résultats de la session 2014 devraient être disponibles au deuxième trimestre 2016.
L’atlas régional des effectifs étudiants présente une approche territorialisée des formations de l’enseignement supérieur français.
Organisé par région, il propose une vision à la fois synthétique et précise des territoires de l’enseignement supérieur : ses représentations cartographiques permettent une vision claire et globale de la répartition des effectifs et ses tableaux donnent le détail de ces effectifs par agglomération et commune selon les types de formation.
À la session du baccalauréat de juin 2015, avec 87,8 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est similaire à celui de 2014 (87,9 %).
Le taux de réussite au baccalauréat général remonte de 0,6 point, à 91,5 % et retrouve pratiquement son niveau de 2013. Celui du baccalauréat technologique, qui avait connu une forte augmentation en deux ans, plus de 7 points, est cette fois stable, à 90,6 %. Celui du baccalauréat professionnel, qui avait augmenté de façon spectaculaire en 2014 en gagnant 3,4 points, perd 1,6 point à 80,3 %. La part des bacheliers dans une génération recule à 77,2 % en 2015, contre 78,3 % en 2014 en raison du moins grand nombre de candidats.
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 49 fiches présente sur une double page, au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2014-2015, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 518 100, soit une hausse de 1,2 % en un an. Les effectifs sont en hausse dans les cursus licence (+ 1,2 %) et master (+1,6 %), et diminuent en cursus doctorat (-2,4 %).
En 2013, les collectivités territoriales on consacré 1,34 milliard d'euros à la recherche et au transfert de technologie (R&T), soit une hausse de 10% en volume par rapport à 2012.
À la rentrée 2014, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d’orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,6 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur. Les flux d’entrée dans le supérieur seraient également plus élevés que ceux de l’an dernier, sous l’effet d’un surcroît important de bacheliers professionnels et d’une légère remontée des taux de poursuite d’études des bacheliers généraux et technologiques.
À l’horizon 2023, le nombre de bacheliers augmenterait significativement pour toutes
les séries par rapport à 2013, en raison principalement du dynamisme démographique.
La mise en place de l’orientation prioritaire a permis d’augmenter le taux de poursuite et les effectifs des bacheliers professionnels en STS, et des bacheliers des séries technologiques en IUT.
Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 9 % entre 2013 et 2023.
En 2013-2014, 1 505 600 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y compris les universités d’outre-mer et l’université de Lorraine).
Ils étaient 1 468 300 en 2012-2013.
Les effectifs augmentent de 2,5 %.
En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 2,5 %) et en cursus master (+ 3,0%), mais ils diminuent en cursus doctorat (-1,2 %).
Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université est très dynamique (+4,5%).
Dans les disciplines de santé, ils sont en forte hausse (+ 7,6 %).
Les bacheliers généraux sont plus nombreux dans les disciplines générales (+7,0 %), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques augmente fortement en IUT (+13,5 %) et les bacheliers professionnels se dirigent légèrement moins vers l’université.
Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est en hausse de 0,9 % : leur part atteint 14,5 %. Elle reste stable en cursus doctorat (41,4 %).
En 2013, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s'établissent à 30,9 milliards d'euros. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRDE reste dynamique, avec une augmentation de 1,9 % en un an. La progression est néanmoins ralentie par rapport aux années précédentes (+2,9 % en 2012, +4,1 % en 2011 et +2,8 % en 2010). L'effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au produit intérieur brut (PIB), progresse pour atteindre 1,46 % en 2013, après 1,44 % en 2012.
Avec 710 700 candidats et 625 700 lauréats, le taux de réussite augmente à la session 2014 du baccalauréat. Il atteint 88 % : 91 % dans les voies générale et technologique, 82 % dans la voie professionnelle. Il dépasse 90 % dans presque toutes les séries technologiques.
Seul le taux de réussite de la voie générale est en recul, surtout du fait des séries ES et L.
La réforme de la voie professionnelle a considérablement augmenté le nombre de bacheliers : entre 2010 et 2014, la proportion de bacheliers dans une génération a augmenté de plus de 12 points pour atteindre 77,4 %. Un tiers des candidats sont désormais dans la voie professionnelle et la part de ses bacheliers dans une génération est de 23,8 %. Enfi n, en portant à trois ans la durée du cursus dans les trois voies, la réforme de la voie professionnelle a aussi fortement contribué au rajeunissement des candidats.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion dans l'emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes.
En 2011, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend, d’une part, du coût annuel par élève dans chaque cycle et, d’autre part, de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. En France, le coût annuel d’un élève du primaire est inférieur à la moyenne de l’OCDE, alors qu’il est supérieur pour un élève du secondaire. La scolarité primaire y est plus courte que dans la plupart des pays (5 ans au lieu de 6) tandis que la scolarité secondaire est plus longue (7 ans au lieu de 6). La France dépense donc moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires.
Dans l’enseignement supérieur, la durée moyenne d’études en France est très légèrement supérieure à la moyenne de l’OCDE, et la dépense pour un parcours moyen y est un peu plus importante.
Au niveau national, l’État participe à hauteur de 63 % à la dépense moyenne, quand les administrations territoriales en fi nancent près de 26 %. Pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui contribuent pour la plus grande partie à la dépense moyenne (49 %), l’État central n’en fi nançant que 35 %.
Durant l'année universitaire 2012-2013, près de 91 000 enseignants (personnes physiques) ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur sous tutelle du MESR. Parmi ces enseignants, 56 600 appartiennent au corps des ennseignants-chercheurs -y compris les corps à statuts spécifiques. Leur effectif est resté stable par rapport à l'année précédente (+ 0,2 %). 13 100 enseignants du second degré et 21 000 enseignants non permaments participent à cet encadrement universitaire.
Fin 2013, les centres de formation d’apprentis accueillent 424 350 apprentis, soit une baisse de 3,1 % par rapport à 2012. La baisse s’accentue dans l’enseignement secondaire (- 5,4 %), tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur ralentit (+ 2 %). Cette diminution résulte d’une baisse brutale de 14 700 entrées en apprentissage (- 6,5 %), en particulier à l’issue de la classe de troisième, alors que les effectifs sortant de cette classe progressaient de 0,2 %.
Les formations préparant à un CAP subissent la moitié de cette réduction des entrées, celles à un BTS, un quart, et celles à un baccalauréat professionnel 16 %. Parmi les académies à forte tradition d’apprentissage, seule celle de Nantes résiste avec la baisse des entrées la plus faible, tandis que l’académie de La Réunion se distingue par une hausse.
Les activités de recherche & développement et de transfert de technologie (R&T) sont reconnues comme un facteur nécessaire à l’essor économique. Les collectivités territoriales, notamment les régions, contribuent de manière significative à l’élaboration et à l’extension d'un environnement favorable à l'innovation, même si le financement par les différents échelons territoriaux en faveur de la recherche reste globalement modeste (8 % des financements publics. Cf. chap. 2.1) au regard les dépenses budgétaires de l'État dans ce domaine. Il reste que, de 2007 à 2013, les budgets déclarés pour la R&T ont progressé de 42 %. En 2013, ils s’élèvent à 1,34 milliards d’euros.
Depuis 2003, l'enquête annuelle sur les budgets de R&T conduite par le département des études statistiques (MENESR - SCSESR - SIES - A2.3) permet une mesure des budgets engagés ou dépensés par les collectivités territoriales pour le soutien à la recherche.