En 2021, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 55,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 3,7% en volume par rapport à 2020. Cette augmentation de la DIRD résulte de la hausse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+3,8%) et des administrations (+3,6%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 496 300 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22% en 2021. En 2022, l’augmentation de la DIRD (+0,5% en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+2,5% en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait, passant de 2,22% en 2021 à 2,18% en 2022.
En 2023, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) regroupe 16,5 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche dont 15,4 Md€ répartis par objectifs socio-économiques. 51 % de ces crédits répartis sont orientés vers la recherche fondamentale. Plus de la moitié des crédits budgétaires recherche répartis sont orientés vers les sciences du vivant, les sciences naturelles, l’espace et les sciences humaines et sociales.
En 2021, la dépense intérieure de R&D de la France s’établit à 55,5 milliards d’euros en valeur, soit une augmentation de 3,7 % en volume (- 4,3 % en 2020). L’effort de recherche s’élève à 2,22 % en 2021 après 2,28 % en 2020.
Au sein des principaux organismes de recherche, la croissance de l'emploi total de R&D ralentit légèrement, à + 1,0 % en 2022, après + 1,6 % en 2021 et + 1,5 % en 2020. L’emploi de chercheurs augmente de 1,5 %, doctorants inclus, et de 1,1 % hors doctorants (dont + 2,3 % au sein des EPIC). Les effectifs de doctorants rémunérés s’accroissent de 4,3 %, après trois années remarquables (+ 11 % en moyenne). Les départs en retraite de chercheurs permanents augmentent de 12% en 2022 et sont compensés par de forts recrutements. Le solde des entrées-sorties est donc positif en 2022 (+ 210 chercheurs) comme depuis début 2014 (+ 1 490). La part des emplois non-permanents poursuit sa remontée dans les EPST, à 22,4% de l’emploi total. La part des femmes dans les effectifs de recherche progresse de 0,5 point en 2022.
Sur les deux années 2019 2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8%, et 58,0% pour les personnels de soutien. En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés). Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44% et 36% pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37% et 36%); de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion. En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes. Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs
En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 % pour revenir au niveau de 2019. La durée des thèses demeure comparable à celle des thèses soutenues en 2021. L’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022- 2023 diminue de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. La mobilité internationale des doctorants diminue également. Près de 8 doctorants sur 10 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse, soit 1 point de plus qu’en 2021-2022.
Après une baisse globale de 6,4 % entre 2017 et 2020, les départs en retraite des enseignants titulaires en université et des titulaires des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont connu de fortes hausses en 2021 et 2022 : respectivement +9,5 % et 10,8 %. Depuis 2016-2017, l’âge moyen au départ a augmenté pour quasiment tous les corps et la pension perçue pour la moitié d’entre eux. En moyenne en 2021-2022, cet âge croît avec le niveau du corps du titulaire, ainsi que le taux de remplacement du traitement. Dans la grande majorité des corps, les femmes partent entre 0,4 à 1,1 an plus tôt que les hommes ; leur pension est très souvent inférieure à celle des hommes, de 0,7 % à 8,6 %.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2021, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France augmentent de 1,6 % en volume. Ces entreprises emploient 303 000 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,1 % par rapport à 2020. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 67 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
L’État de l’emploi scientifique 2023 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
NF SIES 03 - Le Baromètre français de la Science Ouverte 2022 : 5 points en plus d’accès ouvert pour les publications scientifiques françaises et extension aux données, logiciels et thèses
Selon l’édition 2022 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 67 % des 160 000 publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert en décembre 2022. Ce taux progresse de 5 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Après avoir introduit un suivi des résultats associés aux essais cliniques dans l’édition 2021, la nouvelle édition du BSO étend son suivi aux thèses de doctorat (plus de 70 % d’ouverture sur les années récentes), aux données de la recherche et aux logiciels (22 % des publications mentionnent un partage des données produites et 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit). Le baromètre continue à suivre l’ouverture des essais cliniques qui stagne à 57 % de partage des résultats.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
En 2020, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,2 milliards d’euros (Md€), en baisse de 3,4 % en volume par rapport à 2019. La diminution de la DIRD résulte de la baisse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (-3,0 %) et des administrations (-4,2 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 482 800 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,30 % en 2020 dans un contexte où le PIB a fortement baissé (-7,8 %) en raison de la crise sanitaire. En 2021, l’augmentation de la DIRD (+2,4 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+6,8 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait et resterait à un niveau légèrement supérieur à celui d’avant la crise sanitaire, à 2,21 % du PIB.
Les enseignants titulaires du second degré représentent 19% des effectifs d’enseignants titulaires relevant des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, hors CPGE) et 32% du nombre d’heures d’enseignement obligatoires. Le nombre de leurs départs en retraite a très légèrement diminué de 2017 à 2020 (-3%), pour bondir de 20% en 2021; il devrait encore augmenter de 28% sur la période 2022-2029. Cette hausse devrait principalement toucher les disciplines des Sciences économiques-AES et Lettres et Sciences humaines. Rapporté aux effectifs totaux en activité, le taux de départs définitifs de l’ensemble des enseignants titulaires relevant des EPSCP (enseignants du second degré et enseignantschercheurs) s’établit à 2,5% en moyenne annuelle pour les quatre années 2018-2021. Il devrait atteindre 3,2% sur l’ensemble de la période 2022-2029. Il augmenterait alors fortement en Sciences économiques, pour s’établir à 3,4%, et en Sciences (2,9%), ce qui constitue un vrai défi pour cette dernière discipline, au regard de son taux actuel de recrutements (1,7%). L’âge moyen au départ en retraite des enseignants du second degré augmentera de trois mois entre 2022 et 2029.
