En 2021-2022, 2,97 millions d’étudiants (y compris apprentis en BTS) se sont inscrits dans l’enseignement supérieur. En augmentation depuis 2008 et après une forte croissance liée à la démographie en 2018, puis un taux de réussite exceptionnel au baccalauréat en 2020, cet effectif progresse de nouveau fortement (+ 2,5 %). Une année marquée par une diminution du nombre de bacheliers, mais de fortes augmentations d’effectifs en apprentissage. La hausse d’effectif est particulièrement prononcée dans les écoles de commerce et en formations d’ingénieurs. L’enseignement privé accueille 24,8 % des étudiants, soit 1,7 point de plus qu’en 2020
Ces bilans académiques ont vocation à compléter le dispositif d’information statistique déjà mis en ligne. Ils viennent ainsi prendre place aux côtés des 2 notes flash qui paraissent à l’issue de la phase des vœux puis après la clôture de chaque session, et de la mise à disposition, en open data, de données de synthèse pour les quelques 13 400 formations de Parcoursup (hors apprentissage).
NF SIES 19 - De 2021 à 2029, les départs définitifs des enseignants-chercheurs augmenteraient fortement (+ 53 %), surtout en sciences ; les effectifs étudiants seraient également en croissance
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, principalement sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel rebondissent en 2021 et devraient croître fortement jusqu’en 2029 (+53 %), notamment en sciences (+ 97 %). Sur la période 2022-2029, le taux de départs annuel moyen d’EC (départs rapportés aux effectifs en activité) serait le plus élevé dans la filière de santé : 3,6 %. En sciences, le taux de départs annuel serait de 2,7 % sur la période. Par comparaison, il était de 1,6 % sur 2018-2021, tandis que le taux annuel moyen de recrutements se situait à 1,4 %. L’âge moyen de l’ensemble des EC en activité augmenterait entre 2022 et 2030, de 1,7 voire 2 ans, selon le scénario choisi.
Le nombre de candidats (180 900) au brevet de technicien supérieur diminue de 2,7 % à la session 2021. Après une forte progression à la session précédente, leur taux de succès, de 87,3 %, reste quasiment stable (+0,7 point). Ainsi, 157 900 étudiants obtiennent leur diplôme en 2021. La faible évolution du taux de succès résulte d’une augmentation de ce taux dans les spécialités des services (+1,8 point) et d’une diminution dans celles de la production (-1,7 point).
Un peu moins de 75 % des nouveaux inscrits en 1ère année de section de technicien supérieur (STS) à la rentrée 2018 passent en 2nde année ; 68 % obtiennent leur diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS) en deux ou trois ans, taux en forte hausse par rapport aux nouveaux inscrits à la rentrée 2017. Un résultat qui s’explique par la hausse de la réussite en 2 ans et les modalités particulières de passage de l’examen national du BTS à la session 2020. Cette hausse est la même pour tous les étudiants, quelle que soit leur origine sociale.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
À la rentrée 2021, 158 200 étudiants sont inscrits en cycle ingénieur. Cet effectif progresse de 2,5 % en un an et de 16 % en cinq ans. En 2021, cette hausse est plus portée par les écoles privées et les écoles publiques hors tutelle du MESR. Près d’un étudiant sur cinq est formé en apprentissage. L’accès en 1ère année du cycle ingénieur se diversifie un peu : les étudiants provenant d’une CPGE restent majoritaires (35 %), mais cette part a diminué de 6 points en 5 ans essentiellement au profit des étudiants de cycles préparatoires intégrés (28,6 %, + 5 points en 5 ans). Moins d’un futur ingénieur sur trois est une femme et les enfants issus des catégories sociales plus favorisées représentent toujours un inscrit sur deux.
Depuis la rentrée 2021, les étudiants de première année s’inscrivent dans un bachelor universitaire de technologie (BUT) et ceux de deuxième année continuent de préparer un diplôme universitaire de technologie (DUT). À cette rentrée, 115 100 étudiants sont inscrits en institut universitaire de technologie (IUT) pour préparer un DUT ou un BUT, effectif en baisse de 4,9 % par rapport à 2020-2021. Le nombre de nouveaux entrants en IUT diminue de 5,9 % après une légère augmentation l’an dernier (+ 1 %). Quatre sur dix sont des bacheliers technologiques, part en hausse de près de 7 points en un an.
