Au sein des principaux organismes de recherche, la croissance de l'emploi total de R&D ralentit légèrement, à + 1,0 % en 2022, après + 1,6 % en 2021 et + 1,5 % en 2020. L’emploi de chercheurs augmente de 1,5 %, doctorants inclus, et de 1,1 % hors doctorants (dont + 2,3 % au sein des EPIC). Les effectifs de doctorants rémunérés s’accroissent de 4,3 %, après trois années remarquables (+ 11 % en moyenne). Les départs en retraite de chercheurs permanents augmentent de 12% en 2022 et sont compensés par de forts recrutements. Le solde des entrées-sorties est donc positif en 2022 (+ 210 chercheurs) comme depuis début 2014 (+ 1 490). La part des emplois non-permanents poursuit sa remontée dans les EPST, à 22,4% de l’emploi total. La part des femmes dans les effectifs de recherche progresse de 0,5 point en 2022.
Sur les deux années 2019 2020, la part de femmes dans les recrutements externes d’enseignants-chercheurs (EC) et de chercheurs permanents représente 41,8%, et 58,0% pour les personnels de soutien. En l’espace de 6 ans, la part de femmes a augmenté de 2 points dans les effectifs totaux en activité ; elle a même bondi de 4 points pour les catégories de chercheurs les plus qualifiées (professeurs, directeurs de recherche et ingénieurs et cadres confirmés). Dans quasiment toutes les disciplines, les recrutements d’EC cumulés sur 2015-2020 sont bien plus féminisés que les effectifs en activité début 2015 (respectivement 44% et 36% pour l’ensemble). Ceux de chercheurs des organismes sont également plus féminisés que les effectifs en activité (37% et 36%); de plus, ce sont globalement les disciplines déjà les plus féminisées début 2015 qui recrutent le plus de femmes en proportion. En 2020, les femmes réussissent les concours de chargé de recherche, d’ingénieur de recherche ou de maître de conférences environ un an plus tard que les hommes. Enfin, s’agissant des recrutements des personnels de soutien permanents, la part des femmes a reculé en 6 ans dans les corps les plus qualifiés des EPST et des EPCSP et dans les métiers techniques des EPIC, au profit des corps moins qualifiés et des métiers administratifs
Après une baisse globale de 6,4 % entre 2017 et 2020, les départs en retraite des enseignants titulaires en université et des titulaires des établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont connu de fortes hausses en 2021 et 2022 : respectivement +9,5 % et 10,8 %. Depuis 2016-2017, l’âge moyen au départ a augmenté pour quasiment tous les corps et la pension perçue pour la moitié d’entre eux. En moyenne en 2021-2022, cet âge croît avec le niveau du corps du titulaire, ainsi que le taux de remplacement du traitement. Dans la grande majorité des corps, les femmes partent entre 0,4 à 1,1 an plus tôt que les hommes ; leur pension est très souvent inférieure à celle des hommes, de 0,7 % à 8,6 %.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
L’État de l’emploi scientifique 2023 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Les enseignants titulaires du second degré représentent 19% des effectifs d’enseignants titulaires relevant des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, hors CPGE) et 32% du nombre d’heures d’enseignement obligatoires. Le nombre de leurs départs en retraite a très légèrement diminué de 2017 à 2020 (-3%), pour bondir de 20% en 2021; il devrait encore augmenter de 28% sur la période 2022-2029. Cette hausse devrait principalement toucher les disciplines des Sciences économiques-AES et Lettres et Sciences humaines. Rapporté aux effectifs totaux en activité, le taux de départs définitifs de l’ensemble des enseignants titulaires relevant des EPSCP (enseignants du second degré et enseignantschercheurs) s’établit à 2,5% en moyenne annuelle pour les quatre années 2018-2021. Il devrait atteindre 3,2% sur l’ensemble de la période 2022-2029. Il augmenterait alors fortement en Sciences économiques, pour s’établir à 3,4%, et en Sciences (2,9%), ce qui constitue un vrai défi pour cette dernière discipline, au regard de son taux actuel de recrutements (1,7%). L’âge moyen au départ en retraite des enseignants du second degré augmentera de trois mois entre 2022 et 2029.