En décembre 2021, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2018, 92 % des docteurs occupent un emploi, soit un taux d’insertion comparable à celui des diplômés de 2016 (93%) au même moment de leur parcours professionnel. Ces docteurs bénéficient de conditions d’emploi relativement favorables : 67% ont un emploi stable, 96 % ont un emploi en tant que cadre et 95 % travaillent à temps plein. Le secteur académique reste le premier employeur des docteurs, même si sa part diminue par rapport aux diplômés de 2016 : 44 % y exercent leur travail contre 47% des docteurs de la promotion 2016. Les hommes demeurent plus insérés que les femmes et bénéficient de meilleures conditions d’emploi, bien que les inégalités se réduisent légèrement entre les deux cohortes. La part des docteurs étrangers diplômés en France qui travaillent en France trois ans après leur diplomation, a augmenté entre les diplômés de 2016 et les diplômés de 2018, sans doute en raison de la crise sanitaire. Enfin, davantage de diplômés docteurs déclarent être insatisfaits de leur situation professionnelle, notamment en sciences humaines et sociales, disciplines où l’insertion et les conditions d’emploi sont les moins favorables.
Au sein des principaux organismes de recherche, l’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,7 % en 2021. Cette augmentation est plus fortement tirée par les instituts Pasteur-Paris et Curie et les EPST (resp. + 1,9 % et +3,9 %) que par les EPIC (+1,0 %). L’emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,8 % en 2021, après +3,0 % en 2020. Hors doctorants, l’emploi des chercheurs connaît également une progression sensible depuis deux ans : +1,5 % en 2021, après +2,1 % en 2020. Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis trois ans (+10,6 % en moyenne annuelle sur 2019-2021). En 8 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur, les Mathématiques et logiciels et les Sciences biologiques.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Sous l’effet des réformes promulguées jusqu’en 2014, l’âge moyen de départ en retraite des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche a progressé de 0,6 an entre 2012 et 2020, pour atteindre 63,9 ans ; entre 2020 et 2027, il progressera encore (+ 0,7 an) et le nombre de départs continuera de baisser jusqu’en 2022, puis remontera fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants-chercheurs. Les chercheurs des EPST (CNRS, INRAE, Inserm...) verraient leur âge moyen de départ augmenter le plus.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
Les inscriptions dans l’enseignement supérieur auraient augmenté de 1,6 % à la rentrée 2021, soit de 45 600 étudiants en un an. L’enseignement supérieur pourrait compter 2,99 millions d’étudiants en 2025 (+3,3 % par rapport à 2020) et plus de 3 millions en 2030 (+3,7 %), essentiellement du fait de la forte croissance de l’apprentissage en STS et du dynamisme des écoles de commerce et d’ingénieur.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
39 % des chercheurs et 32 % des enseignants-chercheurs ont au moins une activité secondaire salariée. Dans deux cas sur trois, il s’agit d’activités au sein d’autres établissements d’enseignement ou de R&D publics. Lorsque les activités secondaires sont exercées au sein d’établissements d’enseignement ou de recherche, publics ou privés, dans 52 % des cas, c’est dans la même académie que celle où se situe l’activité principale. L’âge et l’académie de l’activité principale sont les principaux facteurs expliquant l’exercice d’une activité secondaire, auxquels s’ajoutent le corps et le grade pour les enseignants-chercheurs. Le revenu secondaire moyen est équivalent entre les chercheurs et les enseignants-chercheurs pluriactifs, proche de 400 € mensuels. La pluriactivité plus fréquente des chercheurs leur permet de compenser pour un tiers leur déficit de salaire moyen par rapport celui des enseignants-chercheurs.
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.
En 2019, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,4 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,6 % en volume par rapport à 2018. L’augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 2,2 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus faiblement (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 461 900 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,19 % en 2019. En 2020, la baisse de la DIRD (- 1,0 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (- 7,9 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche augmenterait, passant de 2,19 % en 2019 à 2,35 % en 2020.
L’emploi scientifique au sein des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, principalement les universités), des 14 principaux organismes de recherche (EPST et EPIC) et des instituts Pasteur et Curie est estimé à 166 700 équivalents temps plein recherche en 2020, en hausse de 1,7 % sur un an. Il est marqué par une forte progression du nombre de contrats doctoraux dans les EPIC de recherche, les EPST et les EPSCP (respectivement +13,2 %, +9,0 % et +4,0 %), une part non négligeable de ces contrats ayant vu leur durée prolongée du fait de la crise sanitaire.