À la rentrée 2021, 62 000 étudiants se sont inscrits dans les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), effectif stable par rapport à la rentrée précédente (+0,4 %). Les effectifs de 1 ère année diminuent de 1 % et ceux de 2 nde année augmentent de près de 2 %. Deux étudiants sur trois inscrits en 1 ère première année de master aux métiers de l’enseignement, l’éducation et de la formation (MEEF) étaient en 3 ème année de licence générale l’année précédente, dont 64 % en lettres, langues, sciences humaines et sociales. Plus de la moitié des étudiants en 2 ème année étaient en 1 ère année à l’Inspe en 2020-2021. Le nombre d’étudiants fonctionnaires en 2 ème année diminue de 5 % entre 2020 et 2021.
En 2021-2022, 1 634 200 étudiants sont inscrits en université ( hors autres établissements membres ou composantes des établissements expérimentaux). Stables dans l’ensemble (+0,3 %) par rapport à 2020-2021, les effectifs augmentent nettement en cursus master (+ 2,9 %) tandis qu’ils diminuent de 1,2 % en cursus licence, les nouveaux bacheliers étant nettement moins nombreux (- 4,1 %). En doctorat, après plus de dix années de baisse, les effectifs se stabilisent (+0,6 %). Si en disciplines générales, les inscriptions sont en hausse, notamment en sciences, celles en IUT diminuent de près de 5 %. Les étudiants en mobilité internationale reviennent dans les universités françaises et leur nombre retrouve son niveau d’avant la crise sanitaire. Sur le périmètre élargi aux établissements expérimentaux, les effectifs universitaires s’établissent à 1 687 800.
Au 1 er décembre 2020, la légère baisse de l’insertion professionnelle amorcée en 2019 se poursuit dans le contexte de crise sanitaire pour tous les diplômés de licence professionnelle ou de master (hors enseignement). Cependant, les diplômés par la voie de l’alternance conservent les taux d’insertion professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, supérieurs de 6 à 7 points à ceux des diplômés en formation initiale sous statut étudiant. Les diplômés par la voie de l’alternance bénéficient également de meilleures rémunérations et conditions d’emploi et expriment des niveaux plus élevés d’adéquation et de satisfaction à l’égard de leur emploi.
À la rentrée 2020, après six années passées dans l’enseignement supérieur, 27 % des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le lycée ont obtenu un diplôme de niveau bac +5. Pour 77 % d’entre eux, la diplomation a également marqué la fin du parcours estudiantin. Près d’un quart poursuivent leurs études dans des formations de niveau bac +5 ou plus, le plus souvent pour obtenir un diplôme complémentaire de même niveau. Seuls 5% des bacheliers 2014 ayant poursuivi des études sont inscrits en doctorat à la rentrée 2020. Tous les diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans ont un bon profil scolaire : neuf sur dix avaient obtenu un baccalauréat général, le plus souvent avec mention. Ils sont souvent issus de milieux favorisés et ont connu peu de difficultés dans leurs études. Les diplômés de master sont les plus nombreux, ils représentent plus de 72 % des diplômés de niveau bac +5 en cinq ou six ans. Les diplômés d’école d’ingénieurs (21 % de l’ensemble) ont les meilleurs profils scolaires et les titulaires d’un diplôme d’école de commerce (moins de 8 % de l’ensemble) sont socialement les plus favorisés.
En 2022, 627 000 lycéens scolarisés en France se sont inscrits sur Parcoursup, soit 14 000 candidats de moins qu'en 2021. Comme l’an dernier, 96,7 % d’entre eux ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat a confirmé 13 vœux ou sous-vœux. La licence et les BTS sont les deux formations les plus demandées (respectivement 69 % et 47 %). Les terminales technologiques demandent plus souvent les BUT et moins souvent les BTS qu’en 2021. Alors que la part des candidats boursiers (26 %) est la même qu’en 2021, celle de ceux ayant confirmé au moins un vœu hors de l’académie (67 %) connaît une légère hausse (+1 point).