Au sein des principaux organismes de recherche, l’emploi total de R&D, couvrant les chercheurs et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,7 % en 2021. Cette augmentation est plus fortement tirée par les instituts Pasteur-Paris et Curie et les EPST (resp. + 1,9 % et +3,9 %) que par les EPIC (+1,0 %). L’emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,8 % en 2021, après +3,0 % en 2020. Hors doctorants, l’emploi des chercheurs connaît également une progression sensible depuis deux ans : +1,5 % en 2021, après +2,1 % en 2020. Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis trois ans (+10,6 % en moyenne annuelle sur 2019-2021). En 8 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur, les Mathématiques et logiciels et les Sciences biologiques.
NF SIES 19 - De 2021 à 2029, les départs définitifs des enseignants-chercheurs augmenteraient fortement (+ 53 %), surtout en sciences ; les effectifs étudiants seraient également en croissance
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, principalement sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel rebondissent en 2021 et devraient croître fortement jusqu’en 2029 (+53 %), notamment en sciences (+ 97 %). Sur la période 2022-2029, le taux de départs annuel moyen d’EC (départs rapportés aux effectifs en activité) serait le plus élevé dans la filière de santé : 3,6 %. En sciences, le taux de départs annuel serait de 2,7 % sur la période. Par comparaison, il était de 1,6 % sur 2018-2021, tandis que le taux annuel moyen de recrutements se situait à 1,4 %. L’âge moyen de l’ensemble des EC en activité augmenterait entre 2022 et 2030, de 1,7 voire 2 ans, selon le scénario choisi.
Cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, dans l'espace européen et au niveau international. Chacune des 53 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
Sous l’effet des réformes promulguées jusqu’en 2014, l’âge moyen de départ en retraite des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche a progressé de 0,6 an entre 2012 et 2020, pour atteindre 63,9 ans ; entre 2020 et 2027, il progressera encore (+ 0,7 an) et le nombre de départs continuera de baisser jusqu’en 2022, puis remontera fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants-chercheurs. Les chercheurs des EPST (CNRS, INRAE, Inserm...) verraient leur âge moyen de départ augmenter le plus.
39 % des chercheurs et 32 % des enseignants-chercheurs ont au moins une activité secondaire salariée. Dans deux cas sur trois, il s’agit d’activités au sein d’autres établissements d’enseignement ou de R&D publics. Lorsque les activités secondaires sont exercées au sein d’établissements d’enseignement ou de recherche, publics ou privés, dans 52 % des cas, c’est dans la même académie que celle où se situe l’activité principale. L’âge et l’académie de l’activité principale sont les principaux facteurs expliquant l’exercice d’une activité secondaire, auxquels s’ajoutent le corps et le grade pour les enseignants-chercheurs. Le revenu secondaire moyen est équivalent entre les chercheurs et les enseignants-chercheurs pluriactifs, proche de 400 € mensuels. La pluriactivité plus fréquente des chercheurs leur permet de compenser pour un tiers leur déficit de salaire moyen par rapport celui des enseignants-chercheurs.
En 2019, avant l’application des lois PACTE, TFP et de la LPR, la mobilité statutaire externe concerne 1 010 enseignants-chercheurs des EPSCP et 880 chercheurs titulaires des EPST, soit respectivement 1,8 % et 3,9 % des effectifs totaux gérés. Les organismes et associations publics ou quasi publics attirent en grande majorité des chercheurs et peu d’enseignants-chercheurs, vraisemblablement en raison de l’orientation disciplinaire des premiers. L’Europe, l’étranger et les organismes internationaux représentent 34 % des mobilités des femmes, contre 42 % pour les hommes.
L’emploi scientifique au sein des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP, principalement les universités), des 14 principaux organismes de recherche (EPST et EPIC) et des instituts Pasteur et Curie est estimé à 166 700 équivalents temps plein recherche en 2020, en hausse de 1,7 % sur un an. Il est marqué par une forte progression du nombre de contrats doctoraux dans les EPIC de recherche, les EPST et les EPSCP (respectivement +13,2 %, +9,0 % et +4,0 %), une part non négligeable de ces contrats ayant vu leur durée prolongée du fait de la crise sanitaire.
