Les inscriptions d’étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreuses : 2 551 100 à la rentrée 2015. Leur nombre a particulièrement progressé entre les rentrées 2014 et 2015 (+ 3,2 %, soit 79 900 inscriptions de plus). La hausse est en partie liée à un accroissement des doubles inscriptions des étudiants en classes préparatoires aux grandes écoles à l’université : hors ces doubles inscriptions, l’augmentation globale est de 2,5 % sur un an (+ 61 000 inscriptions). L’augmentation des effectifs est élevée pour les formations d’ingénieur, les écoles de commerce, gestion et comptabilité ainsi que dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Les formations courtes (en instituts universitaires de technologie et sections de techniciens supérieurs) enregistrent des effectifs stables. A la rentrée 2015, les inscriptions augmentent dans toutes les académies sauf la Corse. L’enseignement privé représente un peu plus d’un étudiant sur six.
En 2015-2016, 1 593 200 étudiants sont inscrits dans les universités de France métropolitaine et des DOM (y compris l’université de Lorraine). Ils étaient 1 531 300 en 2014-2015. Les effectifs inscrits augmentent de 4,0 %, hausse partiellement imputable à la montée en charge des inscriptions parallèles des étudiants de CPGE. L’accroissement est ramené à + 2,8 % hors cet effet. En particulier, les effectifs sont en hausse en cursus licence (+ 4,9 %, et + 2,9 % hors doubles inscriptions) et en cursus master (+ 3,2 %), mais diminuent en cursus doctorat (- 1,6 %). Les bacheliers généraux sont plus nombreux que l’an passé dans les disciplines générales (+ 6,9 % hors doubles inscriptions en CPGE), le nombre de nouveaux bacheliers technologiques diminue en IUT (- 2,0 %) et les bacheliers professionnels se dirigent nettement moins vers l’université. La part des étudiants étrangers à l’université est de 14,1 %. Elle baisse légèrement par rapport à 2014-2015 (- 0,2 point), principalement en cursus doctorat (- 0,4 point).
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,6 % en volume par rapport à 2013. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,2 %), mais est modérée par une légère diminution des dépenses des administrations (- 0,4 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 417 200 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il pourrait légèrement diminuer en 2015, pour atteindre 2,23 %. En effet, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+ 0,9 % en volume, estimation) grâce à la progression de la DIRD des entreprises et des administrations, mais moins rapidement que le PIB (+ 1,3 %).
NI SIES 16.09 - Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
Le parcours dans le système universitaire français des étudiants étrangers en mobilité internationale
La France est l’une des cinq principales destinations des étudiants étrangers en mobilité internationale. Plus de 80 % d’entre eux s’y inscrivent à l’université ou dans un établissement assimilé. Grâce au développement des programmes d’échanges internationaux, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans une université française a doublé en 15 ans mais il est stable depuis 2008.
À la rentrée 2016, les effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) progressent légèrement (0,6%) pour atteindre 86 500 étudiants. Ils augmentent de 0,9% dans la filière scientifique, qui concentre près des deux tiers des effectifs mais où les femmes constituent moins d’un tiers des inscrits. Ils progressent aussi dans la filière économique (+0,8%) mais se replient dans la filière littéraire (-0,8%).
A la rentrée 2016, les effectifs en sections de technicien supérieur (S.T.S.) sont en légère hausse par rapport à l’an passé (+0,4 %) et dépassent désormais les 257 000 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements privés concentrent près d’un tiers des effectifs. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, les parts respectives des néo-bacheliers généraux, technologiques et professionnels sont quasi inchangées.
En 2013, 46 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de DUT au sein des universités. 89 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux entré.e.s dans la vie active, 9 sur 10 sont en emploi 30 mois après l’obtention de leur diplôme.
L’insertion professionnelle des diplômés de DUT est progressive, avec une amélioration de 9 points par rapport à la situation à 18 mois.
