Entre 2010 et 2012, 35 % des entreprises françaises qui ont des activités d’innovation réalisent celles-ci avec des partenaires, notamment des clients ou des fournisseurs. Elles sont 14 % à coopérer avec la recherche publique. Cette propension à coopérer avec un partenaire public est plus élevée pour les entreprises des secteurs de haute technologie, les grandes entreprises et, quelle que soit leur taille, celles dont le marché est mondial. Les petites entreprises des services à forte intensité de savoir ont également une forte propension à coopérer avec la recherche publique.
À caractéristiques comparables, les entreprises coopérant avec la recherche publique ont une probabilité plus forte de déposer un brevet que celles qui le font avec un autre type de partenaire. Au total, les entreprises qui coopèrent avec la recherche publique pour innover apparaissent fortement innovatrices et présentes sur les marchés internationaux.
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 50 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
En 2014, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,9 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2013. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 0,6 % en 2014. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,2 % en volume, tandis que celle des administrations baisse de 0,4 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), se maintient à 2,24 % en 2014. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2015, l’évolution de la DIRD devrait accélérer (+0,9 % en volume, après +0,6 % en 2014). La DIRD atteindrait 48,6 Md€. D’une part, la DIRD des entreprises maintiendrait son rythme de progression et augmenterait de 1,1 % en volume, pour atteindre 31,7 Md€. D’autre part, la DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et s’élèverait à 17,0 Md€. La hausse de la DIRD serait moins élevée que celle du PIB (+1,3 %). Ainsi, l’effort de recherche diminuerait légèrement, de 2,24 % à 2,23 %.
L’État de l’emploi scientifique 2016 correspond à une publication statistique biennale. Elle rassemble des études et statistiques permettant d'éclairer les différents domaines d'activité des personnels qui relèvent de l'emploi scientifique en France. Il couvre à la fois la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise.
La nouvelle édition 2016 permet de mieux connaître la recherche menée dans les organismes et les établissements d'enseignement supérieur et celle réalisée en entreprise. En effet, le rapport 2016 intègre une approche de l'emploi scientifique par grands champs disciplinaires avec une consolidation ou une mise en cohérence des données portant sur les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche (EPST/EPIC) et les entreprises.
Les données statistiques sont présentées selon des périmètres, conventions et unités communs, conformément aux conventions internationales édictées par le manuel de Frascati, dans les limites de la disponibilité des données.
En outre, au-delà de la seule observation statistique, la publication intègre une dimension prospective, qu'il s'agisse du vivier des chercheurs (doctorants) ou des projections de départs en retraite.
L'état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 47,5 milliards d’euros, en hausse de 1,3 % en volume par rapport à 2012. L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de R&D des entreprises (+ 1,4 %), et de celles des administrations (+ 1,0 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent, en 2013, 418 000 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,24 % en 2013. Il devrait augmenter légèrement en 2014, pour atteindre 2,26 %. En effet, la DIRD augmenterait de 0,7 % en volume en 2014 (estimation), un rythme supérieur à celui du PIB (+ 0,2 %).
Higher Education and Research, Facts and Figures presents an annual overview, backed up by figures, of developments within the French system, its resources and outcomes. Wherever the data permit, an international comparison is provided. A double page is devoted to each of the 49 themes, including a summary of the latest available data along with graphs, tables and comments.
En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'établit à 47,5 milliards d'euros, soit une hausse de 1,0 milliards d'euros par rapport à 2012. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,3 % en 2013. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, tandis que celle des administrations augmente de 1,0 %. L'effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), atteint 2,24 % en 2013, après 2,23 % en 2012. Il a augmenté de 0,22 point depuis 2007.
En 2014, l'évolution de la DIRD devrait ralentir (+0,7 % en volume) du fait d'une croissance plus faible des dépenses des administrations et des entreprises. La DIRD des administrations augmenterait de 0,5 % en volume, et atteindrait 16,9 milliards d'euros. La DIRD des entreprises ralentirait également sa progression (+ 0,9 % en volume) et s'élèverait à 31,2 milliards d'euros en 2014. Néanmoins, avec 2,26 %, l'effort de recherche de la nation progresserait de nouveau légèrement.
