Sur les deux années 2019 2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8%, et 58,0% pour les personnels de soutien. En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés). Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44% et 36% pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37% et 36%); de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion. En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes. Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs
En 2020, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,2 milliards d’euros (Md€), en baisse de 3,4 % en volume par rapport à 2019. La diminution de la DIRD résulte de la baisse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (-3,0 %) et des administrations (-4,2 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 482 800 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,30 % en 2020 dans un contexte où le PIB a fortement baissé (-7,8 %) en raison de la crise sanitaire. En 2021, l’augmentation de la DIRD (+2,4 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (+6,8 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche baisserait et resterait à un niveau légèrement supérieur à celui d’avant la crise sanitaire, à 2,21 % du PIB.
Les enseignants titulaires du second degré représentent 19% des effectifs d’enseignants titulaires relevant des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, hors CPGE) et 32% du nombre d’heures d’enseignement obligatoires. Le nombre de leurs départs en retraite a très légèrement diminué de 2017 à 2020 (-3%), pour bondir de 20% en 2021; il devrait encore augmenter de 28% sur la période 2022-2029. Cette hausse devrait principalement toucher les disciplines des Sciences économiques-AES et Lettres et Sciences humaines. Rapporté aux effectifs totaux en activité, le taux de départs définitifs de l’ensemble des enseignants titulaires relevant des EPSCP (enseignants du second degré et enseignantschercheurs) s’établit à 2,5% en moyenne annuelle pour les quatre années 2018-2021. Il devrait atteindre 3,2% sur l’ensemble de la période 2022-2029. Il augmenterait alors fortement en Sciences économiques, pour s’établir à 3,4%, et en Sciences (2,9%), ce qui constitue un vrai défi pour cette dernière discipline, au regard de son taux actuel de recrutements (1,7%). L’âge moyen au départ en retraite des enseignants du second degré augmentera de trois mois entre 2022 et 2029.
En décembre 2021, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2018, 92 % des docteurs occupent un emploi, soit un taux d’insertion comparable à celui des diplômés de 2016 (93%) au même moment de leur parcours professionnel. Ces docteurs bénéficient de conditions d’emploi relativement favorables : 67% ont un emploi stable, 96 % ont un emploi en tant que cadre et 95 % travaillent à temps plein. Le secteur académique reste le premier employeur des docteurs, même si sa part diminue par rapport aux diplômés de 2016 : 44 % y exercent leur travail contre 47% des docteurs de la promotion 2016. Les hommes demeurent plus insérés que les femmes et bénéficient de meilleures conditions d’emploi, bien que les inégalités se réduisent légèrement entre les deux cohortes. La part des docteurs étrangers diplômés en France qui travaillent en France trois ans après leur diplomation, a augmenté entre les diplômés de 2016 et les diplômés de 2018, sans doute en raison de la crise sanitaire. Enfin, davantage de diplômés docteurs déclarent être insatisfaits de leur situation professionnelle, notamment en sciences humaines et sociales, disciplines où l’insertion et les conditions d’emploi sont les moins favorables.
Sous l’effet des réformes promulguées jusqu’en 2014, l’âge moyen de départ en retraite des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche a progressé de 0,6 an entre 2012 et 2020, pour atteindre 63,9 ans ; entre 2020 et 2027, il progressera encore (+ 0,7 an) et le nombre de départs continuera de baisser jusqu’en 2022, puis remontera fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants-chercheurs. Les chercheurs des EPST (CNRS, INRAE, Inserm...) verraient leur âge moyen de départ augmenter le plus.
Les inscriptions dans l’enseignement supérieur auraient augmenté de 1,6 % à la rentrée 2021, soit de 45 600 étudiants en un an. L’enseignement supérieur pourrait compter 2,99 millions d’étudiants en 2025 (+3,3 % par rapport à 2020) et plus de 3 millions en 2030 (+3,7 %), essentiellement du fait de la forte croissance de l’apprentissage en STS et du dynamisme des écoles de commerce et d’ingénieur.
