France métro, France sans TOM : évolution des effectifs d'étudiants par type d'établissement, pour 1990-91, 1995-96 et de 2000-2001 à 2012-2013. Répartition par secteur : privé, public ; public sous tutelle du ministère de l'éducation depuis 2000-2001 ; effectifs de femmes : 1990-91, 1995-96 et de 2000 à 2012 ; effectifs d'étrangers : 2000 à 2012. Académies (France métropolitaine, DOM, COM) : évolution des étudiants par type d'établissement, de 2000-01 à 2012-2013. Effectifs dans les COM + Nouvelle-Calédonie : total par type d'établissement pour 1990-91 et de 2000-2001 à 2011-2012 : total dont femmes, dont étrangers, dont public. À partir de 2011-2012, Mayotte est comptée dans les DOM. Liste des sigles.
Après une montée en charge jusqu’au milieu des années 2000, le nombre total de diplômes délivrés au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans les universités et le Cnam se stabilise. Par contre, la part des validations totales sur l’ensemble des validations accordées (pour tout ou partie de diplôme) en VAE continue de croître. Parmi les diplômes octroyés, en tout ou partie, dans le cadre d’une VAE du supérieur, les licences ont très largement augmenté. Elles représentent aujourd’hui près de la moitié des diplômes attribués. Cette croissance a été fortement portée par le développement de la licence professionnelle. Enfin, avec la mise en place des cursus licence-master-doctorat (LMD) à partir de 2003, la structure des diplômes change : la part des « master ou plus » double entre 2002 et 2011, passant de 22 % à 45 %.
En 2012-2013, 1 468 300 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y compris les universités d’outre-mer et l’université de Lorraine). Ils étaient 1 456 100 en 2011-2012. Les effectifs augmentent de 0,8 %.
Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université augmente dans les filières générales (+ 2,3 %).
Ils se dirigent davantage vers les filières de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ainsi que vers les sciences économiques. Dans les disciplines de santé, le nombre de nouveaux bacheliers est en forte hausse (+ 7,4 %).
Les doctorants sont moins nombreux à la rentrée 2012 qu’en 2011 et le nombre d’étudiants en cursus master augmente de 1,5 %.
En I.U.T., les effectifs diminuent faiblement. Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est en baisse de 1,8 % : leur part est à 14,8 % et reste stable en cursus doctorat (41,4 %).
Tableaux de synthèse : bourses sur critères sociaux et aides au mérite : par académie, sexe et nature de l'établissement. Comparaison 2011-2012 et 2012-2013. Tableaux détaillés : boursiers sur critères sociaux : par origine socioprofessionnelle et échelon, par tranche de revenus et nombre de points de charge ; échelon. Ensemble des bourses : nature de l'établissement, année d'études et type de bourse. Sur critères sociaux : étudiants étrangers : nature de l'établissement, année d'études et nationalité ; ressortissants de l'Union européenne : nature de l'établissement et nationalité ; étudiants français à l'étranger : par académie et échelon. En annexe : codes de formation (AGLAE).
En 2012, la France a consacré 139,4 milliards d’euros à son système éducatif, soit une hausse de 2 % par an en euros constants depuis 1980. Cela représente 2 130 euros par habitant et près de 7 % du PIB, taux comparable à celui de 2006. L’État reste le premier financeur de l’éducation (58 %) devant les collectivités territoriales (25 %) dont la part a augmenté de plus de 3 points depuis 2006. En 2012, la dépense moyenne pour un élève ou un étudiant est de 8 330 euros.
Elle s'élève avec le niveau, allant de 6 010 € pour un écolier à 11 740 € pour un étudiant.
Depuis 2006, alors que le coût d’un élève de l’enseignement scolaire a peu évolué, celui d’un étudiant a crû de près de 10 points.
