Plus des deux tiers des diplômés de licence et master sortis de formation en 2010 ont bénéficié des aides à l’insertion proposées par les universités et globalement plus de 80?% d’entre eux les ont trouvées utiles. À l’issue d’une licence générale ou d’un master, les étudiants ayant bénéficié d’un tel dispositif présentent une meilleure insertion que les autres. Les jeunes dont les deux parents ne sont pas diplômés du supérieur accèdent ou recourent moins aux aides et débouchent sur de plus faibles niveaux d’emploi.
Les formations professionnelles de niveau bac+5 sont supposées répondre à des besoins spécifiques en compétences dans un domaine d’emploi donné. Au regard de ce qu’ils estiment être demandé par leurs employeurs, les jeunes diplômés considèrent avoir acquis ces compétences spécifiques. Selon eux, le déficit se situe au niveau des compétences générales. De quoi interroger la tendance à la professionnalisation des formations universitaires ?
Professional and vocational courses requiring 5 years’ post-secondary study are supposed to meet specific needs for competences in a given area of employment. Young graduates believe they have acquired the specific competences they think their employers require. In their view, the shortfall lies in their general competences. Is this a reason to question the increasingly vocational nature of university courses?