39 % des chercheurs et 32 % des enseignants-chercheurs ont au moins une activité secondaire salariée. Dans deux cas sur trois, il s’agit d’activités au sein d’autres établissements d’enseignement ou de R&D publics. Lorsque les activités secondaires sont exercées au sein d’établissements d’enseignement ou de recherche, publics ou privés, dans 52 % des cas, c’est dans la même académie que celle où se situe l’activité principale. L’âge et l’académie de l’activité principale sont les principaux facteurs expliquant l’exercice d’une activité secondaire, auxquels s’ajoutent le corps et le grade pour les enseignants-chercheurs. Le revenu secondaire moyen est équivalent entre les chercheurs et les enseignants-chercheurs pluriactifs, proche de 400 € mensuels. La pluriactivité plus fréquente des chercheurs leur permet de compenser pour un tiers leur déficit de salaire moyen par rapport celui des enseignants-chercheurs.
En 2019, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 53,4 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,6 % en volume par rapport à 2018. L’augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 2,2 %). Celles des administrations ont aussi progressé, mais plus faiblement (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 461 900 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,19 % en 2019. En 2020, la baisse de la DIRD (- 1,0 % en volume) serait moins élevée que celle du PIB (- 7,9 % en volume). Ainsi, l’effort de recherche augmenterait, passant de 2,19 % en 2019 à 2,35 % en 2020.
L’emploi scientifique au sein des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, principalement les universités), des 14 principaux organismes de recherche (EPST et EPIC) et des instituts Pasteur et Curie est estimé à 166 700 équivalents temps plein recherche en 2020, en hausse de 1,7 % sur un an. Il est marqué par une forte progression du nombre de contrats doctoraux dans les EPIC de recherche, les EPST et les EPSCP (respectivement +13,2 %, +9,0 % et +4,0 %), une part non négligeable de ces contrats ayant vu leur durée prolongée du fait de la crise sanitaire.
Hors doctorants, l’emploi des chercheurs augmente de 1,7 % au sein des EPST et de 1,4 % au sein des EPIC et se stabilise dans les EPSCP (+0,5 %). Les effectifs des personnels de soutien en université s’accroissent de 3,5 %, notamment pour les contractuels. Après une baisse tendancielle de 2014 à 2019, la part des emplois en contrat temporaire remonte légèrement au sein des EPST, à 18,5 % en 2020; quasi stable depuis 2017, elle est plus de deux fois moindre chez les enseignants et chercheurs des EPSCP (8,3 % en 2020). Les départs en retraite au sein des EPSCP poursuivent leur baisse en 2020 (-47 % depuis 2008). Depuis 2014, l’âge au départ en retraite augmente au sein des EPIC et c’est aussi dans ces établissements que l’âge au recrutement des chercheurs permanents augmente le plus.
Les associations et fondations consacrent 1,1 milliard d’euros de dépenses en travaux de recherche et développement expérimental (R&D). Ces structures consacrent 48 % de leurs dépenses intérieures de R&D à des projets en recherche appliquée. Elles confient 25 % de leurs dépenses de R&D à d’autres entités, notamment les organismes publics. 46 % de leurs projets de R&D sont financés par des contrats avec des tiers, notamment l’Inserm et le CNRS. Les associations et fondations emploient 7 647 personnes en ETP à des projets de R&D dont 4 587 ETP de chercheurs. Ces derniers sont majoritairement consacrés à des travaux de recherche en santé (56 %).
En décembre 2019, trois ans après l’obtention de leur doctorat en 2016, 93% des docteurs occupent un emploi, soit un taux en progression de 2 points par rapport au taux d’insertion en décembre 2017 des diplômés 2014. Ces docteurs bénéficient de bonnes conditions d’emploi : 67% ont un emploi stable, 96% un statut de cadre et 95% travaillent à temps plein. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 47% y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie près de 20% des docteurs tandis que 34% trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions connaissent les meilleures conditions d’emploi : près de 70% des docteurs ont un emploi stable, 98% ont un emploi de niveau cadre, avec un salaire mensuel net médian estimé à 2 575 euros. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
Les éditions 2018, 2019 et 2020 ont chacune fait l'objet d'un bilan annuel. Cette note en précise les grandes évolutions. L'enquête annuelle de suivi de la Fête de la science connaît un taux de réponse de plus en plus élevé (87 % pour l'édition 2020) et révèle que la Fête de la science propose habituellement, chaque année, près de 3 500 évènements et plus de 10 000 animations, en en faisant le temps phare de la rencontre entre la science et la société.