Le parcours des étudiants en premier cycle est ponctué de réorientations et de redoublements. Ainsi, seul un étudiant sur deux passe directement en deuxième année de licence (un sur quatre redouble et un sur quatre se réoriente ou abandonne ses études supérieures), alors que parmi ceux qui parviennent en troisième année de licence générale, près de sept étudiants sur dix obtiennent le diplôme en un an (neuf sur dix en licence professionnelle). En DUT, le passage en seconde année est élevé : il concerne sept étudiants sur dix. Le taux de réussite en seconde année l’est également : près de neuf étudiants sur dix ont obtenu leur diplôme à la session 2011. En STS, le taux de passage en seconde année est de 85 %. À la session 2011, le taux de réussite au BTS est de 72 % et augmente de deux points par rapport à 2010. Ces taux varient selon les caractéristiques des étudiants et l’établissement dans lequel ils effectuent leurs études. Mais au final, si l’on retient comme définition de l’échec en premier cycle le fait d’être sorti de l’enseignement supérieur sans diplôme, alors le taux d’échec en France est de l’ordre de 19 %, soit dix points de moins que la moyenne de l'OCDE.
Au 31 décembre 2011, les centres de formation d’apprentis accueillent 436 300 apprentis, soit une hausse de 2,4 % par rapport à 2010. Cette évolution est la résultante de deux mouvements contraires : la baisse des effectifs d'apprentis dans le secondaire et l’essor de ceux dans le supérieur. Ceci a pour conséquence de modifier le public concerné avec une augmentation de l’âge moyen des apprentis et une hausse de la part des filles, les formations du supérieur étant plus tournées vers les spécialités des services, plus féminisées. L'autre conséquence concerne l'Île-de-France avec une augmentation de 4,8 % des effectifs.
À la rentrée 2013, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d’orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,5 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur.
Les flux d’entrée dans le supérieur seraient par contre du même niveau que l’an dernier, alors que le nombre de bacheliers a diminué à la session 2013. À l’horizon 2022, le nombre de bacheliers généraux augmenterait de 12,9 % par rapport à 2012, tandis que les effectifs de bacheliers technologiques diminueraient de 3,2 %. Les effectifs de bacheliers professionnels connaîtraient un réajustement après le pic conjoncturel de 2012 (- 8,6 % entre 2012 et 2022), mais resteraient supérieurs aux effectifs de 2011 (+ 12,2 %). Suite à cet afflux de bacheliers généraux, si les tendances en termes d’orientation et de poursuite d’études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 8 % à l’université entre 2012 et 2022, 12,3 % en CPGE, 4,1 % en IUT et 0,1 % en STS. L’enseignement supérieur pourrait ainsi rassembler près de 2,6 millions d’étudiants en 2022, soit 200 000 de plus qu’à la rentrée 2012.
En 2010, 1 400 entreprises étrangères effectuent de la R&D dans l’une de leurs filiales implantées sur le territoire français : 900 sont originaires de l’Union européenne, 300 des États-Unis.
Les entreprises étrangères emploient 46 700 personnes en équivalent temps plein en France pour ces activités de R&D. Leurs équipes de recherche sont moins concentrées en Île-de-France que ne le sont les équipes de recherche des entreprises françaises. L’effort de recherche des entreprises françaises en France apparaît élevé comparé à celui des entreprises allemandes en Allemagne ou britanniques au Royaume-Uni. Ce n’est pas le cas de l’effort de recherche des entreprises étrangères : les entreprises étrangères sont globalement moins impliquées dans la R&D.
Publication annuelle de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, RERS présente un vaste ensemble d’indicateurs statistiques. Déclinée en plus de 180 thématiques, cette information constitue une référence pour toute réflexion sur l’évolution du système d’enseignement et de recherche français.
En 2011, les établissements supérieurs publics (universités, écoles, CNAM) ont réalisé un chiffre d’affaires de 411 millions d’euros au titre de la formation continue pour un public composé de 448 000 stagiaires, avec un volume de 69 millions d’heures-stagiaires plutôt stable par rapport à 2010. Pour les universités, les trois quarts des recettes sont d’origines privées, dont la moitié est abondée par les entreprises qui restent ainsi le premier contributeur de la formation continue, pour un public composé de près d’un tiers de salariés. La part des fonds publics ne représente que 22 % des ressources, dont l’essentiel provient des régions (55 %). D’autres sources de financement abondent la formation continue universitaire, comme la vente de formation à d’autres prestataires. À l’université, plus de la moitié des stagiaires inscrits préparent un diplôme, soit un diplôme national (30 %), soit un diplôme d’université (22 %), pour un total de 71 000 diplômes délivrés dont 67 % de diplômes nationaux. Par ailleurs, la durée moyenne de formation se maintient à 143 heures, mais avec une baisse de 7 heures pour les salariés envoyés au titre du plan de formation (87 heures au lieu de 94).