En 2013, 47 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de licence professionnelle (LP) au sein des universités, 29 % ont poursuivi ou repris des études dans les 30 mois suivants. Parmi celles et ceux à être entré.e.s dans la vie active, 88 % sont en emploi 18 mois après l’obtention de leur diplôme et 92 % encore un an plus tard.
En 2013, 107 000 étudiant.e.s ont été diplômé.e.s de master à l’université. Parmi celles et ceux entré.e.s dans la vie active dans les 30 mois suivant la validation du diplôme, 9 sur 10 sont en emploi. L’insertion professionnelle est un processus au cours duquel les conditions et la qualité de l’emploi s’améliorent progressivement.
Alors que le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans atteint 24,5 % (4ème trimestre 2015, enquête Emploi, INSEE) les diplômes universitaires, en particulier le master, restent une protection efficace face au chômage. Les conditions d’emploi et les caractéristiques des emplois occupés en début de carrière par les jeunes diplômé.e.s de master diffèrent nettement selon la spécialisation disciplinaire.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 50 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
Le nombre des diplômes délivrés après une validation des acquis de l’expérience est à nouveau en baisse. En 2015, les jurys ont examiné 19 300 candidatures à un diplôme professionnel de l’Éducation nationale et délivré 13 150 diplômes, soit respectivement 3 % et 2 % de moins qu’en 2014. Ce nouveau recul touche aussi les recevabilités qui filtrent l’accès au dispositif.
Les données présentées sont issues d’une enquête annuelle spécifique menée fin octobre auprès des universités, et qui porte sur les nouveaux inscrits en 1ère année de cursus licence, dite "enquête 20". La date d’observation est fixée au 20 octobre de chaque année universitaire. L’enquête est une enquête "flash" sur 3 jours. A cette date, les informations remontées par les universités sont encore provisoires et susceptibles d’évoluer. Les données définitives et globales pour l’année 2016-2017 seront issues de l’enquête "inscriptions" du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE Universités) du 15 janvier 2017. Le champ couvert par cette première note sur "l’enquête 20" est constitué des 70 universités (France entière hors Nouvelle-Calédonie), de l’université de Lorraine, du CUFR de Mayotte et de l’Institut national universitaire d’Albi.
Cette note de synthèse présente un ensemble d’indicateurs relatifs aux propositions d’admission dans l'enseignement supérieur pour la rentrée de l’année 2016-2017. Elle est accompagnée de la publication d’indicateurs complémentaires ou plus détaillés (par filière, mention au bac ou académie).
Cette note de synthèse présente les principaux indicateurs sur le parcours et la réussite des étudiants à l’université. Elle est accompagnée de la publication d'indicateurs complémentaires, l'ensemble étant décliné par université (voir encadré). Ces informations sont publiées pour la cinquième année consécutive.
Les données sont issues de la base de données « Principaux indicateurs de la science et de la technologie » de l’OCDE. Les comparaisons quantitatives doivent rester prudentes en raison de problèmes de mesurabilité : correction des différences de niveaux de prix entre les pays, respect des recommandations des manuels de références de l’OCDE et des consignes établies par Eurostat. En outre, le Japon, la Russie et la Chine n’ont pas adopté le nouveau système de comptes nationaux qui, depuis 2014, inclut les dépenses de R&D dans le PIB.
Les regroupements d’établissements ont été initiés par la loi de 2013 sur l’enseignement supérieur et la recherche. Aujourd’hui, près de 200 établissements sont concernés, que ce soit sous la forme d’une communauté d’universités et établissements (Comue) ou d’une association. Cette recomposition du paysage de l’enseignement supérieur concerne 1 690 000 étudiants à la rentrée 2015, soit plus des deux tiers de l’ensemble des étudiants. Les universités concentrent plus de 90 % des inscrits au sein des regroupements.
En dehors des universités, ce sont les écoles d’ingénieurs qui sont les plus impliquées dans ce processus (5 % des étudiants concernés dans plus de 60 écoles). La pluridisciplinarité est assurée au sein des regroupements situés en province. La situation est plus contrastée en région parisienne où les caractéristiques des établissements membres d’un regroupement induisent des orientations disciplinaires différenciées pour chacun d’entre eux. A cela s’ajoutent des différences dans le profil social des étudiants accueillis.