La Fête de la science en 2020 s'est déroulée pendant dix jours, du 2 au 12 octobre 2020 dans l'hexagone, en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie et du 6 au 16 novembre 2020 en Corse, dans les départements d'Outre-mer et à l'international.
Les docteurs ayant obtenu précédemment un diplôme d'école d'ingénieurs représentent 16 % des diplômés du doctorat en 2014. Principalement des hommes ayant effectué leur thèse dans la discipline des sciences et leurs interactions, les docteurs ingénieurs s'inscrivent et obtiennent plus jeune leur diplôme de doctorat. Dans cette discipline, 89 % des docteurs ingénieurs ont été financés pour réaliser leur projet doctoral, et plus fréquemment par des fonds privés (dont CIFRE). Une fois le diplôme obtenu, ils ont de meilleures conditions d'emploi : à trois ans les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions sont 95 % à être insérés, 95 % à occuper un emploi cadre et 98 % un emploi à temps plein. Privilégiant dès la formation doctorale le secteur privé, trois ans après l'obtention de leur diplôme, les docteurs ingénieurs en sciences et leurs interactions y sont insérés pour plus de la moitié, et sont bien plus souvent stables dans leur emploi : 96 % contre 89 % pour les docteurs non-ingénieurs. De plus, chez les docteurs ingénieurs, les femmes ont des conditions d'emploi proches de celles des hommes.
Depuis près de 30 ans, le MESRI organise annuellement, avec la contribution de plus de mille porteurs de projet, plus de 3 000 événements au cours de sa traditionnelle Fête de la science. Ces évènements, coordonnés aux échelles nationales, régionales et départementales, sont mis en oeuvre en partenariat avec 7 000 structures scientifiques, culturelles et institutionnelles (organismes de recherche, établissements d'enseignement de tout niveau, collectivités territoriales, entreprises, musées, bibliothèques, médiathèques, associations...) et l'aide de 33 000 acteurs. Ils permettent la rencontre de plus d'un million de personnes avec celles et ceux qui élaborent et vulgarisent les sciences. Organisés sur tout le territoire français, ils visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et ses enjeux, à promouvoir le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens ainsi qu'à valoriser la communauté scientifique et ses productions. Des évènements, simples ou de grande envergure, sont ainsi organisés, non seulement dans les plus grandes communes françaises, mais également dans les plus petites, et même à l'international. Pour permettre la mise en place de ces évènements, l'État ainsi que les collectivités territoriales apportent leur soutien logistique et financier.
Plusieurs réformes promulguées jusqu’en 2014 modifient progressivement les différents âges réglementant le départ en retraite et donc les comportements de départ des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche (ESR). Ainsi, l’âge moyen de départ a progressé de 1,7 an entre 2010 et 2017, pour atteindre 63,1 ans, ce qui s’est traduit par une importante baisse des départs. Les effets de ces réformes sont durables et des prévisions peuvent être établies par des modèles de micro simulations jusqu’à l’horizon 2024. Indépendamment de toute nouvelle réforme, ces modèles montrent les résultats suivants : l’âge moyen de départ reculera encore un peu entre 2017 et 2024 (+ 0,6 an) et les départs devraient continuer à baisser jusqu’en 2020, puis remonter fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants chercheurs (EC). Par ailleurs, si jusqu’en 2017, ce sont surtout les EC et les BIATSS des universités qui ont repoussé leur âge au départ, à horizon 2024, ce devraient être surtout les personnels des EPST (CNRS, INRA, Inserm...), notamment les chercheurs (66,4 ans en moyenne en 2024).
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), en hausse de 1,5 % en volume par rapport à 2016. L'augmentation de la DIRD résulte principalement de la progression des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 1,7 %). Celles des administrations ont aussi progressé (+ 1,0 %), mais plus légèrement. Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 441 500 personnes en équivalent temps plein. L'effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21 % en 2017. Il pourrait légèrement diminuer en 2018 pour atteindre 2,20 %. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 1,5 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,7 %).
