3 925 personnes ont validé en 2013 tout ou partie de diplôme au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les établissements d’enseignement supérieur (universités et Conservatoire national des arts et métiers). Cela représente une baisse de 2,3 % par rapport à 2012.
Les deux tiers des validations ont conduit directement à la délivrance d’un diplôme complet.
Cette part a augmenté de 6 points sur un an.
La licence professionnelle est le deuxième diplôme le plus fréquemment obtenu en VAE (35 %) et le diplôme le plus fréquemment délivré par validation totale directe (41 %).
39 % des bénéficiaires de VAE étaient déjà titulaires auparavant d’un diplôme de niveau bac + 2.
Cette édition 2014 de L’état de l’emploi scientifique a vocation à mieux connaître les enseignants, chercheurs, doctorants, personnels de soutien. En effet, si les données qui caractérisent ces personnels sont nombreuses, elles sont souvent dispersées et fragmentaires, avec des dates d’observation, des définition ou des périmètres différents : selon les sources, les données n’ont pas le même millésime et certains personnels ne sont pas toujours classés dans la même catégorie.
Cet ouvrage a donc pour objectif de rassembler dans un même document des études et statistiques permettant d’éclairer les différents domaines d’activités des personnels qui relèvent de l’emploi scientifique, conformément à l’article L411-2 du Code de la recherche.
En 2013, la France a consacré 144,8 milliards d’euros à son système éducatif, soit une hausse de 2 % par an en euros constants depuis 1980. Cela représente 2 200 euros par habitant et 7 % du PIB, taux comparable à celui de 2006. L’État reste le premier financeur de l’éducation (57 %) devant les collectivités territoriales (25 %), dont la part a augmenté de 3 points depuis 2006.
En 2013, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 320 euros. Elle s’élève avec le niveau, allant de 6 220 euros pour un écolier à 11 540 euros pour un étudiant. Depuis 2010, seul le coût d’un élève du premier degré poursuit sa tendance à la hausse tandis que celui des autres niveaux est en recul.
Tableaux de synthèse : bourses sur critères sociaux et aides au mérite : par académie, sexe et nature de l'établissement. Comparaison 2012-2013 et 2013-2014. Tableaux détaillés : boursiers sur critères sociaux : par origine socioprofessionnelle et échelon, par tranche de revenus et nombre de points de charge ; échelon. Ensemble des bourses : nature de l'établissement, année d'études et type de bourse. Sur critères sociaux : étudiants étrangers : nature de l'établissement, année d'études et nationalité ; ressortissants de l'Union européenne : nature de l'établissement et nationalité ; étudiants français à l'étranger : par académie et échelon. En annexe : codes de formation (AGLAE).
NI DEPP 14.35 - Les concours externes de personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé : des recrutements en baisse entre 2003 et 2013
Depuis une dizaine d’années, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche propose chaque année entre 2 000 et 3 000 postes de personnels administratifs, sociaux et de santé (ASS) ainsi que d’ingénieurs et de personnels techniques de recherche et de formation (ITRF), accessibles par concours externes. L’offre de postes diminue depuis la fin des années 2000 et atteint son minimum en 2013. Un poste offert correspond à plus de deux départs à la retraite dans la filière ASS, et à un peu moins de deux dans la filière ITRF en 2013.
Tous ces postes ne sont pas pourvus, et l’ampleur des pénuries est très différente selon les filières.
La filière administrative est épargnée par la crise du recrutement, contrairement à la filière médico-sociale : un tiers des postes au concours de médecin et 13 % à celui d’infi rmier ne sont pas pourvus en 2013. Les corps de catégorie A de la fi lière ITRF sont également parmi les plus défi citaires, de l’ordre de 13 à 16 % en 2013. Dans le même temps, les taux de candidature sont très variables. Globalement, ils deviennent plus favorables aux candidats, principalement dans les filières administratives (29 candidats présents pour un poste en 2013 contre 37 en 2003) et ITRF (24 contre 30). Dans la fi lière médico-sociale, un faible taux de candidature peut expliquer en partie les pénuries.
En 2012, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles, Conservatoire national des arts et métiers) ont réalisé un chiffre d’affaires de 405 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public croissant de 481 000 stagiaires.
En revanche, le nombre total d’heures suivies par ces stagiaires est en légère baisse : 68 millions (- 1 million) dont 55 millions uniquement en heures pédagogiques hors stage pratique. La durée moyenne des formations est en baisse par rapport à 2011 : 142 heures (- 6 heures) en incluant les heures passées en stage ; elle est de 115 heures (- 5 heures) pour les seules heures de face-à-face pédagogique. Au total, près de 83 000 diplômes ont été délivrés par la formation continue, dont 63 % de diplômes nationaux.
Pour les universités, 71 % des recettes sont d’origine privée, dont 68 % abondées par les entreprises (avec les OPCA, organismes paritaires collecteurs agréés) qui restent ainsi le premier contributeur de la formation continue. La part des fonds publics ne représente que 21 % des ressources dont plus de la moitié provient des régions. Plus d’un tiers des stagiaires en université sont salariés. Par ailleurs, plus de la moitié des inscrits préparent un diplôme.
