En 2023, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) regroupe 16,5 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche dont 15,4 Md€ répartis par objectifs socio-économiques. 51 % de ces crédits répartis sont orientés vers la recherche fondamentale. Plus de la moitié des crédits budgétaires recherche répartis sont orientés vers les sciences du vivant, les sciences naturelles, l’espace et les sciences humaines et sociales.
En 2021, la dépense intérieure de R&D de la France s’établit à 55,5 milliards d’euros en valeur, soit une augmentation de 3,7 % en volume (- 4,3 % en 2020). L’effort de recherche s’élève à 2,22 % en 2021 après 2,28 % en 2020.
Au sein des principaux organismes de recherche, la croissance de l'emploi total de R&D ralentit légèrement, à + 1,0 % en 2022, après + 1,6 % en 2021 et + 1,5 % en 2020. L’emploi de chercheurs augmente de 1,5 %, doctorants inclus, et de 1,1 % hors doctorants (dont + 2,3 % au sein des EPIC). Les effectifs de doctorants rémunérés s’accroissent de 4,3 %, après trois années remarquables (+ 11 % en moyenne). Les départs en retraite de chercheurs permanents augmentent de 12% en 2022 et sont compensés par de forts recrutements. Le solde des entrées-sorties est donc positif en 2022 (+ 210 chercheurs) comme depuis début 2014 (+ 1 490). La part des emplois non-permanents poursuit sa remontée dans les EPST, à 22,4% de l’emploi total. La part des femmes dans les effectifs de recherche progresse de 0,5 point en 2022.
En 2022, le nombre de docteurs diplômés augmente de 2 % pour revenir au niveau de 2019. La durée des thèses demeure comparable à celle des thèses soutenues en 2021. L’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022- 2023 diminue de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. La mobilité internationale des doctorants diminue également. Près de 8 doctorants sur 10 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse, soit 1 point de plus qu’en 2021-2022.
Après une baisse globale de 6,4 % entre 2017 et 2020, les départs en retraite des enseignants titulaires en université et des titulaires des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont connu de fortes hausses en 2021 et 2022 : respectivement +9,5 % et 10,8 %. Depuis 2016-2017, l’âge moyen au départ a augmenté pour quasiment tous les corps et la pension perçue pour la moitié d’entre eux. En moyenne en 2021-2022, cet âge croît avec le niveau du corps du titulaire, ainsi que le taux de remplacement du traitement. Dans la grande majorité des corps, les femmes partent entre 0,4 à 1,1 an plus tôt que les hommes ; leur pension est très souvent inférieure à celle des hommes, de 0,7 % à 8,6 %.
En 2021, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France augmentent de 1,6 % en volume. Ces entreprises emploient 303 000 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,1 % par rapport à 2020. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 67 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
NF SIES 03 - Le Baromètre français de la Science Ouverte 2022 : 5 points en plus d’accès ouvert pour les publications scientifiques françaises et extension aux données, logiciels et thèses
Selon l’édition 2022 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 67 % des 160 000 publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert en décembre 2022. Ce taux progresse de 5 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. Après avoir introduit un suivi des résultats associés aux essais cliniques dans l’édition 2021, la nouvelle édition du BSO étend son suivi aux thèses de doctorat (plus de 70 % d’ouverture sur les années récentes), aux données de la recherche et aux logiciels (22 % des publications mentionnent un partage des données produites et 20 % des publications mentionnent un partage du code ou logiciel produit). Le baromètre continue à suivre l’ouverture des essais cliniques qui stagne à 57 % de partage des résultats.
Au sein des principaux organismes de recherche, l’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,7 % en 2021. Cette augmentation est plus fortement tirée par les instituts Pasteur-Paris et Curie et les EPST (resp. + 1,9 % et +3,9 %) que par les EPIC (+1,0 %). L’emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,8 % en 2021, après +3,0 % en 2020. Hors doctorants, l’emploi des chercheurs connaît également une progression sensible depuis deux ans : +1,5 % en 2021, après +2,1 % en 2020. Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis trois ans (+10,6 % en moyenne annuelle sur 2019-2021). En 8 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur, les Mathématiques et logiciels et les Sciences biologiques.
En 2021, le nombre de docteurs diplômés augmente de 15 % et revient proche de celui de 2019. La durée moyenne des thèses est rallongée par rapport à celle des docteurs diplômés en 2020, en lien avec la crise sanitaire. L’effectif de primo-inscrits en doctorat est stable par rapport à celui de 2019. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d’un financement pour leur thèse. Malgré une reprise à la hausse, la mobilité internationale des doctorants reste freinée par la pandémie de Covid-19.