Créée en 1991 par Hubert Curien et organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, la Fête de la science est un rendez-vous annuel national.Plus d'un millier d'acteurs variés (musées, muséums, centres de sciences, planétariums, aquariums, jardins botaniques, associations, universités, établissements scolaires, organismes de recherche, entreprises, collectivités territoriales, bibliothèques, médiathèques) organisent à travers le territoire des animations et évènements qui visent à sensibiliser les Français de tout âge à la science et à ses enjeux, de favoriser le partage des connaissances entre scientifiques et citoyens et de valoriser la communauté scientifique et ses productions. C'est une opération qui s'inscrit également, depuis 2017, dans la stratégie nationale de culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) établie par les ministres en charge de la Recherche et de la Culture.
La formation doctorale attire une proportion importante d'étudiants internationaux en France puisque, parmi les 14 400 étudiants diplômés d'un doctorat en France en 2014, 42 % d'entre eux sont de nationalité étrangère. Un docteur diplômé sur trois occupe un poste à l'étranger trois ans après l'obtention de son doctorat en 2014. La mobilité internationale du doctorant participe à une meilleure insertion sur le marché du travail international. Ainsi, 58 % des docteurs ayant réalisé une mobilité internationale dans le cadre de leur formation doctorale sont en emploi à l'étranger trois ans après l'obtention de leur doctorat.
Les regroupements d'établissements (ou sites contractuels) ont été mis en place par la loi de 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche dans presque toutes les académies, hors DOM-COM et Corse. Selon les contrats de sites en vigueur en février 2019, ces regroupements comptent 217 260 personnels de l'emploi d'enseignement et de recherche, qu'ils soient permanents ou non-permanents, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs ou personnels de soutien à ces activités. Si les EPSCP en constituent les trois quarts, les EPST s'y impliquent également fortement, essentiellement via les unités mixtes de recherche, ainsi que les EPIC, dans une moindre mesure. Presque tous les regroupements localisés en Province présentent une structure par grands domaines disciplinaires comparable à la moyenne nationale. En revanche les sites franciliens, de tailles très variables, sont plutôt inscrits dans une logique de spécialité disciplinaire. En proportion, les doctorants rémunérés et ATER sont plus nombreux dans les sites franciliens et dans ceux de grande taille.
En décembre 2017, trois ans après l'obtention de leur doctorat en 2014, près de 91 % des docteurs ont un emploi. Près de 2 docteurs sur 3 occupent un emploi à durée indéterminée et plus de 9 docteurs sur 10 un emploi de niveau cadre. Le secteur académique est le premier employeur des docteurs : 49 % y exercent leur métier. La R&D en entreprise emploie 16 % d'entre eux tandis que 35 % trouvent un emploi en dehors du secteur académique et de la recherche. Nombreux à être recrutés dans le secteur privé, les docteurs en sciences et leurs interactions (mathématiques, physique, chimie, sciences pour l'ingénieur et TIC) ont les meilleures conditions d'emploi, notamment en termes salariaux et d'accès systématique au statut de cadre. Les docteurs en sciences juridiques et politiques bénéficient aussi de conditions très favorables. Les docteurs en sciences du vivant peinent à trouver un emploi stable et les docteurs en sciences humaines et humanités, peu insérés dans le secteur privé, ont plus de difficultés à obtenir un emploi de niveau cadre.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,0% en volume par rapport à 2015. L’augmentation de la DIRD résulte essentiellement de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,4%), celles des administrations ayant stagné (+ 0,1%). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 431 100 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016. Il pourrait légèrement diminuer en 2017 pour atteindre 2,19%. En effet, la DIRD devrait augmenter (+ 0,6% en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 2,2%).
Avec les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche, notamment les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), constituent le socle de la recherche publique française ; les EPST sont même moteurs dans les sciences fondamentales, les Sciences des milieux naturels et les Sciences biologiques. Entre 2008 et 2016, leurs recrutements dans le cadre de concours externes ont baissé de 32%. Sur les 6 années 2011 à 2016, le taux de remplacement des départs définitifs des titulaires des EPST atteint 81 %. Les recrutements baissent notamment dans les corps les moins qualifiés et les concours d’entrée deviennent toujours plus sélectifs (4,4 % de réussite en 2015 pour l’ensemble, contre 5,4 % en 2008). Parallèlement, le niveau de diplôme des lauréats des concours externes d’ITA augmente dans tous les corps. Si en 2008, la part des femmes parmi les lauréats de ces concours était bien plus faible dans les corps de recrutement les plus élevés, en 2016, les taux de féminisation se sont resserrés. Le niveau de diplôme des femmes recrutées augmente d’ailleurs davantage que celui des hommes.