Avec la réforme du baccalauréat général en 2021, les terminales de cette série ont choisi deux enseignements de spécialité (EDS). Pour la seconde fois cette année, on peut observer leurs vœux en fonction des combinaisons d’EDS choisis.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Sous l’effet des réformes promulguées jusqu’en 2014, l’âge moyen de départ en retraite des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche a progressé de 0,6 an entre 2012 et 2020, pour atteindre 63,9 ans ; entre 2020 et 2027, il progressera encore (+ 0,7 an) et le nombre de départs continuera de baisser jusqu’en 2022, puis remontera fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants-chercheurs. Les chercheurs des EPST (CNRS, INRAE, Inserm...) verraient leur âge moyen de départ augmenter le plus.
Ce volume, organisées autour de deux angles, comporte tout d’abord un dossier thématique sur les problématiques d’affectation dans l’enseignement supérieur, composé d’un ensemble d’articles issus d’un groupe de recherche piloté conjointement par le CEREQ et le SIES, consacré à l’orientation. Pour cela,le groupe de recherche a exploité les données issues de la plateforme Admission Post Post-Bac (APB), qui organisait l’accès aux formations d’enseignement supérieur avant l’adoption de la loi ORE en 2018 et la mise en place de Parcoursup. Le lecteur se reportera à l’article des coordinateurs P. Lemistre et C. Bluntz qui introduit ce dossier thématique et offre une présentation de ces différentes contributions. Il comporte ensuite deux articles élaborés à partir de recherches conduites dans le cadre d’un appel à projet conjoint DEPP-SIES, relatif à la mobilité sociale caractérisant les filières sélectives.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
Les inscriptions dans l’enseignement supérieur auraient augmenté de 1,6 % à la rentrée 2021, soit de 45 600 étudiants en un an. L’enseignement supérieur pourrait compter 2,99 millions d’étudiants en 2025 (+3,3 % par rapport à 2020) et plus de 3 millions en 2030 (+3,7 %), essentiellement du fait de la forte croissance de l’apprentissage en STS et du dynamisme des écoles de commerce et d’ingénieur.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
Quelles sont les différences observées entre les jeunes femmes et les jeunes hommes dans leurs choix de formations supérieures ? En quoi et à quel moment les carrières académiques des femmes et des hommes divergent-elles ? Dans quelle mesure les femmes sont-elles encore peu présentes dans les organes de gouvernance ? La situation en France se distingue-t-elle des autres pays ? Quel est le chemin qui reste à parcourir sur le chemin de l'égalité dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation ?
Cette cinquième édition permet d'offrir à l'ensemble des acteurs et au public des données détaillées et objectivées des différences observées dans le champ de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, afin que chacun puisse s'emparer de ces données, les diffuser et œuvrer à des actions concrètes en faveur de la parité.
Sept étudiants sur dix inscrits pour la première fois en 1ère année de master en 2017 ont obtenu leur diplôme en deux ou trois ans, 58 % l’ont eu en deux ans. Cette cohorte est entrée en master au moment de la mise en place d’une plus grande sélectivité à l’accès à cette formation. Les effets de cette réforme se font ressentir sur l’évolution du taux de passage en 2e année en 1 an, qui progresse de 5 points par rapport à la cohorte 2016, et des taux de réussite, qui augmentent de 4 points pour la réussite en 2 ans et en 2 ou 3 ans. À l’inverse, le taux de poursuite en master à l’issue de la licence générale poursuit sa décroissance : - 5 points entre les cohortes 2016 et 2017 et un point de moins l’année suivante.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
39 % des chercheurs et 32 % des enseignants-chercheurs ont au moins une activité secondaire salariée. Dans deux cas sur trois, il s’agit d’activités au sein d’autres établissements d’enseignement ou de R&D publics. Lorsque les activités secondaires sont exercées au sein d’établissements d’enseignement ou de recherche, publics ou privés, dans 52 % des cas, c’est dans la même académie que celle où se situe l’activité principale. L’âge et l’académie de l’activité principale sont les principaux facteurs expliquant l’exercice d’une activité secondaire, auxquels s’ajoutent le corps et le grade pour les enseignants-chercheurs. Le revenu secondaire moyen est équivalent entre les chercheurs et les enseignants-chercheurs pluriactifs, proche de 400 € mensuels. La pluriactivité plus fréquente des chercheurs leur permet de compenser pour un tiers leur déficit de salaire moyen par rapport celui des enseignants-chercheurs.