Midi-Pyrénées est la région française la plus engagée dans des activités de recherche, avec un effort de recherche de 4,8 % en 2012. L’objectif de la Stratégie Europe 2020 de consacrer 3 % du PIB aux dépenses de recherche est également atteint en Île-de-France depuis 2011.
Les entreprises exécutent les deux tiers des dépenses de R&D, mais cette part est variable selon les régions. La part du secteur privé dans les dépenses de R&D est particulièrement élevée en Franche-Comté, en Haute-Normandie et en Picardie. En Midi-Pyrénées, en Franche-Comté et en Auvergne, les activités de recherche des entreprises sont spécialisées dans certains secteurs, et réalisées pour plus des deux tiers par des grandes entreprises. Les établissements d’enseignement supérieur, en particulier les universités, assurent une présence de la recherche publique dans toutes les régions. Néanmoins, la répartition régionale des dépenses de R&D des administrations dépend de l’implantation des grands organismes de recherche.
La Finlande, la Suède et le Danemark sont les trois pays européens qui ont atteint l'objectif de 3 % de leur P.I.B. consacré aux dépenses de recherche et développement (R&D). En France, l'effort de recherche s'élève à 2,23 % en 2012, ce qui la situe au 8e rang européen.
Dix-neuf pays de l'Union européenne ont encore un effort de recherche en deçà de 2 %. Bien que les écarts entre les efforts de recherche européens aient diminué ces dernières années, de grandes disparités subsistent. Depuis 2003, l'effort de recherche de la France a progressé de 0,18 point, soit une hausse à peine inférieure à celle de l'Union européenne à 28 (0,22 point). Une part élevée des dépenses de recherche réalisée par les entreprises, par celles de plus de 500 salariés et dans l'industrie manufacturière sont caractéristiques des pays d'Europe dont l'effort de recherche est le plus élevé.
Dans le cadre de la stratégie « Europe 2020 », l'Union européenne s'est fixé pour objectif d'investir au moins 3 % du produit intérieur brut (PIB) dans la recherche et le développement. En 2012, la France est encore en deçà de cette cible (2,2 %). À l'échelle régionale, cependant, Midi-Pyrénées la dépasse largement (4,8 % du PIB régional) et l'Île-de-France l'atteint (3,0 %). La Franche-Comté et Rhône-Alpes en sont également très proches. En 2011, Midi-Pyrénées était la sixième région européenne en termes d'effort de recherche. En France, dans l'ensemble des régions, la recherche est d'abord exercée en entreprise. En administration, elle est présente dans toutes les régions via notamment les universités. Les emplois de recherche sont concentrés dans les grandes agglomérations, davantage que les autres emplois. L'Île-de-France accueille 40 % des doctorants, contre un quart de l'ensemble des étudiants.
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 49 fiches présente sur une double page, au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.
En 2013, selon les données provisoires, les dépenses intérieures de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s'établissent à 30,9 milliards d'euros. Corrigée de l'évolution des prix, la DIRDE reste dynamique, avec une augmentation de 1,9 % en un an. La progression est néanmoins ralentie par rapport aux années précédentes (+2,9 % en 2012, +4,1 % en 2011 et +2,8 % en 2010). L'effort de recherche des entreprises, qui rapporte la DIRDE au produit intérieur brut (PIB), progresse pour atteindre 1,46 % en 2013, après 1,44 % en 2012.
En 2012, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 46,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 1,9 % en volume par rapport à 2011.
L’augmentation de la DIRD résulte de la progression des dépenses de recherche et développement (R&D) des entreprises, celles des administrations restant stables. L’effort de recherche de la nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,23 % en 2012. Il devrait se maintenir à 2,23 % en 2013.
En raison d’un ralentissement des dépenses des entreprises, la DIRD augmenterait en effet de 0,5 % en volume en 2013 (résultats provisoires), c’est?à?dire à un rythme à peine supérieur à celui du PIB.
En 2012, les activités de R&D dans les entreprises et dans les administrations mobilisent 412 000 personnes en équivalent temps plein.
L'état de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu'il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 47 fiches présente sur une double page, au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.