En 2015, la France a consacré 147,8 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. La dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 440 euros. Elle augmente avec le niveau d’enseignement, allant de 6 190 euros pour un écolier à 11 680 euros pour un étudiant. L’État est le premier fi nanceur de l’éducation (57 %), devant les collectivités territoriales (24 %). Les dépenses de personnel, en augmentation, représentent trois quarts du total.
Au 31 décembre 2015, les centres de formation d’apprentis accueillent 405 200 apprentis, soit une stabilité par rapport à 2014 (- 0,2 %). La baisse s’atténue fortement dans l’enseignement secondaire (- 2,2 % contre - 6,7 % entre 2014 et 2015), tandis que la croissance de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur s’accélère de façon marquée (+ 3,8 % après + 0,6 % en 2014). Le nombre d’entrées en apprentissage est en progression en 2015 (+ 1,9 %). Les entrées à l’issue de la classe de troisième augmentent de 3,1 %.
Le poids de l’apprentissage parmi les 16-25 ans remonte de 0,2 point.
En 2014, les établissements d’enseignement supérieur publics (universités, écoles et Conservatoire national des arts et métiers – Cnam) ont accueilli près de 480 000 stagiaires en formation continue pour un chiffre d’affaires de 455 millions d’euros. La durée moyenne des stages s’élève à 153 heures, dont 121 heures de nature pédagogique et 32 heures en stage pratique.
70 % des recettes sont d’origine privée, dont 50 % sont abondées par les entreprises, qui confortent leur place de premier contributeur de la formation continue, pour un public composé de plus d’un tiers de salariés. La part des fonds publics est de 22 %, dont plus de la moitié provient des régions. Près de 90 000 diplômes ont été délivrés en formation continue dont les deux tiers sont des diplômes ou titres nationaux.
Les statistiques sur l’emploi sont issues de deux sources : le nouveau Tableau de bord, enquête simplifiée administrée à partir de 2014 aux 16 principaux organismes de recherche, complétée les années antérieures par l’enquête annuelle sur la R&D
Un peu plus d’un tiers des étudiants a effectué un stage lors de l’année universitaire 2014-2015. La proportion de stagiaires est plus importante dans les formations professionnalisantes (DUT, licences professionnelles, formations d’ingénieurs) et augmente avec le nombre d’années d’études. Les deux tiers des stages se déroulent dans la région administrative de l’établissement d’étude et 10 % à l’étranger. Enfin, près de la moitié d’entre eux sont gratifiés.
Après une forte croissance de 2004 à 2009, les dépenses des collectivités territoriales en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), se stabilisent à 1,2 milliard d’euros (Md€) par an jusqu’en 2014. 28 % de ces financements sont inscrits aux contrats de projets/ plan État-Région.
Le partage des compétences entre niveaux territoriaux, inscrit dans les lois relatives à la décentralisation – acte II -, explique la prédominance des régions : deux tiers du budget R&T annuel. Le niveau communal, par l’intermédiaire des intercommunalités qui se structurent, voit sa part augmenter progressivement. Dans une stratégie d’attractivité et de développement économique du territoire, les opérations immobilières et de transfert et aides à l’innovation des entreprises englobent 60 % du budget R&T.
L’effort des collectivités en faveur de la R&T, 19 € par habitant à partir de 2009, est réparti sur la France entière. L’organisation entre les niveaux territoriaux reste cependant propre à chaque région.
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2013. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,6 % en 2014. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,2 % en volume, tandis que celle des administrations baisse de 0,4 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2015, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+0,9 % en volume, après +0,6 % en 2014). La DIRD atteindrait 48,6 Md€. D’une part, la DIRD des entreprises maintiendrait son rythme de progression et augmenterait de 1,1 % en volume, pour atteindre 31,7 Md€. D’autre part, la DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et s’élèverait à 17,0 Md€. La hausse de la DIRD serait moins élevée que celle du PIB (+1,3 %). Ainsi, l’effort de recherche diminuerait légèrement, de 2,24 % à 2,23 %.