En 2020, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France diminuent de 2,5 % en volume. Ces entreprises emploient 293 200 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68 % de la DIRDE totale et emploient 64 % des effectifs de R&D.
En 2020, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,2 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau bien inférieur à celui de 2019 (1,5 Md€). 659 M€ ont été dépensés en faveur de la recherche et du transfert de technologie (R&T), dont 39 % en aides en direction des entreprises innovantes et en transfert de technologie. Les collectivités territoriales ont également dépensé 547 M€ en faveur de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante (ES&VE), 47 % de ce budget ayant financé des opérations immobilières.
En 2019, 282 600 chercheurs travaillent en entreprise en France. Moins d’un quart sont des femmes. La majorité dispose d’un diplôme de niveau Bac +5 ou supérieur (88 %). Les disciplines de recherche des sciences de l’ingénieur, des mathématiques et de la conception de logiciel regroupent 80 % des chercheurs.
Selon l’édition 2021 du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert en décembre 2021. Ce taux progresse de 10 points en un an. Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre. Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage. L’édition 2021 du BSO suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que seulement 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de l’Union européenne à 27 pays s’établit à 311,9 milliards d’euros en valeur dont 53,4 milliards d’euros en France. Dans l’Union européenne à 27 pays, l’effort de recherche s’élève à 2,23 % en 2019 après 1,97 % en 2009, alors qu‘il a augmenté de 2,16 % à 2,19 % en France sur la période. L’UE27 compte plus de 3,0 millions de personnels de R&D en ETP en 2019, dont 1,9 million de chercheurs.
En 2019, la dépense intérieure de R&D de la France s'établit à 53,4 milliards d'euros en valeur, soit une progression de 1,6 % en volume (+ 1,8 % en 2018). L'effort de recherche s'élève à 2,19 % en 2019 après 2,20 % en 2018.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
En 2020, le nombre de soutenance de thèse a chuté de plus de 15 %, en lien avec la crise sanitaire de la Covid 19. Cette même année, 70 700 étudiants étaient inscrits en doctorat, un effectif stable, qui masque néanmoins de possibles abandons. Environ 3 doctorants sur 4 inscrits en première année bénéficient d'un financement pour leur thèse. Les projets de mobilité internationale des doctorants ont été freinés par la crise sanitaire.
En 2019, les dépenses intérieures de R&D des entreprises (DIRDE) implantées en France progressent de 1,9% en volume. Ces entreprises emploient 283 500 personnes en équivalent temps plein (ETP) dans leurs activités de R&D, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2018. Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D réalisent 68% de la DIRDE totale et emploient 65% des effectifs de R&D.
En 2018, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,51 milliard d'euros (Md€) au profit de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau similaire à celui de 2017 (1,52 Md€). Les dépenses en faveur de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante (690 M€) sont, pour près de la moitié, constituées de dépenses immobilières, tandis que les aides aux entreprises innovantes et au transfert représentent 36 % de celles couvrant la recherche et le transfert de technologie (820 M€). En 2019, le budget prévisionnel s'établissait à 1,7 M€.
Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : + 0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+ 0,4 % et + 0,3 %), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+ 0,8 %). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+ 11 %). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) de la France s'établit à 51,8 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,3 Md€ par rapport à 2017. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,7 % en 2018. La DIRD des entreprises s'accroît de 1,8 % en volume, et celle des administrations augmente de 1,3 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,20 % en 2018, comme en 2017. En 2019, l'évolution de la DIRD devrait continuer de progresser à un rythme soutenu (+ 1,3 % en volume) et atteindrait 53,2 Md€.
La réglementation relative aux retraites des fonctionnaires, dont les dernières évolutions datent de la loi de 2014, comporte des dispositions de réhaussement des âges réglementaires qui s'appliquent progressivement. Dès lors, l'âge moyen de départ des enseignants chercheurs titulaires (EC) des EPSCP devrait augmenter dès 2021. Au même moment, sous l'effet de phénomènes démographiques, la population des EC devrait voir ses départs se remettre à croître, notamment en sciences. Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, ce devrait être les filières de LSH et de sciences qui cumuleraient des départs d'EC élevés et des hausses conséquentes du nombre d'étudiants.