Hors doctorants, l’emploi des chercheurs augmente de 1,7 % au sein des EPST et de 1,4 % au sein des EPIC et se stabilise dans les EPSCP (+0,5 %). Les effectifs des personnels de soutien en université s’accroissent de 3,5 %, notamment pour les contractuels. Après une baisse tendancielle de 2014 à 2019, la part des emplois en contrat temporaire remonte légèrement au sein des EPST, à 18,5 % en 2020; quasi stable depuis 2017, elle est plus de deux fois moindre chez les enseignants et chercheurs des EPSCP (8,3 % en 2020). Les départs en retraite au sein des EPSCP poursuivent leur baisse en 2020 (-47 % depuis 2008). Depuis 2014, l’âge au départ en retraite augmente au sein des EPIC et c’est aussi dans ces établissements que l’âge au recrutement des chercheurs permanents augmente le plus.
L'emploi des chercheurs, doctorants inclus, augmente de 2,7 % en 2020, soit plus vite que l'emploi total. Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche accélère sa progression en 2020 : +1,7%, après +0,4 % en 2019. La progression est soutenue dans les EPIC et EPST (+1,4% et +1,7%). Parallèlement, les effectifs de doctorants rémunérés bondissent depuis deux ans (+10 % en 2020, après +11 % en 2019). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 1,5 %. En 7 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
Après une baisse continue entre 2010 et 2020, sous l'effet de la démographie, les départs définitifs (retraites et autres départs) des enseignants-chercheurs titulaires (EC) des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel devraient ensuite croître jusqu'en 2028 de 67 %, notamment en sciences (+ 119 %). Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, la filière des sciences présenterait alors des taux de départs (ou taux de rotation) d'EC de plus en plus élevés, jusqu'à 3,0 % en 2025-2028, un niveau inhabituel pour cette discipline.
L’État de l’emploi scientifique 2020 correspond à une publication statistique biennale. Il rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Hors doctorants, l'emploi des chercheurs au sein des organismes de recherche en 2019 poursuit sa légère progression : + 0,4 %. La progression est mesurée dans les EPIC et EPST (+ 0,4 % et + 0,3 %), plus dynamique dans les instituts Pasteur et Curie (+ 0,8 %). Les effectifs de doctorants rémunérés progressent vivement (+ 11 %). L'emploi total de R&D, couvrant les chercheurs y compris les doctorants et les personnels de soutien, affiche une hausse de 0,5 %. En 6 ans, les principaux organismes ont recruté davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques.
La réglementation relative aux retraites des fonctionnaires, dont les dernières évolutions datent de la loi de 2014, comporte des dispositions de réhaussement des âges réglementaires qui s'appliquent progressivement. Dès lors, l'âge moyen de départ des enseignants chercheurs titulaires (EC) des EPSCP devrait augmenter dès 2021. Au même moment, sous l'effet de phénomènes démographiques, la population des EC devrait voir ses départs se remettre à croître, notamment en sciences. Si l'on rapporte les départs aux effectifs en activité, ce devrait être les filières de LSH et de sciences qui cumuleraient des départs d'EC élevés et des hausses conséquentes du nombre d'étudiants.
Plusieurs réformes promulguées jusqu’en 2014 modifient progressivement les différents âges réglementant le départ en retraite et donc les comportements de départ des titulaires de la sphère enseignement supérieur et recherche (ESR). Ainsi, l’âge moyen de départ a progressé de 1,7 an entre 2010 et 2017, pour atteindre 63,1 ans, ce qui s’est traduit par une importante baisse des départs. Les effets de ces réformes sont durables et des prévisions peuvent être établies par des modèles de micro simulations jusqu’à l’horizon 2024. Indépendamment de toute nouvelle réforme, ces modèles montrent les résultats suivants : l’âge moyen de départ reculera encore un peu entre 2017 et 2024 (+ 0,6 an) et les départs devraient continuer à baisser jusqu’en 2020, puis remonter fortement, notamment pour les chercheurs et enseignants chercheurs (EC). Par ailleurs, si jusqu’en 2017, ce sont surtout les EC et les BIATSS des universités qui ont repoussé leur âge au départ, à horizon 2024, ce devraient être surtout les personnels des EPST (CNRS, INRA, Inserm...), notamment les chercheurs (66,4 ans en moyenne en 2024).
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable depuis 2016, notamment pour les EPST (-0,2%) et les EPIC (- 0,1%), et malgré une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur (+8,6%). L'emploi des chercheurs de l'ensemble des organismes progresse de + 1,5%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST est inférieure à son niveau de 2010, à 18%. Le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST est plus faible qu'en 2014 (-22%), notamment parmi les chercheurs. Sur les cinq années 2014-2018 pour les EPST, les Mathématiques et les Sciences physiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à respectivement +5% et +2%.
