L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme.
Financement, ressources humaines, accès au supérieur, parcours, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 42 fiches de la 5e édition (2011) de cet ouvrage.
Les étudiants dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux : 2 318 700 à la rentrée 2010. Leur nombre a légèrement progressé (+ 0,2 %), après la hausse particulièrement marquée de 2009 (+ 3,6 %). L'augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé. En revanche, contrairement aux dernières années, les effectifs diminuent pour les instituts universitaires de technologie et pour les classes préparatoires. L'enseignement privé se renforce encore et représente plus d'un étudiant sur six. Les femmes demeurent plus souvent diplômées de l'enseignement supérieur que les hommes. Le nombre d'étudiants étrangers progresse (+ 2,3 %), alors que celui des étudiants français diminue (- 0,1 %) : les étudiants étrangers représentent 12,3 % des étudiants. La forte progression des Chinois s'interrompt : elle n'est plus que de 0,2 %. Moins de la moitié des académies gagne des étudiants.
Un étudiant sur quinze, en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, suit une formation artistique, culturelle ou de communication, soit 155 000 étudiants en 2009. Ils sont principalement inscrits dans les formations artistiques ou culturelles (113 000). Très variées, ces formations sont fortement féminisées, plus souvent proposées dans un établissement d’enseignement privé que l’ensemble de l’enseignement supérieur et fortement concentrées à Paris . Le poids de l’université dans ce secteur a diminué en dix ans. Les cursus licence et doctorat sont davantage représentés que dans les autres formations universitaires. En plein essor, les formations de communication sont essentiellement universitaires (79,6 %) et elles sont très fortement féminisées.
Cette publication vise à repérer les disparités géographiques du système de formation français, en référence au principe d’assurer à tous les jeunes l’acquisition d’une culture générale et d'une qualification reconnue, quelle que soit leur origine sociale, culturelle ou géographique. Trente ans après les premières lois de décentralisation, elle montre la diversité des contextes éducatifs sur notre territoire national et replace les transformations en cours dans leur profondeur historique
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 2010 permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets, etc. sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 4e édition (2010) de cet ouvrage.
As in previous editions, this 4th edition of The State of Higher Education and Research presents a detailed overview, backed up by figures, of current developments within the French system, the resources it deploys and its outcomes, situating it, wherever data permit, in relation to its international counterparts.
Les étudiants dans l’enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départementsd’outre-mer n’ont jamais été aussi nombreux : 2 316 000 à la rentrée 2009. Leur nombre a très fortement progressé (+ 3,7 %), soit la plus forte hausse depuis 1993.
Les premières inscriptions à l’université augmentent davantage que les bacheliers de l’année. La hausse des effectifs étudiants concerne presque toutes les formations, sauf les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Elle est particulièrement nette pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé.
L’enseignement privé se renforce et les femmes sont plus souvent diplômées de l’enseignement supérieur que les hommes. Toutes les académies gagnent des étudiants, sauf celle de Dijon qui conserve son niveau de 2008. Le nombre d’étudiants étrangers (+ 4,8 %) progresse davantage que celui des étudiants français (+ 3,5 %) : ils représentent 12,0 % des étudiants. Les Chinois progressent toujours très rapidement et constituent le deuxième contingent d’étudiants étrangers, après les Marocains.
En 2008, le nombre d'étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur a augmenté de 2,3 % ; leur part est de 11,9 %. Plus du tiers d'entre eux étudie dans une académie francilienne. Le tableau 1 présente, par type d'établissement, les effectifs et le poids des étrangers en 1998-99, en 2003-2004 et en 2008-2009 ; le tableau 2 donne leur répartition par nationalité et formation. La nationalité la plus représentée est la nationalité marocaine ; la nationalité en plus forte augmentation est la nationalité chinoise. En cartes : proportion d'étudiantes selon le pays d'origine ; part des étudiants étrangers par académie. En encadré : source et définitions. Note sur les grands établissements.
L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche permet de faire le bilan annuel chiffré du système d’enseignement supérieur et de recherche français, de le situer au niveau international et de suivre ses évolutions, notamment sur le long terme. Financement, ressources humaines, accès au supérieur, réussite, qualification, insertion des diplômés, vie étudiante, recherche en biotechnologie ou nanotechnologie, participation au PCRD, publications, brevets... sont les thèmes abordés dans les 35 fiches de la 3e édition (2009) de cet ouvrage.
En 2008, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur est demeuré à son niveau de 2007, mettant ainsi fin à deux années de diminution. Cette diminution affecte surtout les universités, alors que les écoles d'ingénieurs et les écoles de commerce reconnues à diplôme visé demeurent particulièrement attractives. Cinq tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions aux évolutions entre 2007 et 2008, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2008-2009, le poids des différentes filières du supérieur. Six graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, l'évolution des enseignements privé et public depuis 1998, la part des filles dans les différentes formations, la part des étudiants à l'université par académie, la proportion d'étrangers et leur répartition par continent d'origine.
En 2006, le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur a diminué de 1,1 %. La diminution affecte surtout les universités et les IUFM, alors que les écoles de commerce reconnues à diplôme visé et les classes préparatoires aux grandes écoles continuent de progresser. Six tableaux mettent en lumière les effectifs de l'enseignement supérieur, en évolution, par type d'établissement et avec la part des femmes, les principales contributions à la baisse entre 2006 et 2007, la répartition des effectifs universitaires (hors IUT) selon le cursus depuis 2004-2005, le poids des différentes filières du supérieur, la répartition par académie des principales filières de l'enseignement supérieur en 2007-2008, la répartition des étudiants français selon la PCS du chef de famille ; quatre graphiques illustrent l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur, la part des filles dans les différentes formations, la proportion d'étrangers, la part des étudiants à l'université par académie.
Cette deuxième édition, revue et enrichie, témoigne de l'intérêt que la France porte à ces deux leviers indispensables et indissociables de toute croissance que sont l'Enseignement supérieur et la Recherche en faisant le pari de l'intelligence, de la compétitivité et de l'innovation. Dans sa conception même, l'ouvrage se veut à la fois clair, facile d'accès, transparent. Il est par nature un outil d'information à disposition du public, des usagers. Il rend compte des politiques publiques, des choix stratégiques faits pour la Nation. Il a vocation également à être un outil de pilotage pour les décideurs.