Les étudiants dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux : près de 2 350 000 à la rentrée 2011. Leur nombre a continué à progresser (+ 1,2 %), en particulier grâce à un afflux de nouveaux bacheliers. L'augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et lesécoles d'ingénieurs. La diminution des effectifs amorcée l'an dernier pour les instituts universitaires de technologie et pour les entrants en classes préparatoires se confirme. L'enseignement privé se renforce encore et représente plus d'un étudiant sur six. Les femmes demeurent plus souvent diplômées de l'enseignement supérieur que les hommes. Le nombre d'étudiants étrangers progresse (+ 1,3 %) dans la même proportion que celui des étudiants français : les étudiants étrangers représentent un étudiant sur huit. Le nombre d'étudiants chinois est reparti légèrementà la hausse : + 2 %. Les trois quarts des académies gagnent des étudiants.
À la rentrée 2012, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,5 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Les flux d'entrée dans le supérieur seraient plus importants. Cette hausse serait notamment liée à un nouvel afflux de bacheliers professionnels lors de la session 2012 du baccalauréat . À l'horizon 2021, le nombre de bacheliers généraux augmenterait de 12,1 % par rapport à 2011, tandis que les effectifs de bacheliers technologiques diminueraient de 9,6 %. Les effectifs de bacheliers professionnels connaîtraient un réajustement après le pic conjoncturel de 2012 (- 9,5 % entre 2012 et 2021), mais resteraient supérieurs aux effectifs de 2011 (+ 9,7 %). Suite à cet afflux de bacheliers généraux, si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 11 % à l'université entre 2011 et 2021, 9,5 % en CPGE et 4,5 % en IUT. La hausse en STS serait plus modérée (3,1%).
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme.
Financement, ressources humaines, accès au supérieur, parcours, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 42 fiches de la 5e édition (2011) de cet ouvrage.
À la rentrée 2011, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,7 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Les flux d'entrée dans le supérieur seraient plus importants suite à l'augmentation du nombre de bacheliers lors de la session 2011 et la plus grande propension des bacheliers généraux et technologiques à poursuivre leurs études à l'université. À l'horizon 2020, les nombres de bacheliers généraux et technologiques augmenteraient de 2,3 % par rapport à 2010. La réforme du baccalauréat professionnel en trois ans, mise en place depuis la rentrée 2009, serait susceptible de provoquer une forte croissance du nombre de bacheliers professionnels (+ 70 000). Suite à cet afflux de bacheliers, si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 10,1 % à l'université entre 2010 et 2020, 1,2 % en IUT et 7,4 % en CPGE. Les bacheliers professionnels poursuivant surtout en STS, les effectifs de cette filière augmenteraient de 6,8 % entre 2010 et 2020.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 2010 permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 4e édition (2010) de cet ouvrage.
As in previous editions, this 4th edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
À la rentrée 2010, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs d'étudiants augmenteraient de 1,4 % dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Pour la rentrée 2010, on constate une poursuite d'études en hausse en santé et en droit, une diminution des inscriptions en première année à l'université, mais, tous cursus confondus, une hausse d'effectifs à l'université (hors IUT). À l'horizon 2019, on prévoit 20 000 entrées supplémentaires dans les quatre principales filières : universités, STS, CPGE, formations d'ingénieurs non universitaires. En encadré : principales hypothèses retenues pour les prévisions.