Ce bilan de la campagne Parcoursup 2019 se présente sous forme de tableaux et de cartes réunis dans des fiches académiques : chiffres clés et indicateurs permettent de connaître les vœux demandés par les candidats à l'entrée dans l'enseignement supérieur sur le territoire, les propositions faites à ces candidats par les établissements du territoire et enfin la formation finalement acceptée par les candidats.
Sur l'ensemble des bacheliers 2019 ayant formulé un vœu sur Parcoursup, près de 92 % ont reçu au moins une proposition d'admission toutes phases confondues. Huit bacheliers sur dix ont accepté une proposition au cours de la procédure. Si le délai d'attente moyen est de 4 jours avant de recevoir une première proposition, près de six candidats sur dix en ont reçu une dès le premier jour, et près de neuf sur dix (87 %) avant les épreuves écrites du baccalauréat. Les candidats reçoivent, en moyenne, 4,2 propositions. Pour les bacheliers généraux, la licence représente 50 % des propositions acceptées. Pour les bacheliers technologiques et professionnels, la filière principale d'acceptation est la STS 95 % des candidats dont les vœux sont principalement formulés en PACES l'obtiennent. Ceux postulant majoritairement en CPGE sont 72 % à accepter une proposition dans cette filière de formation. Cette proportion s'élève à 74 % pour les candidats choisissant majoritairement un BTS et 62 % pour le DUT.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 52 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
À niveau scolaire égal, l'académie d'origine, la présence d'une CPGE dans le lycée mais aussi le sexe et l'origine sociale influencent sensiblement la décision des élèves de choisir une CPGE en premier voeu sur A.P.B. L'ampleur des effets étudiés est particulièrement grande chez les lycéens en série scientifique. Pour ces derniers, et à caractéristiques égales, il faut qu'une fille ait une moyenne supérieure de 1,5 points au baccalauréat pour qu'elle ait la même probabilité qu'un garçon de placer une CPGE en premier voeu. Parmi les élèves qui demandent une CPGE en premier voeu, les probabilités d'obtenir ce premier voeu, fortement corrélées à leur niveau scolaire, sont en revanche indépendantes du sexe et de l'origine sociale. Néanmoins, deux effets contraires semblent influencer le choix des lycées accueillant des CPGE. À résultats scolaires égaux, les élèves postulants déjà présents en terminale dans ce lycée ont une probabilité plus forte d'être admis. Les élèves issus de lycées où le niveau scolaire est plus faible sont plus susceptibles d'être admis sur leur premier voeu en CPGE.
Selon les données relatives aux vœux d’orientation confirmés sur la plate-forme Parcoursup en 2018, un élève de Terminale scolarisé en France émet en moyenne 7,4 vœux. De fortes disparités sont cependant observées selon la série de baccalauréat préparée. Parcoursup n’impose plus au candidat de hiérarchiser ses vœux ni de faire un vœu obligatoire en licence pour certaines séries de bac. En analysant la composition de la liste individuelle des vœux, la Licence demeure le vœu le plus fréquent. Toutefois, par rapport à la campagne APB 2017, on observe un report des vœux de Licence, principalement vers les B.T.S. qui gagnent significativement en attractivité. La plupart des candidats ne choisissent qu’un seul type de formation (36 %) ou le complètent par un deuxième choix (33 %), notamment lorsque le premier concerne une filière sélective. Parmi les formations en Licence, celle de Droit est la plus demandée (plus de 200 000 vœux), loin devant les STAPS et l’Économie-Gestion. La PACES regroupe près de 180 000 vœux.
Lors des procédures d’orientation, quatre lycéens sur dix font le choix de l’université (hors IUT) comme premier voeu sur le portail d’admission post-bac, antérieur à la mise en place de ParcourSup. Les filières courtes, STS et IUT, sont aussi très prisées, demandées, par environ 45 % des lycéens. Les voeux exprimés dépendent en partie de l’offre de formation locale, de la série du baccalauréat et du niveau scolaire de l’élève, ce qui induit des variations entre académies. Un peu plus du quart des néo-bacheliers émet prioritairement un souhait de poursuite d’études hors de son académie d’origine. Ces voeux de mobilité sont très importants chez les lycéens résidant dans les départements et régions d’outremer et la Corse, mais aussi dans les académies limitrophes de Paris. Inversement, les trois académies de la région parisienne, mais aussi celles de Lyon et de Limoges, se distinguent par leur forte attractivité.