En 2018, la dépense intérieure de recherche et développement progresse de 1,7 %, en volume, au même rythme qu'en 2017. Dans un contexte où le produit intérieur brut (PIB) est dynamique la même année (+ 1,7 % en 2018), le ratio DIRDE/PIB est inchangé, à 1,44 %. La R&D dans l'industrie s'accroît légèrement (+ 0,9 %), grâce à la hausse de la R&D dans l'automobile et malgré la poursuite de la baisse dans l'industrie pharmaceutique, la R&D dans l'aéronautique augmentant légèrement. La R&D dans les services reste porteuse (+ 5,2 %). Les effectifs de R&D s'accroissent de 3,7 % en 2018 (+ 3,8 % en 2017). En particulier, les effectifs de chercheurs et ingénieurs de R&D augmentent de 4,0 % (+ 5,9 % en 2017). Les trois premières régions en matière de dépenses intérieures de R&D - Ile de France, Auvergne-Rhône Alpes et Occitanie - réalisent 68 % de la DIRDE nationale et emploient 65 % des effectifs de R&D.
Selon la nouvelle édition du Baromètre de la Science Ouverte (BSO), 49 % des 155 000 publications scientifiques françaises (suivant les affiliations détectées des auteurs) publiées en 2018 sont en accès ouvert. En un an, le taux d’ouverture des publications publiées en 2017 a, quant à lui, progressé de 10 points dépassant la barre des 50 %.
En 2017, la dépense intérieure de R&D R&D (DIRD), pour l'ensemble des pays de l'OCDE, a fortement progressé, avec une hausse de 4,1 % par rapport à 2016, ce qui porte l'effort de recherche (ratio DIRD/PIB) de la zone à 2,37 % pour l'ensemble de la zone. Cet effort se situe à 2,21% pour la France. L'augmentation des dépenses de R&D est particulièrement dynamique dans le secteur des entreprises qui réalisent désormais 70 % de la DIRD. Ce taux atteint 65 % en France et 69 % en Allemagne. Tendanciellement, la Chine et la Corée du Sud renforcent leur poids mondial en matière de recherche en entreprise dans les branches industrielles telles que la pharmacie et les TIC. Leur poids dans les branches de services demeure en revanche modeste.
Selon le nouveau baromètre de la science ouverte, 41% des 133 000 publications scientifiques françaises (suivant les adresses d'affiliation des auteurs) publiées en 2017 sont en accès ouvert. L'étendue et le type d'ouverture sont caractérisés par de fortes disparités entre disciplines.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable depuis 2016, notamment pour les EPST (-0,2%) et les EPIC (- 0,1%), et malgré une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur (+8,6%). L'emploi des chercheurs de l'ensemble des organismes progresse de + 1,5%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST est inférieure à son niveau de 2010, à 18%. Le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST est plus faible qu'en 2014 (-22%), notamment parmi les chercheurs. Sur les cinq années 2014-2018 pour les EPST, les Mathématiques et les Sciences physiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à respectivement +5% et +2%.
En 2017, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) de la France s'établit à 50,6 milliards d'euros (Md€), soit une hausse de 1,0 Md€ par rapport à 2016. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,5% en 2017 : +1,7% pour la DIRD des entreprises et + 1,0% pour celle des administration. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s'élève à 2,21% en 2017, après 2,22% en 2016, du fait d'une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB. Pour 2018, la DIRD devrait de nouveau progresser au même rythme en volume (+1,5%).
En 2017, les collectivités territoriales déclarent avoir dépensé 1,57 milliard d’euros (Md€) au profit de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), soit un niveau identique à celui de 2016 (1,59 Md€).
De 2015 à 2016, la dépense intérieure de R&D (DIRD) a progressé de 0,9 % en volume dans la zone OCDE, après une progression de 2,0 % l’année précédente. Le ratio de l'effort de recherche (DIRD/PIB) se situe à 2,34 % pour l’ensemble de l’OCDE, et à 2,22 % pour la France. Les États-Unis restent le plus gros investisseur en R&D, avec 464 Md$ de dépenses intérieures de R&D en 2016, suivis par la Chine et l'UE à 28 (350 Md$). En moyenne dans les pays de l'OCDE, la recherche publique représente un tiers de la dépense totale de R&D, et 35 % en France. Sur l’ensemble des effectifs affectés à la R&D dans l’U.E. - 2 950 000 équivalents temps plein (ETP) - la France en emploie 431 000.
L’Autriche, qui assure la présidence de l’Union européenne depuis juillet 2018, consacre près de 3,1% de son PIB à des activités de R&D, soit un point de plus qu’il y a 15 ans. Elle est désormais au 2è rang européen, derrière la Suède, tandis que l’effort de R&D de la France se maintient autour de 2,2%. C’est par le développement de la R&D privée que l’Autriche a accru son effort de recherche, en s’appuyant sur un secteur industriel encore important, et une part de financement par l’étranger conséquente. Dans le cadre du programme pour la recherche et l’innovation «Horizon 2020», l’Autriche obtient d’ailleurs un taux de retour, en termes de subventions au regard de sa contribution, de 1,27 contre 0,66 pour la France.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les EPST (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée annuellement auprès des entreprises par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI/ SIES). Les données 2015 sont semi-définitives révisées, celles de 2016 sont provisoires.