Près de 4 000 personnes ont validé tout ou partie d’un diplôme de l’enseignement supérieur au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) en 2015 dans les universités et le Cnam. Cela représente une nouvelle baisse de 7,6 % par rapport à 2014. Cette baisse est due à celles des validations partielles, en premier ou en post-premier jury, tandis que le nombre de validations totales en premier jury reste stable. De ce fait, la part de ces dernières augmente, à nouveau, de 5 points et atteint 66 % de l’ensemble des VAE examinées.
On leaving university, there are more female than male Masters graduates. The professional integration rate, 30 months after graduating, is similar between men and women. However, women experience less favourable employment conditions than their male counterparts.
These differences are primarily due to the subject of the Master’s degree. In disciplines in which the number of women is the highest, opportunities in the employment market are less favourable. However, in disciplines with fewer women, professional inequalities are significant. In addition, regardless of the discipline, career paths diverge, with more women in employment in the non-profit and public sectors, where pay is usually lower and contracts less stable.
For a given discipline, type of employer and sector of activity, inequalities persist, above all with regard to pay, in which the residual difference is the largest, representing two-thirds of the differences noted.
Gender equality has been a core principle of the European project since 1957. Championed both by European institutions and all Member States, gender equality has been enshrined in cross-cutting public policies and special measures to promote the emancipation, independence and freedom of women. This 9th European conference on gender equality in higher education and research provides a special opportunity to advance in this direction. This is why the Minister for Naitonal Education, Higher Education and Rearch wished to provide with a compilation of key figures regarding equality between the sexes in the field of higher education and research. The 35 key figures herein illustrate the situation concerning gender equality in EU countries in light of recent statistical data on students, graduates, staff (research professors, researchers, support staff, etc.) and on higher education and research governance bodies.
A travers 35 chiffres clés se trouve illustrée la situation de l’égalité femmes-hommes, dans les pays de l’Union européenne et en France, à la lumière de données statistiques récentes sur les étudiant.e.s, les diplômé.e.s, les personnels (enseignant.e.s-chercheur.e.s, chercheur.e.s, personnels de soutien...) et les instances de gouvernance de l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Ces chiffres clés permettent de mesurer les progrès accomplis mais aussi le chemin qui reste à parcourir et les leviers à mobiliser. Ils constituent ainsi, pour toutes et tous, un éclairage précieux pour l’action que nous avons à conduire, chacun à notre niveau de responsabilité.
A la sortie de l’université, les diplômé.e.s de master comptent plus de femmes que d’hommes.
Le taux d’insertion professionnelle, 30 mois après la validation du diplôme, est similaire entre femmes et hommes.
Mais les conditions d’emploi se caractérisent par de fortes disparités en défaveur des femmes.
Ces écarts tiennent d’abord aux disciplines de formation.
Dans les domaines disciplinaires où la part de femmes est la plus élevée, les débouchés sur le marché de l’emploi sont moins favorables. Mais dans les domaines moins féminisés les inégalités
professionnelles sont importantes.
En outre, quelle que soit l’origine disciplinaire, les trajectoires d’insertion divergent, avec davantage de femmes en emploi au sein des secteurs associatifs et publics, dans lesquels les rémunérations apparaissent plus faibles et les contrats plus précaires.
A discipline, type d’employeur et secteur d’activité donnés, les inégalités persistent et c’est surtout en matière de rémunération que l’écart résiduel reste le plus important, représentant encore deux tiers des différences observées.
L’État de l’emploi scientifique 2016 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
La nouvelle édition 2016 permet de mieux connaître la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise. En effet, le rapport 2016 intègre une approche de l'emploi scientifique par grands champs disciplinaires avec une consolidation ou une mise en cohérence des données portant sur les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche (EPST/EPIC) et les entreprises.
Les données statistiques sont présentées selon des périmètres, conventions et unités communs, conformément aux conventions internationales édictées par le manuel de Frascati, dans les limites de la disponibilité des données.