Les regroupements d'établissements (ou sites contractuels) ont été mis en place par la loi de 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche dans presque toutes les académies, hors DOM-COM et Corse. Selon les contrats de sites en vigueur en février 2019, ces regroupements comptent 217 260 personnels de l'emploi d'enseignement et de recherche, qu'ils soient permanents ou non-permanents, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs ou personnels de soutien à ces activités. Si les EPSCP en constituent les trois quarts, les EPST s'y impliquent également fortement, essentiellement via les unités mixtes de recherche, ainsi que les EPIC, dans une moindre mesure. Presque tous les regroupements localisés en Province présentent une structure par grands domaines disciplinaires comparable à la moyenne nationale. En revanche les sites franciliens, de tailles très variables, sont plutôt inscrits dans une logique de spécialité disciplinaire. En proportion, les doctorants rémunérés et ATER sont plus nombreux dans les sites franciliens et dans ceux de grande taille.
L'emploi scientifique dans les organismes est globalement stable en 2017, avec une légère hausse pour les EPST (+0,6%), un repli dans les EPIC (- 0,8%), et une hausse sensible dans les deux principaux instituts de recherche Curie et Pasteur. L’emploi des chercheurs de l’ensemble des organismes progresse de + 0,8%. La part des contractuels parmi les chercheurs des EPST revient à son étiage de 2010, à 19%. En 2017, le nombre de départs à la retraite de personnels permanents des EPST continue de décroitre (-8%), notamment parmi les chercheurs. Le taux de départ est plus faible que dans les EPIC. Sur l’ensemble des organismes, les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques sont les disciplines les plus dynamiques en termes de recrutements de chercheurs permanents nets des départs, à +5%.
L’État de l’emploi scientifique 2018 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
Avec les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche, notamment les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), constituent le socle de la recherche publique française ; les EPST sont même moteurs dans les sciences fondamentales, les Sciences des milieux naturels et les Sciences biologiques. Entre 2008 et 2016, leurs recrutements dans le cadre de concours externes ont baissé de 32%. Sur les 6 années 2011 à 2016, le taux de remplacement des départs définitifs des titulaires des EPST atteint 81 %. Les recrutements baissent notamment dans les corps les moins qualifiés et les concours d’entrée deviennent toujours plus sélectifs (4,4 % de réussite en 2015 pour l’ensemble, contre 5,4 % en 2008). Parallèlement, le niveau de diplôme des lauréats des concours externes d’ITA augmente dans tous les corps. Si en 2008, la part des femmes parmi les lauréats de ces concours était bien plus faible dans les corps de recrutement les plus élevés, en 2016, les taux de féminisation se sont resserrés. Le niveau de diplôme des femmes recrutées augmente d’ailleurs davantage que celui des hommes.
Entre 2015 et 2016, les effectifs de chercheurs reculent de -1,3% dans les E.P.S.T., progressent de +0,4% dans les principaux EPIC et de +1,8% dans les principaux Instituts à but non lucratif. Dans leur ensemble, les organismes de recherche préservent l’effectif des chercheurs (+0,6%). La part des emplois non-permanents parmi les chercheurs des E.P.S.T. recule de nouveau pour revenir à son niveau de 2010, à 19%. Les organismes continuent de recruter davantage de chercheurs permanents dans les Sciences de l'ingénieur et les Mathématiques que dans l'ensemble des disciplines.
Les statistiques sur l’emploi sont issues de deux sources : le nouveau Tableau de bord, enquête simplifiée administrée à partir de 2014 aux 16 principaux organismes de recherche, complétée les années antérieures par l’enquête annuelle sur la R&D
L’État de l’emploi scientifique 2016 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
La nouvelle édition 2016 permet de mieux connaître la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise. En effet, le rapport 2016 intègre une approche de l'emploi scientifique par grands champs disciplinaires avec une consolidation ou une mise en cohérence des données portant sur les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche (EPST/EPIC) et les entreprises.
Les données statistiques sont présentées selon des périmètres, conventions et unités communs, conformément aux conventions internationales édictées par le manuel de Frascati, dans les limites de la disponibilité des données.
En outre, au-delà de la seule observation statistique, la publication intègre une dimension prospective, qu'il s'agisse du vivier des chercheurs (doctorants) ou des projections de départs en retraite.