Les sections de technicien supérieur (STS) accueillent 252 000 étudiants sous statut scolaire à la rentrée 2021, effectif en baisse de 5,7 % par rapport à la rentrée précédente. Cette baisse est plus prononcée dans le secteur privé que dans les établissements publics. En lien avec la diminution du nombre de bacheliers à la session 2021 et la progression de la formation en apprentissage, le nombre de nouveaux entrants dans ces formations diminue de 9,7 %. Plus d’un tiers d’entre eux sont des néo-bacheliers professionnels, part en progression de près de 3 points en un an.
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 83 400 étudiants à la rentrée 2021, un effectif en baisse par rapport à 2020 (-1,8 %), plus prononcée en 1e année (-2,5 %). Cette évolution suit la même tendance que celle du nombre de bacheliers généraux à la session de juin 2021. La diminution de la présence des femmes (-3,2 %) explique en grande partie cette évolution. Par ailleurs les formations de la filière économique sont les plus touchées (-4,5 %).
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
À la rentrée 2020, les trois quarts des bacheliers 2014 qui ont poursuivi leurs études directement après le baccalauréat ne sont plus étudiants. Cette proportion, de 69 % pour les bacheliers qui s’étaient inscrits en licence à la rentrée 2014, est de 82 % pour ceux qui s’étaient inscrits en DUT et de 91 % pour ceux qui étaient en STS.
Qu’ils soient encore en études ou non à la rentrée 2020, huit bacheliers 2014 sur dix inscrits dans l’enseignement supérieur directement après leur baccalauréat ont obtenu au moins un diplôme de l’enseignement supérieur au cours de leur parcours estudiantin. Le plus haut diplôme obtenu est de niveau bac +5 pour 22 % de ceux qui poursuivent encore des études et pour 29 % de ceux qui sont sortis de l’enseignement supérieur.
Parmi les sortants, les femmes sont plus souvent diplômées que les hommes : 84 % contre 76 %. Si 72 % des inscrits en licence ont obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur, ils sont 78 % dans ce cas parmi les inscrits en STS et 93 % parmi les inscrits en DUT. Les diplômés inscrits en DUT après leur baccalauréat sont ceux qui détiennent le plus souvent un diplôme de niveau bac +5.
Parmi les diplômés de niveau bac +5 à la rentrée 2020, sortis de l’enseignement supérieur, un tiers des bacheliers 2014 étaient inscrits en licence à la rentrée 2014 et près d’un sur cinq en CPGE.
Dans le cadre de la réforme du lycée, les élèves de terminales 2020/2021 ont été les premiers à passer le nouveau baccalauréat général. Avec la disparition des séries au profit d’un tronc commun et d’enseignements de spécialité, le profil des candidats faisant des vœux de poursuite d’études sur Parcoursup a évolué. Ainsi, les 66 doublettes possibles en terminale ont permis la diversification des profils des candidats. On observe une forte cohérence entre les choix d’enseignements de spécialité effectués en terminale et les vœux formulés par les candidats sur Parcoursup ; et tout au long de la procédure, les profils des candidats recevant une proposition se diversifient. Ce sont le niveau scolaire et la mention obtenue au baccalauréat qui apparaissent comme les facteurs les plus déterminants pour recevoir rapidement une proposition. Finalement, les candidats poursuivent leurs études dans une formation en rapport avec leur choix d’enseignement de terminale, même quand ils avaient choisi de suivre des enseignements de spécialité rares au lycée.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.