En outre, au-delà de la seule observation statistique, la publication intègre une dimension prospective, qu'il s'agisse du vivier des chercheurs (doctorants) ou des projections de départs en retraite.
NI DGRH 16.07 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur
du ministère de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – 2014-2015
Au cours de l'année universitaire 2014-2015, 91 200 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 900 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 21 200 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2014 et 2015, l’effectif des enseignants-chercheurs titulaires est resté stable (– 0,03 %) alors que celui des non permanents a diminué (– 5 %).
Publication annuelle de la et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 187 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
En 2015-2016, l’enseignement supérieur compte plus de 2 550 000 inscrits en France. Les effectifs d’étudiants croissent sans interruption depuis sept ans. Cette année, la hausse concerne toutes les filières mais à des degrés divers. Les inscriptions à l’université demeurent prédominantes. L’enseignement privé rassemble près d’un étudiant sur cinq. En un an, les inscriptions ont augmenté dans toutes les régions à l’exception de la Corse.
En 2013, 220 000 personnes ont occupé la fonction de chercheurs en entreprise, que ce soit partiellement ou à plein temps.
La force de travail correspondante est de 162 000 équivalents temps plein (etp), soit 61% de l’ensemble des chercheurs opérant en France. Cette proportion est très supérieure (+13 points) à la moyenne européenne.
L’activité professionnelle du chercheur en entreprise se modifie : il consacre, en 2013, 73% de son temps de travail annuel moyen à la R&D, contre 95% jusqu’en 2005. De plus, il ne bénéficie plus que de 0,6 etp par an en personnel de soutien pour l’aider dans ses travaux de recherche, soit la moitié du niveau de 2001. Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes (la moitié ont moins de 38 ans), majoritairement des hommes (80%) et issus d’une école d’ingénieur (à 54% contre 12% de titulaires d’un doctorat).
Cependant, ce profil moyen est dépendant de la taille de l’entreprise et surtout de son secteur de recherche.
En 2014-2015, près de 141000 étudiants préparent un diplôme d’ingénieur habilité par le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Près de 33000 diplômes ont été décernés en 2014, soit une augmentation de 22% en 10 ans.
Le diplôme d’ingénieur fait suite à cinq années d’études après le baccalauréat, dont les trois dernières en cycle d’ingénieur.
Les parcours sont variés : la moitié des entrants en première année de cycle d’ingénieur proviennent de CPGE et 21% d’un cycle préparatoire intégré. Les voies d’accès parallèles permettent de diversifier le recrutement des entrants en cycle ingénieur : 13% sont titulaires d’un DUT et 7% d’un BTS ou d’une licence.
Les femmes, bien que représentant presque la moitié des lauréats d’un baccalauréat scientifique, ne sont que 29% en école d’ingénieurs. Certaines universités et écoles d’ingénieurs proposent des masters LMD des domaines de l’ingénierie et du génie pouvant déboucher sur un emploi d’ingénieur. En 2014, 6300 étudiants de ces masters ont obtenu leur diplôme.
En 2015-2016, le nombre d'étudiants inscrits dans une formation d'ingénieur (hors formations d'ingénieur en partenariat) s'élève à 146 447. La hausse des effectifs par rapport à 2014-2015 atteint +4,0 %. Elle est particulièrement marquée dans les écoles privées (+6,2 %).
Sept étudiants sur dix sont formés dans des établissements publics, soit dépendant du M.E.N.E.S.R. ( 82 000 étudiants) soit sous tutelle d'autres ministères (20 000 étudiants).
Les écoles privées accueillent trois étudiants sur dix (44 000 étudiants).
À la session du baccalauréat de juin 2016, avec 88,5 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est légèrement plus élevé que celui de 2015 (87,8 %).