Décliné en plus de 180 thématiques, RERS 2014 rassemble toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, en apportant des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études. Cette information constitue une référence pour toute réflexion sur l’évolution du système d’enseignement et de recherche français.
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’Université : taux de passage de L1 en L2 et de M1 en M2, attractivité des M1 et M2, taux d’obtention de la Licence, du Master et du DUT.
Elle est accompagnée de la publication de ces indicateurs déclinés par université. Ces informations, publiées pour la deuxième année consécutive, ont vocation à être diffusées chaque année. Les résultats de la session 2013 devraient être disponibles en février 2015.
Un quart des bacheliers 2008 déclarent avoir rencontré des difficultés financières au cours de leur première année d’études supérieures. La proportion est plus élevée parmi les étudiants boursiers. Pour autant, certains étudiants qui ne perçoivent ni aide financière de leur famille ni bourse déclarent moins souvent de difficultés financières parce qu’ils logent chez leurs parents. Un score de difficultés financières est donc estimé pour chaque étudiant en fonction de ses caractéristiques sociales, ressources et conditions de logement. Au-delà des inégalités de niveau scolaire, les difficultés financières estimées pèsent sur les choix d’orientation post-bac, la réussite en première année et la probabilité d’obtenir rapidement un diplôme.
À niveau scolaire équivalent, les étudiants les plus en difficulté financière échouent plus souvent que les autres. La perception d’une allocation d’études réduit alors significativement ce risque d’échec.
En 2012, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 46,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,9 % en volume par rapport à 2011.
L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises, celles des administrations restant stables. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,23 % en 2012. Il devrait se maintenir à 2,23 % en 2013.
En raison d’un ralentissement des dépenses des entreprises, la DIRD augmenterait en effet de 0,5 % en volume en 2013 (résultats provisoires), c’est?à?dire à un rythme à peine supérieur à celui du PIB.
En 2012, les activités de R&D dans les entreprises et dans les administrations mobilisent 412 000 personnes en équivalent temps plein.
En 2011, la recherche en entreprise emploie 148 000 chercheurs (en équivalent temps plein [ETP]), soit près de 50 000 de plus que dans le secteur public. Entre 2001 et 2011, la population des chercheurs du privé a fortement augmenté (60 000 ETP en plus) et particulièrement dans les branches de recherche des services marchands où elle a presque triplé.
Si la population de chercheurs augmente fortement, celle des personnels de soutien diminue, ainsi que les « frais généraux » dédiés à la recherche.
En conséquence, le coût « environné » du chercheur (mesuré par le ratio DIRDE/effectifs de chercheurs) a sensiblement diminué au cours de la décennie en raison principalement de la baisse du niveau d’appui par les personnels de soutien.
La population des chercheurs en entreprise reste jeune et majoritairement issue d’une école d’ingénieurs. Les femmes y sont peu nombreuses (un chercheur sur cinq).
La part des diplômes complets parmi l’ensemble des validations délivrées en VAE n’a cessé de croître : de 17 % en 2002, première année du dispositif, elle est passée à 60 % en 2011 et se stabilise en 2012 avec 59 % des validations.
Le master et la licence professionnelle sont les diplômes les plus recherchés dans le cadre de la VAE : à eux deux, ils représentent plus de 80 % des validations.
Les bénéficiaires d’une VAE sont à 85 % des actifs en emploi et 14 % sont au chômage. Parmi les personnes ayant un emploi, les cadres continuent d’être les principaux bénéficiaires : ils représentent 47 % des personnes inscrites dans un parcours de VAE en 2012.
La proportion des bénéficiaires de moins de 30 ans est de 5 % en 2012, proportion la plus faible depuis la création du dispositif. La part des 40-49 ans atteint 41 % : c’est la tranche d’âge la plus représentée parmi les bénéficiaires d’une VAE du supérieur. Les plus âgés qui font le choix d’une VAE à l’appui des acquis retirés d’une expérience professionnelle plus longue ont davantage tendance à rechercher l’obtention d’un « bac + 4 et plus ».
32% des 990 000 étudiants inscrits en formation initiale en licence, master, formations d’ingénieurs et instituts universitaires de technologie (hors formations des enseignants, instituts d’études politiques et universités de technologie) dans les universités françaises ont suivi un stage en 2011-2012.
Cette proportion est stable par rapport à l’année précédente. Elle augmente à mesure que l’on progresse dans les cursus. Les stages sont courants dans les formations professionnalisantes et se développent dans les formations générales, notamment en deuxième et en troisième années de licence générale.
Si la grande majorité des stages se déroulent dans la région de l’université, près d’un sur dix a lieu à l’étranger. 63 % des stages durent deux mois ou plus. La moitié des stages sont gratifiés. Parmi eux, un étudiant sur cinq reçoit une gratification se situant au dessus de 600 euros mensuels.
En 2013-2014, selon les données provisoires, le nombre d’étudiants inscrits à l’université est de 1 498 200, soit une hausse de 2,4 %. Les effectifs sont en hausse dans les cursus licence (+ 2,5 %) et master (+ 2,8 %), et diminuent, au même rythme que l’année précédente, en cursus doctorat (- 1,3 %).