Durant l’année universitaire 2011-2012, plus de 91 000 enseignants (personnes physiques) ont été en fonction dans les établissements publics d’enseignement supérieur relevant du seul ministre chargé de l’enseignement supérieur (ces effectifs seraient de près de 97 000 en incorporant l’ensemble des doctorants contractuels, y compris ceux qui n’assurent pas des fonctions d’enseignement). Cette population progresse constamment, avec 500 personnes de plus que l’année précédente, soit + 0,6 %. Parmi ces enseignants, 56 500 appartiennent aux corps des enseignants-chercheurs – y compris les corps à statuts spécifiques – dont les effectifs ont progressé de 7,4 % en dix ans. 13 100 enseignants du second degré et 21 500 enseignants non permanents participent à cet encadrement universitaire.
Cette édition 2013 de L’état de l’emploi scientifique a vocation à mieux connaître les enseignants, chercheurs, doctorants, personnels de soutien. En effet, si les données qui caractérisent ces personnels sont nombreuses, elles sont souvent dispersées et fragmentaires, avec des dates d’observation différentes : les données n’ont pas le même millésime selon les sources et selon les enquêtes, qu’elles soient nationales ou internationales.
Cet ouvrage a donc pour objectif de rassembler dans un même document des études et statistiques diverses permettant d’éclairer les différents domaines d’activités des personnels qui relèvent de l’emploi scientifique, conformément à l’article L411-2 du Code de la recherche.
À la rentrée 2011, les instituts catholiques accueillent 26 400 étudiants inscrits dans des formations canoniques ou de type universitaire. Plus de huit étudiants sur dix inscrits dans ces établissements préparent un diplôme de type universitaire, les autres suivant une formation canonique.
À résultats en baisse, porte la part d’une génération obtenant le baccalaréat à 77,5 % contre la session de juin 2012, avec 84,5 % d’admis en France métropolitaine et dans les DOM hors Mayotte, le taux de réussite global au baccalauréat présente une légère baisse (- 1,1 pt) par rapport à la session 2011. Les taux de réussite au baccalauréat général et au baccalauréat technologique augmentent respectivement de 1,4 et de 1 point tandis que celui du baccalauréat professionnel est en baisse de 5,6 points en 2012.
Le taux de réussite au baccalauréat s’établit à 89,6 % dans la voie générale, 83,4 % dans la voie technologique et 78,2 % dans la voie professionnelle. L’année 2012 a encore connu une forte progression du nombre des candidats au baccalauréat professionnel (+ 28 %) qui, malgré des 71,6 % l’an dernier. À la session de juin 2013, avec 86,8 % d’admis, le taux de réussite global au baccalauréat en France est en hausse (2,4 points) par rapport à la session 2012.
Les taux de réussite au baccalauréat général et au baccalauréat technologique augmentent respectivement de 2,4 et de 3,3 points. Les résultats du baccalauréat professionnel se stabilisent en 2013 (+ 0,5 point) après trois ans de forte baisse. Le taux de réussite au baccalauréat s’établit à 91,9 % dans la voie générale, 86,4 % dans la voie technologique et 78,6 % dans la voie professionnelle.
La réforme de la voie professionnelle étant achevée, le nombre des candidats au baccalauréat professionnel baisse de 17 % en 2013 (- 40 300) ce qui réduit la part d’une génération obtenant ce baccalauréat à 19,9 % contre 23,6 % l’an dernier. Au total, la part des bacheliers 2013 dans une génération est ramenée à 73,1 % contre 76,4 % en 2012.
En 2011, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 45,0 milliards d’euros, en hausse de 2,3 % en volume par rapport à 2010. L’augmentation de la DIRD résulte d’une forte progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises. Ces dernières ont contribué à hauteur de 2,2 points de pourcentage à l’évolution de la DIRD, les administrations ayant contribué pour 0,1 point.
