L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets... sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 3e édition (2009) de cet ouvrage.
Le déficit d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) est souvent évoqué pour expliquer l'insuffisante performance de la France en matière d'investissement privé en recherche et développement. Les ETI exécutent le quart des dépenses intérieures de R&D des entreprises ; elles sont davantage engagées dans les activités de recherche fondamentale. Elles ont une meilleure productivité, une activité plus largement tirée par les marchés extérieurs. En encadrés : la notion d'entreprise et les catégories de taille d'entreprises ; sources et définitions.
En 2008, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur est demeuré à son niveau de 2007, mettant ainsi fin à deux années de diminution. Cette diminution affecte surtout les universités, alors que les écoles d'ingénieurs et les écoles de commerce reconnues à diplôme visé demeurent particulièrement attractives. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions aux évolutions entre 2007 et 2008, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2008-2009, le poids des différentes filières du supérieur. Six graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, l'évolution des enseignements privé et public depuis 1998, la part des filles dans les différentes formations, la part des étudiants à l'université par académie, la proportion d'étrangers et leur répartition par continent d'origine.
En 2004, la plupart des étudiants qui s'inscrivent pour la première fois en première année de licence (L1) ont obtenu un baccalauréat général "à l'heure ou en avance". Trois inscrits en L1 sur dix obtiennent une licence en trois ans. La série et l'âge d'obtention du baccalauréat ont une forte influence sur les chances de succès. Compte tenu de la diversité des parcours étudiants, la réussite en licence par université est difficile à appréhender.
Pendant l'année universitaire 2008-2009, 92 400 enseignants ont été en fonction dans les établissements publics d'enseignement supérieur. Huit tableaux font apparaître le nombre d'enseignants et enseignants-chercheurs en fonction selon leur grade, la discipline, le type d'établissement, par tranche d'âges et par sexe, les enseignants titulaires d'un corps du second degré, une étude et comparaison des effectifs et de l'âge moyen de recrutement, du stock et des départs en retraite, une répartition par académie des enseignants en activité. En graphiques : évolution de l'effectif des personnels de 1992 à 2009 ; proportion de femmes parmi les enseignants-chercheurs, par tranche d'âges et discipline. En encadré : sources et méthode.
Cet atlas présente les effectifs d’étudiants inscrits dans les établissements et les formations de l’enseignement supérieur, recensés dans les systèmes d’information et enquêtes du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de l’éducation nationale, du ministère de l’Agriculture et de la Pêche et du ministère de la Santé et des Sports.
En 2007, à l'université et au CNAM, 4 200 personnes ont bénéficié de la validation des acquis de l'expérience pour obtenir tout ou partie de diplôme. Cinq tableaux donnent : la répartition de la validation des acquis de l'expérience dans les universités qui ont utilisé le dispositif (et le CNAM) en 2007, des bénéficiaires selon les différents diplômes obtenus, selon les disciplines, entre les différents diplômes accordés selon l'âge, les validations des acquis professionnels dans les universités et au CNAM. En graphiques : évolution de la VAE de 2002 à 2007, évolution de la répartition des bénéficiaires selon leur situation vis-à-vis de l'emploi ou selon la catégorie socioprofessionnelle. En encadrés : source ; les dispositifs de validation des acquis.
Plus de trois bacheliers sur quatre s'inscrivent dans l'enseignement supérieur dès l'obtention de leur diplôme. Les bacheliers généraux continuent presque tous dans l'enseignement supérieur long ; les bacheliers S se dirigent vers les classes préparatoires aux grandes écoles ou les études médicales. Les bacheliers technologiques sont principalement attirés par les formations courtes (IUT et STS). Seuls 22 % des bacheliers professionnels accèdent à l'enseignement supérieur, principalement les sections de techniciens supérieurs, mais aussi le 1er cycle universitaire. En encadré : définitions de la double inscription et des taux de poursuite des bacheliers d'une académie.