Hors doctorants, l’emploi des chercheurs augmente de 1,7 % au sein des EPST et de 1,4 % au sein des EPIC et se stabilise dans les EPSCP (+0,5 %). Les effectifs des personnels de soutien en université s’accroissent de 3,5 %, notamment pour les contractuels. Après une baisse tendancielle de 2014 à 2019, la part des emplois en contrat temporaire remonte légèrement au sein des EPST, à 18,5 % en 2020; quasi stable depuis 2017, elle est plus de deux fois moindre chez les enseignants et chercheurs des EPSCP (8,3 % en 2020). Les départs en retraite au sein des EPSCP poursuivent leur baisse en 2020 (-47 % depuis 2008). Depuis 2014, l’âge au départ en retraite augmente au sein des EPIC et c’est aussi dans ces établissements que l’âge au recrutement des chercheurs permanents augmente le plus.
Les associations et fondations consacrent 1,1 milliard d’euros de dépenses en travaux de recherche et développement expérimental (R&D). Ces structures consacrent 48 % de leurs dépenses intérieures de R&D à des projets en recherche appliquée. Elles confient 25 % de leurs dépenses de R&D à d’autres entités, notamment les organismes publics. 46 % de leurs projets de R&D sont financés par des contrats avec des tiers, notamment l’Inserm et le CNRS. Les associations et fondations emploient 7 647 personnes en ETP à des projets de R&D dont 4 587 ETP de chercheurs. Ces derniers sont majoritairement consacrés à des travaux de recherche en santé (56 %).
En 2019, la dépense intérieure de R&D de la France s'établit à 53,4 milliards d'euros en valeur, soit une progression de 1,6 % en volume (+ 1,8 % en 2018). L'effort de recherche s'élève à 2,19 % en 2019 après 2,20 % en 2018.
En décembre 2019, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2016, 93% des docteurs occupent un emploi, soit un taux en progression de 2 points par rapport au taux d’insertion en décembre 2017 des diplômés 2014. Ces docteurs bénéficient de bonnes conditions d’emploi : 67% ont un emploi stable, 96% un statut de cadre et 95% travaillent à temps plein. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 47% y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie près de 20% des docteurs tandis que 34% trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions connaissent les meilleures conditions d’emploi : près de 70% des docteurs ont un emploi stable, 98% ont un emploi de niveau cadre, avec un salaire mensuel net médian estimé à 2 575 euros. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l'information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en dix chapitres et 179 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l'actualité et des derniers résultats d'études.
Les éditions 2018, 2019 et 2020 ont chacune fait l'objet d'un bilan annuel. Cette note en précise les grandes évolutions. L'enquête annuelle de suivi de la Fête de la science connaît un taux de réponse de plus en plus élevé (87 % pour l'édition 2020) et révèle que la Fête de la science propose habituellement, chaque année, près de 3 500 évènements et plus de 10 000 animations, en en faisant le temps phare de la rencontre entre la science et la société.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
La Fête de la science en 2020 s'est déroulée pendant dix jours, du 2 au 12 octobre 2020 dans l'hexagone, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie et du 6 au 16 novembre 2020 en Corse, dans les départements d'Outre-mer et à l'international.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
En 2019, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France progressent de 1,9% en volume. Ces entreprises emploient 283 500 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2018. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68% de la DIRDE totale et emploient 65% des effectifs de R&D.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
En 2018, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,51 milliard d'euros (Md€) au profit de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau similaire à celui de 2017 (1,52 Md€). Les dépenses en faveur de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante (690 M€) sont, pour près de la moitié, constituées de dépenses immobilières, tandis que les aides aux entreprises innovantes et au transfert représentent 36 % de celles couvrant la recherche et le transfert de technologie (820 M€). En 2019, le budget prévisionnel s'établissait à 1,7 M€.
L’État de l’emploi scientifique 2020 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : + 0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+ 0,4 % et + 0,3 %), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+ 0,8 %). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+ 11 %). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) de la France s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,3 Md€ par rapport à 2017. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,7 % en 2018. La DIRD des entreprises s'accroît de 1,8 % en volume, et celle des administrations augmente de 1,3 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018, comme en 2017. En 2019, l'évolution de la DIRD devrait continuer de progresser à un rythme soutenu (+ 1,3 % en volume) et atteindrait 53,2 Md€.
Les docteurs ayant obtenu précédemment un diplôme d'école d'ingénieurs représentent 16 % des diplômés du doctorat en 2014. Principalement des hommes ayant effectué leur thèse dans la discipline des sciences et leurs interactions, les docteurs ingénieurs s'inscrivent et obtiennent plus jeune leur diplôme de doctorat. Dans cette discipline, 89 % des docteurs ingénieurs ont été financés pour réaliser leur projet doctoral, et plus fréquemment par des fonds privés (dont CIFRE). Une fois le diplôme obtenu, ils ont de meilleures conditions d'emploi : à trois ans les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions sont 95 % à être insérés, 95 % à occuper un emploi cadre et 98 % un emploi à temps plein. Privilégiant dès la formation doctorale le secteur privé, trois ans après l'obtention de leur diplôme, les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions y sont insérés pour plus de la moitié, et sont bien plus souvent stables dans leur emploi : 96 % contre 89 % pour les docteurs non-ingénieurs. De plus, chez les docteurs ingénieurs, les femmes ont des conditions d'emploi proches de celles des hommes.