Le taux de réussite au baccalauréat général, de 91,4 %, est identique à celui de 2015. Celui du baccalauréat technologique, qui avait augmenté fortement de 2005 à 2014, est stable depuis à 90,7 %. Dans la voie professionnelle, le taux de réussite gagne 1,9 point et dépasse son niveau de 2014 avec 82,2 %. On compte ainsi 3 100 bacheliers professionnels de plus qu’en 2015. La part des bacheliers dans une génération augmente de 77,7 % en 2015 à 78,6 % en 2016 en raison du plus grand nombre de candidats dans la voie générale.
En 2012-2013, dans la zone O.C.D.E., près de 3 millions d’étudiants sont scolarisés en dehors de leur pays d’origine. La mobilité internationale est estimée pour la première fois pour l’ensemble des pays de cette zone. La France est le quatrième pays d’accueil, avec 230 000 étudiants étrangers mobiles accueillis, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Les étudiants chinois représentent un quart des étudiants mobiles accueillis dans l’O.C.D.E., et l’ensemble des étudiants asiatiques en représentent la moitié.
La France se distingue par une forte proportion d’étudiants mobiles originaires d’Afrique (41 %).
La part d’étudiants mobiles augmente avec le niveau d’études, passant de 5 % dans les formations courtes à un quart en doctorat.
En France, cette part est de 40 % en doctorat.
Réciproquement, près de 72 000 étudiants français sont scolarisés dans un autre pays de l’O.C.D.E., dont 65 % dans un pays limitrophe. La France est le cinquième pays en termes de mobilité de ses étudiants, derrière la Chine, l’Inde, l’Allemagne et la Corée du Sud.
Cette note de synthèse présente un ensemble d'indicateurs relatifs aux vœux d'orientation dans l'enseignement supérieur pour la rentrée de l'année 2016-2017. Elle est accompagnée de la diffusion de ces mêmes indicateurs déclinés plus finement ou croisés par sexe, académie, série de baccalauréat, le cas échéant mention disciplinaire.
Les élèves préparant le baccalauréat et inscrits sur A.P.B. à la session 2016 ont émis en moyenne 7,6 vœux.
En premier vœu, 38,2% des candidats demandent une licence. Dans plusieurs mentions de licence demandées, la part des femmes atteint des proportions extrêmes (91,4% en sciences du langage, 10,3% en informatique). Pour les candidats de la série littéraire, la proportion dépasse 70%. Presque un élève de terminale sur cinq de la série scientifique (17,9%) demande une C.P.G.E. en premier vœu.
Les élèves préparant un bac professionnel (80,5%), mais aussi à un moindre degré les candidats des séries technologiques (49,4%), privilégient les S.T.S. en premier vœu. Les vœux de rang ultérieur reproduisent souvent les choix de filière du premier vœu.
À la session 2015, les effectifs des candidats (179 600) et de diplômés (133 100) au brevet de technicien supérieur sont en baisse. Le taux de réussite des présents à l'examen atteint 74,1%, en augmentation d'un demi-point par rapport à la session précédente. Les candidats scolaires sont les plus nombreux et ont le taux de réussite le plus élevé.
L'état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2015-2016, le nombre d'étudiants inscrits à l'université est de 1 593 300 (+4,0 % par rapport à 2014-2015). Hors double inscriptions en C.P.G.E. ("hors C.P.G.E."), l'augmentation est ramenée à +2,4 % (+35 500 inscriptions). Les effectifs d'étudiants présentent des évolutions contrastées selon les groupes disciplinaires, en continuité par rapport à l'an passé. Un fort dynamisme continue d'être observé en 2015-2016 en sciences (+4,3 % hors C.P.G.E.) ainsi qu'en Arts, Lettres, Langues, SHS (+3,7 % hors. C.P.G.E.). En revanche, les effectifs varient peu en droit et en économie-gestion par rapport à l'an passé.
A la rentrée 2015, les effectifs en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont de nouveau en hausse et atteignent quasiment les 86 000 étudiants. La filière scientifique concentre près des deux tiers des effectifs, filière dans laquelle les femmes représentent moins d’un tiers des inscrits. Les établissements publics accueillent 83 % des effectifs, contre 17 % pour les établissements privés.