L’acte II de la décentralisation a profondément modifié le rôle des collectivités territoriales dans le financement des entreprises actives en recherche et développement. Avec davantage de ressources et une capacité décisionnelle renforcée, elles ont ainsi pu opérer des choix stratégiques. Les collectivités locales, dans leur soutien aux entreprises qui réalisent des travaux de R&D, vont ainsi concentrer leur action au profit des P.M.E. ou de certains domaines de recherche.Les entreprises actives en recherche et développement accompagnées par les collectivités locales ont des caractéristiques communes : elles sont plus intégrées dans le réseau des pôles de compétitivité, innovent davantage, et dégagent plus souvent un chiffre d’affaires à l’étranger. De plus, ces entreprises privilégient la collaboration avec la recherche publique sous plusieurs formes et apparaissent plus souvent bénéficier de dispositifs publics de soutien.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,8 % en volume par rapport à 20141. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 0,9 %) ainsi que des administrations (+ 0,5 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 428 600 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015. Il pourrait légèrement diminuer en 2016, pour atteindre 2,25 %. En effet, la DIRD devrait évoluer légèrement à la hausse (+ 0,1 % en volume, estimation), mais moins rapidement que le PIB (+ 1,2 %).
Leur doctorat obtenu, les docteurs s’orientent prioritairement vers l’enseignement supérieur et la recherche. D’autres opportunités de débouchés s’offrent en fonction des disciplines : R&D privée pour les sciences et leurs interactions, avocats pour les sciences juridiques, psychologues pour les sciences humaines, praticiens hospitaliers pour la biologie, médecine et santé. Les conditions d’emploi sont excellentes pour les diplômés de mathématiques, physique, sciences pour l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication (TIC), sciences économiques et gestion, langues et littérature.
Elles sont plus diffi ciles pour les docteurs en chimie, sciences du vivant, sciences de la terre et de l’univers, espace, philosophie et art, histoire et géographie.
Pour ces derniers, quelques pistes se dégagent au travers de l’orientation vers le secteur privé ou l’international.
Pour les docteurs diplômés en 2010, le débouché principal reste la recherche.
Dans la recherche publique, leurs trajectoires professionnelles durant les cinq premières années de vie active sont synonymes de passages plus ou moins longs par l’emploi à durée déterminée.
Ces parcours tranchent avec ceux des docteurs qui s’orientent très tôt vers les emplois du privé.
Entre 2010 et 2012, 35 % des entreprises françaises qui ont des activités d’innovation réalisent celles-ci avec des partenaires, notamment des clients ou des fournisseurs. Elles sont 14 % à coopérer avec la recherche publique. Cette propension à coopérer avec un partenaire public est plus élevée pour les entreprises des secteurs de haute technologie, les grandes entreprises et, quelle que soit leur taille, celles dont le marché est mondial. Les petites entreprises des services à forte intensité de savoir ont également une forte propension à coopérer avec la recherche publique.
À caractéristiques comparables, les entreprises coopérant avec la recherche publique ont une probabilité plus forte de déposer un brevet que celles qui le font avec un autre type de partenaire. Au total, les entreprises qui coopèrent avec la recherche publique pour innover apparaissent fortement innovatrices et présentes sur les marchés internationaux.
En France, on dénombre 200 000 titulaires d’un doctorat parmi les 25-64 ans. Il s’agit d’une population majoritairement masculine, au profil social beaucoup plus favorisé que la population générale. Les docteurs travaillent en majorité dans l’enseignement et la recherche où les débuts de carrières sont particulièrement difficiles. Une fois insérés sur le marché du travail, les docteurs connaissent les situations d’emplois les plus favorables aux côtés des diplômés de master et de ceux issus d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La situation des docteurs face à l’emploi varie selon la discipline et le type d’employeur.
Cependant, à caractéristiques égales, les probabilités d’accès aux emplois « supérieurs » et « très supérieurs » sont plus élevées parmi les docteurs que parmi les diplômés de niveau bac + 5. Elles dépendent aussi du genre et de l’origine sociale : les hommes et les enfants de cadres ont les probabilités les plus élevées d’occuper ces emplois.
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), en hausse de 0,6 % en volume par rapport à 2013. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises (+ 1,2 %), mais est modérée par une légère diminution des dépenses des administrations (- 0,4 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 417 200 personnes, en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il pourrait légèrement diminuer en 2015, pour atteindre 2,23 %. En effet, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+ 0,9 % en volume, estimation) grâce à la progression de la DIRD des entreprises et des administrations, mais moins rapidement que le PIB (+ 1,3 %).
Après une forte croissance de 2004 à 2009, les dépenses des collectivités territoriales en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), se stabilisent à 1,2 milliard d’euros (Md€) par an jusqu’en 2014. 28 % de ces financements sont inscrits aux contrats de projets/ plan État-Région.
Le partage des compétences entre niveaux territoriaux, inscrit dans les lois relatives à la décentralisation – acte II -, explique la prédominance des régions : deux tiers du budget R&T annuel. Le niveau communal, par l’intermédiaire des intercommunalités qui se structurent, voit sa part augmenter progressivement. Dans une stratégie d’attractivité et de développement économique du territoire, les opérations immobilières et de transfert et aides à l’innovation des entreprises englobent 60 % du budget R&T.
L’effort des collectivités en faveur de la R&T, 19 € par habitant à partir de 2009, est réparti sur la France entière. L’organisation entre les niveaux territoriaux reste cependant propre à chaque région.
In 2013, 220,000 people were employed as researchers in business enterprises, either part-time or full-time.
The corresponding workforce is 162,000 full-time equivalent (FTE), or 61% of all researchers working in France. This proportion is much higher (+13 points) than the European average.
The professional activity of researchers in business enterprises has changed: in 2013, they devoted 73% of their average annual working time to R&D, compared to 95% up to 2005. In addition, they only benefit from 0.6 FTE support personnel per year to help them with their research work, half the level recorded in 2001. Researchers in business enterprises are relatively young (half are under 38 years of age), mostly male (80%) and engineering graduates (54% compared to 12% of PhD graduates).
However, this average profile depends on the size of the company and above all its research sector.
In 2013, gross domestic expenditure on research and development (GERD) was €47.5 billion, up by 1.3% in real terms compared with 2012. The increase in GERD is due to an increase in business enterprise (+1.4%) and goverment expenditure on R&D (+1.0%). In 2013, R&D activities by businesses and government employed 418,000 people at full-time equivalent. The nation's research effort, which is the ration of GERD to Gross Domestic Product (GDP) was 2.24% in 2013. It should increase slightly in 2014 to reach 2.26%. GERD should increase by 0.7% in real terms in 2014 (estimate), at a higher rate than GDP (+0.2%).
In 2012, the Midi-Pyrénées was the French region most committed to research and development activities, with a research effort of 4.8% of GDP. The objective of the Europe 2020 strategy to devote 3% of GDP to research and development was also achieved in the Île-de-France region in 2011.
Businesses accounted for two-thirds of R&D expenditure, but this proportion varied between regions. The private sector share in R&D expenditure was particularly high in Franche-Comté, Haute-Normandie and Picardy. In the Midi-Pyrénées, Franche-Comté and Auvergne, business research activities were specialised in certain sectors, and over two-thirds was performed by large enterprises. Higher education institutions, in particular universities, ensured public research presence in every region. However, the regional breakdown of government expenditure on R&D depends on the location of the major research organisations.
Finland, Sweden and Denmark are the three European countries that have achieved the target of spending 3% of GDP on research and development expenditure (R&D). In France, research efforts amounted to 2.23% of GDP in 2012, placing them in 8th place in Europe.
Nineteen European Union countries still spend less than 2% of their GDP on research and development. Although the differences between European countries have reduced in recent years, large disparities still remain. Since 2003, France's research effort has increased by 0.18 points, an increase slightly below that of the 28 European Union countries (0.22 points). A large share of research expenditure is carried out by businesses with over 500 employees, in the manufacturing industries, which is characteristic of European countries in which the research effort is the greatest.
In 2012, gross domestic expenditure on research and development (GERD) stood at 46.5 billion euros (€bn), an increase of 1.9% in volume against 2011.