- La recherche exécutée en entreprise augmente de 1,4% en 2016. Sa progression oscillait entre 0,7% et 1,2% les trois années précédentes.
- Elle est stable dans les branches de recherche industrielles, tandis que dans celles relevant des services, la progression est dynamique (+5,7%).
- Le rapport DIRDE/PIB s’établit à 1,45 %, quasi stable depuis 2013.
- Les effectifs de recherche s’accroissent de +2,0% en 2016. La croissance des effectifs de chercheurs est plus forte encore : +3,3%. Les évolutions étaient respectivement +1,7% et +3,0% l’année précédente.
Les résultats sont issus de l’enquête réalisée en 2017 auprès des collectivités territoriales par le ministère en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI). Les données 2016 sont semi-définitives.
L’effort déclaré en faveur de la recherche est plus important que celui dédié à l’enseignement supérieur.
Suite aux réformes territoriales, les actions en faveur de la recherche ralentissent en 2016
De 2015 à 2017, le budget R&T local privilégie le transfert de technologie et celui dédié à l’enseignement supérieur cible les opérations immobilière
Les collectivités territoriales de cinq territoires régionaux apportent, en moyenne par an, plus de 100 M€ à la R&T
Une concentration territoriale plus forte des dépenses en faveur de l’enseignement supérieur.
En 2015, les dépenses intérieures de R&D au niveau mondial connaissent une augmentation de 2,6 %. Elles atteignent 463 milliards de dollars (Md$) aux Etats-Unis, 377 Md$ en Chine et 346 Md$ dans I'UE28. Les économies émergentes assurent désormais près du tiers de la dépense mondiale de recherche. En 2015, l'intensité de R&D, c’est-à-dire le montant des dépenses de R&D en pourcentage du Produit Intérieur Brut (DIRD/PIB) reste stable à 2,38 % dans la zone O.C.D.E.. Le secteur public réalise environ le tiers des dépenses de recherche. Le poids des crédits budgétaires publics dans le financement de la R&D ralentit tendantiellement. En 2015, les activités de R&D en France mobilisent 277 630 chercheurs en équivalent temps plein, situant la France au 3è rang au sein de l’Union.
L’intensité de R&D reste stable dans la plupart des zones économiques
Le secteur public assure plus d’un tiers des dépenses intérieures de R&D
Rapportés aux dépenses intérieures de R&D, les crédits budgétaires publics de R&D baissent tendanciellement
Dans le monde, le nombre de chercheurs continue de croître en 2015
En 2015, parmi les 348 000 personnes travaillant en entreprise aux activités de recherche et développement (R&D) en France, 226 000 occupent la fonction de chercheur. La force de travail correspondante est de 166 000 chercheurs équivalents temps plein. Les chercheurs en entreprise sont relativement jeunes (la moitié ont moins de 39 ans), majoritairement des hommes (80 %) et issus d’une école d’ingénieur (à 56 % contre 12% de titulaires d’un doctorat). Cependant, ce profil moyen est dépendant de la taille de l’entreprise et surtout de son secteur de recherche. Environ 12 000 chercheurs de nationalité étrangère mènent leur activité R&D dans une entreprise implantée en France, soit 5 % des chercheurs en entreprise.
Entre 2015 et 2016, les effectifs de chercheurs reculent de -1,3% dans les E.P.S.T., progressent de +0,4% dans les principaux EPIC et de +1,8% dans les principaux Instituts à but non lucratif. Dans leur ensemble, les organismes de recherche préservent l’effectif des chercheurs (+0,6%). La part des emplois non-permanents parmi les chercheurs des E.P.S.T. recule de nouveau pour revenir à son niveau de 2010, à 19%. Les organismes continuent de recruter davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques que dans l'ensemble des disciplines.
En 2015, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,8 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,9 Md€ par rapport à 2014. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,8 % en 2015. La DIRD des entreprises est en hausse de 0,9 % en volume, avec un fort dynamisme dans les services (+3,8 % en volume) mais une stabilité dans les branches industrielles. La DIRD des administrations augmente de 0,5 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,27 % en 2015, après 2,28 % en 2014, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.
En 2015, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établissent à 31,8 milliards d’euros (Md€). Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDE poursuit sa tendance à la hausse (+1,5 % en 2015) sur un rythme proche des deux années précédentes (+1,2 % en 2014, +1,0 % en 2013 et +2,9 % en 2012).