Depuis près de 30 ans, le MESRI organise annuellement, avec la contribution de plus de mille porteurs de projet, plus de 3 000 événements au cours de sa traditionnelle Fête de la science. Ces évènements, coordonnés aux échelles nationales, régionales et départementales, sont mis en oeuvre en partenariat avec 7 000 structures scientifiques, culturelles et institutionnelles (organismes de recherche, établissements d'enseignement de tout niveau, collectivités territoriales, entreprises, musées, bibliothèques, médiathèques, associations...) et l'aide de 33 000 acteurs. Ils permettent la rencontre de plus d'un million de personnes avec celles et ceux qui élaborent et vulgarisent les sciences. Organisés sur tout le territoire français, ils visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et ses enjeux, à promouvoir le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens ainsi qu'à valoriser la communauté scientifique et ses productions. Des évènements, simples ou de grande envergure, sont ainsi organisés, non seulement dans les plus grandes communes françaises, mais également dans les plus petites, et même à l'international. Pour permettre la mise en place de ces évènements, l'État ainsi que les collectivités territoriales apportent leur soutien logistique et financier.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en dix chapitres et 179 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
La réglementation relative aux retraites des fonctionnaires, dont les dernières évolutions datent de la loi de 2014, comporte des dispositions de réhaussement des âges réglementaires qui s'appliquent progressivement. Dès lors, l'âge moyen de départ des enseignants chercheurs titulaires (EC) des EPSCP devrait augmenter dès 2021. Au même moment, sous l'effet de phénomènes démographiques, la population des EC devrait voir ses départs se remettre à croître, notamment en sciences. Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, ce devrait être les filières de LSH et de sciences qui cumuleraient des départs d'EC élevés et des hausses conséquentes du nombre d'étudiants.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Plusieurs réformes promulguées jusqu’en 2014 modifient progressivement les différents âges réglementant le départ en retraite et donc les comportements de départ des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche (ESR). Ainsi, l’âge moyen de départ a progressé de 1,7 an entre 2010 et 2017, pour atteindre 63,1 ans, ce qui s’est traduit par une importante baisse des départs. Les effets de ces réformes sont durables et des prévisions peuvent être établies par des modèles de micro simulations jusqu’à l’horizon 2024. Indépendamment de toute nouvelle réforme, ces modèles montrent les résultats suivants : l’âge moyen de départ reculera encore un peu entre 2017 et 2024 (+ 0,6 an) et les départs devraient continuer à baisser jusqu’en 2020, puis remonter fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants chercheurs (EC). Par ailleurs, si jusqu’en 2017, ce sont surtout les EC et les BIATSS des universités qui ont repoussé leur âge au départ, à horizon 2024, ce devraient être surtout les personnels des EPST (CNRS, INRA, Inserm...), notamment les chercheurs (66,4 ans en moyenne en 2024).
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement progresse de 1,7 %, en volume, au même rythme qu'en 2017. Dans un contexte où le produit intérieur brut (PIB) est dynamique la même année (+ 1,7 % en 2018), le ratio DIRDE/PIB est inchangé, à 1,44 %. La R&D dans l'industrie s'accroît légèrement (+ 0,9 %), grâce à la hausse de la R&D dans l'automobile et malgré la poursuite de la baisse dans l'industrie pharmaceutique, la R&D dans l'aéronautique augmentant légèrement. La R&D dans les services reste porteuse (+ 5,2 %). Les effectifs de R&D s'accroissent de 3,7 % en 2018 (+ 3,8 % en 2017). En particulier, les effectifs de chercheurs et ingénieurs de R&D augmentent de 4,0 % (+ 5,9 % en 2017). Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D - Ile de France, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie - réalisent 68 % de la DIRDE nationale et emploient 65 % des effectifs de R&D.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette quatrième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Selon la nouvelle édition du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 49 % des 155 000 publications scientifiques françaises (suivant les affiliations détectées des auteurs) publiées en 2018 sont en accès ouvert. En un an, le taux d’ouverture des publications publiées en 2017 a, quant à lui, progressé de 10 points dépassant la barre des 50 %.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,5 % en volume par rapport à 2016. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 1,7 %). Celles des administrations ont aussi progressé (+ 1,0 %), mais plus légèrement. Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 441 500 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21 % en 2017. Il pourrait légèrement diminuer en 2018 pour atteindre 2,20 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 1,5 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,7 %).
Créée en 1991 par Hubert Curien et organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, la Fête de la science est un rendez-vous annuel national.Plus d'un millier d'acteurs variés (musées, muséums, centres de sciences, planétariums, aquariums, jardins botaniques, associations, universités, établissements scolaires, organismes de recherche, entreprises, collectivités territoriales, bibliothèques, médiathèques) organisent à travers le territoire des animations et évènements qui visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et à ses enjeux, de favoriser le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens et de valoriser la communauté scientifique et ses productions. C'est une opération qui s'inscrit également, depuis 2017, dans la stratégie nationale de culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) établie par les ministres en charge de la Recherche et de la Culture.
En 2017, la dépense intérieure de R&D R&D (DIRD), pour l'ensemble des pays de l'OCDE, a fortement progressé, avec une hausse de 4,1 % par rapport à 2016, ce qui porte l'effort de recherche (ratio DIRD/PIB) de la zone à 2,37 % pour l'ensemble de la zone. Cet effort se situe à 2,21% pour la France. L'augmentation des dépenses de R&D est particulièrement dynamique dans le secteur des entreprises qui réalisent désormais 70 % de la DIRD. Ce taux atteint 65 % en France et 69 % en Allemagne. Tendanciellement, la Chine et la Corée du Sud renforcent leur poids mondial en matière de recherche en entreprise dans les branches industrielles telles que la pharmacie et les TIC. Leur poids dans les branches de services demeure en revanche modeste.
La formation doctorale attire une proportion importante d'étudiants internationaux en France puisque, parmi les 14 400 étudiants diplômés d'un doctorat en France en 2014, 42 % d'entre eux sont de nationalité étrangère. Un docteur diplômé sur trois occupe un poste à l'étranger trois ans après l'obtention de son doctorat en 2014. La mobilité internationale du doctorant participe à une meilleure insertion sur le marché du travail international. Ainsi, 58 % des docteurs ayant réalisé une mobilité internationale dans le cadre de leur formation doctorale sont en emploi à l'étranger trois ans après l'obtention de leur doctorat.
Selon le nouveau baromètre de la science ouverte, 41% des 133 000 publications scientifiques françaises (suivant les adresses d'affiliation des auteurs) publiées en 2017 sont en accès ouvert. L'étendue et le type d'ouverture sont caractérisés par de fortes disparités entre disciplines.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable depuis 2016, notamment pour les EPST (-0,2%) et les EPIC (- 0,1%), et malgré une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur (+8,6%). L'emploi des chercheurs de l'ensemble des organismes progresse de + 1,5%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST est inférieure à son niveau de 2010, à 18%. Le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST est plus faible qu'en 2014 (-22%), notamment parmi les chercheurs. Sur les cinq années 2014-2018 pour les EPST, les Mathématiques et les Sciences physiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à respectivement +5% et +2%.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) de la France s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,0 Md€ par rapport à 2016. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,5% en 2017 : +1,7% pour la DIRD des entreprises et + 1,0% pour celle des administration. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21% en 2017, après 2,22% en 2016, du fait d'une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB. Pour 2018, la DIRD devrait de nouveau progresser au même rythme en volume (+1,5%).
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en onze chapitres et 180 thématiques pour l'édition 2019, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 52 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Les regroupements d'établissements (ou sites contractuels) ont été mis en place par la loi de 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche dans presque toutes les académies, hors DOM-COM et Corse. Selon les contrats de sites en vigueur en février 2019, ces regroupements comptent 217 260 personnels de l'emploi d'enseignement et de recherche, qu'ils soient permanents ou non-permanents, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs ou personnels de soutien à ces activités. Si les EPSCP en constituent les trois quarts, les EPST s'y impliquent également fortement, essentiellement via les unités mixtes de recherche, ainsi que les EPIC, dans une moindre mesure. Presque tous les regroupements localisés en Province présentent une structure par grands domaines disciplinaires comparable à la moyenne nationale. En revanche les sites franciliens, de tailles très variables, sont plutôt inscrits dans une logique de spécialité disciplinaire. En proportion, les doctorants rémunérés et ATER sont plus nombreux dans les sites franciliens et dans ceux de grande taille.
En décembre 2017, trois ans après l'obtention de leur doctorat en 2014, près de 91 % des docteurs ont un emploi. Près de 2 docteurs sur 3 occupent un emploi à durée indéterminée et plus de 9 docteurs sur 10 un emploi de niveau cadre. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 49 % y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie 16 % d'entre eux tandis que 35 % trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions (mathématiques, physique, chimie, sciences pour l'ingénieur et TIC) ont les meilleures conditions d'emploi, notamment en termes salariaux et d'accès systématique au statut de cadre. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
En quoi les jeunes femmes et les jeunes hommes se distinguent-ils dans leurs choix de formation supérieure? Dans quelle mesure les carrières académiques des hommes et des femmes diffèrent-elles ? Quelle est leur place respective dans les organes de gouvernance ? La situation en France est-elle semblable à celle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
La mobilisation pour la mixité et la parité repose sur la connaissance partagée et objectivée de la réalité que donne à voir cette nouvelle édition, au travers d'une cinquantaine d'indicateurs quantitatifs couvrant tout le champ de l'action du ministère.
En 2017, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,57 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau identique à celui de 2016 (1,59 Md€).
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,0% en volume par rapport à 2015. L’augmentation de la DIRD résulte essentiellement de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,4%), celles des administrations ayant stagné (+ 0,1%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 431 100 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016. Il pourrait légèrement diminuer en 2017 pour atteindre 2,19%. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 0,6% en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 2,2%).
De 2015 à 2016, la dépense intérieure de R&D (DIRD) a progressé de 0,9 % en volume dans la zone OCDE, après une progression de 2,0 % l’année précédente. Le ratio de l'effort de recherche (DIRD/PIB) se situe à 2,34 % pour l’ensemble de l’OCDE, et à 2,22 % pour la France. Les États-Unis restent le plus gros investisseur en R&D, avec 464 Md$ de dépenses intérieures de R&D en 2016, suivis par la Chine et l'UE à 28 (350 Md$). En moyenne dans les pays de l'OCDE, la recherche publique représente un tiers de la dépense totale de R&D, et 35 % en France. Sur l’ensemble des effectifs affectés à la R&D dans l’U.E. - 2 950 000 équivalents temps plein (ETP) - la France en emploie 431 000.
La première édition de « ESRI en chiffres » vient de paraître.
Ce fascicule synthétique présente les chiffres structurants de l’ESRI :
- vingt indicateurs clés de l’enseignement supérieur, allant de l’obtention du baccalauréat et l’entrée dans l’enseignement supérieur à l’insertion professionnelle des diplômés ;
- vingt indicateurs clés caractérisant la recherche et l’innovation.
L’infographie met à la disposition du public une vision consolidée des chiffres de l’ESRI, qui sont analysés et détaillés dans les publications statistiques que diffuse le Ministère tout au long de l’année : Etat de l’enseignement supérieur et de la Recherche, Etat de l’emploi scientifique, Repères et références statistiques (édition DEPP), Notes d’information du SIES, Notes Flash du SIES.
L’Autriche, qui assure la présidence de l’Union européenne depuis juillet 2018, consacre près de 3,1% de son PIB à des activités de R&D, soit un point de plus qu’il y a 15 ans. Elle est désormais au 2è rang européen, derrière la Suède, tandis que l’effort de R&D de la France se maintient autour de 2,2%. C’est par le développement de la R&D privée que l’Autriche a accru son effort de recherche, en s’appuyant sur un secteur industriel encore important, et une part de financement par l’étranger conséquente. Dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020», l’Autriche obtient d’ailleurs un taux de retour, en termes de subventions au regard de sa contribution, de 1,27 contre 0,66 pour la France.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les EPST (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
L’État de l’emploi scientifique 2018 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 182 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 51 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
L’enquête CollTerr 2017 a interrogé les collectivités territoriales sur la part de leur budget qu’elles consacrent à la recherche et transfert de technologie (R&T) et à l’enseignement supérieur et vie étudiante (ES&VE).
Elle concerne tous les niveaux territoriaux : régions, départements, EPCI à financement propre et communes. Le questionnement 2017 porte sur les exercices 2015, 2016 et les prévisions 2017. La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
La cartographie présente, selon chaque niveau territorial, d’une part les budgets R&T et, d’autre part, ceux consacrés à l’ES&VE, en moyenne annuelle des trois exercices de l’enquête 2017 suivant les déclarations par les collectivités territoriales.
En 2017, la diminution des candidatures examinées à la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités se poursuit : 15 600 contre 16 500 en 2016 et 17 400 en 2015. Le taux de réussite à la qualification progresse lentement (65 % contre 64 % en 2016 et 63 % en 2015). Au total, 10 189 qualifications ont été délivrées (8 202 aux fonctions de maître de conférences et 1 987 aux fonctions de professeur des universités) à 7 756 personnes (8 031 en 2016). Le taux de qualification des femmes est supérieur à celui des hommes dans 9 groupes disciplinaires sur 13 dans le corps des PR et dans 5 sur 13 dans celui des MCF. La moitié des qualifiés ont été candidats en 2017 aux concours de recrutement (52 % pour MCF et 37 % pour PR).
Au cours de l’année universitaire 2016-2017, 19 200 enseignants non permanents (hors enseignants vacataires) sont en fonction dans les établissements publics de l’enseignement supérieur, soit 23 % de l’ensemble des personnels enseignants. En recul depuis 2009, le volume de la population enseignante non permanente s’est stabilisé en 2017. Les doctorants-contractuels constituent la catégorie la plus importante. La répartition des enseignants non permanents diffère selon les disciplines.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée annuellement auprès des entreprises par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI/ SIES). Les données 2015 sont semi-définitives révisées, celles de 2016 sont provisoires.
- La recherche exécutée en entreprise augmente de 1,4% en 2016. Sa progression oscillait entre 0,7% et 1,2% les trois années précédentes.
- Elle est stable dans les branches de recherche industrielles, tandis que dans celles relevant des services, la progression est dynamique (+5,7%).
- Le rapport DIRDE/PIB s’établit à 1,45 %, quasi stable depuis 2013.
- Les effectifs de recherche s’accroissent de +2,0% en 2016. La croissance des effectifs de chercheurs est plus forte encore : +3,3%. Les évolutions étaient respectivement +1,7% et +3,0% l’année précédente.
Avec les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche, notamment les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), constituent le socle de la recherche publique française ; les EPST sont même moteurs dans les sciences fondamentales, les Sciences des milieux naturels et les Sciences biologiques. Entre 2008 et 2016, leurs recrutements dans le cadre de concours externes ont baissé de 32%. Sur les 6 années 2011 à 2016, le taux de remplacement des départs définitifs des titulaires des EPST atteint 81 %. Les recrutements baissent notamment dans les corps les moins qualifiés et les concours d’entrée deviennent toujours plus sélectifs (4,4 % de réussite en 2015 pour l’ensemble, contre 5,4 % en 2008). Parallèlement, le niveau de diplôme des lauréats des concours externes d’ITA augmente dans tous les corps. Si en 2008, la part des femmes parmi les lauréats de ces concours était bien plus faible dans les corps de recrutement les plus élevés, en 2016, les taux de féminisation se sont resserrés. Le niveau de diplôme des femmes recrutées augmente d’ailleurs davantage que celui des hommes.
En 2017, un tiers des enseignants-chercheurs promouvables à un avancement de grade ont été candidats avec des différences selon le grade d’accès. Parmi eux, 45% ont été promus. Le taux de promus le plus élevé concerne l’accès au grade de maître de conférences hors classe (56%). Ce taux varie sensiblement selon le groupe CNU. Les femmes sont moins souvent candidates que les hommes mais sont plus fréquemment promues.
L’acte II de la décentralisation a profondément modifié le rôle des collectivités territoriales dans le financement des entreprises actives en recherche et développement. Avec davantage de ressources et une capacité décisionnelle renforcée, elles ont ainsi pu opérer des choix stratégiques. Les collectivités locales, dans leur soutien aux entreprises qui réalisent des travaux de R&D, vont ainsi concentrer leur action au profit des P.M.E. ou de certains domaines de recherche.Les entreprises actives en recherche et développement accompagnées par les collectivités locales ont des caractéristiques communes : elles sont plus intégrées dans le réseau des pôles de compétitivité, innovent davantage, et dégagent plus souvent un chiffre d’affaires à l’étranger. De plus, ces entreprises privilégient la collaboration avec la recherche publique sous plusieurs formes et apparaissent plus souvent bénéficier de dispositifs publics de soutien.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée en 2017 auprès des collectivités territoriales par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI). Les données 2016 sont semi-définitives.
L’effort déclaré en faveur de la recherche est plus important que celui dédié à l’enseignement supérieur.
Suite aux réformes territoriales, les actions en faveur de la recherche ralentissent en 2016
De 2015 à 2017, le budget R&T local privilégie le transfert de technologie et celui dédié à l’enseignement supérieur cible les opérations immobilière
Les collectivités territoriales de cinq territoires régionaux apportent, en moyenne par an, plus de 100 M€ à la R&T
Une concentration territoriale plus forte des dépenses en faveur de l’enseignement supérieur.
38 chiffres-clés pour illustrer la situation de l’égalité femmes-hommes dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI), en France et dans les pays de l’Union européenne.
Ces chiffres clés permettent de mesurer les progrès accomplis mais aussi le chemin qui reste à parcourir et les leviers à mobiliser. Ils constituent ainsi, pour toutes et tous, un éclairage précieux pour l’action que nous avons à conduire, chacun à notre niveau de responsabilité.
Le suivi de carrière des enseignants-chercheurs est réalisé par le Conseil national des universités (CNU).
Il se fonde sur un rapport d’activité établi par l’enseignant-chercheur. Les établissements prennent en considération ce suivi de carrière en matière d’accompagnement professionnel. En 2017, après 4 années d’expérimentation (2013-2016), le dispositif du suivi de carrière a été étendu. Il concerne les universitaires dits « prioritaires », affectés dans les établissements de la vague C.
Pour la session 2017 du suivi de carrière, 2 534 universitaires « prioritaires » ont déposé un dossier sur les 6 456 recensés, soit un taux de participation de 39 %. En outre, 277 universitaires non concernés par le suivi de carrière de 2017, dits « non prioritaires », ont déposé un dossier. Au total, 2 811 enseignants-chercheurs ont donc participé au dispositif. Près de 2 000 dossiers (71 %) ont fait l’objet d’un avis de la part de 27 sections du CNU ; 431 d’entre eux (soit 22 %) ont reçu des avis assortis de suggestions d’ac-tions à mettre en œuvre par l’établissement, dont 204 (10 %) sont relatives à l’enseignant-chercheur concerné — les autres (les 227 restants) concernent l’ensemble de l’établissement d’affectation de l’enseignant-chercheur.
Lors de la session 2017, 6 674 enseignants-chercheurs ont candidaté à la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR). 43 % d’entre eux l’ont obtenue. Ce taux d’attribution de la PEDR est stable dans le temps. Autant de professeurs des universités que de maîtres de conférences ont déposé un dossier de candidature. Cependant, les candidats maîtres de conférences et les femmes sont sous-représentés par rapport aux professeurs des universités et aux hommes : ils sont proportionnellement moins nombreux à déposer un dossier en comparaison avec leur poids dans la population globale des enseignants-chercheurs. Pour autant, les maîtres de conférences et les femmes ont une réussite équivalente à celle des professeurs des universités et des hommes dans l’obtention de la PEDR : les instances nationales qui examinent les candidatures attribuent relativement autant d’avis favorables aux maîtres de conférences (MCF) qu’aux professeurs des universités (PR), ainsi qu’aux femmes et aux hommes.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,8 % en volume par rapport à 20141. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 0,9 %) ainsi que des administrations (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 428 600 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015. Il pourrait légèrement diminuer en 2016, pour atteindre 2,25 %. En effet, la DIRD devrait évoluer légèrement à la hausse (+ 0,1 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,2 %).