The rise in GERD was the result of a steady increase in business R&D expenditure, with government expenditure remaining stable. The country's research effort, measured as a ratio of GERD to gross domestic product (GDP), was 2.23% in 2012. It is likely to remain stable at 2.23% in 2013.
Due to a slowdown in business R&D expenditure, GERD is in fact likely to increase by 0.5% in volume in 2013 (provisional results), a rate that is only slightly higher than that of GDP.
In 2012, R&D activities in business enterprises and in government mobilised 412,000 full-time equivalent staff.
In 2011, 148,000 researchers (full-time equivalent [FTE]) were employed in research in business enterprises, almost 50,000 more than in the public sector. Between 2001 and 2011, the number of researchers in the private sector increased significantly (60,000 more FTEs) especially in market services research where numbers almost tripled.
While the population of researchers increased significantly, the number of supporting staff decreased, as did the overhead allocated to research.
As a result, the 'global' cost of a researcher (measured as the ratio of intramural business enterprise R&D expenditure to number of researchers) decreased substantially over the decade, mainly due to the drop in the level of support from supporting staff.
The research population in business enterprises remained young, with most being trained in engineering schools. There were fewer women (one in five researchers).
In 2010, 1,400 foreign business enterprises carried out R&D in one of their subsidiaries located in France: 900 of these firms originate in the European Union, 300 in the United States.
Foreign business enterprises employ 46,700 full-time equivalent staff in France for these R&D activities. Their research teams tend to be less concentrated in the Île-de-France region than the research teams of French firms. The research intensity of French business enterprises in France seems high compared with that of German companies in Germany or British companies in the United Kingdom. This is not the case of the research intensity of foreign business enterprises: worldwide, they are less committed to R&D.
In 2011, gross domestic expenditure on R&D (GERD) stood at €45.0 billion, up by 2.3% in volume compared with 2010. The increase in GERD was the result of significant growth in business R&D expenditure. Business enterprises contributed around 2.2 percentage points to the increase in GERD, with government contributing 0.1 points.
In 2010, there were 315,000 researchers or research engineers in France: 82,000 were women, 233,500 were men. The number of female researchers has been increasing since 2007, but less sharply than the number of men. There are more female researchers in government than in business enterprises. This is not the case among men.
In 2010, 11,000 small and medium-sized enterprises (SME) performed the equivalent of €4.0 billion of research and development (R&D) work. There work was mainly focused on engineering, programming and IT consulting, or software publishing.
In 2010, gross domestic expenditure on R&D (GERD) stood at €43.4 billion, up by 2.8% in volume compared with 2009. The increase in GERD was the result of a sustained increase in business research and development (R&D) expenditure. Firms contributed around 1.65 percentage points to the increase in GERD, with government accounting for 1.15 points. The research intensity for the country as a whole, measured as the ratio of GERD to GDP, stood at 2.24% in 2010. This should remain stable 2.25% in 2011. Due to a slight slowdown in government expenditure, GERD is likely to increase in 2011 at a lower rate (+2.2% in volume), but this will still be a faster rate than that of GDP (+1.7% in volume). In 2010, R&D activities in business enterprises and government mobilised 393,000 full-time equivalent staff.
Germany carries out more research and development (R&D) than France. This gap is due to a difference in scale between the two countries. It is also due to a greater research intensity in Germany: expenditure on R&D amounts to 2.82% of GDP in Germany, compared to 2.26% in France. The difference can also be attributed to the economic structure of the two countries: most R&D is carried out in industry and in Germany industry plays a more significant role in the economy than in France. In addition, German industry is highly specialised in the most R&D-intensive activities. However, the research intensity in firms that do carry out R&D, although slightly greater in Germany, only accounts for a small difference in this research expenditure. In France, high technology industries allocate a greater proportion of their turnover to research than their German counterparts.
Since 2008, territorial authorities have spent more than one billion euros each year on research and technology transfer (R&T). With 60% of R&T budgets being spent on real estate transactions and technology transfer, the territorial authorities of all levels work together in a concerted fashion to strengthen a region's innovation potential and attractiveness. When they finance R&D work directly, the authorities tend to favour first and foremost research in higher education and local SMEs. From 2007 to 2010, an average of €349 million was spent per year on the research branch of the State-region project contract (¦Contrat de projet État-région - ¦CPER). Through this contract, 42% of real estate funding went to university buildings. The regional councils provided 69% of R&T budgets for metropolitan areas, or 748 million euros per year on average from 2007 to 2010. They devoted 15% of their R&T budget to competitiveness clusters.