Les écoles d’ingénieurs préparent à un large éventail de formations (diplôme d’ingénieur, master, doctorat...). Réparties sur l’ensemble du territoire, elles rassemblent 166 000 élèves, dont 130 000 préparent un diplôme d’ingénieur habilité par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Leurs effectifs ont doublé en vingt ans.
27 % des étudiants entrants en première année de licence (L1) obtiennent leur licence trois ans plus tard et 12 % des étudiants ont besoin d’une année supplémentaire pour valider leur diplôme. L’âge d’obtention du baccalauréat et surtout la série du baccalauréat sont les variables qui influent le plus sur la réussite en licence .
En 2010, la France compte 315 500 chercheurs ou ingénieurs de recherche : 82 000 sont des femmes, 233 500 des hommes. Le nombre de chercheurs femmes progresse depuis 2007, mais moins fortement que celui des hommes. Les chercheures sont plus nombreuses dans les administrations que dans les entreprises. Ce n’est pas le cas des chercheurs hommes.
Pour sa septième édition, la brochure Filles et garçons sur le chemin de l’égalité compare les principales données statistiques disponibles en matière de parcours et de réussite des jeunes, de l’école à l’enseignement supérieur : répartition selon les niveaux d’enseignement, résultats scolaires, choix d’orientation, poursuite d’études après le baccalauréat et insertion professionnelle.
En France comme au niveau européen, les filles sont plus diplômées à la sortie du système éducatif. Elles se distinguent par une meilleure maîtrise de la langue, de moindres difficultés en lecture et des scores plus élevés en compréhension de l’écrit. Elles ont des résultats équivalents à ceux des garçons en sciences, mais semblent avoir moins confiance dans leur capacité scientifique.
Cet ensemble de données constitue un état de situation national, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau académique et au niveau des établissements scolaires. Il permet de disposer d’éléments qui aideront à la mise en place de politiques en faveur de l’égalité des sexes. Cette égalité, ambition politique collective, projet d’intégration sociale, est au cœur des missions de l’école de la République.
Outil essentiel d'analyse de l'organisation géographique de l'enseignement supérieur français, l'Atlas régional des effectifs étudiants propose une vision synthétique et précise des effectifs et des territoires de l'enseignement supérieur, grâce à des présentations cartographiques par agglomération et selon les types de formation.
Les données utilisées dans cette publication proviennent du dispositif d'enquêtes statistiques maintenu par le service statistique ministériel de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Avec 721 800 candidats et 609 900 lauréats, le taux de réussite à la session 2012 du baccalauréat s’élève à 84,5 % : 89,6 % dans la voie générale, 83,2 % dans la voie technologique et 78,4 % dans la voie professionnelle.
Les candidats sous statut scolaire, en formation continue ou en apprentissage réussissent mieux que les autres candidats.
Les filles, ainsi que les candidats les plus jeunes, obtiennent de meilleurs résultats.
La généralisation de la réforme de la voie professionnelle a conduit à une augmentation conjoncturelle des effectifs des candidats et des lauréats de cette voie (+ 57 600 candidats et + 34 800 lauréats en un an).
Dans ce contexte, la proportion de bacheliers dans une génération augmente de 5,7 points par rapport à 2011 pour atteindre 76,7 %.
La réforme de la voie professionnelle aura eu pour effet de porter la part des bacheliers professionnels dans une génération à plus de 20 %.
En 2010, 11 000 petites et moyennes entreprises (PME) effectuent pour 4,0 milliards d'euros de travaux de recherche et développement (R&D). Elles opèrent essentiellement pour des activités d'ingénierie, de programmation et de conseil informatique ou encore d'édition de logiciels .
La 6e édition de l'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d'enseignement supérieur et de recherche, ses évolutions, les moyens mis en oeuvre et leurs résultats. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (MESR, MEN, MEFI) mais aussi d'autres organismes comme le CEREQ, l'OVE, l'INSEE, l'OST ou l'OCDE.