L’atlas régional des effectifs étudiants présente une approche territorialisée des formations de l’enseignement supérieur français.
Organisé par région, il propose une vision à la fois synthétique et précise des territoires de l’enseignement supérieur : ses représentations cartographiques permettent une vision claire et globale de la répartition des effectifs et ses tableaux donnent le détail de ces effectifs par agglomération et commune selon les types de formation.
Parmi les bacheliers 2008 qui ont poursuivi des études supérieures en France métropolitaine, 68 % sont encore dans l’enseignement supérieur la quatrième année après le baccalauréat, dont 30 % avec déjà un diplôme du supérieur. 32 % ne sont plus dans l’enseignement supérieur, dont 14 % en sont sortis sans diplôme. Au total, près de la moitié des bacheliers 2008 entrés dans l’enseignement supérieur avaient déjà obtenu un diplôme du supérieur au bout de trois ans. 35 % des inscrits en première année de licence en 2008 ont obtenu une licence au bout de trois ans et 28 % sont en master. Dans les fi lières courtes, 7 étudiants d’IUT sur 10 obtiennent leur diplôme au bout de deux ans, et 6 étudiants de STS sur 10. La quatrième année, plus de 7 étudiants de CPGE sur 10 sont inscrits dans une école de niveau bac + 5, les élèves des classes littéraires se tournant davantage vers l’université. La part des poursuites dans des écoles post-bac et des formations paramédicales est en forte hausse depuis dix ans.
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente sur une double page, au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Avec 678 200 candidats et 589 400 lauréats, le taux de réussite augmente à la session 2013 du baccalauréat. Il atteint 87 % : 92 % dans la voie générale, 87 % dans la voie technologique et 79 % dans la voie professionnelle. Dans la voie technologique, la hausse du taux de réussite compense presque entièrement la perte de candidats. Dans la voie professionnelle, le taux de réussite au baccalauréat augmente très légèrement après trois années de baisse.
Entre 2008 et 2013, la proportion de bacheliers dans une génération augmente de 11,4 points pour atteindre 73,7 %. La réforme de la voie professionnelle a considérablement augmenté le nombre de bacheliers. Elle aura eu pour effet de porter la part de ces bacheliers dans une génération à 20,1 %.
A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, cette série de données statistiques renseigne sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Elle met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation, de poursuite d’études et d'insertion dans l'emploi entre les filles et les garçons.
En 2012, selon les données provisoires, la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établit à 30,1 milliards d’euros. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDE continue de progresser, comme depuis 2007. Elle augmente de 2,7 % en volume en 2012, à un rythme moins soutenu que ces dernières années (3,7 % en 2011 ; 2,9 % en 2010). L’effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 1,48 % en 2012, après 1,44 % en 2011.
En 2012, en moyenne dans l’Union européenne, 35,8 % des personnes de 30 à 34 ans ont un diplôme de l’enseignement supérieur. En dépit d’une progression sensible de la proportion de diplômés depuis 2003 dans la plupart de l’Union, seuls douze pays, dont la France (43,6 %), ont atteint ou dépassé la cible européenne.
Ces disparités reflètent pour une part l’histoire du développement de l’enseignement supérieur, intervenu plus tôt dans les pays du Nord de l’Europe.
Dans le cas de l’Allemagne et de l’Autriche, la faible proportion de diplômés du supérieur renvoie d’une part, à une certaine concurrence des filières professionnelles post-secondaires, l’accès au supérieur demeurant l’apanage des élèves de la filière académique (Gymnasium), et d’autre part, à l’emprise du système d’apprentissage concernant plus de la moitié d’une classe d’âge. La faible proportion des diplômés peut également trahir un retard dans la poursuite d’études (Italie, Roumanie, Malte). À l’opposé, une forte proportion de diplômés peut s’expliquer par l’immigration d’actifs très qualifiés (Luxembourg, Chypre, Irlande).
En 2009 dans l'Union européenne (21 pays), seuls 19 % des étudiants dont les parents sont sans diplôme accèdent à des diplômes de l'enseignement supérieur. Ce chiffre est de 25 % en France.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreux : près de 2 387 000 à la rentrée 2012. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,5 %), en particulier grâce à un afflux de nouveaux bacheliers. L’augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et les écoles d’ingénieurs. La diminution des effectifs amorcée il y a deux ans pour les instituts universitaires de technologie se confirme ; en revanche, le nombre d’entrants en classes préparatoires est en hausse. L’enseignement privé se renforce encore et représente plus d’un étudiant sur six. Les femmes demeurent plus souvent diplômées de l’enseignement supérieur que les hommes. Le nombre d’étudiants étrangers progresse très peu (+ 0,2 %) : les étudiants étrangers représentent un étudiant sur huit. Le nombre d’étudiants chinois continue sa progression : + 2 %. Plus des trois quarts des académies gagnent des étudiants.
En 2010, le coût théorique du parcours d'un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l'OCDE. Il est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire : il dépend d'une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d'autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire.