Le déficit d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) est souvent évoqué pour expliquer l'insuffisante performance de la France en matière d'investissement privé en recherche et développement. Les ETI exécutent le quart des dépenses intérieures de R&D des entreprises ; elles sont davantage engagées dans les activités de recherche fondamentale. Elles ont une meilleure productivité, une activité plus largement tirée par les marchés extérieurs. En encadrés : la notion d'entreprise et les catégories de taille d'entreprises ; sources et définitions.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets... sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 3e édition (2009) de cet ouvrage.
Cette étude est réalisée à partir de la quatrième enquête communautaire sur l'innovation (CIS4) qui interroge les entreprises sur leurs partenaires en matière de coopération pour la période 2002-2004. 10 % des entreprises françaises font appel à des universités ou à des organismes publics pour leurs activités d'innovation. En encadrés sont présentés la quatrième enquête communautaire sur l'innovation et la comparaison de la fréquence des coopérations public-privé dans les pays européens.
Depuis 2000, l'enquête annuelle sur les moyens consacrés à la R et D (Recherche et Développement) dans les entreprises demande la part consacrée aux biotechnologies. Nombre d'entreprises, de salariés, sommes consacrées ; branches d'activités, dépôts de brevets. En encadrés : définitions des biotechnologies et des entreprises de biotechnologie ; sources.
Parmi les entreprises externalisant leur recherche, deux tiers ont au moins une relation de coopération ou de sous-traitance en recherche et développement. Les stratégies de coopération sont les plus répandues ; la sous-traitance concerne plutôt les domaines de l'approvisionnement, de la production et de la distribution. La coopération ou la sous-traitance permettent l'accès aux compétences et moyens techniques nécessaires à la création de nouveaux produits ou procédés. L'externalisation de la R&D concerne surtout les entreprises à dépenses de R&D élevées et dans les secteurs de haute technologie. L'appel à des partenaires extérieurs relève du manque de compétences internes dans le domaine de la R&D. Les partenaires sont d'abord choisis pour leurs moyens techniques, les critères de marché s'appliquant plus fréquemment aux sous-traitants. Les relations de sous-traitance sont donc plus sensibles aux prix, aux certifications de qualité et à la proximité géographique. En revanche, les relations coopératives s'établissent plutôt avec des partenaires publics ou étrangers. Qu'il s'agisse de sous-traitance ou de coopération, les relations externes ont pour but la réalisation de nouveaux produits et débouchent rarement sur le dépôt de brevet ou de publication scientifique. Les relations de sous-traitance sont plutôt asymétriques et de plus courte durée.