En 2007, 21 967 dossiers déposés par des candidats à l'obtention d'un diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique de l'Éducation nationale par validation des acquis de leur expérience ont été examinés, soit 1,4 % de moins qu'en 2006. Un candidat sur trois a bénéficié d'un accompagnement dans sa démarche. Le BTS est le diplôme le plus recherché et 58,5 % des candidats l'obtiennent. Un tableau présente les 35 diplômes les plus demandés : le CAP petite enfance est choisi par 14,5 % des candidats. En encadré : définition.
En 2006, 429 000 stagiaires ont suivi un stage de formation continue dans un établissement d'enseignement supérieur public, dont 81% dans les universités. Les employeurs sont les principaux financeurs de la formation continue auprès des universités. On constate une forte augmentation des inscrits en formations courtes ; la préférence se confirme pour les diplômes nationaux, dont plus d'un tiers sont de niveau 2 (licences professionnelles) et près d'un tiers de niveau 1 (masters professionnels). En encadrés : sources, champ et définitions ; zoom sur l'activité propre des IUT en formation continue.
A la session 2008, 106 000 brevets de techniciens supérieurs ont été délivrés en métropole et dans les DOM, soit un taux de 68,4 % de réussite. Six tableaux donnent la réussite au BTS selon le type ou le mode de formation suivie, selon le domaine de spécialité et le sexe, selon le diplôme initial, les probabilités de réussir le BTS. Un tableau donne la réussite au BTS par académie de France métropolitaine et des DOM. Réussite des BTS agricoles, par groupe de spécialités et sexe ; évolution, en graphique, du BTSA depuis 1995. En graphiques : évolution des candidats entre 1995 et 2008, effectifs présents, admis, taux de réussite, selon la formation suivie et selon le diplôme initial.
En 2006, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'élève à 37,9 milliards d'euros et est estimée à 34,4 Md d'euros en 2007. La DIRD croît en moyenne de 1,0 % par an depuis 2004. Cinq tableaux donnent les effectifs de recherche des entreprises et des administrations en 2006, les indicateurs de l'effort de recherche des principaux pays de l'OCDE, les dépenses intérieures de R&D des entreprises et financements publics reçus par branche de recherche, l'importance et la nature des financements publics reçus par les entreprises, les dépenses intérieures de R&D des administrations par secteur d'exécution. En graphiques : le financement et l'exécution de la recherche en France en 2006, les contributions des entreprises et des administrations à l'évolution de la DIRD entre 2000 et 2006, l'évolution de la DERDE, les financements extérieurs de la DIRDE entre 2004 et 2006, la structure de financement de la recherche publique et la répartition du budget recherche de la MIRES 2006 par objectifs. En encadrés : les domaines de recherche, les mesures fiscales en faveur de la recherche : CIR et JEI, sources et définitions.
En 2006, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur a diminué de 1,1 %. La diminution affecte surtout les universités et les IUFM, alors que les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et les classes préparatoires aux grandes écoles continuent de progresser. Six tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions à la baisse entre 2006 et 2007, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, le poids des différentes filières du supérieur, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2007-2008, la répartition des étudiants français selon la PCS du chef de famille ; quatre graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, la part des filles dans les différentes formations, la proportion d'étrangers, la part des étudiants à l'université par académie.
Près de la moitié des bacheliers qui s'inscrivent dans l'enseignement supérieur connaissent une mobilité géographique après leur baccalauréat. 14 % des bacheliers seulement quittent leur académie. Ceux qui entrent dans un IUT ou une classe préparatoire sont les plus nombreux à migrer. La mobilité est d'autant moins fréquente que la taille de l'unité urbaine dans laquelle se trouve un lycéen est importante. Cinq cartes illustrent les différents flux des nouveaux bacheliers entrant en licence, ou des étudiants entrant en 1ère ou 2ème année de master, vers la province ou vers l'Ile-de-France. En encadré : sources.