Différents parcours permettent aux étudiants de se former en économie ou en gestion. Dès l’obtention du baccalauréat ou après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ils peuvent intégrer un cursus à l’université, un IUT ou une école de commerce.
L’université, sur laquelle se concentre cette étude, propose des formations dans les filières des sciences de gestion, sciences économiques, administration économique et sociale (AES) et pluri sciences éco-gestion.
Cette variété renvoie à des contenus de formation et des débouchés différents. Pour ces différentes filières, la principale voie d’accès est toujours le bac ES.
Toutefois, généraliste et pluridisciplinaire, l’AES accueille une grande diversité de profils, et notamment des bacheliers technologiques et professionnels, tandis que la voie sciences économiques, à contenu théorique, attire les bacheliers S.
Au final, selon la filière, entre 30 % et 50 % des étudiants obtiennent leur licence en 3 ou 4 ans. Près du tiers des étudiants diplômés de licence poursuit en master. Selon la filière, de 46 % à 61 % d'étudiants de master sont diplômés en 2 ans.
A la rentrée 2015, les effectifs en sections de techniciens supérieurs (S.T.S.) sont en légère hausse et dépassent désormais les 256 000 étudiants en formation initiale (hors apprentissage). Les établissements sous tutelle du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche regroupent plus de 90 % des étudiants dans ces filières. Parmi les nouveaux entrants dans ces sections, les bacheliers technologiques sont les plus nombreux.
Les activités de recherche & développement et de transfert de technologie (R&T) sont reconnues comme un facteur nécessaire à l’essor économique. Les collectivités territoriales, notamment les régions, contribuent de manière significative à l’élaboration et à l’extension d'un environnement favorable à l'innovation. Le financement par les différents échelons territoriaux en faveur de la recherche reste globalement modeste au regard des dépenses budgétaires de l'État dans ce domaine (8 % des financements publics. Il reste qu’un effort constant est maintenu pour favoriser l’innovation et le transfert de technologie à l’échelle d’un territoire. En 2014, les budgets déclarés pour la R&T s’élèvent ainsi à 1,3 milliards d’euros.
L'effort budgétaire des collectivités territoriales en direction de la R&T s'inscrit largement dans la politique nationale et européenne d'aménagement du territoire par l’intermédiaire des contrats de projet Etat-régions (CPER). Il s’inscrit également dans la politique des Pôles de compétitivité, et plus récemment dans les actions des Programmes Investissements d’Avenir (PIA). De même, dans le cadre des programmes opérationnels régionaux du FEDER, la politique européenne d'appui à l'innovation et de cohésion économique a conduit à l’élaboration d’abord de Stratégies Régionales d’Innovation (SRI) et depuis 2014, de Stratégies de spécialisation intelligente (3S) en faveur d’une croissance intelligente, durable et inclusive.
Avec 703 900 candidats et 618 800 bacheliers, le taux de réussite est stable à la session
2015. Il atteint 87,9 % : 91,5 % en général, 90,7 % en technologique et 80,5 % en professionnel.
L’effectif de candidats a baissé de près de 50 000 dans la voie technologique depuis 2004, dont 4 500 depuis 2014. Sur la même période, la voie professionnelle a augmenté de 96 000 candidats et la voie générale de 29 000 dont 10 000 l’an dernier. Dans le même temps, la proportion de bacheliers dans une génération a gagné plus de 16 points et atteint 77,2 % en 2015.
L’espérance d’obtenir le baccalauréat en 2015 pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Limoges, de Lyon, de Rennes et de Toulouse.
Dans 9 % des cas, les candidats au baccalauréat ont suivi un parcours spécifi que en langue, beaucoup plus souvent dans la voie générale et la série Hôtellerie qu’ailleurs.