En 2014, les femmes représentent 30 % des personnels travaillant, en France, au profit de la recherche et du développement expérimental (R&D). La part des postes occupés par les femmes est plus importante parmi les personnels de soutien (38 %) que parmi les chercheur.e.s (26 %). Cette observation, liée au niveau de qualification des personnels de recherche, se vérifie dans les administrations comme dans les entreprises.
En 2015, les collectivités territoriales déclarent consacrer près de 1,2 milliard d’euros (Md€ courants) à la recherche et au transfert de technologie (R&T). L’effort local en faveur de la R&T est stable depuis sept exercices (en euros constants)
Les données sont issues de la base de données « Principaux indicateurs de la science et de la technologie » de l’OCDE. Les comparaisons quantitatives doivent rester prudentes en raison de problèmes de mesurabilité : correction des différences de niveaux de prix entre les pays, respect des recommandations des manuels de références de l’OCDE et des consignes établies par Eurostat. En outre, le Japon, la Russie et la Chine n’ont pas adopté le nouveau système de comptes nationaux qui, depuis 2014, inclut les dépenses de R&D dans le PIB.
Les statistiques sur l’emploi sont issues de deux sources : le nouveau Tableau de bord, enquête simplifiée administrée à partir de 2014 aux 16 principaux organismes de recherche, complétée les années antérieures par l’enquête annuelle sur la R&D
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2013. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,6 % en 2014. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,2 % en volume, tandis que celle des administrations baisse de 0,4 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2015, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+0,9 % en volume, après +0,6 % en 2014). La DIRD atteindrait 48,6 Md€. D’une part, la DIRD des entreprises maintiendrait son rythme de progression et augmenterait de 1,1 % en volume, pour atteindre 31,7 Md€. D’autre part, la DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et s’élèverait à 17,0 Md€. La hausse de la DIRD serait moins élevée que celle du PIB (+1,3 %). Ainsi, l’effort de recherche diminuerait légèrement, de 2,24 % à 2,23 %.
En 2014, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établissent à 31,5 milliards d’euros. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDE est particulièrement dynamique, avec une augmentation de 2,3 % en un an. Elle progresse à un rythme plus soutenu qu’en 2013 qui avait connu un ralentissement (+1,4 % en 2013 après +2,9 % en 2012 et +4,1 % en 2011). Dans un contexte de quasi-stabilité du produit intérieur brut (PIB), l’effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au P.I.B., progresse de nouveau pour atteindre 1,48 % en 2014, après 1,45% en 2013;
Ce budget représente, en moyenne, 19 euros par habitant. Si les régions sont les principaux contributeurs (66 %), les départements (15%) et les communes et établissements intercommunaux (19 %) y consacrent également un budget substantiel. Les opérations immobilières représentent 36 % des financements R&T, la moitié étant inscrit dans les contrats de plan ou projets Etat-Régions.
En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 47,5 milliards d'euros, soit une hausse de 1,0 milliards d'euros par rapport à 2012. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,3 % en 2013. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, tandis que celle des administrations augmente de 1,0 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), atteint 2,24 % en 2013, après 2,23 % en 2012. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2014, l'évolution de la DIRD devrait ralentir (+0,7 % en volume) du fait d'une croissance plus faible des dépenses des administrations et des entreprises. La DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et atteindrait 16,9 milliards d'euros. La DIRD des entreprises ralentirait également sa progression (+ 0,9 % en volume) et s'élèverait à 31,2 milliards d'euros en 2014. Néanmoins, avec 2,26 %, l'effort de recherche de la nation progresserait de nouveau légèrement.
En 2013, les collectivités territoriales on consacré 1,34 milliard d'euros à la recherche et au transfert de technologie (R&T), soit une hausse de 10% en volume par rapport à 2012.
En 2013, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s'établissent à 30,9 milliards d'euros. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRDE reste dynamique, avec une augmentation de 1,9 % en un an. La progression est néanmoins ralentie par rapport aux années précédentes (+2,9 % en 2012, +4,1 % en 2011 et +2,8 % en 2010). L'effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au produit intérieur brut (PIB), progresse pour atteindre 1,46 % en 2013, après 1,44 % en 2012.
En 2012, selon les données provisoires, la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établit à 30,1 milliards d’euros. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDE continue de progresser, comme depuis 2007. Elle augmente de 2,7 % en volume en 2012, à un rythme moins soutenu que ces dernières années (3,7 % en 2011 ; 2,9 % en 2010). L’effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 1,48 % en 2012, après 1,44 % en 2011.