Leur doctorat obtenu, les docteurs s’orientent prioritairement vers l’enseignement supérieur et la recherche. D’autres opportunités de débouchés s’offrent en fonction des disciplines : R&D privée pour les sciences et leurs interactions, avocats pour les sciences juridiques, psychologues pour les sciences humaines, praticiens hospitaliers pour la biologie, médecine et santé. Les conditions d’emploi sont excellentes pour les diplômés de mathématiques, physique, sciences pour l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication (TIC), sciences économiques et gestion, langues et littérature.
Elles sont plus diffi ciles pour les docteurs en chimie, sciences du vivant, sciences de la terre et de l’univers, espace, philosophie et art, histoire et géographie.
Pour ces derniers, quelques pistes se dégagent au travers de l’orientation vers le secteur privé ou l’international.
En 2015, les dépenses intérieures de R&D au niveau mondial connaissent une augmentation de 2,6 %. Elles atteignent 463 milliards de dollars (Md$) aux Etats-Unis, 377 Md$ en Chine et 346 Md$ dans I'UE28. Les économies émergentes assurent désormais près du tiers de la dépense mondiale de recherche. En 2015, l'intensité de R&D, c’est-à-dire le montant des dépenses de R&D en pourcentage du Produit Intérieur Brut (DIRD/PIB) reste stable à 2,38 % dans la zone O.C.D.E.. Le secteur public réalise environ le tiers des dépenses de recherche. Le poids des crédits budgétaires publics dans le financement de la R&D ralentit tendantiellement. En 2015, les activités de R&D en France mobilisent 277 630 chercheurs en équivalent temps plein, situant la France au 3è rang au sein de l’Union.
L’intensité de R&D reste stable dans la plupart des zones économiques
Le secteur public assure plus d’un tiers des dépenses intérieures de R&D
Rapportés aux dépenses intérieures de R&D, les crédits budgétaires publics de R&D baissent tendanciellement
Dans le monde, le nombre de chercheurs continue de croître en 2015
En 2015, parmi les 348 000 personnes travaillant en entreprise aux activités de recherche et développement (R&D) en France, 226 000 occupent la fonction de chercheur. La force de travail correspondante est de 166 000 chercheurs équivalents temps plein. Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes (la moitié ont moins de 39 ans), majoritairement des hommes (80 %) et issus d’une école d’ingénieur (à 56 % contre 12% de titulaires d’un doctorat). Cependant, ce profil moyen est dépendant de la taille de l’entreprise et surtout de son secteur de recherche. Environ 12 000 chercheurs de nationalité étrangère mènent leur activité R&D dans une entreprise implantée en France, soit 5 % des chercheurs en entreprise.
Entre 2015 et 2016, les effectifs de chercheurs reculent de -1,3% dans les E.P.S.T., progressent de +0,4% dans les principaux EPIC et de +1,8% dans les principaux Instituts à but non lucratif. Dans leur ensemble, les organismes de recherche préservent l’effectif des chercheurs (+0,6%). La part des emplois non-permanents parmi les chercheurs des E.P.S.T. recule de nouveau pour revenir à son niveau de 2010, à 19%. Les organismes continuent de recruter davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques que dans l'ensemble des disciplines.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,9 Md€ par rapport à 2014. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,8 % en 2015. La DIRD des entreprises est en hausse de 0,9 % en volume, avec un fort dynamisme dans les services (+3,8 % en volume) mais une stabilité dans les branches industrielles. La DIRD des administrations augmente de 0,5 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015, après 2,28 % en 2014, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
NI DGRH 17.08 - Les personnels enseignants de l'enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation - Année 2015-2016
Au cours de l'année universitaire 2015-2016, 91 400 enseignants sont en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Parmi ces enseignants, 56 450 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs titulaires (y compris les corps à statuts spécifiques), 13 200 sont des enseignants du second degré et 21 750 sont des enseignants non permanents (hors chargés d’enseignement vacataires, agents temporaires vacataires et invités). Entre 2015 et 2016, l’effectif total des enseignants du supérieur est globalement resté stable (+ 0,2 %).
Publication annuelle de la et de la SD-SIES, Repères et références statistiques RERS) réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 187 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 49 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
En 2016, 1 741 universitaires ont été recrutés (hors mutations et détachements). Les deux tiers des enseignants-chercheurs recrutés sont des maîtres de conférences (MCF). Les MCF ont principalement été recrutés parmi les post-doctorants alors que la plupart des professeurs des universités (PR) étaient antérieurement MCF. Respectivement 20 % et 44 % des MCF et des PR ont été endo-recrutés. Les MCF sont recrutés à 34 ans en moyenne, contre 46 ans pour les PR. Malgré la féminisation des recrutements, la parité femme-homme n’est pas encore atteinte. 17 % des MCF recrutés sont étrangers, contre 8 % des PR.