En 2015-2016, selon les prévisions effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat, des choix d’orientation observés les années précédentes et des premières informations disponibles sur l’année en cours, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,6 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur. Ceci correspond à environ 40 000 étudiants supplémentaires en un an. Les flux d’entrée dans l’enseignement supérieur seraient légèrement supérieurs à ceux de l’an dernier, sous l’effet d’une augmentation du nombre de bacheliers dans les séries générales.
À l’horizon 2024, le nombre de bacheliers augmenterait significativement par rapport à 2014, sous l’effet principalement du dynamisme démographique. Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongeaient, l’enseignement supérieur pourrait rassembler plus de 2,81 millions d’étudiants en 2024, soit 335 000 étudiants de plus qu’en 2014.
À la rentrée 2014, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d’orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,6 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur. Les flux d’entrée dans le supérieur seraient également plus élevés que ceux de l’an dernier, sous l’effet d’un surcroît important de bacheliers professionnels et d’une légère remontée des taux de poursuite d’études des bacheliers généraux et technologiques.
À l’horizon 2023, le nombre de bacheliers augmenterait significativement pour toutes
les séries par rapport à 2013, en raison principalement du dynamisme démographique.
La mise en place de l’orientation prioritaire a permis d’augmenter le taux de poursuite et les effectifs des bacheliers professionnels en STS, et des bacheliers des séries technologiques en IUT.
Si les tendances en termes d’orientation, de poursuite d’études et de démographie se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 9 % entre 2013 et 2023.
À la rentrée 2013, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d’orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,5 % dans l’ensemble de l’enseignement supérieur.
Les flux d’entrée dans le supérieur seraient par contre du même niveau que l’an dernier, alors que le nombre de bacheliers a diminué à la session 2013. À l’horizon 2022, le nombre de bacheliers généraux augmenterait de 12,9 % par rapport à 2012, tandis que les effectifs de bacheliers technologiques diminueraient de 3,2 %. Les effectifs de bacheliers professionnels connaîtraient un réajustement après le pic conjoncturel de 2012 (- 8,6 % entre 2012 et 2022), mais resteraient supérieurs aux effectifs de 2011 (+ 12,2 %). Suite à cet afflux de bacheliers généraux, si les tendances en termes d’orientation et de poursuite d’études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 8 % à l’université entre 2012 et 2022, 12,3 % en CPGE, 4,1 % en IUT et 0,1 % en STS. L’enseignement supérieur pourrait ainsi rassembler près de 2,6 millions d’étudiants en 2022, soit 200 000 de plus qu’à la rentrée 2012.
À la rentrée 2012, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,5 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Les flux d'entrée dans le supérieur seraient plus importants. Cette hausse serait notamment liée à un nouvel afflux de bacheliers professionnels lors de la session 2012 du baccalauréat . À l'horizon 2021, le nombre de bacheliers généraux augmenterait de 12,1 % par rapport à 2011, tandis que les effectifs de bacheliers technologiques diminueraient de 9,6 %. Les effectifs de bacheliers professionnels connaîtraient un réajustement après le pic conjoncturel de 2012 (- 9,5 % entre 2012 et 2021), mais resteraient supérieurs aux effectifs de 2011 (+ 9,7 %). Suite à cet afflux de bacheliers généraux, si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 11 % à l'université entre 2011 et 2021, 9,5 % en CPGE et 4,5 % en IUT. La hausse en STS serait plus modérée (3,1%).
À la rentrée 2011, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,7 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Les flux d'entrée dans le supérieur seraient plus importants suite à l'augmentation du nombre de bacheliers lors de la session 2011 et la plus grande propension des bacheliers généraux et technologiques à poursuivre leurs études à l'université. À l'horizon 2020, les nombres de bacheliers généraux et technologiques augmenteraient de 2,3 % par rapport à 2010. La réforme du baccalauréat professionnel en trois ans, mise en place depuis la rentrée 2009, serait susceptible de provoquer une forte croissance du nombre de bacheliers professionnels (+ 70 000). Suite à cet afflux de bacheliers, si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 10,1 % à l'université entre 2010 et 2020, 1,2 % en IUT et 7,4 % en CPGE. Les bacheliers professionnels poursuivant surtout en STS, les effectifs de cette filière augmenteraient de 6,8 % entre 2010 et 2020.
À la rentrée 2010, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs d'étudiants augmenteraient de 1,4 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Pour la rentrée 2010, on constate une poursuite d'études en hausse en santé et en droit, une diminution des inscriptions en première année à l'université, mais, tous cursus confondus, une hausse d'effectifs à l'université (hors IUT). À l'horizon 2019, on prévoit 20 000 entrées supplémentaires dans les quatre principales filières : universités, STS, CPGE, formations d'ingénieurs non universitaires. En encadré : principales hypothèses retenues pour les prévisions.