In France, the research effort of business enterprises, the main explanatory factor of the research and development (R&D) performance of industrialised countries, has not improved much since the beginning of the 2000s. It has stabilised around 1.4% of GDP. Yet the most R&D-intensive industries allocate more than one third of their value added to research, and this proportion is increasing. The decline of industry, where 80% of R&D work is concentrated, has slowed the improvement in the research effort by the private sector. Its apparent stability masks an increased research effort in many industrial and service activities. Despite the economic crisis, this improvement in business enterprise research intensity continued in 2008 and 2009.
In 2009, gross domestic expenditure on research and development (GERD) stood at €42.7 billion, up 3.5% in volume compared with 2008. This increase is likely to be less sustained in 2010 (+1.4% in volume). In 2009, the GERD/GDP ratio, which measures the nation's research effort, reached its highest level since 1996: it stood at 2.26% and this is likely to be maintained in 2010. The significant rise in GERD is the result of an increased effort on the part of the government, which contributed as much as 2.4 percentage points to this growth. Despite the economic and financial crisis, business enterprises have continued their work in research: they contributed around 1.1 points to the rise in GERD. At the same time, employment in research is increasing at the same pace as in 2008 (+2%). In 2009, 394,000 people were working in research and development (R&D) in business enterprises and in government.
In 2008, the Île-de-France region retained its predominant role in research and development. However, setting aside size effects, a combination of various indicators regarding the level and structure of public and private research in the regions provides an alternative cartography, revealing four groups with relatively similar behaviours: regions with a strong research potential, regions where public research and SMEs are particularly active, regions with a profile similar to the average, and regions where research is primarily carried out by business enterprises and where public research is done primarily by universities. One region, isolated because of the degree of specialisation of its R&D activities, makes up a fifth group. The French regions are mainly differentiated from one another by the weight in public research of state-owned industrial and commercial establishments (¦Établissement public à caractère industriel et commercial - ¦EPIC) and universities, and by the importance of high technology in private research.
In 2007, more than 137,000 researchers were carrying out R&D activities in a business enterprise. They numbered only 81,000 in 1997, and there are now almost as many researchers in business enterprises as their counterparts in government. Two thirds are concentrated in six economic sectors: electronic components, computer services, automobile industry, aeronautics, measuring instruments and pharmaceuticals. The significant increase in the number of researchers in business enterprises in the last ten years has primarily been focused in computer services. This is a young and mainly masculine population. In 2007, their average age was under 40. More than half of these researchers were trained in engineering schools. Women are younger, on average, with more qualifications than the men.
In 2008, gross domestic expenditure on R&D (GERD) increased by 1.8% in volume, reaching € 41 bn. GERD is likely to increase at a sustained pace once again in 2009 (+2% in volume), and faster than GDP. For the first time since 2003, the GERD/GDP ratio, which measures the nation's research effort, increased. In 2008 it was 2.11% after 2.07% in 2007. It should reach 2.21% in 2009. After two years of significant increases in their budget allocations, universities are becoming the foremost sector for public research. In the private sector, R&D expenditure increased by €1 bn in 2008. Employment in research maintained its steady growth, especially for researchers. In 2008, there were 229,000 people working as researchers in France.
In 2007, gross domestic expenditure on research and development (GERD) stood at €39 billion and represented 2.07% of GDP. GERD has grown on average by 1.0% per year since 2004. Five tables show the research staff headcount in business enterprises and government in 2007; research effort indicators in the main OECD countries; intramural business enterprise R&D expenditure and public funding received by research branch; scale and nature of public funding received by business enterprises; intramural government R&D expenditure by sector of execution. Graphs show: funding and performance of research in France in 2007, contributions from business enterprises and government to changes in GERD between 2000 and 2008, changes in business enterprise R&D extramural expenditure between 2000 and 2007, external funding for intramural business enterprise R&D expenditure in 2006 and 2007, structure of funding for public research and corresponding amounts. Boxes: research on nanotechnologies; fiscal measures in favour of research; budget funding for R&D; sources and definitions.