Les activités de recherche, de développement et de transfert de technologie (R&T) sont reconnues comme un facteur nécessaire à l’essor économique. Les collectivités territoriales, notamment les régions, contribuent de manière significative à l’élaboration et à l’extension d'un environnement favorable à l'innovation, même si le financement par les différents échelons territoriaux en faveur de la recherche reste globalement modeste (7 % des financements publics) au regard des dépenses budgétaires de l'État dans ce domaine (voir encadré page 11). L'effort budgétaire en direction de la R&T s'inscrit largement dans la politique d'aménagement du territoire au travers des contrats de projet Etat-régions (CPER). Il s’inscrit également dans la politique des pôles de compétitivité, la mise en place des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) et plus récemment dans les actions du programme « Investissements d’avenir ». Cependant, ces interventions n'épuisent pas les formes d'actions locales en faveur de la R&T. Au travers des stratégies régionales d’innovation ou de développement économique, les régions définissent des axes prioritaires, thématiques ou organisationnels qui recevront particulièrement leur soutien. Ainsi, les collectivités territoriales s'impliquent directement dans le financement des projets de recherche des secteurs public et privé, de la formation par la recherche ou encore de l'équipement des laboratoires et du développement des structures de transfert technologique (plates-formes technologiques, incubateurs). Ces actions en matière de développement économique dépassent le seul cadre du transfert de compétences au titre des lois de décentralisation. Depuis 2003, l'enquête annuelle sur les budgets de R&T permet une mesure des budgets engagés ou dépensés par les collectivités territoriales pour le soutien à la recherche.
En France, la dépense moyenne d’éducation par élève ou étudiant est estimée à 8 250 euros en 2011. L’État assure l’essentiel de la dépense moyenne d’éducation, alors qu’au niveau de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) les collectivités territoriales en sont le principal financeur. Le niveau de dépense pour la durée de la scolarité obligatoire place notre pays dans la moyenne de l’OCDE.
Les étudiants dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux : près de 2 350 000 à la rentrée 2011. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,2 %), en particulier grâce à un afflux de nouveaux bacheliers. L'augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et lesécoles d'ingénieurs. La diminution des effectifs amorcée l'an dernier pour les instituts universitaires de technologie et pour les entrants en classes préparatoires se confirme. L'enseignement privé se renforce encore et représente plus d'un étudiant sur six. Les femmes demeurent plus souvent diplômées de l'enseignement supérieur que les hommes. Le nombre d'étudiants étrangers progresse (+ 1,3 %) dans la même proportion que celui des étudiants français : les étudiants étrangers représentent un étudiant sur huit. Le nombre d'étudiants chinois est reparti légèrementà la hausse : + 2 %. Les trois quarts des académies gagnent des étudiants.
L’activité de validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les diplômes technologiques et professionnels progresse de 4 % en 2011, après le recul de 10 % enregistré entre 2009 et 2010. Cette hausse s’explique en partie par l’introduction de deux nouveaux diplômes sur le marché de la VAE.
En 2011-2012, 1 406 000 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y comprisles universités d’outre-mer). Ils étaient 1 455 000 en 2010-2011. La diminution provient de la création du grand établissement "Université de Lorraine" qui n’entre plus stricto sensu dans le champ "universités". À champ constant, les effectifs augmentent de 0,8 %. Le nombre de nouveaux bacheliers s’inscrivant à l’université augmente dans les filières générales (+ 2,8 %) . Ils se dirigent davantage vers les filières de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) ainsi que vers les sciences économiques et l’administration économique et sociale. Dans les disciplines de santé, le nombre de nouveaux bacheliers est en baisse de 2,7 %. Les doctorants sont moins nombreux à la rentrée 2011 qu’en 2010 et le nombre d’étudiants en cursus master reste stable. En IUT , les effectifs diminuent faiblement. Le nombre d’étudiants étrangers à l’université est stable : leur part reste à 15,2 %, et à 41,3 % en cursus doctorat.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à 4 000 personnes d’obtenir tout ou partie d’un diplôme ou titre de l’enseignement supérieur. Le master et la licence professionnelle restent les diplômes les plus recherchés.
La formation continue universitaire dispensée dans les universités, le Cnam et les écoles d'ingénieurs publiques compte 447 000 stagiaires en 2010, soit une hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Elle délivre 10 % des diplômes nationaux et s’affirme comme une voie de certification à part entière de l’enseignement supérieur. L’augmentation de 10 % du nombre de contrats de professionnalisation et l’allongement de la durée moyenne des stages pratiques en entreprises sont autant de signes manifestant le renforcement de la place prise par l’entreprise dans la formation continue à l’université.