En 2014, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établissent à 31,5 milliards d’euros. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDE est particulièrement dynamique, avec une augmentation de 2,3 % en un an. Elle progresse à un rythme plus soutenu qu’en 2013 qui avait connu un ralentissement (+1,4 % en 2013 après +2,9 % en 2012 et +4,1 % en 2011). Dans un contexte de quasi-stabilité du produit intérieur brut (PIB), l’effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au P.I.B., progresse de nouveau pour atteindre 1,48 % en 2014, après 1,45% en 2013;
En 2015-2016, selon les prévisions effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,6 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur. Ceci correspond à environ 40 000 étudiants supplémentaires en un an. Les flux d’entrée dans l’enseignement supérieur seraient légèrement supérieurs à ceux de l’an dernier, sous l’effet d’une augmentation du nombre de bacheliers dans les séries générales.
À l’horizon 2024, le nombre de bacheliers augmenterait significativement par rapport à 2014, sous l’effet principalement du dynamisme démographique. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongeaient, l’enseignement supérieur pourrait rassembler plus de 2,81 millions d’étudiants en 2024, soit 335 000 étudiants de plus qu’en 2014.
Ce budget représente, en moyenne, 19 euros par habitant. Si les régions sont les principaux contributeurs (66 %), les départements (15%) et les communes et établissements intercommunaux (19 %) y consacrent également un budget substantiel. Les opérations immobilières représentent 36 % des financements R&T, la moitié étant inscrit dans les contrats de plan ou projets Etat-Régions.
Le taux de réussite est stable en licence, avec 40 % d'étudiants diplômés en 3 ou 4 ans, ainsi qu'en DUT, pour lequel 3 étudiants sur 4 sont diplômés en 2 ou 3 ans. Le taux de réussite calculé, fortement corrélé au baccalauréat détenu, n'intègre pas les diplômes obtenus à l'issue de réorientations hors université. La réussite en Master est de 65 % en 2 ou 3 ans, en constante progression.
Au 31 décembre 2014, les centres de formation d’apprentis accueillaient 405 900 apprentis, soit une baisse de 4,4 % par rapport à 2013. La baisse s’est accentuée dans l’enseignement secondaire (- 6,7 % contre - 5,4 % entre 2012 et 2013) et dans le supérieur pour le niveau III. Toutefois, la baisse des entrées en apprentissage est moins marquée en 2014 qu’en 2013. L’apprentissage dans l’enseignement secondaire se concentre sur les CAP alors que c’est sur les BTS dans le supérieur.
Plus des trois quarts des académies ont enregistré une baisse supérieure à 3 % de leurs effectifs d’apprentis. Paris et la Martinique se sont distinguées par une hausse portée par le supérieur. L’âge moyen des apprentis continue d’augmenter et atteint 19,4 ans fi n 2014.
En 2012, le coût théorique du parcours d’un élève entre le début de sa scolarité obligatoire et la fin de ses études secondaires en France est dans la moyenne de l’OCDE. Ce coût théorique est inégalement réparti entre le primaire et le secondaire. Il dépend d’une part du coût annuel par élève dans chaque cycle et d’autre part de la durée théorique de scolarité dans le primaire et le secondaire. La France dépense moins que la moyenne de l’OCDE pour le parcours d’un élève dans le primaire, et plus pour un élève pendant la durée des études secondaires. La dépense pour un parcours dans l’enseignement supérieur est un peu plus élevée en France que dans la moyenne de l’OCDE.
En France, comme en moyenne dans l’OCDE, le secteur public finance la plus grande partie de la dépense d’éducation mais la structure du financement public est différente : en France, l’État participe à hauteur de 70 % au financement public de l’enseignement primaire-secondaire tandis que pour la moyenne de l’OCDE, ce sont les administrations territoriales qui en sont le premier contributeur (62 %). Le financement public de l’enseignement supérieur est plus centralisé à la fois en France et pour la moyenne de l’OCDE, avec une participation respective de l’État central de 87 % et 84 %.
NI DGRH 16.01 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - 2013-2014
Au cours de l'année universitaire 2013-2014, 92 300 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 900 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 100 sont des enseignants du second degré et 22 300 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Cet effectif s’est accru de 1,2% entre 2013 et 2014 (+0,7% pour les enseignants-chercheurs titulaires).